LA VICTOIRE JUSTE APRÈS LA DÉFAITE

Luc 5.5 – « Simon lui répondit : Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; mais sur ta parole, je jetterai le filet ».     

Simon et ses coéquipiers venaient de subir une cuisante défaite, peut-être la plus cuisante de toute leur vie. Ils venaient de passer toute la nuit sur le lac, sans prendre un seul poisson. C’était un affront pour eux, fils de pêcheurs, expérimentés qu’ils étaient dans le domaine de la pêche.

Après une nuit aussi déprimante, alors qu’au petit matin, ils s’apprêtaient à rentrer chez eux, Jésus arriva au bord du lac. La Bible dit qu’Il monta dans une barque et pria Simon de s’éloigner de terre. Notons que Jésus pria Simon. Il lui demanda avec insistance d’aller avec Lui sur le lac. Manifestement Simon n’avait aucune envie de retourner sur ce lac de malheur, compte tenu de l’expérience qu’il venait juste d’y faire. Mais en fin de compte, il se résolut à y retourner avec le Seigneur.

Ce que je voudrais dégager dans ce texte, c’est une réflexion fondamentale sur notre vie quotidienne. Cette réflexion est la suivante : Vivons-nous par expérience ou vivons-nous par la foi ?

La Bible dit que Jésus enseigna de la barque après quoi, Il dit à Simon : « Avance en pleine eau et jetez vos filets pour pêcher ». En disant « vos filets », nous comprenons que Simon était avec ses coéquipiers. Mais Simon répondit : « Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; mais sur ta parole, je jetterai le filet. »

Si Simon devait se référer à son expérience, il n’allait jamais jeter le filet car toute la nuit, il fit la même chose sans prendre un seul poisson. Et toute la nuit signifie toute la vie pour certaines personnes. Mais Simon n’a pas tenu compte de l’expérience, il a tenu compte de la révélation, c’est-à-dire de la Parole que Jésus lui avait dite.

Observons cependant, que le Seigneur dit : « Jetez vos filets », mais Simon répondit : « … je jetterai le filet ».  Ce qui veut dire que ses coéquipiers ne voulaient pas jeter leurs filets, parce qu’ils ne croyaient pas à la Parole de Jésus, compte tenu de l’expérience qu’ils avaient eue durant la nuit.

Souvent nos expériences nous poussent à douter de Dieu. Etes-vous prisonniers des expériences négatives du passé ? Dieu n’est pas le Dieu du passé, c’est un Dieu qui fait toute chose nouvelle ! C’est le Dieu qui prend la défaite d’hier, pour en faire le succès d’aujourd’hui ; c’est le Dieu de la victoire, juste après la défaite.

Après que Simon eut jeté le filet sur la Parole de Jésus, ils prirent une grande quantité de poissons, et leur filet se rompait. Ils firent signe à leurs compagnons qui étaient dans l’autre barque de venir les aider. Ils vinrent, et ils remplirent les deux barques, au point qu’elles s’enfonçaient. Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus et dit : Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur. Car l’épouvante l’avait saisi… 

Ce lac , qui était pour eux, la place de leur plus grande défaite, était devenu avec Jésus, la place de leur plus belle victoire. Qui a dit que vous ne pouvez plus gagner là où vous avez déjà échoué ?

Je prie pour une formidable espérance, une brusque renaissance, une résurrection subite pour chacun de nous, qui sommes restés prisonniers de l’expérience.

Références : Luc 5.1 à 11.

LE FILET DE L’ONCTION

Luc 5.3 – « Puis il s’assit et de la barque, il enseignait la foule ».  

Que faites-vous quand vous arrivez dans un endroit où règne une atmosphère d’échec ou de défaite, une odeur de découragement et de déconfiture totale ? C’était un peu l’ambiance qui prévalait au bord du lac de Génésareth où se trouvaient Simon et ses coéquipiers, qui venaient de passer toute une nuit sans succès.

Lorsque le Seigneur réussit à les convaincre de retourner sur le lac, la question qui a dû traverser l’esprit de Simon et des autres pêcheurs à propos de Jésus était la suivante : Qu’a-t-il de plus que nous ?  Que connaît-il de la pêche ? En plus, il est charpentier, et nous, nous sommes issus de plusieurs générations de pêcheurs. Mais lorsque Jésus entra dans la barque, il ne se mit pas à pêcher, IL SE MIT À PRÊCHER.

La Bible ne précise pas quel enseignement Jésus donna, mais ce que la Bible précise, c’est qu’après avoir enseigné, Jésus dit à Simon : « Avance en pleine eau… ». Simon, qui avait passé toute la nuit sur le lac, avait déjà été en pleine eau, sans prendre aucun poisson. Et voici que le Seigneur lui demandait d’aller encore en pleine eau. Mais cette fois-ci, il ne s’agissait pas seulement de l’eau du lac, mais aussi de l’eau de la Parole, qu’il venait d’enseigner (Ephésiens 5.26).

La première chose à faire dans une atmosphère de défaite et de découragement, c’est de prêcher la Parole. Lorsque Jésus enseigna, l’onction rentra dans la barque de Simon et aussi dans leurs filets. Simon, sensible à l’onction comprit que quelque chose allait se passer s’il jetait son filet sur la Parole, qu’il venait d’entendre.

La Bible dit que l’onction brise le joug, le joug de la défaite, le joug de la malédiction, toute sorte de joug ! Et l’onction vient de la Parole !

Le plus souvent, nous écoutons la Parole, nous apprécions la Parole, nous applaudissons la Parole, mais nous ne faisons rien de la Parole.

Aujourd’hui, le Seigneur dit : « Avance en pleine eau… », c’est-à-dire avance en plein dans la Parole, agis sur la Parole.

Références : Luc 5.1 à 11 – Esaïe 10.27 – Ephésiens 5.26 – Jean 7.38 et 39.

QUAND DIEU DIT : NON PAS ENCORE !

Luc 1.13 – Ne crains point, Zacharie, car ta prière a été exaucée.

Zacharie et Elisabeth, son épouse, attendaient depuis de nombreuses années d’avoir un enfant, ils avaient certainement longuement prié mais l’exaucement n’était pas venu. Tout semblait perdu. Maintenant qu’ils sont âgés, c’est ce moment que Dieu choisit pour les exaucer. Les raisons de ce « retard » ne nous sont pas expliquées mais nous pouvons penser que ce moment-là était le temps de Dieu pour susciter un prophète comme Jean-Baptiste. Nous pouvons en tirer un enseignement : si votre fils de trois ans vous demande des allumettes, vous allez certainement refuser, du moins je l’espère vivement. Maintenant, s’il est plus âgé et « responsable », vous allez raisonnablement accéder à sa demande.

Pour des raisons que quelquefois nous allons ignorer, Dieu ne nous donne pas l’exaucement attendu parce que nous ne sommes pas prêts à assumer l’exaucement. Beaucoup de jeunes prient pour leur conjoint et c’est une très bonne chose mais ont-ils déjà envisagé que Dieu ne répondait pas parce qu’ils ne sont pas prêts à pouvoir vivre une vie de couple et que le Seigneur de compassion veut d’abord changer leur caractère avant de leur donner le conjoint idéalement choisi pour eux ou pour elles ?

C’est dans le calme et la confiance que sera votre force. Oui c’est dans cette confiance en Dieu qui sait le bon moment pour répondre et dans le calme de l’attente confiante que résidera cette force surnaturelle pour obtenir le « premier choix » et non pas le « second choix », nettement moins bon. Bonne réflexion !

LA PIERRE A DÉJÀ ÉTÉ ROULÉE

Marc 16.3 – « Elles disaient entre elles : Qui nous roulera la pierre loin du sépulcre ? ».  

Marie de Magdala, et Marie, mère de Jacques et Salomé, avaient un grand souci. Leur intention, après le sabbat, était d’aller embaumer le corps de Jésus. Avez-vous déjà eu à cœur d’embaumer le Corps de Christ ? Ou d’embaumer l’église locale où vous priez ?

Ces femmes avaient une bonne motivation, mais en même temps une grande inquiétude. Elles se demandaient qui pourrait enlever l’immense pierre qui fermait la tombe de Jésus. Cette pierre était pour elles une barrière infranchissable, car elles n’avaient pas assez de force pour la déplacer, afin d’entrer dans la tombe pour embaumer le corps du Seigneur.

Mais la Bible dit, lorsqu’elles arrivèrent, elles aperçurent que la pierre, qui était très grande, avait été enlevée. Vous est-il déjà arrivé de redouter quelque chose qui finalement ne s’est pas produit ? Souvent nous nous inquiétons pour beaucoup de choses que le Seigneur a déjà résolues.

Rendons grâce à Dieu, parce que la pierre a déjà été roulée : la pierre de la peur, la pierre de la pauvreté, la pierre de la stérilité, la pierre de la confusion, la pierre de la maladie, la pierre de la malédiction, la pierre de la mort … Toutes ces pierres qui paraissent être des barrières infranchissables, lorsque notre cœur est sur Jésus, Dieu les enlève de nos vies.

Références : Marc 16.1 à 4.

SANS COMPTER !

Marc 14.3 – Jésus était l’hôte de Simon « le lépreux », à Béthanie. Pendant le repas, une femme s’approche de lui, tenant en mains un flacon d’albâtre rempli de nard véritable, un parfum fort rare et très cher. Elle casse le col du flacon et se met à répandre le parfum sur la tête de Jésus.

Si vous lisez toute cette histoire, vous verrez que Jésus a vraiment honoré cette femme, allant jusqu’à dire que partout où on annoncerait la bonne nouvelle, on parlerait de celle-ci. Pourtant ce geste peut sembler du gaspillage puisque ce parfum coûtait effectivement très cher, presque un an de salaire.

Nous avons tellement une idée « productive » de la foi. Nous voulons des résultats comme les investisseurs en veulent. Effort d’évangélisation = autant de conversions. Nous oublions que Dieu a traversé l’univers pour se faire homme, qu’Il s’est préparé trente ans pour seulement trois ans de ministère et que finalement Il n’a laissé qu’un petit groupe de personnes pour poursuivre son œuvre. Beaucoup d’investissement pour peu de résultats apparents. Cependant, à partir de ce petit groupe, la bonne nouvelle de Jésus est arrivée jusqu’à nous et aujourd’hui, elle est prêchée dans le monde entier.

Je sais que quelquefois le découragement nous saisit devant le « peu de résultats » de nos efforts pour que les choses bougent, mais finalement le résultat appartient à Dieu. Dépensons-nous sans compter dans l’obéissance à notre Dieu, Il sera tellement heureux qu’Il nous honorera devant tous quand son jour viendra et Il utilisera ce don de notre vie pour provoquer ses résultats à Lui.

Bonne réflexion.

LE DIABLE CONNAÎT NOS INTENTIONS

Marc 4.35 – « Ce même jour, sur le soir, Jésus leur dit : Passons sur l’autre bord ».   

L’étude de ce passage nous montre, que la Parole de Dieu a deux bords. Un bord sur lequel elle est prêchée, et un autre bord sur lequel elle est démontrée.

Quand Jésus dit : « Passons sur l’autre bord », cela sous-entend qu’il y a un premier bord qui se situe dans les versets précédents, c’est-à-dire, Marc chapitre 4 versets 1 à 34. Dans ce passage, le Seigneur donna à la foule venue l’écouter, un long enseignement après lequel, Il dit : « Passons sur l’autre bord ». Ce qui peut signifier ceci : maintenant, passons à la démonstration.

En effet, en lisant le chapitre suivant (Marc 5), nous voyons que Jésus-Christ va passer sur l’autre bord, pour délivrer un homme possédé par plusieurs démons, et qui habite dans un cimetière.

Les démons sachant ce qui allait se passer, voulurent empêcher Jésus de passer sur l’autre bord. C’est pour cela qu’ils étaient venus sous la forme d’une tempête pour menacer de renverser la barque, dans laquelle Jésus et ses disciples faisaient la traversée. Les disciples étaient paniqués, mais Jésus ne s’inquiétait pas, parce qu’il savait que la Parole avait déjà été dite : « Passons sur l’autre bord », et cette Parole ne pouvait plus lui revenir, sans avoir accompli son effet (Esaïe 55.11).

A chaque fois que nous nous engageons sur la voie qui nous mènera au succès, satan envoie toujours ses démons pour nous menacer, mais si nous restons déterminés et si nous continuons de croire à la Parole de Dieu, nous atteindrons l’autre bord. Le diable connaît nos intentions, mais Dieu attend notre détermination.

Ma prière, aujourd’hui, est que nous n’abandonnions pas, car la persévérance finit toujours par porter ses fruits.

Références : Marc chapitre 4- Marc chapitre 5 – Esaïe 55.11.

COMMENT CELA SE FERA-T-IL ?

Marc 4.26 et 27 – « Il dit encore : il en est du royaume de Dieu comme quand un homme jette de la semence en terre ; qu’il dorme ou qu’il veille, nuit et jour, la semence germe et croît sans qu’il sache comment ».  

Comment vais-je faire pour payer mon loyer ? Comment vais-je trouver du travail ? Comment vais-je être guéri de ma maladie incurable ? Comment vais-je me marier ? Comment ? Comment ? Comment ?

La nature humaine aime bien savoir comment les choses se feront, comment Dieu résoudra tel ou tel problème. Lorsque l’ange Gabriel vint annoncer à la vierge Marie, qu’elle mettrait au monde le Seigneur Jésus, elle lui répondit : « Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ? ».

C’est parce que nous essayons nous-mêmes de trouver une réponse à nos « comment », que nous avons des soucis et des inquiétudes. Mais j’aime la réponse que l’ange donna à Marie : « Le Saint-Esprit… ». Nous n’avons pas besoin de savoir comment les choses se feront. Nous avons juste besoin de connaître le Saint-Esprit.

La Bible dit : « … quand un homme jette de la semence en terre ; qu’il dorme ou qu’il veille, nuit et jour, la semence germe et croît sans qu’il sache comment ». La raison pour laquelle on ne sait pas comment la semence grandit, c’est parce qu’elle grandit d’une façon divine, et non d’une façon humaine. Dieu a sa manière à Lui de faire les choses, car ses voies ne sont pas nos voies et ses pensées ne sont pas nos pensées.

Ma prière, aujourd’hui, est que pour chaque « comment » que nous avons, le Saint-Esprit soit notre réponse.

Références : Luc 1.26 à 38 – Esaïe 55.9 – Marc 4.26 à 27.

GARE AUX OISEAUX !

Marc 4.15 – Les uns sont le long du chemin, où la parole est semée ; quand ils l’ont entendue, aussitôt Satan vient et enlève la parole qui a été semée en eux.

Il y a un phénomène qui se répète et se répète encore dans le corps de Christ. Il y a de bons ministères qui désirent implanter en vous la Parole de Dieu afin que vous soyez nourris et que Celle-ci grandisse dans votre cœur améliorant votre relation avec le Père. Mais il y a aussi des hommes et des femmes, qui par jalousie, veulent s’accaparer les « âmes ». Leur désir n’est pas que vous vous approchiez de Dieu mais que vous vous approchiez d’eux et quand c’est le cas, tel un ténia, ils vous pompent ! Paul les appelle de « faux apôtres » (2 Corinthiens 11.13) ! Tels des « oiseaux de malheur », ils entrent dans le travail d’un autre pour s’approprier le résultat de son labeur. Mais comment s’y prennent-ils, pour que vous puissiez les reconnaître ?

La première des choses, c’est qu’ils doivent agir dans le secret. Donc leur approche ne sera pas dans la lumière, elle ne sera pas claire et limpide et elle doit rester « inconnue » par le ministère qui sème la Parole en vous.

La deuxième, afin que le bénéfice de cette Parole soit perdu, ils vont la mettre en doute, en tordre le sens, apporter des choses beaucoup plus « agréables » à l’oreille, des friandises au lieu d’une nourriture solide.

Troisièmement, ils vont dénigrer le ministère, salir sa réputation, apporter le doute sur ses intentions… c’est ce que ces faux apôtres ont fait tout au long du ministère de Paul.

Enfin, ils vont se mettre en avant, vous expliquant qu’ils sont beaucoup plus doués, qu’ils ont beaucoup plus de connaissances, que ce serait beaucoup plus avantageux pour vous de les suivre au lieu de suivre les enseignements de « l’autre ».

Chacun est libre de ses choix ! Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la perte n’est pas pour le « semeur » mais pour ceux qui se laissent voler la semence. Et si c’est ton cas mon ami, un retour en arrière est toujours possible.

Une dernière remarque que j’aimerais faire : vous appartenez à Christ, demandez-Lui qui est mandaté par Lui pour vous faire grandir dans Sa connaissance ! Bonne réflexion.

SUIS-JE LE GARDIEN DE MON FRÈRE ?

Marc 2.5 – « Jésus, voyant leur foi… ».   

Après que Caïn eut tué Abel, l’Éternel dit à Caïn : « Où est ton frère Abel ? ». Caïn répondit : « Suis-je le gardien de mon frère ? ».

Lorsqu’on demanda à Jésus quel était le plus grand commandement de la loi, Il répondit : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».

La volonté du Seigneur est que nous aimions notre prochain comme nous-mêmes, c’est-à-dire que nous soyons les gardiens, les uns des autres.

Le récit que nous trouvons dans Marc chapitre 2 est assez expressif de ce que c’est qu’être le gardien de son frère. La Bible dit : « Des gens vinrent à (Jésus), amenant un paralytique porté par quatre hommes. Comme ils ne pouvaient l’aborder à cause de la foule, ils découvrirent le toit de la maison où il était, et ils descendirent par cette ouverture un lit sur lequel le paralytique était couché. Jésus voyant leur foi… ».

Voici quatre hommes qui décidèrent d’être les gardiens de leur frère qui souffrait de paralysie. Ayant entendu parler de Jésus, ils voulurent lui amener le paralytique. Lorsqu’ils arrivèrent là où se trouvait le Seigneur, il y avait tellement de gens, qu’on ne pouvait entrer dans cette maison, ni par la porte, ni par les fenêtres, ni par où que ce soit. Ils étaient devant une situation complètement fermée. Que faites-vous devant une situation complètement fermée ?

Ces quatre hommes firent quelque chose qui ressemble à la folie et je comprends par-là que la foi est une folie, ils ouvrirent le toit de la maison et firent descendre le paralytique jusqu’aux pieds de Jésus.  La Bible dit : « Jésus voyant leur foi… ». La foi devient visible lorsqu’elle est courageuse et audacieuse. Jésus à la vue de ce paralytique lui dit : « Tes péchés sont pardonnés ». Cet homme était paralysé à cause de ses péchés. Lorsque le Seigneur parla ainsi, toute l’assemblée fut choquée, car ils se disaient, il n’y a que Dieu qui pardonne les péchés. Mais en disant cela, Jésus affirmait et confirmait sa divinité, puisqu’Il est Dieu manifesté dans la chair (Colossiens 2.9).

Mais la chose la plus significative de ce texte, c’est la foi de ces quatre hommes qui ont franchi toutes les barrières jusqu’à obtenir la guérison de leur frère ou ami paralysé. Peut-être que ce paralytique n’avait pas lui-même la foi. Mais savez-vous que l’on peut être guéri à cause de la foi des autres ?

Aujourd’hui, de la même manière, portons quelqu’un par notre foi à Jésus, ne laissons aucune opposition nous décourager jusqu’à ce que cette personne soit guérie.

Références : Genèse 4.9 – Matthieu 22.37 à 39 – Marc 2.1 à 12 – Colossiens 2.9.

ET JÉSUS LE TOUCHA !

 Marc 1.41 et 42 – Un lépreux vint à lui ; et, se jetant à genoux, il lui dit d’un ton suppliant : « Si tu le veux, tu peux me rendre pur ». Jésus, ému de compassion, étendit la main, le toucha, et dit : « Je le veux, sois pur ».

Il y a dans la Parole de Dieu des détails que nous ne saisissons pas tout de suite et qui pourtant ont une importance profonde. Dans nos versets se trouve l’un de ceux-ci : Jésus le toucha.

Pouvons-nous imaginer quelques instants la situation de ce lépreux ? A cause de sa maladie, il avait été « retranché » de sa famille, de ses amis, de son peuple et il devait vivre en reclus avec pour seule relation sociale des compagnons d’infortune malades comme lui. Nous ne savons pas depuis combien d’années il était malade mais cela faisait probablement longtemps que plus personne ne l’avait touché. Le contact de sa femme, de ses enfants, de ses parents… lui était totalement interdit. Quelle terrible souffrance morale de ne plus être enlacé, câliné, serré et de n’apercevoir que de loin ceux que son cœur chérissait.

Ce que nous voulons partager ce matin, c’est qu’au-delà de la guérison physique, le Seigneur est ému de compassion pour ta souffrance morale. Il est capable de te guérir mais Il veut par-dessus tout te toucher jusqu’à remuer tes entrailles. Par ce geste, Il veut te montrer que même si tu es un reclus, Il t’accepte pleinement. Même ta « lèpre » ne L’arrêtera pas.

Si tu viens à Lui, Il te consolera et te guérira de ton rejet. Il se fera une joie de te restaurer. Son cœur de Père Le poussera à te serrer fort dans ses bras d’amour et à te rendre ta dignité d’être humain. Sans plus tarder, tourne-toi vers Lui et demande Lui simplement : « Seigneur prends-moi dans tes bras ! ».

 Sois pleinement encouragé(e) et béni(e)