ZAPPING !

Luc 10.42 – …Marie a choisi la bonne part…

Serions-nous devenus les rois et les reines du zapping ?

Tout semble avoir commencé lors de la création de cette fameuse télécommande. Quel objet incroyable ! Plus besoin de se lever. Nous pouvions passer d’une chaîne à l’autre sans aucun effort. Et puis, avec le câble, le nombre de chaînes a augmenté, de trois, nous sommes passés à 10, 20, 30, 40… 200 chaînes, voire plus. A partir de là, vu la multiplicité des programmes, nous avons pu commencer à zapper dès que quelque chose ne correspondait pas à nos attentes.

Les réseaux sociaux ont également fait leur apparition, nous apportant de multiples informations, passant d’une information à l’autre sans vraiment chercher à comprendre, à se poser, à se questionner, à réfléchir. En fait, c’est comme l’histoire de la grenouille dans la casserole que l’on fait chauffer et qui se laisse cuire. Progressivement, nous avons été mis en condition pour zapper, ne plus chercher à comprendre, ne plus réfléchir, ne plus nous poser, ne plus prendre le temps de…

Dans nos activités chrétiennes ou autres, trop souvent, nous opérons de la même façon. Passant d’une chose à l’autre, sans vraiment prendre le temps de s’arrêter, de se placer devant Dieu pour chercher son conseil. Et puis, quand une situation ou quelque chose nous dérange, nous zappons et nous passons à autre chose. Pour le relationnel, idem : nous passons d’un contact à un autre, d’une relation à une autre, ne prenant plus le temps de connaître et d’apprécier, ne prenant plus le temps de nous investir dans une relation amicale, ne prenant plus le temps d’aimer.

Malheureusement, nous les chrétiens, nous n’avons pas fait la différence et nous nous sommes également laissé piéger. Il est temps de nous réveiller. Il est temps de sortir de notre torpeur et de nous arrêter pour prendre le temps pour Dieu, pour ceux que Dieu a placés à nos côtés, sur notre chemin, mais aussi pour chaque activité, et d’arrêter de zapper !

Bonne réflexion !

LE ROYAUME DE DIEU ! 3

Luc 6.20 – …Heureux vous qui êtes pauvres, car le royaume de Dieu est à vous !

Dans cette béatitude, le Seigneur ne veut pas dire qu’un jour nous serons en possession du Royaume, mais que nous le possédons déjà, dans un présent immédiat. Attendre que nous quittions la terre pour rejoindre le Père Céleste est une erreur, nous pouvons déjà vivre la manifestation du Royaume ici, sur terre, et maintenant. Encore faut-il remplir la condition d’être pauvres.

Le terme « pauvres » ne signifie pas seulement d’être « sans argent ». Il signifie aussi d’être pauvre en influence, en position sociale, être pauvre en instruction et en culture intellectuelle. C’est aussi être animé du sentiment que nous manquons de tout, que nous avons faim et soif de Dieu, que nous sommes complètement dépendants de Lui. Qu’on se le dise : « Vivre la manifestation du Royaume de Dieu dans notre quotidien n’est pas une affaire d’intellect mais d’une foi simple, enfantine, une crédulité méprisée mais qui est hautement appréciée par le Seigneur ».

Paul nous a tracé le chemin : « Dieu a choisi les insensés, aux yeux du monde, pour confondre les sages. Il a choisi les faibles, aux yeux du monde, pour confondre les forts. Il a choisi la basse classe, aux yeux du monde ; ceux qu’on méprise, ceux qui n’ont pas de considération, pour réduire au silence ceux qui sont considérés ». Dieu ne rejette pas ceux qui sont instruits, érudits, influents et « riches », mais cela demande de leur part un effort d’abandon supplémentaire, une mort à eux-mêmes et à leur « savoir ».

J’espère que vous êtes encouragés par cette perspective : Dieu vous choisit, oui vous, pas en fonction de votre aptitude intellectuelle, mais en fonction de votre cœur qui se laisse envahir par le feu du désir de Le glorifier.

Mon épouse chérie et moi, nous sommes convaincus que nous allons vivre le réveil que les Huguenots ont connu. Cela a été une période très riche en prophétique et en manifestation du Royaume. Dieu s’est servi d’enfants, de gens très simples, pour annoncer sa Parole et pour une explosion de miracles même si quelques érudits ont été de la partie. Ne dit plus : « Qui suis-je, mais j’irai ! ».

TOUT LAISSER POUR JÉSUS

Luc 5.11 – « Et ayant ramené les barques à terre, ils laissèrent tout, et le suivirent ».  

Dans l’épître aux Philippiens chapitre 3, à son verset 7, l’apôtre Paul déclare : « Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ ».

Simon et ses coéquipiers se sont donné beaucoup de mal toute une nuit sur le lac de Génésareth, et nous savons qu’ils n’ont pris aucun poisson. Mais quel bonheur ! Au petit matin, ils firent la plus grande et la plus belle pêche de toute leur vie avec Jésus. C’était pour eux l’occasion de faire le plus grand profit financier dans leur commerce de poissons. Mais voici qu’à ma plus grande surprise, tous ces poissons qu’ils ont miraculeusement pêchés, ils les laissèrent dans les filets pour suivre Jésus.

Ils décidèrent de suivre Jésus, plutôt que les poissons ! C’est une attitude qui peut choquer beaucoup d’entre nous, mais s’ils ont fait cela, c’est parce qu’ils ont compris qu’il est plus important d’avoir le pourvoyeur, plutôt que la provision.

Le plus souvent, nous sommes obsédés par les choses matérielles. Nous sommes prêts à tout, pour avoir la provision ; au lieu d’être prêts à tout, pour avoir le pourvoyeur.

La Bible dit : « … ils laissèrent tout et le suivirent ». Simon et ses coéquipiers avaient compris, qu’aussi longtemps qu’ils avaient Jésus,ils pourraient avoir des poissons, le matin, à midi, le soir, la nuit, et qu’à aucun moment de la vie ils ne souffriraient d’un manque quelconque.

Ma prière, aujourd’hui, est que le Saint-Esprit nous donne la même révélation qu’Il donna à Simon et à ses coéquipiers après leur pêche miraculeuse. Puissions-nous, comme eux, tout laisser pour Jésus.

Références : Luc 5.1 à 11 – Philippiens 3.7.

GÉNÉSARETH ET TIBÉRIADE

Luc 5.10 – « … désormais tu seras pêcheur d’hommes ».  

Si nous comparons Luc chapitre 5 versets 1 à 11 et Jean chapitre 21 versets 1 à 11, nous serons étonnés de la ressemblance qu’il y a entre ces deux textes. Il s’agit exactement de la même histoire, de la même expérience, racontée avec le même nombre de versets ! La seule différence est que la première fois, la scène se passe sur le lac de Génésareth avant la mort et la résurrection de Jésus, et la deuxième fois la même scène se répète sur la mer de Tibériade après la mort et la résurrection de Jésus.

Simon Pierre dans ces passages a vécu la même expérience négative deux fois. La première fois, il passa toute une nuit sur le lac de Génésareth sans prendre aucun poisson. Mais au petit matin, avec Jésus, il fit la plus grande pêche de sa vie. Après cela, le Seigneur donna une autre direction à la vie de Simon en lui disant : « … désormais tu seras pêcheur d’hommes ». Mais voici qu’après la résurrection, Pierre retourna encore à la pêche au poisson sur la mer de Tibériade…

En vérité, Pierre ne s’était pas remis du fait qu’il avait renié le Seigneur. Cette culpabilité qui lui donnait le sentiment d’être indigne, était toujours en lui. Et pourtant jamais Jésus ne l’avait condamné. Au contraire, Il lui avait pardonné, mais Pierre n’avait pas accepté le pardon de Dieu, et ne s’était pas pardonné à lui-même.  C’est ainsi que beaucoup de chrétiens quittent l’Église pour se retrouver dans le monde, après avoir rencontré Jésus.

Nous devons comprendre que Dieu est amour. Il nous pardonne autant de fois que nous sommes sincères dans notre repentance. Mais c’est à nous qu’il incombe d’accepter son pardon et de nous pardonner à nous-mêmes. Si nous ne faisons pas ainsi, le diable nous ramènera à l’état, au niveau, et à l’endroit où nous étions avant de rencontrer le Seigneur.

C’est ce qui arriva à Pierre qui s’était retrouvé sur la mer de Tibériade, cherchant à pêcher des poissons, au lieu d’être avec le Seigneur pour pêcher les hommes. Pierre s’est éloigné de Dieu, mais la plus belle partie de l’histoire est que le Seigneur est encore allé à son secours.

Ma prière, aujourd’hui, est que le Seigneur nous donne une révélation de son amour pour nous, cet amour dont la Bible dit : « Alors que nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous »  (Romains 5.8).

Références : Luc 5.1 à 11 – Jean 21.1 à 11 – Romains 5.8.

JESUS T’ATTEND

Luc 5.10 – « … désormais tu seras pêcheur d’hommes ».  

Il y a trois paroles que le Seigneur a prononcées sur Simon qui ont complètement changé sa vie. Bien que Simon n’ait pas toujours été exemplaire, bien qu’il ait commis des erreurs, bien qu’il ait succombé à plusieurs faiblesses, et qu’il ait même renié le Seigneur, ces trois paroles de Jésus n’ont pas changé.

Quand Dieu nous donne des dons, et nous appelle à un ministère particulier, Il ne retire jamais ses dons, ni son appel, même si nous nous éloignons de Lui. (Romains 11.29).

Lorsque Jésus rencontra Simon la première fois, Il dit à Simon : « … Tu seras appelé Céphas » (ce qui signifie Pierre – Jean 1.42). Ensuite dans une autre circonstance, Jésus dit à Simon : « … désormais tu seras pêcheur d’hommes » (Luc 5.10). Et enfin, dans Matthieu chapitre 16, alors que Simon venait d’avoir la révélation que Jésus était le Christ, le Fils du Dieu vivant, le Seigneur lui répondit : « … Je te dis que tu es Pierre et que sur ce roc (sur cette révélation), je bâtirai mon Église et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elles » (Matthieu 16.18).

Ces trois paroles étaient assez puissantes pour donner à Simon l’assurance qu’il était devenu un homme sur qui on pouvait compter. Lorsque Jésus lui dit : « … Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois, Simon répondit au Seigneur : Même s’il me fallait mourir avec toi, je ne te renierai pas » (Matthieu 26.35).

Il y a des moments dans la vie où nous sommes tellement sûrs de nous-mêmes, que nous nous croyons infaillibles. Il nous arrive même de juger les autres, parce que nous croyons que nous sommes meilleurs qu’eux. Quand le moment de vérité arriva, Pierre renia Jésus trois fois. Lorsqu’il prit conscience qu’il avait trahi le Seigneur, la Bible dit qu’il « pleura amèrement » (Matthieu 26.69 à 75).

Pierre regretta si profondément son acte, qu’il s’éloigna du Seigneur et des disciples parce qu’il se croyait indigne de Jésus. Il s’était jugé et condamné lui-même, alors que Jésus ne l’avait ni jugé ni condamné. Vous est-il déjà arrivé de vous éloigner du Seigneur, parce que vous vous étiez jugés et condamnés vous-mêmes ?

Après avoir été renié par Pierre et crucifié par les Romains, Jésus mourut. Mais lorsqu’il ressuscita des morts, il donna ce message : « Allez dire aux disciples et à Pierre que le Seigneur les précède en Galilée » (Marc 16.7). Normalement Pierre faisait partie des disciples, mais le message a précisé « aux disciples » et « à Pierre ». Pourquoi ? Parce que Pierre s’était éloigné du Seigneur et des disciples à cause du remords.

Peut-être que toi aussi, tu t’es éloigné de Jésus et des frères et sœurs en Christ, car tu te reproches d’avoir trahi le Seigneur. Mais Jésus te dit, aujourd’hui, Je t’attends en Galilée, parce que Je t’aime toujours (Jean 12.47).

Références : Luc 5.1 à 11 – Romains 11.29 – Jean 1.42 – Jean 12.47 – Marc 16.7 – Matthieu 16.18 – Matthieu 26.69 à 75.

DIEU FAIT GRÂCE AUX HUMBLES

Luc 5.10 – « Alors Jésus dit à Simon : Ne crains point ; désormais tu seras pêcheur d’hommes ».  

Quand Dieu donne une instruction et qu’on y obéit, on reçoit une promotion. Avec le Seigneur, les choses sont simples : Instruction-Obéissance-Promotion.

Simon, dans ce passage de Luc chapitre 5, a démontré un caractère admirable, que l’on ne retrouve pas toujours chez nous autres, les chrétiens d’aujourd’hui : il était « enseignable ». Simon pouvait reconnaître malgré sa grande expérience dans la pêche, qu’il ne savait pas tout, et qu’il pouvait encore apprendre.

Dieu donne beaucoup de faveur à celui qui est « enseignable ». Quand on est prêt à recevoir des instructions et à se laisser enseigner par Dieu, quand on est disposé, même à recevoir des reproches, cela démontre avant tout, qu’on est humble. L’orgueil en réalité consiste à croire qu’on n’a pas besoin de Dieu. Or, la Bible dit : « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (Jacques 4.6).

Dans son sermon sur la montagne, le Seigneur Jésus dit : « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux » (Matthieu 5.3). Les pauvres en esprit sont ceux qui sont prêts à recevoir du Seigneur, ceux qui sont disposés à recevoir en esprit. Heureux ceux qui sont ouverts pour recevoir de Dieu, car ils agiront dans le surnaturel. Le royaume des cieux est un royaume dans lequel domine le surnaturel ou le miraculeux.

Simon a expérimenté le miraculeux en agissant sur le principe fondamental du royaume des cieux qui est : la Parole de Dieu. « Sur ta parole je jetterai le filet » (Luc 5.5).

Dans le sermon sur la montagne, le Seigneur dit aussi ceci : « Heureux les débonnaires (d’autres traductions disent : Heureux les doux), car ils hériteront la terre » (Matthieu 5.5).  Les débonnaires ou les doux sont ceux qui font preuve d’humilité, et qui ne se laissent pas arrêter par l’offense ou la défaite. Heureux ceux qui, malgré les oppositions, sont toujours disposés à apprendre et à montrer de l’amabilité. Heureux ceux qui malgré les offenses et les défaites, restent disposés à apprendre de Dieu. Car ils hériteront la terre, c’est-à-dire qu’ils finiront par maîtriser toutes les situations que l’on peut rencontrer sur cette terre.

Simon, en étant « enseignable », en suivant les instructions du Seigneur, a fini par maîtriser le lac de Génésareth. De la pêche aux poissons, il passa à une promotion spirituelle : « Désormais tu seras pêcheur d’hommes ».

Qu’il en soit ainsi pour nous tous, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ.

Références : Luc 5.1 à 11 – Jacques 4.6 – Matthieu 5.1 à 12.

VRAIS CONVERTIS ?

Luc 5.8 – Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus, et dit : « Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur ».

Il nous a semblé important de parler courtement de la conversion. Il y a tellement de confusion dans la chrétienté à ce propos. D’office nous pouvons écarter que la conversion est une adhésion intellectuelle à un enseignement. Elle n’est pas dictée non plus par une conscience qui est sous un joug de crainte.

Le principe de la conscience est né après qu’Adam et Ève ont mangé de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Tout être humain a une conscience, la pensée de l’éternité comme le dira Salomon (Ecclésiaste 3.11). Cependant, beaucoup d’entre eux ont réussi à l’éteindre, voire l’annihiler. Comme ils voulaient s’adonner au péché, ils se sont trouvés des excuses et même si ces excuses sont des mensonges, ils en sont satisfaits et pèchent sans frein.

La conversion n’est pas non plus une émotion qui émane du fait que nous nous sentons bien dans le « club » de l’église. Elle n’est pas un contrat entre Dieu et l’homme où celui-ci promet certaines œuvres en compensation de la bénédiction.

La conversion, c’est-à-dire un changement de mentalité radical, ne peut se concevoir que quand l’être humain est mis en contact avec la Sainteté de Dieu. Elle naît d’une profonde conviction de péché produite par le Saint-Esprit comme l’expérience de Pierre dans notre texte. Cette conviction fait comprendre par révélation le pourquoi nous sommes séparés de Dieu, pourquoi nous avons un besoin vital de pardon et de sanctification. L’œuvre de Jésus à la croix ne peut être comprise que par cette expérience intérieure.

Bien-aimé, je vais être radical mais si tu n’es pas converti de la sorte, tu n’es pas né de nouveau et par conséquent, tu n’es pas sauvé. C’est le bon moment pour éprouver ton expérience avec Dieu afin de voir si tu as compris le message de l’Évangile. Dieu est amour et Il te tend la main mais Il est aussi Sainteté, Justice et un Feu dévorant. Bonne réflexion.

AMENÉ À LA PERFECTION

Luc 5.6 – « … ils prirent une grande quantité de poissons, et leur filet se rompait ».          

La première fois, quand Pierre expérimenta la pêche miraculeuse avec le Seigneur, la Parole dit qu’ils prirent une grande quantité de poissons, et leur filet se rompait (Luc 5.6).

La deuxième fois, quand il expérimenta le même miracle sur la mer de Tibériade, la Bible dit : « Simon Pierre monta dans la barque, et tira à terre le filet plein de cent cinquante-trois grands poissons ; et quoiqu’il y en ait tant, le filet ne se rompit point » (Jean 21.11).

Quand on fait une grosse prise à la pêche, mais que le filet se rompt, on risque de perdre tout ce qu’on a pris. D’où l’importance quand on est pêcheur, de veiller à la qualité du filet qu’on utilise. Certes, (la première fois), le filet de Simon s’était rompu sous la pression exercée par l’extrême abondance des poissons qu’il avait pris. Mais ce filet rompu, me fait penser au caractère de Simon qui pouvait sous la pression renier ses engagements, ou provoquer la rupture de ses amitiés.

Lorsque nous faisons une comparaison entre les deux pêches, celle du lac de Génésareth et celle de la mer de Tibériade, nous voyons que la deuxième pêche après la résurrection de Jésus, a quelque chose de plus miraculeux que la première.

Pendant cette deuxième pêche, ils ne prirent que de grands poissons et on pouvait en compter jusqu’à cent cinquante-trois. La Bible précise que compte tenu de la taille des poissons et de leur nombre, le filet aurait pu se rompre comme la première fois, mais il ne se rompit point. C’est un peu comme si le Seigneur Jésus, par sa résurrection avait tout amené à la perfection.

Le disciple du Seigneur dans Luc chapitre 5 sur le lac de Génésareth, s’appelait Simon. Dans Jean chapitre 21 sur la mer de Tibériade, il était Simon Pierre. Enfin Jésus a tout amené à la perfection, et Simon est devenu Pierre. Celui-ci ne retournera plus jamais à la pêche, et ne s’éloignera plus jamais du Seigneur.

Le Seigneur a accompli et achevé pour chacun d’entre nous une œuvre parfaite sur la croix. Ma prière, aujourd’hui, est ce passage de Philippiens chapitre 1 verset 6 qui déclare : « Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ ».           

Références : Luc 5.6 – Jean 21.11 – Philippiens 1.6.

DU PRINCIPE DE L’AUTORITÉ

Luc 5.5 et 6 – « … sur ta parole, je jetterai le filet. L’ayant jeté, ils prirent une grande quantité de poissons, et leur filet se rompait ».       

La notion de paternité est un élément fondamental dans la vie chrétienne. Il y a toujours une référence ou une influence dominante qui conduit le cheminement de notre vie spirituelle. Nous appelons cette référence ou cette influence dominante, un père spirituel.

L’apôtre Paul disait : « Ce n’est pas pour vous faire honte que j’écris ces choses ; mais je vous avertis comme mes enfants bien-aimés. Car même si vous aviez dix mille maîtres en Christ, vous n’avez cependant pas plusieurs pères puisque c’est moi qui vous ai engendrés en Jésus-Christ par l’évangile »   (1 Corinthiens 4.14 et 15).

Il est important que tout chrétien ait un père spirituel. C’est une preuve de confiance et d’intégrité. C’est aussi la preuve d’une maturité spirituelle, qui montre qu’on est sorti de quelque part, et qu’on a grandi sous une autorité.

Jésus-Christ, durant son séjour sur cette terre a privilégié sa relation avec le Père, il a montré sa fidélité et sa soumission au Père. Il disait : « Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde… » (Jean 16.28). Il était couvert par le Père. C’est la paternité qui établit l’autorité. Jésus-Christ sous l’autorité de son Père, a fait des exploits et a vaincu la mort.

Aujourd’hui, Dieu a donné son autorité à des hommes et à des femmes qui le représentent dans leurs ministères. Le principe de la soumission à l’autorité de Dieu, reste toujours une clé fondamentale pour avoir une percée dans la vie.

Peut-être que vous ne voyez pas la relation entre ce commentaire et le verset de méditation que nous avons choisi : Luc 5.5 et 6. Et pourtant il y en a une. Simon avait passé toute la nuit sur le lac de Génésareth sans prendre un seul poisson. Mais voici qu’au petit matin, le Seigneur lui demanda de retourner sur le lac.

A un certain moment, Jésus dit à Simon : « Avance en pleine eau et jetez vos filets… ». Lorsqu’il fit cela, ce fut le miracle. Simon avait échoué toute la nuit, à cause d’une seule raison : il n’était pas sous une autorité, qui pouvait lui dire à quel moment et à quel endroit jeter le filet.

Il y a beaucoup de problèmes que nous n’arrivons pas à résoudre dans notre vie, non pas parce que nous ne sommes pas intelligents, non pas parce que nous ne sommes pas compétents, non pas parce que nous ne sommes pas expérimentés, mais parce que nous ne sommes pas sous une autorité, parce que nous n’avons pas de père…

Ma prière, aujourd’hui, est que nous nous placions sous une autorité spirituelle chrétienne, car c’est à travers elle que Dieu transformera notre vie.

Références : Luc 5.1 à 11 – 1 Corinthiens 4.14 et 15 – Jean 16.28.

PAS BÊTE LE POISSON !

Luc 5.5 – Simon lui répondit : « Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je jetterai le filet ».

Vous connaissez probablement tous l’histoire de la pêche miraculeuse. Pourtant, il y a un détail qui m’a étonné. Vous savez qu’il n’y a pas de hasard avec Dieu ! Voilà que la nuit précédant le jour de la rencontre entre Simon et Jésus, les poissons n’étaient pas là où ils étaient censés être ! Surprenant non ? Surtout que le lendemain, ils étaient en eaux profondes au lieu d’être au bord des rives du lac ! Bizarre cette affaire !

Je n’y vois qu’une seule explication : Dieu leur a parlé et ils ont obéi. Ils ont fait des choses qui n’étaient pas habituelles pour eux. Ce n’est pas si surprenant que cela puisque des corbeaux ont obéi à l’injonction d’apporter du pain et de la viande au prophète Elie (1 Rois 17.4). Un autre grand poisson a obéi à l’injonction d’avaler le prophète Jonas et de le « vomir » sur une plage (Jonas 2.10).

Sans être méprisant, un poisson… ce n’est pas très futé ! Et pourtant, avec son minuscule cerveau, il a entendu la voix de Dieu et a décidé de Lui obéir. De là, il n’y a qu’un pas pour dire que celui qui n’obéit pas à la Parole du Seigneur est moins « futé » qu’un poisson ! Moins sensé qu’un corbeau ! Moins « sage » qu’un grand poisson !

Je vous taquine bien-aimés, mais cela demande tout de même de la réflexion. Je suis sérieux là : ne pas obéir à la Parole de Dieu sera toujours synonyme de souffrance ! C’est vrai que ce n’est pas toujours facile mais, pratiquer la Parole, c’est un investissement durable dans du solide.

Bonne réflexion.