PROPHÉTISE 2

Ezéchiel 37.3 – « Il me dit : Fils de l’homme, ces os pourront-ils revivre ? Je répondis : Seigneur Eternel, tu le sais ».  

Ce qui peut être choquant dans ce passage, c’est d’imaginer le prophète Ezéchiel en train de parler aux ossements, car les ossements n’ont pas d’oreilles ! Mais chose incroyable, lorsque Ezéchiel commença à prophétiser sur ces os, la Bible dit au verset 7 : « … il y eut un bruit, et voici, il se fit un mouvement, et les os s’approchèrent les uns des autres ».

Les êtres humains, les animaux, la nature et même les choses sans vie, ont la capacité d’entendre la Parole parce qu’ils viennent tous de la Parole. Lorsque Jésus dit au figuier : « Que jamais fruit ne naisse de toi ! », à l’instant le figuier sécha (Matthieu 21.19). Quand le Seigneur et ses disciples furent pris dans la tempête, la Bible dit que Jésus « se leva, menaça les vents et la mer, et il y eut un grand calme ». Les disciples, étonnés, dirent : « Quel est celui-ci à qui obéissent même les vents et la mer ? » (Matthieu 8.26 et 27).

Il fut un temps où ma voiture avait des problèmes de démarrage. Elle pouvait s’arrêter subitement en plein milieu de la route et perturber ainsi la circulation. Même après avoir été au garage, elle avait toujours la même défaillance.

Alors que j’étais en train de conduire avec un ami pasteur, la voiture s’arrêta encore en pleine circulation, et refusa de démarrer. Cet ami me demanda : « As-tu déjà imposé les mains à ta voiture » ? Il sortit et parla à la voiture en lui imposant les mains. Depuis cet instant ma voiture n’a plus jamais eu de problèmes de démarrage.

Nous serions étonnés de voir à quel point les choses sont obéissantes à la Parole de Dieu. Ezéchiel prophétisa sur des ossements, et ces ossements devinrent une grande armée pour le Seigneur. (Ezéchiel 37.10).

De même aussi à partir de nos situations désespérées, à partir de nos manques et de nos ossements desséchés, le Seigneur sortira quelque chose de grand pour la gloire de son nom.  Mais c’est à ­NOUS de prophétiser.

Références : Ezéchiel 37.1 à 14 – Matthieu 21.19 – Matthieu 8.26 et 27.

PROPHÉTISE 1

Ezéchiel 37.3 – « Il me dit : Fils de l’homme, ces os pourront-ils revivre ? Je répondis : Seigneur Eternel, tu le sais ».  

Lorsque l’Esprit de l’Éternel transporta Ezéchiel dans la vallée aux ossements, l’état dans lequel se trouvaient les ossements était tellement désespéré qu’Ezéchiel ne voyait pas comment ces ossements pouvaient encore vivre. La Bible dit que les ossements étaient fort nombreux, à la surface de la vallée, et qu’ils étaient complètement secs.

Même le prophète Ezéchiel qui avait le don de voir dans le futur, ne voyait aucun avenir pour ces ossements. Quand le Seigneur lui demanda si ces ossements pouvaient revivre, Ezéchiel répondit : « Seigneur Eternel, tu le sais », c’est-à-dire, il n’y a que toi qui puisse le savoir. Car dans le naturel, il était impossible que des ossements aussi nombreux, aussi mélangés entre eux, et aussi secs, puissent vivre encore.

Mais Dieu va apprendre à Ezéchiel comment amener la vie là où règne la mort ou comment changer le désespoir en une espérance vivante. Avez-vous déjà été dans des situations sans issue ? Ou des situations remplies de problèmes sans solution ? Des situations sans avenir qui sont aussi desséchées que des ossements ?

Ecoutez, face à de pareilles circonstances, ce que l’Éternel demanda à Ezéchiel de faire : Prophétise… (Ezéchiel 37.7)

A notre tour, parlons à nos situations désespérées. Prophétisons la vie, la guérison, la paix, la restauration, au nom de Jésus.

Références : Ezéchiel 37.1 à 14.

FACE AU MIROIR !

Ezéchiel 36.26 – Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair.

Le Seigneur désire mettre en chacun de nous un esprit nouveau et nous donner un cœur de chair. La pierre est dure, rien ne peut passer à travers et l’eau de la Parole ne peut la traverser. La chair, quant à elle, est sensible et laisse ses tissus s’imbiber de l’eau.

Nous vivons à une époque particulière et des choses sont en train de se passer. Le désir de Dieu, pour ces temps qui viennent, est de nous remplir d’un esprit nouveau et d’ôter notre cœur de pierre pour nous donner un cœur de chair. La Parole de Dieu, qui est esprit et vie, nous est donnée par le Seigneur Lui-même pour faire une œuvre en NOUS, en MOI.

Pourquoi mets-je ces mots en majuscules ? Parce que nous avons une réelle tendance à ne méditer la Parole et à l’interpréter qu’au regard des situations et comportements des autres. Oh bien sûr, quand le Seigneur nous dit par exemple : « Tu seras une couronne éclatante dans la main de l’Éternel, un turban royal dans la main de ton Dieu… », nous le prenons pour nous mais quand nous lisons des choses qui nous sont moins agréables, nous pensons combien notre sœur ou notre frère aurait vraiment besoin de lire cela ! Pourtant, Dieu s’adresse premièrement à nous. C’est sur mes situations, sur mon cœur que Dieu désire faire une œuvre.

Quand je me présenterai devant Dieu, c’est sur ma vie et ma vie seule (comportements, paroles, actions, motivations …) que j’aurai à rendre compte. Il est temps pour nous chrétiens de nous plonger tout entier dans la Parole et de nous laisser transformer, laissant celle-ci nous pénétrer jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles et juger nos sentiments et les pensées de nos cœurs (Hébreux 4.12). Tant que nous lirons la Parole pour les autres, notre cœur restera dur et l’Esprit ne pourra faire son œuvre en nous.

Jacques 1.23 et 24 nous dit : « Car, si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie aussitôt quel il était ». C’est le temps mes ami(e)s de nous arrêter, de ne pas nous voiler la face mais au contraire, de laisser la Parole refléter l’état réel de nos âmes, « plongeant nos regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et persévérant, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui-là sera heureux dans son activité » (Jacques 1.25).

Bonne réflexion.

FAIRE ENVIE !

Ezéchiel 36.20 – Or, dans toutes les nations où ils sont allés, le nom que je porte a été déshonoré par leur faute…

Nous ne savons pas pour vous, mais nous sommes désolés de la montée constante de l’apostasie qui se manifeste par le rejet de Dieu, du Seigneur Jésus et de la foi dans notre société. Nous pourrions incriminer la méchanceté grandissante des êtres humains mais n’y a-t-il pas un élément de réponse dans notre verset ?

L’Église du 21ème siècle est tellement entachée de scandales financiers ou sexuels, d’une image de désunion, se querellant sur la place publique des réseaux sociaux, elle-même démontrant qu’elle n’a aucune « crainte » de Dieu…

Nous pensons peut-être que nous n’y pouvons rien ! Certes, mais à notre niveau, ne pouvons-nous pas montrer l’image d’un christianisme vivant en étant un enfant de Dieu qui honore le Nom de son Seigneur. Nous ne parlons pas ici seulement de la louange du dimanche matin, mais d’une attitude de vie quotidienne qui se soucie de la réputation de Dieu sachant que Celui-ci sera « jugé » à travers nos comportements.

Quand nous témoignons, nous sommes très souvent confrontés à ce genre de réflexion : « Je serais prêt à croire mais l’attitude des chrétiens me dégoûte » !

Alors, comment changer les choses à notre niveau ? Il n’existe qu’un seul chemin, c’est celui de l’amour. D’ailleurs sans cette qualité nous ne sommes qu’une cymbale creuse (1 Corinthiens 13.1). Dieu est amour (1 Jean 4.8) et Il ne peut que grandir en nous si nous recherchons ardemment à manifester ce fruit. Plus le Seigneur grandira en nous, plus Jésus sera vu par ceux qui nous entourent ! Et peut-être que certains diront comme on nous l’a déjà dit : « Cela fait envie ! ».

Bonne réflexion.

ZOOM SUR LE PROPHÉTIQUE ! 4

Ezéchiel 22.28 – Et ses prophètes ont pour eux des enduits de plâtre, de vaines visions, des oracles menteurs ; ils disent : « Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel ! ». Et l’Éternel ne leur a point parlé.

Nous continuons notre cheminement dans le prophétique. Je parlais la dernière fois d’être la bonne personne à la bonne place. Il est courant au sein du peuple de Dieu de rencontrer des personnes dont l’objectif est de voler la vision qu’une autre personne a reçu de Dieu. Tout d’abord, j’aimerais dire que croire qu’il est possible de voler la vision d’une personne est un leurre. En effet, il est possible d’attirer à soi des personnes, de faire semblant d’avoir une vision… mais en aucun cas, il est possible de s’approprier le mandat donné à ce ou cette visionnaire. Je dirais même qu’il est terriblement dangereux de le faire. Pourquoi ?

Quand Dieu vous appelle, qu’Il vous donne un mandat et l’onction pour accomplir ce mandat, il vous assure également sa protection pour ce mandat. Or, les personnes s’autoproclamant sortent de facto de leurs zones d’autorité et ainsi donc, s’exposent à de terribles dangers mais également mettent en danger les personnes qui les suivent. Autant dire qu’une fois de plus, c’est la chair qui parle, l’envie, la jalousie, la convoitise, l’orgueil…

Imaginez que je me dise sniper car j’ai ma meilleure amie (même si les femmes sont rares dans ce domaine) qui est sniper et je voudrais être comme elle. Il va m’être donné un fusil à lunette, puis on va me positionner sur un toit afin d’accomplir ma mission. Cependant, je ne sais pas tenir un fusil et encore moins tirer. Mon amie sniper est dans son appel, dans son élément, elle sait exactement quel geste elle doit faire, elle sait également ce qu’elle ne doit surtout pas faire afin de ne pas exposer sa vie mais aussi, celles des autres personnes. Moi, avec mon fusil, je suis à contrario un véritable danger public ; et pour moi-même et pour les autres. Vous me comprenez ?

Il en est ainsi pour une personne qui s’approprie un appel qui ne lui est pas destiné. Alors prudence ! Avant de vous lancer, écoutez la voix de Dieu.

Bonne réflexion

AU-DELÀ DE L’ÉCRAN !

Ezéchiel 12.13 – J’étendrai mon rets sur lui, et il sera pris dans mon filet ; Je l’emmènerai à Babylone, dans le pays des Chaldéens ; mais il ne le verra pas, et il y mourra.

Ezéchiel était un prophète déporté à Babylone. Cette prophétie se situe entre la première déportation et la seconde. Jérusalem était gouvernée à l’époque par le roi Sédécias. Ce qu’Ezéchiel a prophétisé s’est réalisé à la lettre : le roi s’est enfui de nuit par la muraille mais il a été fait prisonnier par les Babyloniens. Nebucadnetsar lui a crevé les yeux et c’est aveugle qu’il a été déporté (comparer Ezéchiel 12.10 à 13 et Jérémie 39.4 à 7).

Mais ma réflexion concerne le comment Ezéchiel a prophétisé dans un premier temps. « Fils de l’homme, tu habites au milieu d’une famille de rebelles, qui ont des yeux pour voir et qui ne voient point, des oreilles pour entendre et qui n’entendent point ; car c’est une famille de rebelles. Et toi, fils de l’homme, prépare tes effets de voyage, et pars de jour, sous leurs yeux… » (Ezéchiel 12.2, 3 et suivants).

Les Israélites étaient devenus insensibles à la voix de Dieu au travers de ses serviteurs. Ezéchiel a été conduit alors à prophétiser d’une manière visuelle. Il a mimé ce qui allait se produire. Nous pourrions dire qu’il a apporté la Parole de Dieu par l’image.

Nous ne devrions pas être étonnés de l’évolution de l’image pour le partage du message. Le peuple de Dieu est, dans sa majorité, devenu pour ainsi dire indifférent à la proclamation : il n’écoute plus les messages, ne lit que très peu ou plus la Parole… finalement il est, tout comme le monde, asservi au siècle de « l’écran » ! Dieu n’est pas dépourvu, Il parle tantôt d’une manière, tantôt d’une autre (Job 33.14) et nous ferions bien de capter et discerner les images qu’Il nous envoie.

Cependant j’aimerais dire que ce « mode prophétique » est dû en grande partie au manque de soumission à la Parole de Dieu. La force de celle-ci, c’est quand elle est proclamée avec autorité et qu’elle trouve un cœur honnête et bon pour la mettre en pratique.

Voici ce que je veux dire bien-aimé : « Si tu es « accroché » à l’image pour recevoir le message de Dieu, tu as besoin de grandir. Tu ne peux pas te contenter de cette forme prophétique. Tu as besoin d’entendre car « la foi vient de ce qu’on entend » (Romains 10.17).

Bonne réflexion.

UN SON D’AVERTISSEMENT !

Jérémie 25.4 – L’Éternel vous a envoyé tous ses serviteurs, les prophètes, il les a envoyés dès le matin ; et vous n’avez pas écouté, vous n’avez pas prêté l’oreille pour écouter.

L’époque dont parle Jérémie était très particulière. Hilkija, le souverain sacrificateur, avait retrouvé le livre de la Loi (2 Rois 22.8). A sa lecture, le roi Josias, qui craignait Dieu, s’humilia profondément. Ensuite il « nettoya » le pays de toutes ses abominations, faisant disparaître les autels dressés aux autres dieux, les maisons des prostituées, etc. Il fit même rétablir la célébration de la Pâque, oubliée depuis longtemps. Dans ce même temps, Jérémie nous dit qu’il y avait une « activité » prophétique hors du commun ! C’est comme si Dieu mettait le « paquet » pour donner une dernière chance à son peuple avant la désolation de la déportation. Mais, finalement, rien n’y fit.

Quand je vois l’époque dans laquelle nous vivons, ces « ingrédients » sont réunis, présageant d’une période très difficile et douloureuse pour le peuple de Dieu. Des vérités profondes de la Parole, enfouies depuis des siècles, sont amenées à la lumière en même temps que des prophètes qui appellent à la repentance se lèvent dans le monde entier. Mes bien-aimés ce temps est crucial !

Que fait l’Eglise ? Est-elle à l’écoute de la voix du Saint-Esprit ? Nous devons faire le triste constat que beaucoup d’enfants de Dieu restent sourds ! Ils sont, disait Jésus, comme au temps de Noé, persuadés que le « déluge » est loin, loin, loin (Matthieu 24.37). Le monde va mal, il est comme une poudrière prête à exploser ! Il n’y a aucune « valeur sûre » sinon que de s’appuyer pleinement sur le Seigneur Jésus et Lui seul.

Je lance à nouveau un cri : Peuple de Dieu, prépare-toi ! Être « chrétien » ne suffit pas, attache-toi de tout ton cœur à ton Dieu et à sa Parole et laisse-toi guider par son Esprit ! Ces lignes ne sont pas là pour provoquer la peur mais pour que tu sois prêt ! Que celui qui a des oreilles pour entendre entende !

Bonne journée.

LA BÉNÉDICTION

Jérémie 17.7 et 8 – « Béni soit l’homme qui se confie dans l’Eternel, et dont l’Eternel est l’espérance !   Il est comme un arbre planté près des eaux et qui étend ses racines vers le courant, il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert ; dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit ».   

Celui ou celle qui est béni est ici comparé à un arbre planté près des eaux et qui étend ses racines vers les courants.

Les caractéristiques de cet arbre ne sont pas naturelles, mais plutôt surnaturelles. Le mot surnaturel signifie, quelque chose qui va à l’encontre des lois naturelles. Celui ou celle qui est béni(e), c’est quelqu’un qui vit et qui fait des choses qui vont à l’encontre des lois naturelles.

La Bible dit que dans l’année de la sécheresse, cet arbre n’a pas de crainte, car malgré la sécheresse, son feuillage est toujours vert, et il ne cesse de porter du fruit. Il est exceptionnel pour un arbre de rester vert pendant une longue chaleur, mais c’est surnaturel pour un tel arbre de continuer de porter du fruit dans l’année de la sécheresse.

La Bible dit que celui ou celle qui est béni(e)est comme un arbre dont le feuillage reste vert et il ou elle n’a point de crainte et continue de porter du fruit dans les situations les plus adverses.

Maintenant, la question est, quel est le secret de cet arbre ?

Cet arbre est placé près des eaux et étend ses racines vers le courant. Vous voyez, le secret de cet arbre est lié à ses racines. Il n’est pas seulement planté, mais il est enraciné dans les eaux. Sommes-nous réellement enracinés dans la Parole ?  Dieu dit : « Mon peuple a commis un double péché : ils m’ont abandonné, moi, qui suis une source d’eau vive, pour se creuser des citernes, des citernes crevassées qui ne retiennent pas l’eau ».

Ma prière, aujourd’hui, est que nous ne soyons pas des chrétiens fragiles et indécis, mais plutôt, enracinés dans la source d’eau vive.

Références : Jérémie 2.13.

ZOOM SUR LE PROPHÉTIQUE  ! 3

Jérémie 14.15 – C’est pourquoi ainsi parle l’Éternel sur les prophètes qui prophétisent en mon nom, sans que je les aie envoyés, et qui disent : « Il n’y aura dans ce pays ni épée ni famine » : ces prophètes périront par l’épée et par la famine.

Je vous partageais l’autre jour combien le prophétique était mis sur l’autel de la dérision. Aujourd’hui, j’aimerais vous parler des conséquences que cela engendre dans la vie des enfants de Dieu. En effet, en mettant le prophétique sur cet autel de la dérision, c’est la Parole de Dieu elle-même que nous plaçons sur ce même autel.

Pour beaucoup d’enfants de Dieu, Celle-ci est devenue comme incompréhensible. Pourtant, derrière chaque phrase, derrière chaque mot se cache notre Seigneur et Maître. La première façon dont le Seigneur veut se révéler à nous est au travers de sa Parole. En adhérant à toutes ces pratiques citées dans ma précédente pensée, nous nous livrons au jeu de l’ennemi et lui permettons ainsi d’occulter notre compréhension de la Parole et ainsi Dieu lui-même. Notre entendement, notre compréhension même de ce que sont les œuvres de Dieu et le service pour Dieu est entachée. Il semble que tout soit devenu noir, obscurci… Tel ce nuage noir qui plane sur nos pays, un voile sombre est posé sur nos cœurs.

Mes amies, il est encore temps de nous ressaisir. Aujourd’hui, nous avons encore la possibilité de lire, méditer la Parole de Dieu, de manger Celle-ci au lieu de manger des prédications toutes cuites. Il vient cependant un temps et ce temps approche à grande vitesse où la Parole de Dieu se fera rare, un temps de famine spirituelle. Un temps où nous la chercherons mais ne la trouverons plus. Comme il nous est dit dans Amos 8.12 : « Ils seront alors errants d’une mer à l’autre, du septentrion à l’orient, ils iront çà et là pour chercher la parole de l’Éternel, et ils ne la trouveront pas ».

Je ne sais pas si vous connaissez le réveil des Huguenots. Il y a eu à cette époque un souffle prophétique incroyable. Des enfants à la mamelle prophétisaient, des jeunes prophètes ont été levés par Dieu un peu partout dans les Cévennes. Mais qui étaient ces Huguenots ? Ils étaient des personnes assoiffées de la Parole de Dieu. Aujourd’hui, désire-tu entendre Dieu te parler ? Désires-tu vivre le prophétique ? Assieds-toi, ouvre la Bible et Dieu ne manquera pas de s’adresser à toi.

Bonne réflexion.

DIEU PARTAGE SON CŒUR !

Jérémie 8.18 – Je voudrais soulager ma douleur ; mon cœur souffre au dedans de moi.

Ces mots, c’est Jérémie le prophète qui les a prononcés. Il est saisi par ce qui se passe dans le cœur de Dieu. Le malheur est en train de fondre sur le peuple d’Israël qui est profondément responsable de ce qui arrive, ajoutant péché à abomination. C’est alors que le Seigneur exprime Son « sentiment » à son prophète.

N’avez-vous jamais ressenti ce genre de sentiment devant une situation analogue ? Des personnes que vous aimez ont tout pour réussir leur vie, pour être heureuses, épanouies et comblées mais malgré cela, elles gâchent leurs existences pour je ne sais quelle passion ou addiction. Quel gâchis ! Malheureusement, l’être humain a une forte tendance à faire des mauvais choix et à s’autodétruire.

Ce « sentiment » que ressent le Seigneur et qu’Il partage à son prophète n’est autre que la douleur de l’amour. 1 Corinthiens 13.6 nous dit que l’amour ne se réjouit pas de l’injustice. Quand les êtres humains se détruisent, c’est une profonde injustice car ils n’ont pas été créés pour cela ! Le Créateur veut pour ses créatures une vie de joie, de paix, de grâce et d’amour. Tous les conseils de la Parole de Dieu, la Bible, vont dans ce sens. Avouons que si tous les êtres humains mettaient en pratique ses prescriptions, le monde serait un paradis !

Mes bien-aimés, chaque fois que nous ratons le but du pourquoi nous avons été créés, cela affecte le Seigneur. Il prend tant de plaisir à nous bénir. Son sentiment est identique à celui d’un parent qui voit son enfant se détruire. Cette dimension d’amour ne devrait-elle pas nous pousser à chercher auprès de Lui le salut et la guérison ? N’avons-nous pas assez pleuré à cause de notre désobéissance ? Sommes-nous encore durs et insensibles à l’appel de grâce qui vient de la croix, là où toute la malédiction a été subie ?

Vous me direz : « Dieu n’est-Il pas Tout Puissant pour arrêter cela ? ». Oh que si, Il en est capable ! En un seul mot, Il peut nous guérir, nous consoler, nous rétablir dans notre dignité… Mais Il ne forcera jamais personne à recevoir la manifestation de son amour, Il n’attend que ces quelques mots dans notre cœur : « Seigneur, secours-moi ! ».

Bonne réflexion.