DIEU EST NOTRE PÈRE 1

Matthieu 6.9 – « Notre Père qui es aux cieux… ».    

Dans l’évangile de Luc à son chapitre onze, nous lisons : « Jésus priait un jour en un certain lieu. Lorsqu’il eut achevé, un de ses disciples lui dit : Seigneur, enseigne-nous à prier… ».

Les disciples avaient certainement remarqué que quelque chose de spécial se passait, à chaque fois que Jésus priait. Leur problème n’était pas, qu’ils ne pouvaient pas prier, mais ils voulaient savoir ce qui rendait les prières de Jésus plus efficaces que les leurs.

Nous lisons dans l’évangile de Luc que : « Tout le peuple se faisant baptiser, Jésus fut aussi baptisé ; et, pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit… »  (Luc 3.21).

Par quel secret, le Seigneur arrivait-il à ouvrir le ciel avec ses prières ? Dans Matthieu 6 verset 3, Jésus dit à ses disciples : « Voici donc comment vous devez prier ».  Il n’a pas voulu dire, voici ce que vous devez prier textuellement. Toutefois, si nous prions cette prière du Seigneur, c’est une très bonne chose. Mais, je crois que le souci de Jésus est que nous nous intéressions à comment cette prière est faite. Le Seigneur veut qu’à chaque fois que nous nous adressons à Dieu, nous fassions nos prières, selon le format de celle-ci : « Notre Père qui es aux cieux… ».

La première chose à laquelle cette prière nous introduit, c’est notre relation avec Dieu. Pour que nos prières soient efficaces, il faut d’abord reconnaître que Dieu est notre père. C’est le genre de relation que nous avons avec Dieu, qui déterminera ou non la puissance de nos prières. D’un autre côté, je crois que si Jésus a commencé sa prière de cette façon : « Notre Père », c’est parce qu’il voudrait que nous sachions qu’Il n’est pas différent de nous, et que nous avons le même Père que Lui. Par conséquent, tout ce que le Père fait avec Jésus, Il peut le faire aussi avec nous, parce que nous sommes tous ses enfants, et le Père ne fait pas de favoritisme (Actes 10.34).

« Notre Père qui es aux cieux… » introduit deux notions : 1. La notion de père. Qu’est-ce qu’un père ? 2. La notion de fils. Qu’est-ce qu’un fils ou une fille ? Beaucoup de gens croient qu’un père, c’est quelqu’un qui fait des enfants. Or, on peut avoir des enfants, et ne pas soutenir la vie de ses enfants. Un père, c’est plutôt quelqu’un qui fait des enfants et qui soutient la vie de ses enfants. La définition du père est intimement liée au sens de la responsabilité. Un père est un responsable.

Le deuxième élément qui est intimement lié à la définition de père, c’est la provision. Le père, en tant que responsable, est celui qui donne la provision. C’est assez intéressant de voir dans Matthieu chapitre 6, du verset 25 au verset 34, comment le Seigneur nous enseigne à ne pas nous inquiéter concernant nos besoins. Sur ces neuf versets de Matthieu 6, Jésus a utilisé cinq fois les mots, « inquiets » et « inquiétudes », juste pour nous expliquer que quand on a un père, on ne doit plus s’inquiéter de quoi que ce soit. C’est pourquoi au verset 32, il dit que le Père sait de quoi nous avons besoin.

Alors que nous avons commencé cette étude sur le Notre Père, peut-être vous demandez-vous, comment faire de Dieu, votre Père ?  L’évangile de Jean chapitre 1 nous présente Jésus-Christ comme la Parole faite chair, et la Bible dit que tous ceux qui reçoivent cette Parole qui est Jésus-Christ, deviennent enfants de Dieu (Jean 1 versets 12 à 14).

Aujourd’hui, si vous voulez faire de Dieu votre Père, dites la prière suivante : « Seigneur Jésus, je reconnais que je suis pécheur (pécheresse), je reconnais que tu es le Fils de Dieu, que tu es mort pour mes péchés et que tu es ressuscité d’entre les morts. Je viens à toi aujourd’hui, je te demande de pardonner mes péchés. Je t’invite et je te reçois dans mon cœur, comme mon Seigneur, et mon Sauveur. Sois mon maître et mon berger. A partir d’aujourd’hui, ma vie ne sera plus la même, parce Dieu est devenu mon Père ! Amen ».

Références : Luc 11.1 – Luc 3.21 – Matthieu 6.3 – Actes 10.34 et 35 – Matthieu 6.25 à 34 – Jean chapitre 1.

ME CONCENTRER SUR L’ESSENTIEL EST-CE POSSIBLE ?

Matthieu 6.6 – Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.

Nous devons avouer que nous sommes sollicités de toute part : télévision, internet, nos téléphones sont h24 connectés sur les réseaux sociaux, mails… Cependant, nous sommes appelés les uns et les autres à revenir à l’essentiel. Mais que faisons-nous ?

Les prédications, les « live » chantés ou prêchés foisonnent de plus en plus et nombreux sont celles et ceux qui passent de l’un à l’autre sans même prendre le temps de s’arrêter, réfléchir, méditer à ce qui vient d’être dit ou partagé ; on dirait une vraie course contre la montre.

Si tout cela peut sembler bon de prime abord, cela ne devient en fait qu’une distraction pendant ces temps que nous traversons. Nous cherchons encore et encore le message de Dieu par toutes ces choses qui nous sont proposées au détriment de la prière et de la Parole de Dieu qui, elle, reste sur l’étagère.

Il semble qu’il soit difficile, voire impossible pour beaucoup d’enfants de Dieu, de retourner à la source, de prendre du temps avec Dieu dans l’intimité loin de tout ce tumulte. Impossible aussi de revenir à cette louange que le Seigneur aime tellement, intimiste, où je fais monter ma simple voix pour L’adorer comme ce chant le disait si bien : « Je reviens au cœur de la louange ». Et comme nous le dit Ephésiens 4.14 : « Nous sommes souvent comme des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction ».

Si la vie spirituelle en communauté est une bonne chose, nous ne devrions pas oublier qu’elle ne doit pas supplanter notre relation personnelle avec notre Dieu. Qu’attendons-nous ? Allons-nous persévérer dans cette voie ?

Nous avons encore aujourd’hui cette opportunité incroyable qui nous est offerte de revenir à l’essentiel. Ne passons pas à côté. Arrêtons nos distractions. Ouvrons la Parole de Dieu et écoutons Dieu nous parler.

Bonne réflexion.

LAISSE LA TON OFFRANDE !

Matthieu 5.23 et 24 – Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis, viens présenter ton offrande.

Quand nous participons à un culte, nous prenons un énorme plaisir à apporter à Dieu l’offrande de nos cœurs à travers la louange. Je crois que le Seigneur aime quand nous Lui offrons un sacrifice de louange et qu’Il nous attend les bras ouverts pour le recevoir. Néanmoins la Parole nous dit que : « L’obéissance vaut mieux que tous les sacrifices » .

L’obéissance serait de faire ce qui nous est cité dans le verset ci-dessus avant d’apporter notre louange à Dieu. Peut-être que hier nous nous sommes « accrochés » avec une personne de notre entourage. Peut-être même que nous nous sommes disputés avec un membre de notre famille avant de partir au culte. Il y a peut-être des contentieux non réglés avec des membres de ma communauté.

En lisant ces lignes le Saint-Esprit va peut-être vous rappeler une situation, une personne, une blessure infligée ou reçue…

Aussi ce matin, mon frère ma sœur, ne laisse plus une seule minute passer mais va te réconcilier avec celui ou celle qui a besoin de cette réconciliation.

Bonne journée. Sois pleinement béni(e).

LE PUITS DE JÉSUS

Matthieu 5.6 – « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice (Jésus-Christ), car ils seront rassasiés ».  

Il n’y a rien de plus cruel et de plus douloureux dans la vie, que d’avoir des besoins qui ne sont pas satisfaits. Cela crée un manque si profond en nous, que nous finissons par vivre dans la frustration, et la frustration est le plus grand malheur de la vie. Le mot frustration est défini comme étant une tension psychologique engendrée par un obstacle qui empêche une personne d’atteindre un but ou de réaliser un désir.

Mais Dieu ne nous a pas créés pour que notre vie soit remplie d’obstacles, qui nous empêchent de réaliser nos désirs ou d’atteindre les buts que nous nous sommes fixés. La Bible ne dit-elle pas : « Fais de l’Eternel tes délices et il te donnera ce que ton cœur désire » (Psaume 37.4) ?

La vie est une composition interminable de désirs, de soifs, et de faims qui ne trouvent leur réponse ou leur satisfaction qu’en Dieu seul. C’est pour cela que dans Matthieu 11 à son verset 28, Jésus déclare : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés (c’est-à-dire vous tous qui êtes frustrés) et je vous donnerai le repos (ou la satisfaction).

Il y a dans la vie de chaque être humain un vide que ni l’or, ni l’argent, ni les relations ne peuvent combler si ce n’est Jésus seul. La femme samaritaine dont nous parle l’évangile de Jean à son chapitre 4, ressentait ce vide dans sa vie. Elle croyait que c’étaient les hommes qui pouvaient combler ce manque. Elle eut cinq maris, et décida finalement de vivre avec un homme qui n’était pas son mari. Mais il y avait toujours un vide dans sa vie.

Lorsqu’elle rencontra Jésus au puits de Jacob, le Seigneur lui dit : « Quiconque boira de cette eau aura encore soif, mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau vive qui jaillira jusque dans la vie éternelle ».

La Samaritaine allait chercher sa source au puits de Jacob, mais Jacob est un homme, et l’homme ne peut pas nous satisfaire. Il fallait qu’elle vienne à Jésus pour qu’enfin le vide qu’elle ressentait dans sa vie soit comblé et qu’elle trouve la satisfaction ; car le Seigneur seul est la source qui ne tarit jamais.

Ma prière, aujourd’hui, est que nous fassions de Dieu l’unique source de notre vie.

Références : Matthieu 11.28 – Psaume 37.4 – Jean 4.4 à 42.

IL EST ÉCRIT

Matthieu 4.11 – « Alors le diable le laissa. Et voici des anges vinrent auprès de Jésus, et le servirent ». 

La résistance conduit toujours à la victoire, et il n’y a pas de résistance sans la foi, de même qu’il n’y a pas de foi sans la connaissance de la Parole.

Comme il est beau ce verset : « Alors le diable le laissa ! ». Le diable laissa Jésus, après que ce dernier ait résisté à toutes ses ruses. Mais comment Jésus résista-t-il ? 

A chaque fois que satan cherchait à l’induire en erreur, Jésus répondait toujours : « Il est écrit ».  Est-ce que tous les chrétiens savent ce qui est écrit ?  La beauté de ce passage, cependant, se trouve dans la démonstration que Jésus a faite, car la question fondamentale du diable était : « Si tu es le Fils de Dieu… ».

Jésus avait le pouvoir de relever tous les défis que satan Lui lançait, y compris celui de changer les pierres en pain. Mais Il ne l’a pas fait. Pourquoi ? Parce qu’Il voulait démontrer au diable qu’Il était le Fils de Dieu, et qu’un fils de Dieu, ou une fille de Dieu, s’attend à Dieu.

La force de Jésus était qu’Il pouvait faire tous les miracles qu’Il voulait, mais Il avait choisi au contraire, de s’attendre à Dieu.

La Bible dit que le diable laissa Jésus, et les anges vinrent Le servir. De toute évidence, les anges sont venus servir du pain à Jésus, parce qu’Il n’a pas voulu changer les pierres en pain. Notre résistance au diable fera que Dieu enverra ses anges pour nous servir.

Ma prière, aujourd’hui, est qu’en toute chose, nous apprenions à nous attendre à Dieu, car Dieu est toujours fidèle.

Références : Matthieu 4.

LE FEU !

Matthieu 3.11 – Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu.

Le feu a plusieurs caractéristiques, nous allons en énumérer quelques-unes :

– Le feu réchauffe : même s’il fait très froid dehors, approchez-vous d’un feu et vous pourrez ressentir sa chaleur.

– Le feu épure : pour purifier l’or, on le passe par le feu afin d’ôter toutes les imperfections afin qu’il devienne de l’or pur.

– Le feu fait fuir les animaux : mettez le feu dans une jungle, les bêtes les plus féroces vont fuir. Mettez le feu à une maison, les petites souris vont elles aussi s’enfuir.

– Le feu s’étend vite : mettez le feu à un endroit, si vous approchez quelque chose près de ce feu, cela va prendre feu aussi…

La Pentecôte est, pour nous chrétiens, l’occasion de nous replonger dans cette chambre haute où tout à coup, tout est devenu possible car le feu de Dieu s’est manifesté aux hommes. Ce jour-là, beaucoup de rassemblements ont lieu et c’est une opportunité pour beaucoup de rencontrer frères et sœurs pour vivre un moment intense. Cependant, mes ami(e)s, j’aimerais, si vous le voulez bien, que nous prenions le temps de méditer sur la Pentecôte mais que nous n’attendions pas ce jour pour vivre quelque chose de nouveau dans la présence du Seigneur. En Jésus, l’accès à notre Père est possible à chaque instant et son désir est de nous communiquer le feu, là où nous sommes.

Le Seigneur désire nous communiquer ce feu qui réchauffe notre cœur qui est devenu si froid avec le temps, les épreuves, peut-être même à cause du péché qui nous enveloppe tous si facilement. Il désire épurer notre cœur et ôter tout ce qui fait obstacle à la vie de Dieu en nous, nous rendre pur car ceux qui ont le cœur pur verront Dieu ! (Matthieu 5.8). Il désire faire fuir toutes ces mauvaises pensées qui viennent nous accabler mais aussi tous les esprits méchants qui nous font la guerre ! Il désire que le feu qu’il va déposer en nous se propage dès que nous approcherons les gens qu’Il placera sur notre chemin.

Désirons-nous ce feu ?

Nous imaginons souvent que le feu va amener des débordements, des cris, des manifestations de tout genre. Cela est possible, néanmoins, ce n’est pas aux manifestations que nous devons nous arrêter ou croire. En effet, même si nous avons le senti-ment que rien ne se passe, Dieu est en train d’agir. C’est la Parole de Dieu qu’il nous faut croire et comme le dit notre verset du jour : « Lui, Il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu ». C’est sa promesse et si nous désirons que ce feu brûle en nous, Il l’accomplira. Alors réclamons ce feu maintenant !

Sois rempli(e) par ce feu.

L’ÉLIE DOIT VENIR !

Malachie 4.5 (ou 3.23 selon les versions) – Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, avant que le jour de l’Éternel arrive, ce jour grand et redoutable.

Beaucoup pensent que cette annonce du prophète Malachie concerne Jean-Baptiste. Effectivement, Jésus associe le ministère de ce dernier à la venue d’Élie. Cependant, nous ne devons pas être trop limitatifs dans le domaine prophétique parce que beaucoup de prophéties bibliques ont un double accomplissement (l’exemple de Joël qui annonce la « Pentecôte » mais aussi des temps de la fin). Malachie dit qu’Élie viendra avant le Jour de l’Éternel, ce jour n’était pas la première venue de Christ.

Nous comprenons qu’une voix prophétique comme celle d’Élie, ou encore de Jean-Baptiste, se lèvera dans les temps de la fin. Ceci devrait nous aider à discerner qu’elle est la bonne voix prophétique. Le grand mouvement prophétique de ces temps de la fin sera un appel puissant à la repentance. Jésus dit que l’Élie rétablira toutes choses, et nous pensons qu’Il fait référence au rétablissement de l’Église primitive. Une chose est sûre, c’est que l’Église que Christ reviendra chercher sera certes plus « belle » qu’elle ne l’est aujourd’hui.

Nous voulons dire par là que le mot d’ordre prophétique pour ces temps n’est pas un message de complaisance. La voix prophétique aura le mordant de la prédication de Jean-Baptiste avec les mêmes fruits. Cela veut dire aussi que les Paroles, au niveau de l’individu, iront dans ce sens : un appel à une vie qui se consacre à nouveau totalement à son Seigneur. Les promesses qui accompagnent ce mouvement prophétique seront toujours conditionnées à un retour à la fidélité envers le Christ. Pas de grand réveil spectaculaire, de ministère mirobolant, mais un retour en profondeur des « brebis égarées ».

Mes bien-aimés, soyez attentif à la voix prophétique. Ne cherchez pas ce qui plait. Cherchez ce qui est vrai et digne de confiance. Laissez-vous saisir par ce souffle de repentance.

Bonne réflexion. 

JUSQU’AU COU !

Habakuk 2.6 – Ne sera-t-il pas pour tous un sujet de sarcasme, de railleries et d’énigmes ? On dira : « Malheur à celui qui accumule ce qui n’est pas à lui ! Jusques à quand ? Malheur à celui qui augmente le fardeau de ses dettes ! ».

Tout d’abord, même si une dette reste une dette, je ne parlerai dans cette pensée que d’un seul cas de figure, à savoir l’endettement à cause de nos désirs mais sachez que je compatis à toutes celles et ceux qui se sont retrouvés dans l’endettement de manière forcée, soit par la maladie, le deuil ou un licenciement.

L’endettement est un sujet dont on n’aime pas trop parler dans nos milieux chrétiens et pourtant, cela fait des ravages. Dans notre société de consommation, il est possible d’acquérir des multitudes de choses sans avoir à débourser sur le moment un seul centime. L’accent est mis sur les possibilités qui sont « offertes » d’acheter à crédit et des slogans tels que  « vous ne paierez qu’en Septembre 2020 votre première échéance », peuvent amener chacun d’entre nous à oublier que le mois de Septembre n’est pas si loin que cela. Les crédits révolving qui ont des taux d’emprunt excessivement élevés, sont également là, nous offrant une réserve d’argent au cas où… réserve qui bien souvent est utilisée pour acheter quelque chose qui n’est pas indispensable ou pour absorber un autre crédit et avoir une petite somme en plus. Les cartes de crédit à débit différé font également la « une » permettant ainsi à chacun de faire ses courses mais de n’être débité que le mois d’après.

Enfin, bref autant de possibilités de se mettre sous le joug de l’endettement. Oh, bien sûr, nous aurons dans l’immédiat le plaisir d’acquérir telle ou telle chose mais il y a un prix mes amies ! Et chaque dette créée est un nouveau joug sous lequel nous nous plaçons. D’ailleurs, et comme l’indique si bien ce verset cité plus avant, par le moyen de crédits, nous accumulons des choses qui ne sont pas à nous. Et oui, tant que la chose n’est pas intégralement réglée, elle n’est pas notre propriété mais concrètement, elle appartient au prêteur.

Peut-être que tu te reconnais dans ces lignes et tu te rends compte que tu es placé(e) sous un tel joug et que tu ne sais comment t’en sortir.

La Parole de Dieu nous encourage à nous libérer de nos dettes. Il nous est dit dans 2 Rois 4.7 : « Elle alla le rapporter à l’homme de Dieu, et il dit : Va vendre l’huile, et paie ta dette ; et tu vivras, toi et tes fils, de ce qui restera ». Je vous encourage à relire toute cette histoire dont nous pouvons tirer plusieurs leçons. Ce verset nous donne une clef : payer nos dettes en priorité et vivre de ce qu’il restera. Il est bien évident qu’une dette de plusieurs centaines, voire milliers d’euros ne va pas se liquider en un mois mais c’est un processus.

En premier lieu, j’aimerais dire que nos finances appartiennent à Dieu, nous n’en sommes que les gérants. Donc, si nous avons géré cet argent n’importe comment, reconnaissons notre erreur sans chercher à nous justifier et humilions-nous sous sa main puissante. Ensuite, il est important de revoir notre budget (entrée, sortie) et les indispensables, c’est-à-dire les postes qui ne peuvent être réduits et tout cela, devant Dieu et avec l’aide du Saint-Esprit. Puis prévoir un plan d’apurement mensuel de chaque dette et vivre avec le reste. Cela voudra certainement dire plus de belles robes, plus de vacances, pas le dernier Iphone à la mode… mais cependant, vous allez retrouver votre liberté.

Nous allons vers des temps qui vont certainement être très difficiles, alors libérons-nous, autant que cela est possible, au plus vite de toute forme d’endettement. En fonction de l’endettement, il est évident que cela sera plus ou moins facile, mais tenez bon et sachez que dans cette décision, Dieu sera à l’œuvre et vous aidera. N’hésitez pas également à vous faire aider par une tierce personne si vous avez des difficultés à établir un budget, il y a des gens qui sont formés pour cela.

Que le Seigneur vous éclaire et qu’Il vous amène dans une pleine liberté.

Avec toute mon affection.

Proverbes 22.7 – Le riche domine sur les pauvres, et celui qui emprunte est l’esclave de celui qui prête.

Proverbes 22.26 – Ne sois pas parmi ceux qui prennent des engagements, parmi ceux qui cautionnent pour des dettes.

OUI SEIGNEUR J’ATTENDRAI !

Habakuk 2.3 (BFC) – Le moment n’est pas encore venu pour que cette révélation se réalise, mais elle se vérifiera en temps voulu. Attends avec confiance même si cela paraît long : ce que j’annonce arrivera à coup sûr et à son heure.

Les jours et les mois passent et parfois, nous nous arrêtons pour faire le bilan. Peut-être que nous serons déçus parce qu’une promesse, un rêve, une Parole de Dieu sur nos vies ne se sera pas encore réalisée ! C’est parfois le moment où le découragement vient frapper à la porte de notre cœur pour que nous perdions notre espérance. Le diable ne manquera pas de nous rappeler que peu ou pas de choses ont changé en cette année.

Vous voulez que je vous dise la vérité ? Rien n’est plus faux ! Le Seigneur a travaillé dans l’ombre à l’accomplissement de cette promesse. Même si le résultat ne se voit pas encore, elle court vers son terme. Continuons d’attendre avec confiance même si cela paraît long nous dit notre verset, ce que Dieu a annoncé sur notre vie se réalisera à coup sûr et il n’y aura aucun retard.

Nous ne savons pas tous les « pourquoi » il faut quelquefois du temps pour voir l’exaucement de la promesse mais la chose la plus sûre dans ce monde c’est que quand Dieu dit quelque chose, cela arrive toujours exactement comme Il l’a dit, car Il n’est pas un homme pour mentir. Même si Abraham a dû attendre 25 ans, il a expérimenté la promesse d’une descendance.

Mes bien-aimés, vous êtes peut-être découragés et c’est très humain comme sentiment, cependant si vous regardez bien, vous verrez avec les yeux de la foi tout ce que votre Père céleste a mis en place pour l’accomplissement final de sa promesse pour vous. Gardez votre confiance et prenez le temps de le louer pour cela. Le diable fuira loin de vous car il ne peut pas supporter la louange confiante dans la Parole de Dieu !

Soyez pleinement bénis et encouragés.

L’ONCTION GÉOGRAPHIQUE

Habakuk 2.1 et 2 – « J’étais à mon poste, et je me tenais sur la tour… L’Eternel m’adressa la parole et il dit : Ecris la prophétie… ».  

De même qu’il y a une géographie physique et territoriale, de même aussi il y a une géographie spirituelle. Ce que j’appelle géographie spirituelle, c’est la position que Dieu nous a donnée dans le corps de Christ.

Certains sont appelés à être pasteurs, d’autres diacres, d’autres intercesseurs, d’autres au protocole, etc.

Ce ne sont pas les positions qui manquent dans le corps de Christ, mais la question est : « Es-tu réellement à la place que Dieu a choisie pour toi ».  Lorsque Dieu appela Jean-Baptiste, Il le plaça dans le désert. C’était dans le désert qu’il était puissant, c’était dans le désert qu’il accomplit sa mission, parce que c’était dans le désert que Dieu avait placé son onction.

Un des évènements les plus tristes de la vie de David est l’adultère qu’il commit avec Bath-Schéba. La Bible dit : « … au temps où les rois se mettaient en campagne… », c’est-à-dire : au temps où les rois partaient à la guerre… David était roi, mais il n’était pas parti à la guerre, il était resté à la maison. C’est ainsi qu’il avait ouvert la porte au diable et avait commis l’adultère. Quand on n’est pas dans la position où on doit être, on permet à l’ennemi de nous détruire.

C’est pour cela que j’aime cette parole d’Habakuk : « J’étais à mon poste… ».  C’est parce qu’il était à son poste que Dieu lui a parlé, et qu’il a entendu sa voix. Beaucoup n’entendent pas la voix de Dieu et croient que Dieu ne parle plus, mais en fait, c’est parce qu’ils ne sont pas à leur poste.

Ma prière pour aujourd’hui est que le Saint-Esprit nous révèle quel poste le Seigneur Jésus nous a donné dans son corps.

Références : Matthieu 3.1 – 2 Samuel 11.1.