LE PAIN QUOTIDIEN

Matthieu 6.11 – « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien… ».         

Le pain ici, se réfère en priorité à la Parole de Dieu. Le Seigneur a dit : « L’homme ne vivra pas seulement de pain (pain physique), mais de toute parole (pain spirituel), qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4.4). Le pain quotidien est la nourriture de notre foi, car ce que nous avons besoin de nourrir en premier, c’est notre foi.

Je suis heureux que la Bible n’ait pas dit : « Donne-nous une bonne fois pour toute, notre pain de tous les jours », mais plutôt : « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ».

Le mot « aujourd’hui » est un mot clé dans ce verset. C’est un mot qui donne une meilleure définition à la foi. Car la foi, c’est aujourd’hui, c’est maintenant. Ne vivons pas en mettant notre espérance dans un futur lointain. Quand on marche avec Dieu, la foi c’est maintenant. Son nom n’est pas, j’étais ou je serai, mais Je suis. Et plus que maintenant, la foi, c’est tous les jours !

Dieu ne veut pas qu’on fasse une provision définitive de foi, Il veut qu’on recharge notre foi tous les jours. A chaque jour nouveau, une foi nouvelle, plus forte que la dernière fois ! Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien.

De la même manière, lorsque le peuple d’Israël et Moïse étaient dans le désert, Dieu les nourrissait avec la manne qui tombait du ciel. Le peuple ne savait pas exactement ce que c’était, mais Moïse leur dit : « C’est le pain que l’Eternel vous donne pour nourriture » (Exode 16.15). Ce qu’il y avait de particulier avec la manne, c’est qu’ils n’avaient pas le droit d’en amasser pour le lendemain. Ceux qui faisaient cela voyaient leur manne pourrir le lendemain. Le sixième jour, ils pouvaient prendre une portion double, parce que le lendemain était le jour du sabbat. Autrement, la manne était pour chaque jour de la semaine. C’était le pain quotidien !

Mais la manne était pour le désert et nous ne sommes plus dans le désert. La Bible dit que quand ils arrivèrent à Canaan, la terre promise, « la manne cessa… »   (Josué 5.12).

Dans Jean chapitre 6 au verset 57, Jésus déclare : « Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts : celui qui mange ce pain vivra éternellement ».

Le mot « pain » signifie aussi tous les besoins matériels que nous pouvons avoir. Nous pouvons avoir beaucoup de besoins dans une seule journée : le besoin de s’habiller, le besoin de manger, le besoin de trouver de la faveur, le besoin de payer notre loyer, le besoin de trouver un travail, le besoin d’être guéri, etc. Tous les besoins spirituels et physiques qu’on puisse avoir sur cette terre se trouvent dans le mot « pain ». Ici nous retrouvons encore Dieu dans le rôle de Père : « celui qui donne la provision spirituelle et matérielle ».

Ma prière, aujourd’hui, est que nous ayons la révélation de cette Parole du Seigneur : « Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons nous ? Que boirons-nous ? De quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin ».

Références : Exode 3.14 – Exode chapitre 16 – Josué 5.12 – Jean 6.57 à 71 – Matthieu 4.4 – Matthieu 6.31 et 32.

LE CIEL SUR LA TERRE 2

Matthieu 6.10 – « …Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ».       

J’ai souvent récité ce passage, sans jamais me demander quelle est cette volonté qui doit être faite sur la terre comme au ciel. Il y a beaucoup de choses que nous récitons machinalement par cœur, sans en connaître le sens.

La volonté de Dieu est un domaine très vaste, car il y a énormément de choses que Dieu voudrait faire pour nous, ou qu’Il voudrait que nous fassions pour Lui. Fort heureusement, il s’agit de sa volonté, comme elle est faite au ciel, ce qui limite nos recherches, car au ciel, nous savons comment sa volonté est faite. Il suffit de lire Apocalypse chapitre 4 et chapitre 5, pour que nous découvrions que l’adoration est la chose la plus importante au ciel.

« Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » signifie : « Que la terre t’apporte la même adoration qu’au ciel ».

Dans l’évangile de Jean, lorsque Jésus rencontra la Samaritaine, Il lui fit une demande bien particulière. C’est assez rare de voir Jésus demander quelque chose, car généralement, c’est plutôt à Lui que les foules venaient demander la guérison, la délivrance, etc. Mais, j’ai été touché d’entendre Jésus dire à la Samaritaine : « Donne-moi à boire ». On aurait pu croire que Jésus parlait de l’eau du puits, parce qu’Il avait soif physiquement. Mais Jésus avait plutôt soif spirituellement, Il avait besoin d’adoration. Dans ce merveilleux dialogue, Jésus exprima à la Samaritaine, le plus grand désir de Dieu : « Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car ce sont là les adorateurs que le Père demande ».

Maintenant nous comprenons une chose, le Père cherche les vrais adorateurs. Pourquoi ? Afin que sa volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Ce dialogue entre Jésus et la Samaritaine est rempli de trésors. Cette femme avait une fausse conception de l’adoration, comme beaucoup d’entre nous aujourd’hui. Elle dit à Jésus que les Juifs et les Samaritains ne devaient pas se parler. Elle avait hérité cette haine de ses pères qui lui avaient enseigné à rejeter les Juifs. Mais un vrai adorateur ne marche pas dans la haine. Elle croyait que l’eau du puits de Jacob était la plus précieuse. Mais Jésus lui dit : « Quiconque boit cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai (l’eau du salut) n’aura jamais soif… ». Un vrai adorateur est quelqu’un qui est sauvé, c’est-à-dire quelqu’un qui a reçu Jésus comme son Seigneur et Sauveur. Elle croyait qu’elle pouvait vivre dans la fornication et adorer Dieu, mais Jésus lui apprit qu’un vrai adorateur mène une vie sainte. Elle croyait qu’elle ne pouvait adorer Dieu que sur cette montagne, mais Jésus lui dit que Dieu est Esprit, et qu’un vrai adorateur est celui qui adore en esprit et en vérité.

A la fin de leur conversation, cette femme Samaritaine est devenue une grande adoratrice, parce qu’elle avait compris que l’adoration est un style de vie qui est agréable à Dieu. Que veut dire adorer en esprit aujourd’hui ? Cela veut dire adorer avec le Saint-Esprit, qui nous a été donné après la résurrection du Seigneur. Qu’est-ce adorer en vérité ? C’est quand nous menons un style de vie conforme à la Parole de Dieu.

« Que ta volonté soit faite sur la terre… », c’est quand, remplis du Saint-Esprit, nous accomplissons sa volonté parfaite, qui est la Parole de Dieu. Voilà, notre plus grande louange !

Alors, aujourd’hui, offrons à Dieu nos corps comme un sacrifice vivant, saint, et agréable, ce qui sera de notre part, « une adoration » raisonnable.

Références : Jean 4.1 à 42 – Romains 12.2 – Apocalypse chapitres 4 et 5.

LE CIEL SUR LA TERRE 1

Matthieu 6.10 – « Que ton règne vienne… ».    

La version anglaise de ce verset ne parle pas de règne, mais de royaume. « Que ton royaume vienne ». La première fois que nous entendons parler de royaume dans les évangiles, c’est avec Jean-Baptiste qui prêchait dans le désert, en disant : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est à portée de la main ». Les Juifs, en effet, attendaient un royaume qui sera établi par Dieu et ce royaume est celui que nous connaissons sous le nom du royaume du millénium. Selon Apocalypse chapitre 20, ce sera un royaume qui durera mille ans, dirigé par Christ Lui-même pendant que satan sera lié dans les chaînes. Les Juifs savaient cela et attendaient cet évènement. Ils croyaient que c’était ce royaume que Jésus venait établir. Mais selon la chronologie biblique, c’est seulement après la grâce dans la dernière dispensation qui sera celle du millénium, que ce royaume verra le jour.

Nous observons en lisant les évangiles que les Juifs ont tenté plusieurs fois, de prendre Jésus de force et de l’établir roi, mais Jésus s’échappait toujours. La raison en est qu’ils s’attendaient à la manifestation immédiate du royaume du millénium. Même après sa résurrection, le jour de l’ascension de notre Seigneur Jésus, les apôtres parlaient toujours de ce royaume : « Seigneur, est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël ? » (sous-entendu le millénium).

Mais « Que ton règne vienne » est un verset qui se réfère à un autre royaume, qui est éternel. Jean-Baptiste a su trouver les mots justes pour parler de ce royaume-ci. Il l’a appelé : « le royaume des cieux ». L’expression « royaume des cieux » ne se trouve pas dans les quatre évangiles, mais seulement dans celui de Matthieu. L’évangéliste Matthieu est celui qui fait le pont entre l’Ancien Testament et le Nouveau Testament. Dans l’Ancien Testament, Adam et Eve étaient dans le royaume de Dieu, mais à cause du péché, ils ont perdu ce royaume pour se retrouver dans le royaume des ténèbres. Mais Dieu a envoyé le royaume des cieux pour ramener l’homme du royaume des ténèbres dans le royaume de Dieu. La Bible dit : « … il nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume de son Fils bien-aimé ».

Quand Jean-Baptiste dit : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche », nous comprenons deux choses. Le royaume des cieux dont il parle, s’appelle Jésus-Christ et nous ne pouvons entrer dans ce royaume, sans passer par la repentance.

La Bible déclare : « Car le royaume de Dieu, ce n’est pas le manger et le boire (c’est-à-dire, que ce n’est pas un royaume physique), mais la justice, la paix, et la joie, par le Saint-Esprit (c’est-à-dire un royaume spirituel).

« Que ton règne vienne » signifie que l’autorité de Jésus-Christ prenne le dessus, sur toute autre autorité dans ce monde, afin que, tous les cœurs viennent à la repentance et se tournent vers Dieu.  C’est un verset qu’il est bon de prier pour l’évangélisation, et comme dit la Bible : « Car la terre sera remplie de la connaissance de l’Eternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent ».

Aujourd’hui, prions que son règne vienne dans nos vies, dans nos familles, et… sur toute la terre !

Références : Actes 1.6 – Matthieu 3.2 – Romains 14.17 – Colossiens 1.13 – Apocalypse 20 – Jean 6.15 – Esaïe 11.9.

LE CIEL SUR LA TERRE !

Matthieu 6.10 – …Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Nous pourrions traduire ce verset comme ceci : « Que ta volonté qui est faite au ciel vienne à l’existence sur la terre ou surgisse dans notre histoire ! ». Savez-vous qu’il y a un monde parallèle ? Il y a le naturel mais aussi le surnaturel, le physique mais aussi le spirituel ! Le surnaturel de Dieu cherche un point de contact dans le naturel pour que le miraculeux vienne à l’existence dans le monde physique.

Le Seigneur Jésus a été ce point de contact. N’a-t-Il pas dit : « En vérité, en vérité, vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme » ? (Jean 1.51). L’échelle de Jacob est un autre exemple où le spirituel fait une incursion dans le physique. Moïse, est entré dans le surnaturel pour voir l’existence du Tabernacle tel qu’il devait être sur terre (Hébreux 8.5). Dieu se cherche des hommes et des femmes qui vont être ce point de contact qui va amener la volonté parfaite de Dieu, sa volonté de guérir, de sauver, de délivrer l’humanité ; des hommes et des femmes qui vont amener sur terre ce qui se passe au ciel !

Mes bien-aimés, nous pouvons être vous et moi ce point de contact ! Nous avons besoin pour cela d’ouvrir notre esprit au surnaturel de Dieu, d’avoir cette foi qui appelle à l’existence ce qui n’existe pas encore dans notre histoire. Nous pouvons, comme Moïse, faire une incursion dans le surnaturel pour « voir » la volonté de Dieu, pour « voir » le malade guéri, pour « voir » la vie abondante réservée aux enfants de Dieu… Non seulement pour voir, mais aussi pour amener à l’existence, à la réalisation, dans notre réalité physique.

Puissions-nous être ce point de contact, cette échelle de bénédiction où les anges viennent apporter sur terre toutes les grâces qui sont devant le trône de Dieu. Oui Seigneur, fais de moi ce point de contact entre le ciel et la terre et que ta volonté soit « fête » !

Bonne réflexion.

DIEU EST NOTRE PÈRE 7

Matthieu 6.9 – « Que ton nom soit sanctifié… ».    

« Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ».

Cette déclaration du Seigneur Jésus résume en profondeur la notion et la nature du Père. Après nous avoir conduits dans la révélation du Père, le Seigneur continue sa prière en disant : « Que ton nom soit sanctifié ». Le mot « sanctifié » vient du mot grec « hagios » qui signifie « séparé », « mis à part pour un usage sacré». Etre saint ou sanctifié signifie être séparé des autres, être mis à part.

De nos jours, le nom de Dieu et le nom de Jésus sont utilisés à tout vent, il suffit qu’on soit surpris par un événement quelconque, ou par quelque chose de banal, et la première expression qu’on sort de la bouche c’est : « Oh Jésus ! », « Oh Dieu ! », ou dès que l’on veut exprimer son étonnement face à quelque chose, on dit : « Jésus ! ». Lorsqu’on utilise le nom de Dieu de cette façon, on n’est pas en train de le sanctifier, mais on est en train de le banaliser, on est en train d’amoindrir la puissance de ce nom.

« Que ton nom soit sanctifié » signifie que ton nom soit séparé de tous les noms, que ton nom soit mis à part pour un usage sacré. La plupart du temps, nous faisons de son nom un usage ordinaire et banal. Exode chapitre vingt, verset sept, déclare : « Tu ne prendras point le nom de l’Eternel, ton Dieu, en vain ; car l’Eternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain ».

Sanctifier le nom de Dieu, se réfère à notre attitude à l’égard des autres. Quel témoignage donnons-nous de Dieu vis à vis des autres ? Est-ce que ceux qui sont autour de nous, voient que nous montrons de la soumission et de la révérence à l’égard de notre Dieu ? Dans notre langage, dans notre caractère, dans nos comportements, peut-on voir que nous sommes des chrétiens ? Si oui, alors nous pouvons dire que nous sanctifions le nom de Dieu.

La raison pour laquelle je parle du témoignage extérieur, c’est parce que je veux me référer à ce que l’Éternel dit à Moïse et à Aaron dans nombre chapitre 20 au verset 12. Dans le désert, alors qu’ils avaient soif, l’Eternel dit à Moïse de parler au rocher afin qu’il donne de l’eau. Mais plutôt que de parler, Moïse frappa le rocher deux fois et l’Éternel dit : « Parce que vous n’avez pas cru en moi pour me sanctifier aux yeux des enfants d’Israël, vous ne ferez point entrer cette assemblée dans le pays que je lui donne ».

« Que ton nom soit sanctifié », c’est aussi une attitude du cœur, un témoignage intérieur de notre intégrité et fidélité vis-à-vis de Dieu. Là où il n’y a personne pour nous voir, personne pour nous juger, avons-nous aussi la crainte de l’Éternel ? Ou sommes-nous des chrétiens hypocrites qui paraissent saints devant les autres, et qui vivent comme le diable quand les autres ne sont pas là ?

Lorsque la femme de Potiphar demanda à Joseph de coucher avec elle, celui-ci n’a pas dit : « Je vais le faire parce que personne ne me voit ». Au contraire, il dit : « Comment ferais-je un aussi grand mal et pécherais-je contre Dieu ? ». Celui qui sanctifie le nom de Dieu a de la révérence pour Dieu, parce qu’il sait, que même si personne ne le voit, Dieu le voit. 

Ma prière, aujourd’hui, est que nous apprenions à honorer le nom du Seigneur, car « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Eternel ».

Références : Matthieu 7.9 à 11 – Exode 20.7 – Nombres 20.7 à 12 – Genèse 39.6 à 9 – Proverbes 9.10

DIEU EST NOTRE PÈRE 6

Matthieu 6.9 – « Notre Père qui es aux cieux… ».    

En considérant notre relation de fils avec le Père, il est très important de distinguer entre l’enfant et le fils.

Lorsque nous venons au Seigneur, nous ne sommes pas automatiquement des fils, mais nous sommes d’abord des enfants. En recevant Jésus comme notre Seigneur et Sauveur, le Saint-Esprit nous donne une nouvelle naissance ou plutôt, nous sommes nés de nouveau. Il s’agit ici d’une naissance spirituelle. Ainsi, comme dans le naturel, l’enfant qui vient de naître, n’est pas un adulte, mais un bébé ; de même aussi, dans le corps de Christ, il y a les bébés chrétiens, et les chrétiens mûrs. Un bébé ou un enfant qui a atteint la maturité dans le Seigneur, devient un fils.

Le frère aîné du fils prodigue n’avait pas atteint la maturité dans la foi, car il ne comprenait pas l’amour du père vis-à-vis de son frère. Lorsque son père s’est adressé à lui, il l’a appelé « mon enfant » (Luc 15.31), parce qu’il avait besoin de grandir spirituellement.

La Bible dit : « Rejetant donc toute méchanceté et toute ruse, la dissimulation, l’envie, et toute médisance, désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui, vous croissiez pour le salut… ». Le lait spirituel, c’est la Parole de Dieu. On peut naître de nouveau et rester un bébé chrétien pendant trente ans et plus, parce qu’on ne se nourrit pas de la Parole de Dieu. La seule relation, la seule conversation, la seule adoration, la seule intimité que nous pouvons avoir avec « Notre Père qui es aux cieux », c’est à travers la Parole. David a dit : « Ta Parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier ».

« Notre Père qui es aux cieux » signifie que nous sommes plus célestes que terrestres. Notre origine est dans les cieux, même si nous habitons dans un corps qui vient de la terre. Ce n’est pas le contenant qui est important, mais le contenu. Quoique nous soyons sur la terre, la Bible dit que nous sommes assis dans les lieux célestes en Christ Jésus. C’est une image très forte qu’il nous faut garder en vision.  Nous sommes assis dans les lieux célestes, parce que notre Père est aux cieux. La position assise signifie trois choses : 

1. C’est la position de celui qui a le repos.

2. C’est une position d’autorité. 

3. C’est une position qui illustre le fait de régner.

« Notre Père qui es aux cieux » est un appel que Dieu nous fait, à ne pas nous attacher et nous limiter aux choses de ce monde. Je me rappelle cette histoire vraie que j’ai entendue, concernant un missionnaire américain qui avait travaillé pour le Seigneur de nombreuses années en Afrique. Lorsqu’arriva le jour où il devait retourner chez lui aux Etats-Unis, il fit le voyage sur un bateau dans lequel se trouvait aussi un célèbre chanteur qui revenait d’une tournée. Arrivé aux Etats-Unis, ce missionnaire remarqua que toute une foule d’admirateurs était venue accueillir le chanteur avec des banderoles et des acclamations. Mais dans cet enthousiasme général, personne n’était venu pour lui. Et, il fondit en larmes en disant : « Seigneur, j’ai travaillé pour toi pendant toutes ces années, maintenant que je suis revenu chez moi, tu n’as envoyé personne pour m’accueillir ! ». Alors le Saint-Esprit lui répondit : « Tu n’es pas encore arrivé à la maison ».  Voyez-vous, la maison, c’est le ciel ;  c’est là où nous serons accueillis dans la joie, c’est là où nous recevrons notre récompense, parce que c’est là où se trouve Papa.

Ma prière, aujourd’hui, est que nous nous attachions à la Parole de Dieu, et que nous passions de la position d’enfant à la position de fils et de filles.

Références : Luc 15.31 – 1 Pierre 2.1 à 3 – Psaumes 119.105 – Ephésiens 2.6.

DIEU EST NOTRE PÈRE 5

Matthieu 6.9 – « Notre Père qui es aux cieux… ».    

La deuxième catégorie de fils que nous trouvons dans le corps de Christ, ressemble au frère aîné du fils prodigue.

Ce frère aîné n’avait pas de révélation sur sa propre identité de fils, ni sur l’identité de père. Il se disait qu’il devait mériter l’amour du père. Ce qui est tout à fait honorable. Seulement, le père aime le fils naturellement, sans condition. Il n’avait pas besoin de faire des performances pour mériter l’amour de son père, parce que son père l’aimait déjà.

Lorsqu’on n’a pas la révélation des principes de Dieu, on se met à faire des choses en croyant qu’on sera béni, alors que ce sont ces choses qui nous empêchent d’être bénis.

Le frère aîné du fils prodigue était un fils, mais il vivait comme un serviteur. Il travaillait avec les serviteurs pour mériter quelque chose qui lui appartenait de droit en tant que fils. Alors que son jeune frère, n’a pas eu à faire des performances, il est tout simplement rentré dans la présence du père en disant : « Mon père, donne-moi ma part de bien qui doit me revenir ».

Quelle hardiesse ! Quelle audace ! C’est cela la foi ! Mon Père donne-moi ma part de guérison qui doit me revenir, donne-moi ma part de délivrance qui doit me revenir, donne-moi ma part de prospérité qui doit me revenir… Le Père veut que nous prenions conscience de notre identité de fils et de filles, et que par la foi, nous prenions notre part de bien qui doit nous revenir.

Imaginez-vous combien de chrétiens vivent à côté de leurs biens sans jamais savoir que ces biens leur appartiennent ?

Le frère aîné du fils prodigue n’était pas content de la manière dont son père avait accueilli son jeune frère. Il dit à son père : « Voici, il y a tant d’années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis. Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c’est pour lui que tu as tué le veau gras ! ».

Ecoutez la réponse que le père lui donna : « Mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi… ».  Le problème est qu’il n’a jamais été capable de le prendre. Il était trop occupé à être un serviteur, plutôt qu’un fils…

Ma prière, aujourd’hui, est que nous prenions toujours conscience de notre identité de fils et de filles. Et comme le dit la Bible : « Ne crains point, petit troupeau ; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume ».

Références : Luc 15.11 à 32 – Luc 12.32.

DIEU EST NOTRE PÈRE 4

Matthieu 6.9 – « Notre Père qui es aux cieux… ».    

Lorsque Jésus présentait Dieu comme son Père, les gens étaient scandalisés. La Bible dit : « … les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu’il violait le sabbat, mais parce qu’il appelait Dieu son propre Père… ».

Les gens ont toujours tendance à regarder Dieu comme un juge qui est là, juste pour nous condamner et nous juger. Lorsqu’on regarde Dieu de cette façon, la seule chose que cela nous inspire, c’est la peur. On a peur de Dieu. Mais Jésus ne nous a pas présenté un Dieu qui fait peur, il nous a présenté un Dieu qui est un père : « Notre Père qui es aux cieux ». Si nous nous approchons de Dieu avec le sentiment qu’il ne nous aime pas, alors nous ne pouvons rien recevoir de lui. La Bible nous présente Dieu comme Amour.

Hébreux chapitre onze verset six déclare : « Or, sans la foi, il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent ».  Transposé autrement, en considérant que Dieu est Amour, ce verset donne ceci : « Or, sans la foi, il est impossible d’être agréable à l’Amour, car il faut que celui qui s’approche de l’Amour, croie que l’Amour existe, et que l’Amour donne une récompense à ceux qui le cherchent ».  Dieu ne juge pas ceux qui le cherchent, il ne condamne pas ceux qui le cherchent, il ne frappe pas ceux qui le cherchent, il donne une récompense à ceux qui le cherchent. Il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu l’aime.

Nous avons assez présenté aux gens un Dieu qui les condamne et qui les juge, un Dieu qui est prêt à les frapper et à les rejeter, parce qu’ils ont commis telle ou telle erreur. Ceci n’est pas l’évangile. La Bible dit : « … c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie ».  Personne ne mérite l’amour de Dieu, ce n’est pas parce que nous avons fait une performance quelconque que Dieu nous aime, mais c’est parce que Jésus a pris sur lui nos péchés et est mort pour nous. Un des versets qui me touche le plus dans la Parole de Dieu, est le suivant : « … Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous ».

Dieu est Amour, et il est toujours disposé à nous restaurer, parce qu’Il nous aime. Mais le plus souvent, c’est nous qui rejetons Dieu, parce que nous avons peur de Lui. Quand Adam avait péché, Dieu cherchait toujours à communiquer avec lui, mais Adam s’était caché à Dieu. Lorsque Caïn tua Abel, Dieu le condamna, mais Dieu ne s’était pas éloigné de lui. La Bible dit que c’est Caïn qui « s’éloigna de la face de l’Eternel ».  S’il était resté devant la face de l’Éternel, l’Éternel allait le restaurer.

Le fils prodigue a été restauré parce qu’il n’a pas eu peur du père, sinon, il serait mort dans son péché. Gloire à Dieu, il a compris que le père aime le fils. Il est rentré chez son père en croyant qu’il allait lui enlever son identité de fils pour faire de lui un serviteur, mais quand le père l’a vu, il a fait de lui plus qu’un fils, il a fait de lui un prince ! La Bible dit : la peur n’est pas dans l’amour, parce que l’amour parfait enlève la peur, et celui qui a peur n’a pas la révélation de l’amour.

Ma prière, aujourd’hui, est que nous soyons délivrés de la mauvaise conception que nous avons de Dieu. Dieu est Amour, et la foi, c’est croire que Dieu nous aime.

Références : Jean 5.18 – Luc 15.11 à 32 – 1 Jean 4.8 – Hébreux 11.6 – Ephésiens 2.8 et 9 – Romains 5.8 -Genèse 3.10 – Genèse 4.16 – 1 Jean 4.18 et 19.

DIEU EST NOTRE PÈRE 3

Matthieu 6.9 – « Notre Père qui es aux cieux… ».    

« Notre Père qui es aux cieux », est un verset qui met l’accent sur notre parenté avec Dieu. Nous appartenons en tant que fils et filles, à la famille de Dieu.

Abraham n’était pas un fils, mais plutôt un ami de Dieu. La notion de fils nous donne un privilège que même Abraham n’avait pas. Car il y a plus d’intimité entre un père et son fils qu’entre deux amis.

La position du père est une position dans laquelle on donne, mais celle du fils ou de la fille est une position dans laquelle on reçoit. Quand on est fils ou fille, on reçoit de l’éducation, on reçoit des leçons, on reçoit des claques, on reçoit tant de choses, mais par-dessus tout, on reçoit un héritage.

Beaucoup de chrétiens ne savent pas qu’ils ont un héritage qui est lié à leur identité de fils et de fille. C’est ainsi qu’ils se mettent dans des positions de mendiants en s’adressant à Dieu, parce qu’ils s’imaginent que Dieu va les bénir, s’Il a pitié d’eux. Mais Dieu ne nous bénit pas par pitié, II nous bénit par amour, à cause de ce que Jésus-Christ a fait pour nous sur la croix.

Luc chapitre quinze verset onze commence de cette manière : « … un homme avait deux fils ». Nous savons que ces deux fils étaient : le fils prodigue et son frère aîné. Ils représentent les deux catégories de chrétiens dans le corps de Christ : les fils et les serviteurs.

J’ai beaucoup de sympathie pour le fils prodigue, car je lui trouve une qualité très rare, dont malheureusement on ne parle jamais, quand on se réfère à lui. Tous les sermons que j’ai écoutés sur lui, tournent autour du fait, qu’il avait dilapidé son héritage en menant une mauvaise vie.

Mais la grande qualité du fils prodigue, c’est qu’il savait qu’il était un fils, et qu’en tant que fils, il avait un héritage auprès du père. C’est à cause de cette révélation, que sa vie n’a pas été détruite. Bien qu’il ait gaspillé ses richesses et perdu son identité, au point de manger la nourriture des porcs, il savait qu’en tant que fils, il pouvait toujours trouver refuge auprès du père, c’est pour cela qu’il revint vers le père.

Lorsque nous disons : « Notre père qui es aux cieux », sommes-nous réellement conscients de l’immensité de son amour pour nous ?

Dieu a perdu beaucoup de fils et de filles, qui l’ont quitté parce qu’ils ont commis une erreur, et ils s’imaginent que Dieu ne les aime plus.

Ma prière aujourd’hui est que ceux et celles qui sont partis reviennent au Père ; et que tous nous ayons la révélation du fils prodigue, qui a compris que l’héritage n’est pas la richesse du Père, mais son amour inépuisable et éternel. Jésus a dit : « … le Père aime le Fils… ».

Références : Jacques 2.23 – Luc 15.11 et 32 – Jean 5.20.

DIEU EST NOTRE PÈRE 2

Matthieu 6.9 – « Notre Père qui es aux cieux… ».    

« Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? De quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin ».

Un enfant ne s’inquiète pas à propos de ce qu’il va manger et boire, ni des vêtements qu’il va porter, car l’enfant dépend entièrement de ses parents. L’idée même de s’inquiéter de ces choses, ne traverse pas son esprit. Il ne sait même pas d’où vient l’argent qui pourvoit à ses besoins, mais ce n’est pas son souci, parce que ce n’est pas son rôle.

J’ai observé que lorsque mon fils, Pierre, revient de l’école, et que sa mère n’est pas là, la première chose qu’il demande, c’est : « Où est Maman ? ». La raison pour laquelle il pose cette question, c’est parce qu’il sait que lorsqu’il trouvera Maman, celle-ci lui donnera du pain au chocolat. Mais ce qui est intéressant, c’est qu’il ne demande pas où est le pain au chocolat ! Il demande d’abord « Où est Maman ? ».  Il privilégie sa relation avec Maman et au travers de cette relation, il finit par avoir son pain au chocolat.

Ce serait formidable, si les chrétiens se demandaient d’abord, « Dieu, où es-tu ? ». Comme il est arrivé à Dieu de dire : « Adam, où es-tu ? ».  Parce que ce qui compte, c’est d’abord la relation. La plupart du temps, nous disons, Dieu, donne-moi ceci, donne-moi cela. Nous ne disons jamais : « Dieu où es-tu ? ».  Nous voulons sa provision sans sa présence, alors que sa présence est la provision.

Dans Esaïe 49, l’Éternel se compare à une femme. Il dit : « Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite ? N’a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles ? Quand elle l’oublierait, moi je ne t’oublierai point ».  Dieu a aussi un côté maternel, même si pour cette étude, nous nous concentrons uniquement sur son côté paternel.

La semence qui reproduit la vie ne vient pas de la mère, mais du père. Le père est source de vie, il est le soutien de cette vie, il donne à cette vie la provision nécessaire, et enfin il est le protecteur de la vie. L’enfant qui est menacé d’un danger quelconque se sent toujours en sécurité dans la présence de son père.

Récemment, quand j’étais en Afrique, un ami me parlait du fait qu’il avait perdu son père dès le bas âge. Alors qu’il grandissait, ce vide aussi grandissait autour de lui. Ayant entendu l’évangile, il reçut Jésus comme son Seigneur et Sauveur, mais malgré cela, l’absence de son père l’attristait toujours. Et un jour, alors qu’il y pensait encore, il entendit clairement la voix de Dieu lui dire : « Je suis ton Père ».

Dieu est notre Père. Notre Père, qui est aux cieux, mais aussi qui nous soutient sur la terre ! Il n’a jamais été dans son intention que nous soyons des orphelins. Lorsque Jésus allait quitter ses disciples, il leur dit : « Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous ». Ce verset est à la fois mystérieux et puissant, car dans ce seul verset Jésus se présente comme le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Un orphelin, c’est quelqu’un qui n’a pas de père ou qui n’a pas de mère. Dans ce passage, alors que Jésus allait quitter ses disciples, il leur dit : « Je ne vous laisserai pas orphelins ».  En disant cela, il se présentait à eux comme un père qui s’en va, mais qui reviendra vers eux. « Je viendrai à vous ».  Et nous savons qu’après que Jésus soit parti, c’est le Saint-Esprit qui estvenu vers nous.

David a vécu loin de son père naturel et n’avait pas à proprement parler de père spirituel. C’est pour cela qu’il a commis certaines erreurs, dont celle qui consistait à faire transporter l’arche de l’alliance sur une charrue tirée par des bœufs, au lieu de la faire porter sur des épaules. Celui qui devrait être son père spirituel, Saül, cherchait plutôt à le tuer. Mais Dieu a été pour David comme un père. Il l’a gardé, protégé et conduit jusqu’au trône.

Peut-être, vous sentez vous parfois comme un orphelin ou une orpheline, ma prière, aujourd’hui est très simple : « Notre Père qui es aux cieux… ».

Références : Matthieu 6.31 et 32 – Genèse 3.9 – Jean 14.18 – Esaïe 49.14 et 15 – 2 Samuel 6.3 à 8.