DIEU EST NOTRE PÈRE 6

Matthieu 6.9 – « Notre Père qui es aux cieux… ».    

En considérant notre relation de fils avec le Père, il est très important de distinguer entre l’enfant et le fils.

Lorsque nous venons au Seigneur, nous ne sommes pas automatiquement des fils, mais nous sommes d’abord des enfants. En recevant Jésus comme notre Seigneur et Sauveur, le Saint-Esprit nous donne une nouvelle naissance ou plutôt, nous sommes nés de nouveau. Il s’agit ici d’une naissance spirituelle. Ainsi, comme dans le naturel, l’enfant qui vient de naître, n’est pas un adulte, mais un bébé ; de même aussi, dans le corps de Christ, il y a les bébés chrétiens, et les chrétiens mûrs. Un bébé ou un enfant qui a atteint la maturité dans le Seigneur, devient un fils.

Le frère aîné du fils prodigue n’avait pas atteint la maturité dans la foi, car il ne comprenait pas l’amour du père vis-à-vis de son frère. Lorsque son père s’est adressé à lui, il l’a appelé « mon enfant » (Luc 15.31), parce qu’il avait besoin de grandir spirituellement.

La Bible dit : « Rejetant donc toute méchanceté et toute ruse, la dissimulation, l’envie, et toute médisance, désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui, vous croissiez pour le salut… ». Le lait spirituel, c’est la Parole de Dieu. On peut naître de nouveau et rester un bébé chrétien pendant trente ans et plus, parce qu’on ne se nourrit pas de la Parole de Dieu. La seule relation, la seule conversation, la seule adoration, la seule intimité que nous pouvons avoir avec « Notre Père qui es aux cieux », c’est à travers la Parole. David a dit : « Ta Parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier ».

« Notre Père qui es aux cieux » signifie que nous sommes plus célestes que terrestres. Notre origine est dans les cieux, même si nous habitons dans un corps qui vient de la terre. Ce n’est pas le contenant qui est important, mais le contenu. Quoique nous soyons sur la terre, la Bible dit que nous sommes assis dans les lieux célestes en Christ Jésus. C’est une image très forte qu’il nous faut garder en vision.  Nous sommes assis dans les lieux célestes, parce que notre Père est aux cieux. La position assise signifie trois choses : 

1. C’est la position de celui qui a le repos.

2. C’est une position d’autorité. 

3. C’est une position qui illustre le fait de régner.

« Notre Père qui es aux cieux » est un appel que Dieu nous fait, à ne pas nous attacher et nous limiter aux choses de ce monde. Je me rappelle cette histoire vraie que j’ai entendue, concernant un missionnaire américain qui avait travaillé pour le Seigneur de nombreuses années en Afrique. Lorsqu’arriva le jour où il devait retourner chez lui aux Etats-Unis, il fit le voyage sur un bateau dans lequel se trouvait aussi un célèbre chanteur qui revenait d’une tournée. Arrivé aux Etats-Unis, ce missionnaire remarqua que toute une foule d’admirateurs était venue accueillir le chanteur avec des banderoles et des acclamations. Mais dans cet enthousiasme général, personne n’était venu pour lui. Et, il fondit en larmes en disant : « Seigneur, j’ai travaillé pour toi pendant toutes ces années, maintenant que je suis revenu chez moi, tu n’as envoyé personne pour m’accueillir ! ». Alors le Saint-Esprit lui répondit : « Tu n’es pas encore arrivé à la maison ».  Voyez-vous, la maison, c’est le ciel ;  c’est là où nous serons accueillis dans la joie, c’est là où nous recevrons notre récompense, parce que c’est là où se trouve Papa.

Ma prière, aujourd’hui, est que nous nous attachions à la Parole de Dieu, et que nous passions de la position d’enfant à la position de fils et de filles.

Références : Luc 15.31 – 1 Pierre 2.1 à 3 – Psaumes 119.105 – Ephésiens 2.6.

Auteur

Jean-Claude Kponsou - La Foi Victorieuse
Jean-Claude Kponsou - La Foi Victorieuse

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