CE QUI FAIT PLAISIR A DIEU !

Michée 6.8 – On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien ; et ce que l’Éternel demande de toi, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu.

Si vous êtes de ceux qui prient : « Seigneur, j’aimerais te plaire ! », vous trouverez dans notre verset de quoi méditer ! Ce que l’Éternel demande tient en trois phrases mais dénote tout ce que Dieu voudrait trouver dans nos cœurs et je pense que ceci concerne particulièrement les hommes.

S’il y a une attitude qui déplaît fortement à notre Seigneur, c’est celle de l’injustice. Proverbes 11.1 nous dit que : « La balance fausse est en horreur à l’Éternel ! ». Agir avec équité recevra toujours l’approbation de Dieu parce que nous sommes fidèles à son image. Il existe tant d’injustice dans ce monde, tant de mensonge et de fausseté, qui relèvera le défi d’être juste et droit dans ses paroles et dans ses actes ?

Quand nous entendons le mot justice, nous pensons souvent à quelque chose d’implacable. Or, ce que l’Éternel aime, c’est la miséricorde. Une justice bienveillante ne peut qu’être divine. Proverbes 19.22 nous dit : « Ce qui fait le charme d’un homme, c’est sa miséricorde ! ». Tu plais fortement à Dieu quand tu exerces la justice avec une pleine miséricorde. Vous savez ce regard plein de bonté envers l’être plus fragile, à commencer par notre épouse et nos enfants !

Enfin, l’élément clé qui nous permettra d’agir avec justice et miséricorde sera l’humilité. Vous savez, c’est relativement facile de savoir le degré de notre humilité, il suffit de compter le nombre de moi-je dans nos discours ! Quelle belle promesse il y a dans ces mots : « Celui qui s’abaisse sera élevé ».

Bien-aimé, c’est juste une courte pensée qui nécessite de la méditer en profondeur. Ce que ton Dieu demande de toi, c’est que tu exerces la justice avec beaucoup de miséricorde dans une attitude d’humilité. Si tu agis ainsi, le Seigneur pourra dire à ses anges : « Vous voyez mon fils là ? J’éprouve beaucoup de plaisir en lui ! ».

Bonne réflexion.

AU SECOURS, JE VEUX UNE PAROLE DE DIEU !

Amos 8.11 et 12 – Le jour vient, dit le Seigneur, où j’enverrai la faim dans le pays. Les gens auront faim, mais non de pain ; ils auront soif, mais non pas d’eau. Ils auront faim et soif d’entendre ce que je dis. Ils erreront en vagabonds du sud du pays vers l’ouest, puis du nord vers l’est, pour chercher à entendre la parole du Seigneur, mais ils ne la trouveront pas.

Pouvez-vous vous imaginer ce que cela serait si cette prophétie se réalisait dans notre nation ? Nous pourrions chercher dans tous les coins du pays une Parole de Dieu pour nous désaltérer, mais nous ne trouverions rien que du néant et des paroles de mort ! Combien serait triste cette condition.

Je me souviens de ce témoignage lors de la persécution en Chine. Les soldats gouvernementaux brûlaient toutes les Bibles qu’ils trouvaient. Au péril de sa vie, un chrétien réussit à en arracher une seule page. C’était celle de Matthieu 16 où il est écrit : « Je bâtirai mon Église, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle ». L’Église clandestine de Chine s’est nourrie pendant des années de cette page sauvée au travers du feu.

Aujourd’hui, en Europe, nous avons encore la possibilité de trouver la Parole de Dieu facilement. Ne la laissons pas sur l’étagère mes bien-aimés mais nourrissons notre âme avec elle. Peut-être qu’un jour, et il n’est probablement pas si loin, il ne nous restera plus que le souvenir oral des versets que nous aurons mémorisés pour seule nourriture spirituelle. Je le dis souvent : « C’est quand nous perdons quelque chose que nous en évaluons vraiment la valeur ».

Si tu as la Parole de Dieu chez toi, tu as un trésor inestimable de vie pour ton âme. Prends le temps de la lire et de la méditer, retourne-y souvent, cherche ce que le Seigneur a à te dire. Elle vaut tous les biens matériels du monde. Oh, si seulement tu pouvais y attacher ton cœur. Soyez bénis et bonne réflexion.

UNE PORTE D’ESPÉRANCE !

Osée 2.17 – … Je ferai de la vallée de Akor une porte d’espérance…

La vallée de Akor fait référence à un lieu de tourment et d’affliction. C’est là que Acan a été lapidé ; vous savez celui qui avait fait entrer « l’interdit » dans le peuple d’Israël lors de la prise de Jéricho. C’est l’endroit le plus terrible du désert, là où il n’y a que malheur et souffrance. Le verset précédent nous dit que Dieu parlera au cœur de son peuple et Il promet que ce lieu d’affliction deviendra une porte d’espérance. Quelle merveilleuse promesse !

L’affliction et le passage dans le désert sont souvent inéluctables dans notre marche avec le Seigneur. Pas agréables certes, mais nécessaires pour notre formation de disciple. Quand tout semble « mort » et désertique dans notre vie, ce moment où nous perdons tout espoir, c’est le moment que le Seigneur choisit pour nous parler de cœur à cœur ! Il a le secret des paroles qui redonnent de l’espérance. Cette situation affligeante devient alors la porte même d’un nouvel élan spirituel et d’un nouveau regard sur l’avenir.

Mes bien-aimés, nous sommes tous tentés à un moment ou à un autre de baisser les bras et d’abandonner. Cela fait partie de notre pauvre nature humaine. Le Seigneur veut nous attirer dans cette intimité avec Lui et nous parler avec douceur et consolation. N’oublions pas qu’Il est le maître absolu des circonstances et des époques. Son but n’a jamais été de nous laisser là dans cette vallée mais quand nous y entrons, Il a déjà prévu la porte de sortie. Ce passage est nécessaire pour que nous apprenions de Lui. Reprenons courage, Il fait toutes choses nouvelles ! Il y a encore un avenir et de l’espérance pour toi ! Et ce temps de découragement ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir.

Que le Saint Esprit t’encourage par ces quelques paroles.

Y A-T-IL QUELQU’UN POUR ÉCOUTER ?

Daniel 9.23 – Sois attentif à la parole, et comprends la vision !

Dans la Parole de Dieu, le verbe « écouter » et « la demande de Dieu d’être attentif » se retrouvent de nombreuses fois.

Pourquoi tant d’insistance ?

S’il nous est facile de parler, et parler encore, écouter ne se fait pas automatiquement, cela demande de l’attention, cela demande de prendre en considération la personne qui parle. Il suffit pour s’en convaincre de regarder un peu nos comportements de chaque jour. Combien de temps écoutons-nous les personnes et combien de temps parlons-nous pour donner notre avis, sur telle ou telle chose…

Trop souvent, nous entendons les personnes nous parler, nous répondons en parlant mais nous n’écoutons pas véritablement ce que celle-ci nous dit et ce, même avec les personnes qui nous sont les plus proches. De la même manière, nous voulons entrer dans les plans de Dieu, participer à son œuvre, comprendre les temps dans lesquels nous sommes mais l’écoutons-nous ? Ou faisons-nous que Lui adresser nos prières et supplications ?

Aujourd’hui, j’aimerais nous encourager à prendre un temps tout particulier avec le Seigneur, un temps d’écoute : « Parle Seigneur, ton enfant écoute ». Que chaque matin, le Seigneur éveille notre oreille pour que nous écoutions comme écoutent des disciples.

Ensuite, lorsqu’une personne nous parlera, décidons de l’écouter, prenons du temps avec cette personne et soyons attentive à son réel besoin et notamment, celui d’être aimée. Notre écoute étant déjà une démonstration de notre amour.

Que le Seigneur, l’Éternel, nous donne une langue exercée pour que nous sachions soutenir par la parole celle qui est abattue et je rajouterai que cela ne sera possible que si nous prenons le temps de l’écoute, celle de Dieu et celle de notre prochain.

Bonne réflexion et bonne écoute.

Soyez béni(e)s.

CONNAÎTRE DIEU

Daniel 6.23 – « Alors le roi fut très joyeux, et il ordonna qu’on fasse sortir Daniel de la fosse. Daniel fut retiré de la fosse et on ne trouva sur lui aucune blessure, parce qu’il avait eu confiance en son Dieu ».  

Jusqu’à quel degré sommes-nous capables d’avoir confiance en Dieu ?

J’avoue que parfois, nous pouvons nous trouver dans des situations extrêmement difficiles qui nous donnent presque l’impression que Dieu peut résoudre certains problèmes, mais pas celui que nous traversons précisément.

Nous limitons Dieu, parce que nous croyons que Dieu est un homme. Mais Dieu est Dieu !  Et rien n’est impossible à Lui.

Daniel fut jeté dans la fosse aux lions et chose étrange, il sortit du milieu des lions sans aucune blessure !  C’est tellement puissant que cela vaut bien cette confession : Je sortirai du milieu des lions sans aucune blessure !

La raison de ce miracle n’est pas que les lions n’avaient pas faim ou que les lions n’avaient pas vu Daniel. Mais la raison est que Daniel avait eu confiance en son Dieu.

Il y a une différence entre croire en Dieu, et faire confiance à Dieu. Beaucoup de gens sont prêts à dire qu’ils croient en Dieu, mais peu parmi eux font réellement confiance à Dieu. Faire confiance à Dieu signifie croire aux capacités illimitées de Dieu.

Le secret de la foi est toujours lié à la connaissance que nous avons du Seigneur. Daniel avait une profonde relation personnelle avec Dieu, due à tous les moments qu’il passait dans sa présence. Dans un autre chapitre de son livre, Daniel lui-même a dit : « Ceux qui connaîtront leur Dieu feront des exploits ».

Souvent nous connaissons plus nos problèmes que Dieu. Mais ce n’est pas ceux qui connaissent leurs problèmes qui font des exploits ! A la limite, nous n’avons même pas besoin de connaître tous les détails de notre problème, nous avons juste besoin de connaître tous les détails de notre Dieu ! Car ce sont ceux qui connaîtront leur Dieu qui feront des exploits.

Ma prière, aujourd’hui, est que nous ayons la foi et la persévérance pour développer une relation personnelle avec le Seigneur afin de mieux le connaître.

Références : Daniel 11.32.

CEUX QUI CONNAISSENT LEUR DIEU

Daniel 6.10 – « Lorsque Daniel sut que le décret était écrit, il se retira dans sa maison où les fenêtres de la chambre supérieure étaient ouvertes dans la direction de Jérusalem ».  

Le roi Darius sur les conseils de ses collaborateurs décida que quiconque adorerait un autre dieu à part lui-même, serait jeté dans la fosse aux lions.

Tout le monde savait que Daniel adorait le Dieu d’Israël, parce que les fenêtres de sa chambre étaient toujours ouvertes en direction de Jérusalem.

Avec cette nouvelle loi que le roi venait de publier, les gens certainement s’attendaient à ce que Daniel ferme ses fenêtres, ce qui serait le signe qu’il n’adorait plus le Dieu d’Israël ou qu’il le faisait en cachette. Mais la Bible dit : « Lorsque Daniel sut que le décret était écrit, il se retira dans sa maison où les fenêtres de la chambre supérieure étaient ouvertes dans la direction de Jérusalem ». Malgré le décret du roi, Daniel n’avait rien changé dans ses habitudes. Il n’avait pas eu peur d’exposer sa foi parce qu’il connaissait son Dieu.

Il y a deux formes de connaissance. La connaissance par information, connaître une personne parce qu’on a entendu parler d’elle, et la connaissance par relation, connaître une personne parce qu’on la fréquente. Daniel priait beaucoup. Il priait tous les jours. Il ne connaissait pas Dieu par information, mais par relation personnelle avec Lui.

Lorsque les collaborateurs du roi Darius virent que Daniel adorait toujours le Dieu d’Israël, ils décidèrent conformément au décret royal de jeter Daniel dans la fosse aux lions. Le roi fut très attristé, car il aimait beaucoup Daniel, mais il ne pouvait pas aller à l’encontre de sa propre loi.

Le jour où Daniel fut jeté dans la fosse aux lions, le roi ne dormit point la nuit et dès que le matin arriva, il se précipita à l’entrée de la fosse et appela Daniel d’une voix triste : « Daniel, serviteur du Dieu vivant, ton Dieu que tu sers avec persévérance a-t-il pu te délivrer des lions ? ».

Certainement qu’il y eut un silence, un suspense, et d’un seul coup la voix de Daniel se fit entendre : « Roi, vis éternellement ! Mon Dieu a envoyé son ange et fermé la gueule des lions… ».

Le roi proclama dans tout le royaume que tout le monde ait de la crainte et de la frayeur pour le Dieu de Daniel, car il est le Dieu vivant (El Haï).

La Parole de Dieu pour nous aujourd’hui, est la suivante : Si tu « ne fermes pas tes fenêtres », si tu ne m’abandonnes pas, je fermerai la gueule de tes lions, car je suis le Dieu vivant.

Références : Daniel 6 – Daniel 11.32.

COMBIEN PÈSES-TU ?

Daniel 5.27 – Pesé : Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé léger.

Même si cette phrase a été écrite à l’attention du roi Belschatsar, elle m’interpelle aujourd’hui. Qu’en serait-il de nous, peuple de Dieu, si nous devions être pesés dans la balance de notre Seigneur ? Serions-nous trouvés légers ?

Nous parlons si souvent avec légèreté. Nous promettons et ne faisons pas. Nous manquons trop souvent de sérieux dans nos propos. Nous sommes tellement versatiles. Savez-vous que dans la définition du mot « versatile » qui veut dire : qui change souvent, se dit d’une personne inconstante, il y a le mot léger ? Combien de fois avons-nous changé d’avis, combien d’entre nous sommes restés fermes dans nos engagements, nos décisions ? Pourtant le Seigneur nous dit dans Esaïe 26.3 : « A celui qui est ferme dans ses sentiments, Tu assures la paix ».

Combien de fois également nous nous laissons aller à l’arrogance ? Nous écrasons si facilement celle ou celui qui ne pense pas comme nous, qui ne fait pas comme nous, nous nous croyons supérieurs et nous le manifestons malheureusement par nos paroles et nos actions. Samuel 2.3 nous dit : « Ne parlez plus avec tant de hauteur ; que l’arrogance ne sorte plus de votre bouche ; car l’Éternel est un Dieu qui sait tout, et par lui sont pesées toutes les actions ».

Combien de fois avons-nous également parlé avec légèreté des « autres », parlant d’eux n’importe comment et disant n’importe quoi ?

Oui, tout est pesé par le Seigneur. Et Il nous est dit dans la Parole que l’Éternel a en horreur deux sortes de poids, et la balance fausse n’est pas une chose bonne (Proverbes 20.23). Alors qu’en serait-il si nous devions être pesés en ce jour ?

N’oublions pas que si nous faisons le constat que nous pourrions être trouvés légers, nous pouvons nous approcher de Dieu, reconnaître notre légèreté et Lui demander de nous transformer et devenir dans sa balance un poids éternel de gloire.

Bonne réflexion.

LE QUATRIÈME HOMME

Daniel 3.25 –   Il reprit et dit : Eh bien, je vois quatre hommes sans liens, qui marchent au milieu du feu, et qui n’ont point de mal ; et la figure du quatrième ressemble à celle d’un fils des dieux ».

Dans le livre de Daniel, Jésus est le quatrième homme dans la fournaise ardente. Abed-Nego, Méschac et Schadrac refusèrent d’adorer la statue d’or que le roi Nebucadnetsar avait élevée comme dieu. La chose arriva à l’oreille du roi qui se mit en colère et convoqua les trois Hébreux. Lorsque ceux-ci se présentèrent devant le roi, celui-ci leur commanda d’adorer la statue d’or en leur disant : « … si vous ne l’adorez pas, vous serez jetés à l’instant même au milieu d’une fournaise ardente. Et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main » ? La Bible dit : « Schadrac, Méschac et Abed-Nego répliquèrent au roi Nebucadnetsar : Nous n’avons pas besoin de te répondre là-dessus. Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente… Sinon, sache ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée ».

Sur quoi le roi Nebucadnetsar en fureur, ordonna qu’on liât les trois Hébreux et qu’on chauffât sept fois plus que d’habitude la fournaise ardente. Puis ils jetèrent Abed-Nego, Meschac, et Schadrac dans le feu, mais à la grande surprise du roi, ce n’étaient pas trois hommes liés qu’il voyait dans la fournaise, mais : « … quatre hommes sans liens, qui marchent au milieu du feu et qui n’ont point de mal et la figure du quatrième ressemble à celle d’un fils des dieux ou à celle du Fils de Dieu (traduction anglaise – King James Dake Bible).

Comment s’appelle le Fils de Dieu que nous connaissons ? Voyez-vous Jésus n’est pas venu avant le feu, il n’est pas venu après le feu, il est venu dans le feu. Il est venu au moment où on pouvait penser qu’il était trop tard. Et ce qui est merveilleux dans cette histoire, c’est que lorsque Jésus arriva, la fournaise ardente était devenue un buisson ardent (Exode 3.3).

La différence est que dans la fournaise ardente le feu consume et détruit tout ce qui s’y trouve, mais le buisson ardent est un feu qui ne consume pas. N’est-ce pas étonnant comment Dieu peut faire de notre fournaise, le lieu de sa présence ? N’est-ce pas étonnant comme Dieu peut faire de nos larmes de douleur, des larmes de joie ? N’est-ce pas étonnant comme Dieu peut changer nos détresses en victoire ?

Le roi Nebucadnetsar dit : « … je vois quatre hommes sans liens, qui marchent au milieu du feu et qui n’ont point de mal… ». Ils étaient dans le feu, mais le feu ne les consumait pas, parce que Jésus était avec eux.

Bien aimés dans le Seigneur, la parole de Dieu pour nous aujourd’hui est très simple : « Ne crains rien, car je te rachète, je t’appelle par ton nom : Tu es à moi ! Si tu traverses les eaux, je serai avec toi ; et les fleuves, ils ne te submergeront point ; si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, et la flamme ne t’embrasera pas. Car je suis l’Eternel, ton Dieu, le Saint d’Israël, ton sauveur… »  (Esaïe 43.2 et 3).

Références : Daniel chapitre 3 – Exode 3.3 – Esaïe 43.2.

PASSES-TU PAR UN MOMENT DE SÉCHERESSE ?

Ezéchiel 37.11 – Nos os sont desséchés, notre espérance est détruite, nous sommes perdus !

C’est le cri de la maison d’Israël et c’est peut-être le nôtre aussi aujourd’hui. Nous passons en effet tous par des temps où tout semble desséché. Notre cœur est sec, notre vision, notre espérance est détruite, nous sommes découragés, à terre et nous avons l’impression que c’est fini pour nous. N’êtes-vous jamais passé par des périodes comme cela ? Si aujourd’hui tu passes par un temps de sécheresse comme celui-là j’ai un message pour toi.

L’automne s’est bien installé et l’hiver s’en suivra. Il nous faudra nous chauffer et pour cela, certains, qui ont une cheminée, sortiront le bois qui est à l’abri et le mettront dans la cheminée. Ce bois était au départ un arbre verdoyant, plein de force et s’élevant vers le ciel. Puis, le bûcheron est venu le couper : ce bois a été mis quelque part dans un endroit protégé. Au fil des mois, voire des années, il a séché. C’est seulement quand le bois est complètement sec qu’il peut enfin être utilisé. Il s’embrase et ses flammes diffusent la chaleur.

Notre vie ressemble parfois à cela. Nous sommes plein de force, verdoyant et nous nous élevons vers le ciel. Et, pour toutes sortes de raisons, nous voilà cassés, brisés en mille morceaux. Nos rêves, notre vision, nos ambitions, notre espérance sont détruits. Le temps passe dessus et plus celui-ci avance, plus nous nous sentons secs à l’intérieur de nous. S’en est-il fini ?

Vous l’aurez compris, rien n’est fini et au contraire, ce n’est peut-être en fait que le début. Le cœur de l’homme est tortueux plus que tout et celui-ci a besoin d’être épuré de ses mauvaises ambitions, de ses illusions sur lui-même, de tout ce qui empêche l’action de Dieu en lui. C’est ainsi qu’à l’image de l’arbre, nous voilà « coupés » et mis dans un endroit protégé de Dieu, mais où progressivement, au fil des mois, même parfois années, nous allons devenir secs.

Nous avions pourtant déposé plein de choses sur l’autel, cela peut être notre profession, notre argent, notre temps… Mais là, c’est autre chose qui doit être placé sur l’autel, c’est notre moi. Oui, notre personne toute entière. Quand ce temps de séchage est à son comble, il est temps pour nous de monter sur cet autel et d’attendre que le feu de Dieu vienne inonder notre cœur de son amour, de sa présence, de sa sainteté, de tout ce qui est Dieu.

Les apôtres ont dû attendre un moment dans cette chambre haute pour recevoir la promesse, ce feu venant du ciel et embrasant leur cœur d’une passion pour Dieu. Cependant, au temps marqué par Dieu, la promesse s’est accomplie. C’est peut-être le temps pour toi de déposer ton offrande : ta vie entière sur l’autel et de dire à Dieu : « Seigneur envoie ton feu et viens transformer ma vie ». Son feu viendra embraser ton cœur, tu seras transformé et la chaleur et la force qui se dégageront de ta vie se répandra partout où tu iras.

Bonne réflexion.

SOUFFLE SUR CES TUES ! 2

Ezéchiel 37.9 – Et il me dit : « Prophétise à l’esprit, prophétise, fils d’homme, et dis à l’esprit : Ainsi parle le Seigneur l’Éternel : Viens des quatre vents, esprit, et souffle sur ces hommes tués, et qu’ils vivent ».

En visitant notre site, vous aurez compris qu’Ézéchiel 37 est un des messages de base de notre vision. Nous croyons que Dieu peut restaurer tous ceux qui ont été « tués » par la « vie ». Justement, nous voulons nous attarder sur ce terme. Certaines versions bibliques disent : « Souffle sur ces morts » mais le terme hébreux donne la connotation d’une mort violente, d’un assassinat, d’une destruction complète. Bien sûr, immédiatement, nous pensons au diable qui ne vient que pour dérober, égorger et détruire. Même si cette prophétie d’Ézéchiel concerne en premier lieu la maison d’Israël, la volonté de Dieu n’en demeure pas moins que par la puissance de son Esprit, Il redonne vie à ceux de ses enfants qui ont été massacrés. Mais comment ont-ils été massacrés ?

Il y aurait beaucoup à dire sur ce sujet. Mais nous nous limiterons dans un premier temps à parler du pouvoir de la langue. C’est un fait étonnant mais pourtant constaté que l’Église est la seule armée qui s’autodétruit, qui achève ses blessés et qui « dévore » ses petits. Tout cela se fait par le pouvoir de la langue. Salomon disait déjà que : « La mort et la vie sont au pouvoir de la langue ». Du temps de Jérémie, ses contemporains avaient pour projet de le « tuer » avec la langue.

La médisance et la calomnie sont des fléaux dont l’Église n’est pas libérée et bien des enfants de Dieu en ont été victimes. Un certain nombre de leaders qui devraient combattre ce fléau le favorisent et en abusent eux-mêmes pour asseoir leur autoritarisme. Mais qu’est ce qui peut alimenter ces bavardages ? Cela peut être le passé d’une personne, un échec, une chute, une faute ou une simple rumeur, quoi qu’il en soit, la communauté a pris en grippe une personne et n’aura de cesse que quand celle-ci sera terrassée !

Une petite histoire me vient à l’esprit. Dans un village, une « commère » avait raconté plein de choses fausses sur un père de famille. Celui-ci s’était vu arrêté par la police pour des faits qu’il n’avait pas commis. Prise de remords, notre « commère » était allée voir le sage du village en lui demandant comment elle pouvait rattraper ses propos. Le sage lui dit : « Prends un poulet mort et déplume-le en faisant le tour du village ». Bien que cela semblait saugrenu, notre « commère » s’exécuta, ensuite, elle revint vers le sage. Celui-ci lui dit : « Refait le tour du village et récupère toutes les plumes ». Notre « commère » lui répondit : « Mais c’est impossible ! ». Le sage conclut : « Et bien, il te sera impossible aussi de rattraper la rumeur que tu as fait courir ! ».

La calomnie, qu’elle soit fondée ou pas, a détruit des dizaines et des dizaines de vies. Ces personnes sont aujourd’hui anéanties parce qu’on leur a volé leur identité en Dieu. Elles ont été rejetées, bannies, traînées dans la boue ! Qu’elles soient aujourd’hui dans la révolte ou dans la culpabilité et même si l’amour pour Dieu est resté, elles n’en demeurent pas moins meurtries et sèches comme ces os d’Ézéchiel.

En lisant ces lignes vous allez peut-être vous reconnaître : je suis meurtri(e), desséché(e), je souffre et c’est une bien triste fin.

Mon ami(e), nous voulons te dire que rien n’est terminé et qu’au contraire, tout peut recommencer ou plutôt, réellement commencer comme Dieu l’a toujours prédestiné pour ta vie. Dieu n’en a pas fini avec toi et ce qu’Il t’a dit un jour, Il veut l’accomplir. Aussi, si un seul message devait aujourd’hui ressortir de ces lignes, c’est : reprend confiance en ton Seigneur et crois que tout va « recommencer ».

Les os les plus desséchés ne sont pas un problème pour Lui. Si la mort est au pouvoir de la langue de l’être humain, la Vie est au pouvoir de la « langue » de Dieu. Sa Parole est Vie. Ces termes sont forts : « Dis à l’esprit », ce qui pourrait se traduire par : « Commande à l’esprit ». Le prophète est rempli de la Parole créatrice de Dieu. L’autorité lui est donnée pour ordonner l’Esprit de vie sur ces tués. Il y a un espoir énorme pour ta vie. Tout peut être mort, perdu, enterré, sans espoir, en poussière… Ton appel, ta relation avec Dieu, ta vie en Lui, ton identité d’enfant du Père Céleste, ton espérance peuvent avoir été assassinés… RIEN n’est fini ! Reviens vers Ton Dieu afin qu’Il prononce sur ta vie la restauration, le relèvement et la Vie. Laisse tout ton être, ton cœur, ton âme, être visité par l’Esprit de vie qui va te relever et faire de toi un guerrier plein de force.

Le diable, au travers des médisances et des calomnies, t’a peut-être volé ta joie et ta paix, t’a vidé de la vie céleste en t’égorgeant, a détruit toutes tes espérances. Dieu n’a pas prononcé son dernier mot et quand Il le fera, les déserts fleuriront, les eaux polluées deviendront pures et les os desséchés reprendront vie et une très très grande armée se lèvera.

Sois pleinement béni(e).