S’ENGAGER : C’EST AGIR CONCRÈTEMENT

Matthieu 12.36 – Je vous le dis : au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront proférée.

L’engagement va bien au-delà d’une simple parole mais c’est agir concrètement. Imaginez par exemple que vous ayez trouvé un emploi et que votre horaire de sortie ne corresponde pas à l’horaire de sortie de votre enfant de l’école. Une de vos amies s’engage à aller chercher votre enfant à la sortie des cours mais elle ne s’arrête qu’à la parole donnée : elle n’est pas suivie d’un acte concret. Vous sortez de votre travail et vous vous rendez chez votre amie afin de récupérer votre enfant. Elle ouvre la porte et vous dit qu’elle n’a pas votre enfant. Quelle serait votre réaction ?

Nous sommes dans un système où la parole donnée, l’engagement pris, n’ont plus aucune valeur. Nous débitons mensonge sur mensonge et brandissons : « Fiers d’être chrétiens ». Certaines publications, d’ailleurs, prônent l’engagement sans action et ceci même de la part des chrétiens. En effet, il n’est pas rare de lire ce type de publication : « Afin d’exprimer notre compassion à ceux qui souffrent ou ceux qui ont faim, ou… mettre un mot ou un émoticône sous ce com ». Sincèrement, vous croyez que de mettre un émoticône sous un tel post va changer la vie de celles et ceux qui souffrent pour x raisons. Non, la Parole de Dieu nous demande de partager notre pain avec celui qui a faim. De faire entrer dans notre maison les malheureux sans asile. Si nous voyons un homme nu, de le couvrir. De ne pas nous détourner de notre semblable. (Esaïe 58.7). Jacques 2.16 nous dit également : « Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l’un d’entre vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez ! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il ? ».

Mes amies, il est plus que temps que nous nous ressaisissions. N’est-il pas écrit que la foi sans les œuvres est morte ? Il y a un verset sur mon cœur depuis plusieurs mois : « La nuit vient, où personne ne peut travailler » (Jean 9.4). Il est intéressant de lire juste ce qui précède ce passage des Écritures : « Il faut que je fasse, tandis qu’il est jour, les œuvres de celui qui m’a envoyé ». Que JE FASSE, nous pourrions dire : que j’agisse.

Il y a une chanson qui n’est pas chrétienne mais qui un jour m’a fortement interpellée. Dans cette chanson, il est dit ceci : « Elle, elle préfère se taire mais faire ce qui est à faire ». Ce ne sera peut-être qu’une goutte dans la mer mais cela réjouira le cœur de notre Père. Alors, au lieu de parler et de ne rien faire : agissons !

Je laisse cela à votre réflexion.

UN PEU D’HUMILITE ET DE DISCERNEMENT ! 1

Matthieu 12.33 – Car on reconnaît un arbre au genre de fruits qu’il produit.

Dans le monde chrétien d’aujourd’hui, il y a beaucoup de confusion sur les ministères et sur l’onction qui peut se manifester à travers des serviteurs (derrière le mot serviteurs j’y inclus ceux et « celles » qui se prévalent d’un ministère). Il est devenu difficile de discerner qui est de Dieu et qui ne l’est pas. La tendance naturelle étant de se fier aux résultats, au surnaturel qui se manifeste, le peuple de Dieu est enclin à se laisser impressionner par le spectaculaire et comme il est peu appuyé sur la Parole écrite, à accepter des pseudo-vérités comme étant Parole de Dieu alors qu’il est trompé dans sa naïveté et dans son ignorance. Se fiant à la parole de Jésus qui dit qu’un mauvais arbre ne peut pas porter de bons fruits, il en conclut que quand il y a des guérisons et des délivrances qui se manifestent, la personne qui enseigne est forcément « bonne ».

Avant de continuer, j’aimerais vous dire que je crois que le Christianisme est essentiellement une « religion » de miracles. Il a commencé par une naissance surnaturelle et son point culminant est une résurrection. Jésus nous a montré l’exemple en manifestant la Parole de Dieu par une autorité exceptionnelle et une démonstration de puissance. Donc je ne suis pas en train de dire que le vrai Christianisme est une « religion » faite de dogmes bien établis et que l’époque des Actes des Apôtres est révolue, bien au contraire !

Cependant, la première des erreurs que j’aimerais dénoncer, c’est d’associer les fruits au « résultat ». Le résultat appartient à Dieu, c’est Lui qui fait croître. Si vous prenez l’exemple de Jonas, vous verrez qu’il a eu beaucoup de succès et de résultats dans sa mission. Était-il un bon serviteur pour autant ? Je ne le crois pas. C’était un homme colérique, désobéissant, plein de méchanceté avec un manque de compassion évident. Ce ne sont pas les résultats qui définissent si un serviteur est plein de Dieu ou pas. Les fruits se rapportent à la mesure du caractère de Dieu qu’il y a dans cet homme. Galates 5.22 et 23 nous définit le « fruit » de l’Esprit. Quand un serviteur est rempli d’amour, de joie, de paix, patient, plein de bonté et de simplicité, fidèle, doux et maître de lui, vous pouvez à coup sûr être certains qu’il est rempli du Saint-Esprit et qu’il manifeste les grâces du Seigneur pour son peuple.

Ce discernement ne peut que très rarement se voir au premier coup d’œil.

LE ROYAUME DE DIEU ! 2

Matthieu 12.28 – Mais, si c’est par l’Esprit de Dieu que je chasse les démons, le royaume de Dieu est donc venu vers vous.

Quand Jésus est venu sur la terre, c’est toute la manifestation du Royaume qui est venue avec Lui. Et une des premières conséquences, c’est que les esprits mauvais et toute la puissance de l’enfer ont dû fuir les endroits où Il se trouvait. Il n’y a pas de cohabitation possible : là où le Royaume de Dieu se manifeste, les ténèbres ne peuvent rester.

Jésus a dit à Nathanaël, au début de son ministère, qu’il verrait le ciel ouvert. Il y avait une connexion directe entre les cieux des cieux, là où se trouve le trône de Dieu, et la terre. « L’échelle de Jacob » était la personne même du Seigneur. Imaginez que là où se trouvait le Seigneur, il y avait une porte d’accès à l’éternité. Les réalités du monde physique comme la maladie, la douleur, l’oppression spirituelle… étaient balayées par la Vérité de Dieu. Le surnaturel envahissait le naturel, toutes les barrières et les limitations tombaient. L’eau de la mer devenait solide au point de pouvoir y marcher, cinq pains nourrissaient cinq mille hommes, l’eau devenait du vin, la voix de Dieu se faisait entendre du ciel… est-il besoin d’en ajouter ?

Je nous entends déjà raisonner : « Mais c’était le Seigneur Jésus ! ». Or, Il a ouvert la voie, Il a montré le chemin. Luc, au début du livre des Actes, nous dit : « Tout ce que Jésus a commencé de faire… », cela veut bien dire, qu’en Son Nom, l’Église va poursuivre la manifestation du Royaume de Dieu sur terre. Voilà pourquoi, la simple ombre de Pierre guérissait les malades, les linges touchés par Paul devenaient un puissant remède. Le Royaume de Dieu a continué de se manifester et il est dans la volonté de Dieu qu’il continue à se manifester. Voici comment vous devez prier : « Que ta volonté (celle de guérir, de libérer, de bénir…) soit faite sur la terre comme (de la même manière qu’elle est faite) au ciel ». Si çà ce n’est pas le ciel sur la terre !

QUAND TOUT SEMBLE PERDU !

Matthieu 8.25 – Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus !

A l’époque de la ségrégation raciale aux États-Unis, Rose Parks, une femme noire, était arrêtée pour avoir refusé de céder sa place à un blanc dans un bus. Martin Luther King, aidé par d’autres pasteurs de la ville, organisait alors le boycott des transports en commun en organisant un système de covoiturage pour conduire les ouvriers noirs à leur travail. Leur lutte durera presqu’un an.

En contre-attaque, la ville avait décidé de les traduire en justice pour « organisation d’une société de transport illégale ». Malgré un travail excellent des avocats, l’issue du procès semblait inéluctable avec la condamnation du mouvement. Martin Luther King, la mort dans l’âme, s’apprêtait à annoncer la triste nouvelle à ses compatriotes. Tant d’efforts, de privations, de lutte pacifique mais courageuse pour rien. Pourquoi Dieu, qu’il servait fidèlement, l’avait-il abandonné ? Pourquoi l’injustice, la méchanceté et l’Oppresseur allait-il encore gagner ?

C’est au plus profond de ce moment de désespoir que Dieu est intervenu. Avant que le tribunal ne rende son verdict, dans la nuit, la cour suprême des États-Unis prenait la décision que toute ségrégation dans les bus, les restaurants, écoles et autres lieux publics était illégale. Dieu avait fait triompher ce mouvement pour la justice et l’équité.

Tu es peut-être au plus profond du désespoir et tout semble perdu pour toi. Le Livre se termine au dernier chapitre, le match se termine au coup de sifflet de l’arbitre ! Dieu n’a pas encore dit son dernier mot sur toi et il est capable de coups de théâtre positifs !

Sois béni(e) et prends courage.

COINCÉS ?

Matthieu 7.14 – Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent.

Nous sommes de plus en plus confrontés à des personnes qui nous disent qu’il faut être ouvert d’esprit. Pourquoi ces personnes nous disent cela ? Parce qu’elles estiment que nous sommes trop rigoureux, extrémistes, bornés, intolérants, ringards… bref que nous ne vivons pas avec notre temps. Comme si le message de Christ devait être édulcoré et pourquoi pas, un peu mélangé avec d’autres sciences, religions ou philosophies.

Ne criez pas au scandale trop vite parce que la toile fourmille de chrétiens mal affermis qui boivent une eau polluée sans se rendre compte qu’il y a belle lurette qu’elle a perdu sa pureté.

Revenons-en à notre verset du jour. Jésus, notre Modèle, avait-il un esprit étroit. Oui, bien sûr ! Il n’était pas là pour apporter un message populiste et s’attirer la faveur des foules. Tout ce qu’Il a enseigné était fort, dur et indigeste puisque bien des disciples ne pouvaient pas supporter ce qu’Il disait et qu’ils ne Le suivirent plus (Jean 6.60). Pourtant Il avait les Paroles de la vie comme le dira si bien Pierre (Jean 6.68).

Pensons aussi à son précurseur, celui qui devait Lui ouvrir le chemin : Jean le Baptiste. Son discours était âpre, tranchant comme une épée et brûlant comme un feu. Donc, nous avons décidé de ne pas être plus royaliste que le Roi et de nous aligner sur ce qu’Il a dit.

Mes bien-aimés, la chrétienté a dénaturé l’Amour de Dieu. Au nom de cette « dénature », beaucoup sont prêts à accepter n’importe quoi et conclure toutes sortes d’alliances malsaines. L’Amour de Dieu se manifeste pour l’être humain perdu en lui offrant une porte de salut mais Il est intransigeant avec le péché. Mon ami, cette porte étroite, l’as-tu franchie ? Marches-tu sur le chemin resserré de la volonté de Dieu ? Si c’est le cas, tu fais partie du petit nombre qui est en route vers la vie !

Bonne réflexion.

TOUT CE QUE VOUS VOULEZ !

Matthieu 7.12 – Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes.

Nous vivons dans un siècle où la gratuité est quasi inexistante et malheureusement, nos relations sont souvent empreintes de cette mentalité. « Je deviens ton ami, je viens vers toi, je te parle car tu peux m’apporter quelque chose » et non, « je deviens ton ami, je viens vers toi, je te parle parce que tu es toi et que je désire mieux te connaître pour qui tu es, et non pour ce que tu vas me donner ».

C’est un triste constat et trop de nos relations sont entachées de ce mode de fonctionnement. Nous allons vers l’autre, non pour donner mais pour recevoir et toujours recevoir. Nous agissons d’ailleurs souvent également de la sorte avec notre Seigneur.

La Parole nous dit qu’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir (Actes 20.35). Nous fonctionnons bien trop souvent à l’inverse de ce que le Seigneur nous dit. La Parole de Dieu nous invite à faire aux autres ce que nous aimerions que l’on nous fasse. Aimerions-nous qu’on nous tourne en dérision ? Aimerions-nous qu’on nous réponde avec légèreté, brodant avec des pseudos vérités ? Aimerions-nous qu’on nous pose « des lapins », aimerions-nous qu’on nous regarde de haut, aimerions-nous… ? Bref, la liste est longue.

Je vais vous raconter deux petites histoires : j’étais allée un jour dans des toilettes et la poubelle regorgeait de papiers essuie-mains et il y en avait plein le sol. Ma première réaction a été de jeter le papier direction la poubelle sans me préoccuper vraiment s’il tombait dans la poubelle. Et là, cette parole est venue sur mon cœur : « Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux » (Luc 6.31). J’ai pensé à cet instant à la femme de ménage et je me suis baissée, j’ai pris tous les papiers qui étaient sur le sol, et j’ai tout mis dans la poubelle et bien tassé, tout rentrait sans difficulté. J’ai senti à ce moment-là un grand bien-être dans mon cœur.

Une autre fois, nous avions prévu des choses personnelles et il nous a été demandé d’emmener un serviteur de Dieu à plusieurs kilomètres de chez nous afin qu’il puisse prêcher car il n’avait pas de véhicule. Faire 5 heures de route aller/retour pour que nous prêchions, pas de problème mais pour qu’un autre prêche ! De plus, la semaine avait été assez difficile et nous aspirions à nous reposer. Et là, le Seigneur me dit : « Si toi, tu devais aller prêcher loin, qu’une communauté attende ce que tu vas leur dire de la part du Seigneur, et que tu n’aies pas de moyen de locomotion, aimerais-tu qu’on t’emmène du point A au point B ? ». Vous connaissez bien entendu ma réponse. Nous sommes donc partis avec ce serviteur de Dieu, la joie dans le cœur de faire ce que nous devions faire et nous avons été fort bénis.

Réfléchissons un peu à ce que nous aimerions que les autres fassent pour nous, juste un instant. Prenons deux minutes de notre journée et réfléchissons… ça y est ? Maintenant, décidons de faire aujourd’hui à quelqu’un ce à quoi nous venons de penser et la joie remplira notre cœur. Et c’est une décision de chaque jour !

Bonne réflexion.

LA SEMENCE ET LA RÉCOLTE

Matthieu 7.12 – « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes ».  

Jacob avait trompé son père Isaac pour recevoir la bénédiction qui était réservée à son frère Esaü.

Ensuite il prit la fuite et se réfugia chez son oncle Laban qui avait deux filles : Léa et Rachel. Jacob tomba amoureux de Rachel et voulut l’épouser. Il fut convenu entre lui et son oncle Laban qu’après sept années de travail, il pourrait épouser Rachel. Mais lorsqu’arriva le jour des noces, Laban son oncle le trompa, car au lieu de lui donner Rachel en mariage, il lui donna plutôt sa sœur Léa.

Cela pourrait paraître injuste mais Jacob n’a fait que récolter, ce qu’il avait lui-même semé : la tromperie.

La Bible dit : « Ne vous y trompez pas, on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi ». Toute la Parole de Dieu est bâtie sur le principe de la semence et de la récolte.

Beaucoup de gens se plaignent en disant, personne ne m’aime, personne ne m’assiste, personne ne m’offre de cadeaux. Mais, en réalité, la question est : « Est-ce que moi j’aime les autres ? Est-ce que moi j’assiste les autres ? Est-ce que moi j’offre des cadeaux aux autres ? ».

Ma prière, aujourd’hui, est que le Seigneur nous donne la révélation de la semence et de la récolte, car c’est quand nous semons dans la vie des autres, que Dieu pourvoit à nos besoins.

Références : Genèse 27.6 à 45 – Genèse 29.25 – Galates 6.7.

LE ROYAUME DE DIEU ! 1

Matthieu 6.33 – Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.

Avez-vous déjà essayé d’entrevoir comment est le Royaume de Dieu ? C’est un pays magnifique ; il y règne l’équité et la justice. Il n’y a aucune souffrance, aucune maladie, aucun péché dans ce pays. Tout est baigné par la présence bienfaisante de Dieu. Les arbres portent des fruits chaque mois, toute construction est faite dans des matériaux nobles et précieux, rien à voir avec nos villes de béton. La langue qu’on y parle est celle de l’amour, de la gentillesse, de la douceur, de la paix, de l’acceptation et de l’accueil…

Un beau rêve, n’est-ce pas ? Mais savez-vous que vous pouvez amener ce pays ici dans notre présent ? Savez-vous qu’à travers vous, Dieu peut établir son Royaume sur terre ? Dans notre verset, il y a une clé pour que l’impensable se réalise !

Jésus nous encourage, nous ordonne même de chercher. Le mot « chercher » est très profond ; il peut se traduire par : chercher à découvrir, par la méditation et la réflexion ; ou en vouloir, en avoir dans les tripes ; ou encore exiger avec autorité ; ou enfin implorer. Une chose est sûre, c’est que le Royaume de Dieu se cherche avec passion. Il devrait être l’objet d’investigations sérieuses, une sorte de « chasse au trésor », parcourant avec enthousiasme les étapes qui nous conduiront au but ultime. La passion d’implorer le Seigneur pour qu’Il nous le fasse découvrir, la passion d’exiger que tout obstacle qui se met en travers de notre route soit balayé.

Mes bien-aimés, la découverte des « secrets de Dieu » demande de la détermination, un zèle brûlant, une soif extrême de comprendre et savoir. Le salut est offert à tous sur base du sacrifice de Jésus, mais la révélation du Royaume et de son Roi n’est donnée qu’à ceux qui vont se consacrer pour discerner.

Jésus ajoute un point important : premièrement. Une bonne traduction serait de dire « avant tout ». Ce verset vient en conclusion de l’enseignement sur les inquiétudes.

Dans cet enseignement, le Seigneur n’aborde que des soucis élémentaires tels que le besoin de nourriture, de boisson et de vêtement. Aujourd’hui, la liste pourrait se prolonger par le loyer, les factures, la voiture, la santé… mais le principe est le même : le plus grand obstacle à la connaissance du Royaume, ce sont les soucis de la vie. Rappelons-nous la semence qui est étouffée par les ronces.

La révélation du Royaume vient par une méditation approfondie de la Parole de Dieu. Si notre pensée est accaparée par les soucis du siècle, elle ne pourra pas se concentrer sur cette recherche. Les Paroles que Dieu a pour nous seront étouffées et deviendront inaudibles ; noyées dans le flot des pensées qui nous assaillent. Voilà pourquoi, notre intelligence a besoin d’être renouvelée, disciplinée, connectée au Saint-Esprit. Cela ne devient possible que si nous prenons une décision ferme de faire passer la recherche du Royaume de Dieu avant tout ; même avant les besoins les plus légitimes. Je suis devant un choix important : dans ma quête de Dieu, qu’est-ce que je veux ? Le médiocre, le moyen, le bon, l’excellent ou LE MEILLEUR ? Personne n’a pu percer les « secrets du Royaume » s’il n’y a pas mis le prix. Le prix, c’est un abandon complet des préoccupations humaines pour se consacrer corps et âme à cette recherche ; déjà vivre sur cette terre avec la mentalité de l’éternité, mieux percer les « secrets du Royaume » pour le manifester ici sur cette terre.

LA TENTATION

Matthieu 6.13 – « … Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin ».

Ne nous méprenons pas sur ce verset, car Dieu ne nous induit pas dans la tentation. Ce verset signifie : « Ne permet pas que le diable prenne le dessus sur nous, mais délivre-nous de ses voies et de ses ruses ».

Dans Matthieu chapitre 4 et 1 Thessaloniciens chapitre 3, la Bible appelle satan, le tentateur. En effet, le diable est celui qui nous induit dans la tentation. Etre tenté veut dire être attiré par quelque chose qui est défendu. La tentation, c’est l’incitation à pécher ou à se révolter contre les lois de Dieu.

Nous connaissons un exemple populaire de la tentation dans le jardin d’Eden, lorsque le diable incita Eve à manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Ce qu’il faut savoir, c’est que la racine de la tentation se trouve d’abord en nous-mêmes. La Bible dit : « Que personne, lorsqu’il est tenté ne dise : c’est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal et il ne tente lui-même personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé (vaincu) par sa propre convoitise (désir ardent). Puis la convoitise, lorsqu’elle a conçu, enfante le péché, et le péché, étant consommé, produit la mort » (Jacques 1.13 à 15).

La convoitise est le canal par lequel la tentation se manifeste en nous. Convoiter veut dire désirer ardemment posséder quelque chose qui n’est pas à nous. Dans le mot convoitise se trouve aussi l’envie. Exode 20.17 déclare : « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain ».

Voyez, si nous marchons dans la convoitise, la tentation nous détruira. Le diable n’apporte rien de l’extérieur dans notre vie. Il utilise tout simplement la mauvaise graine qui est déjà en nous, pour nous envoyer à la perdition.

C’est pour cela que j’aime profondément cette Parole de Jésus : « … le prince de ce monde vient. Il n’a rien en moi… ».  Aussi longtemps que le diable n’a rien en nous, il lui sera impossible de nous vaincre.  Lorsqu’on essaie de résister à la tentation, on finit par y tomber. La Bible dit de résister au diable ; quant à la tentation, il faut la fuir.

Ma prière, aujourd’hui, est que le Seigneur nous aide à préserver notre cœur, car c’est dans le cœur que se trouvent la convoitise, la jalousie, l’envie, le manque de pardon, tout ce dont le diable a besoin pour nous faire chuter.

Références : 1 Thessaloniciens 3.5 – Matthieu 4.3 – Genèse 3.1 à 6 – Jacques 1.13 à 15 – Exode 20.17 – Jean 14.30 – Jacques 4.7.

LE PARDON

Matthieu 6.12 – « Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés… ».    

On ne peut pas séparer le pardon de l’amour, parce que la première qualité de l’amour, c’est de pardonner. La Bible dit que Dieu est Amour. Lorsque 1 Corinthiens 13 versets 4 à 7 nous parle du caractère de l’amour, il dit : « L’amour est patient, il est plein de bonté ; l’amour n’est point envieux ; l’amour ne se vante point, il ne s’enfle point d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point son intérêt, il ne s’irrite point, il ne soupçonne point le mal, il ne se réjouit point de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité ; il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout ».

Le pardon est le visage de l’amour. La Bible dit : « … il nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption, le pardon des péchés ».

La grâce que nous vivons est basée sur le pardon. S’il y a une chose que Dieu ne supporte pas, c’est le manque de pardon. Le plus grand de tous les ennemis de la foi, c’est le manque de pardon. Celui ou celle qui n’arrive pas à pardonner, quel que soit le mal qu’on lui a fait, n’expérimentera jamais la faveur de Dieu ».

Une autre traduction de notre verset de méditation dit : « Remets-nous nos dettes comme nous aussi nous les avons remises à nos débiteurs », et dans ce cadre, je vous exhorte chaleureusement à lire Matthieu chapitre 18 versets 21 à 35. Dans ce passage, nous voyons à quel point le manque de pardon peut affecter notre relation avec Dieu.

Jésus sur la croix fit la plus belle démonstration du pardon quand il pria pour ceux qui le crucifièrent en disant : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font ». J’irai jusqu’à dire, que c’est parce que Jésus-Christ a pardonné à ses ennemis qu’il a ressuscité d’entre les morts. S’il était mort avec la rancune, il n’aurait pas vaincu la mort. Le pardon est plus puissant que la haine, parce que le pardon voit et va plus loin que la haine. Le pardon est plus fort que tout, parce qu’il amène la résurrection.

« Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ». La question est : Pardonnons-nous vraiment ? Le Seigneur a bien précisé juste après cette prière : « Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi ; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus ».

Souvent, il nous est très difficile de pardonner, parce que nous voulons le faire dans la chair. Or, la chair ne pardonne pas. La chair trouve impardonnable le mal qu’on lui a fait.  Nous avons d’abord besoin de méditer sur le pardon de Dieu. Comment étions-nous ? Comment vivions-nous alors ? Mais Dieu nous a acceptés comme nous étions, et nous a pardonnés.

La Bible dit : « … l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs, par le Saint-Esprit qui nous a été donné ». Avec le secours de l’Esprit, nous pouvons pardonner. Le Seigneur Jésus a donné plusieurs enseignements sur le pardon, afin de nous montrer que le pardon est le fondement incontournable de la foi chrétienne. Dans Matthieu 5 verset 33, il dit : « Si donc, tu présentes ton offrande à l’autel (c’est-à-dire, si tu pries), et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis viens présenter ton offrande ».

Ce qu’il y a de singulier dans ce verset, c’est qu’il ne dit pas : « Si tu te souviens que tu as quelque chose contre ton frère », mais plutôt : « Si tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi ». On peut se dire qu’on n’a rien contre personne, mais il faut aussi se demander si quelqu’un n’a pas quelque chose contre nous.  Si oui, allons vers cette personne.

Ma prière, aujourd’hui, est que l’amour de Dieu soit répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit, afin que nous puissions marcher dans le pardon permanent.

Références : 1 Corinthiens 13.4 à 7 – Colossiens 1.14 et 15 – 1 Jean 4.8 – Matthieu 18.21 à 35 – Luc 23.34 – Matthieu 6.14 – Romains 5.5 – Matthieu 5.23 à 26.