MANDATE PAR DIEU ?

Marc 1.27 – Ils furent tous tellement saisis qu’ils se demandaient les uns aux autres : Qu’est–ce que cela ? Voilà un enseignement nouveau, plein d’autorité ! Il commande même aux esprits impurs et ils lui obéissent !

J’aimerais que nous nous entretenions sur l’autorité dans le ministère, la force qui émane du fait d’être mandaté par Dieu pour un service bien précis.

Que nous le voulions ou non, tôt ou tard, comme nous le disait un serviteur de Dieu, nous serons confrontés à l’adversité et plus notre domaine d’onction sera important, plus l’adversité sera acharnée. Sans l’autorité de Dieu, nous ressemblerions bien vite aux fils de Scéva qui furent complètement démunis face à un domaine qui les dépassait largement (Actes 19.15). Je suppose que pendant un temps ils avaient pu donner l’illusion d’être compétents mais il leur manquait une chose que seul Dieu peut donner : l’autorité de sa Justice.

C’est toujours dangereux d’essayer d’imiter ceux qui ont le vrai mandat. Cette autorité ne s’acquiert pas par la force humaine, par une démonstration spectaculaire de… mais passe obligatoirement par le brisement de la Croix. Jésus a passé quarante jours de jeûne, de combat dans le désert, avant de revenir plein de la puissance du Saint-Esprit (Luc 4.14). Pas de désert, pas d’autorité !

Le brisement va inévitablement avec le mandat de Dieu ! Repensons à la vie de Joseph, évidemment nous aimons la fin de l’histoire, il est devenu premier ministre de l’Égypte, seul pharaon était encore au-dessus de lui. Es-tu prêt à être vendu par tes frères comme esclave, à être accusé injustement de ce que tu n’as pas commis, de faire de la prison, d’aider les personnes et qu’elles t’oublient dès que leur problème se règle… Le brisement avant l’autorité.

Bonne réflexion.

LE COMPROMIS

Matthieu 27.34 – « Arrivés au lieu nommé Golgotha, ce qui signifie lieu du crâne, ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de fiel ; mais quand il l’eut goûté il ne voulut pas boire ».          

S’il y a une chose qui fait que souvent notre marche avec Dieu n’est pas authentique, c’est le compromis. Le diable adore nous mettre dans des situations très dures, afin de nous pousser à faire des compromis. Le compromis, c’est lorsque nous contournons la Parole, pour parvenir à nos fins. C’est lorsque nous faisons un coup tordu pour atteindre un but fixé. Le compromis, c’est lorsque nous faisons une entorse à la vérité pour réaliser notre propre désir.

La Bible dit que Jésus dans le désert avait faim après quarante jours de jeûne. Voici que le diable arriva et lui proposa un compromis : changer les pierres en pain. Jésus qui avait la capacité de faire ce miracle, résista au diable, parce qu’il ne voulait pas contourner la Parole pour arriver à ses fins. Pour avoir résisté à satan, le Seigneur Jésus fut récompensé, car le Père envoya des anges lui apporter du pain (Matthieu 4.1 à 11).

Le compromis se définit comme un arrangement à l’amiable conclu par lâcheté ou par intérêt. En voulant faire boire à Jésus du vin mêlé de fiel, le diable voulait faire faire à Jésus un compromis. Le vin mêlé de fiel est un stupéfiant, une sorte de drogue qui pourrait anesthésier les atroces douleurs par lesquelles Jésus était en train de passer. Cela allait permettre à Jésus de ne pas être conscient et de ne pas ressentir les douleurs qu’Il était en train de vivre. Mais la Bible dit que Jésus « ne voulut pas boire ».

Je rends grâce à Dieu, parce que j’ai un Sauveur qui a été jusqu’aux extrémités inexplorées de la souffrance pour me racheter. Je rends grâce à Dieu parce que j’ai un Sauveur qui a payé le prix en entier, et c’est pourquoi le diable peut trembler au nom de Jésus-Christ, parce qu’il sait que Jésus ne fait pas de compromis.

Merci Seigneur, parce que Tu es la Vérité. En tant qu’enfants de la Vérité, je prie que nous ayons le courage de rejeter tout compromis, car le compromis transforme la vérité en mensonge.

Références : Matthieu 4.1 à 11.

DES BOUTS DE FICELLE !

Matthieu 27.5 – Judas jeta les pièces d’argent dans le temple, se retira, et alla se pendre.

Si vous écoutez régulièrement des prédications, vous remarquerez que beaucoup de celles-ci sont basées sur une série de versets mis à la suite pour dégager une vérité. C’est un moyen d’apporter la Parole et le problème n’est pas là. Le problème commence quand on veut démontrer une vérité que l’on s’est fabriquée en l’appuyant sur une série de versets sortis de leur contexte et surtout de ne pas tenir compte de la cohérence de toute l’Écriture.

Je vous donne un exemple grossier : prenons notre texte de base. Judas alla se prendre : est-ce un exemple à suivre ? Je prends Luc 10.37 : « Et Jésus lui dit : Va, et toi, fais de même ». Oh, bon j’y vais mais la corde pour me pendre ne tient pas. Que fais-je ? Je prends Luc 15.7 : « il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent »… Donc je pars pour ma deuxième tentative. Vous souriez, c’est grotesque, pas plus que certains messages.

« Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice » nous dit 2 Timothée 3.16. J’aime l’absolu de « toute » ! Si je veux être équilibré et appuyé sur la vérité, je dois prendre en compte toute l’Écriture, de Genèse à Apocalypse. Ceci demande bien sûr d’avoir pris le temps de lire toute la Bible et même plusieurs fois, et pourquoi pas dans différentes versions, pour se laisser modeler par Elle. C’est à ce « prix » que nous serons armés pour résister aux fausses doctrines, plus attirantes les unes que les autres, et que nous ne serons plus emportés à tout vent des doctrines des hommes trompeurs (Ephésiens 4.14).

La Parole de Dieu, c’est la Parole de Dieu ! Si deux passages semblent contradictoires, cela veut dire que je dois monter d’un cran ou deux pour comprendre. Sans cette prudence, je risque de croire en des pseudos vérités : une sorte de mélange de vrai et de faux. Je vous mets au défi de prendre une bouteille d’eau, saine et pure, et d’y ajouter une cuillère à café de pétrole : allez-vous la boire ? C’est la même chose avec ces messages tronqués, cela semble vrai mais cela va faire des dégâts.

J’en appelle à ceux qui apportent la Parole : bien-aimés, soyez prudents dans votre enseignement ! N’hésitez pas à confronter vos convictions à d’autres afin que vous puissiez être porteur d’un message pur, sans fioriture, qui sera une nourriture solide, équilibrée et pleine de puissance pour votre auditoire.

Bonne réflexion.

SOUFFLE SUR CES TUES ! 3

Matthieu 26.75 – Et Pierre se souvint de la parole que Jésus avait dite : « Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois ». Et étant sorti, il pleura amèrement.

Dans les deux premiers articles de cette série, nous avons parlé de cette armée de tués dont Ezéchiel 37 parle. Nous avons expliqué que certains ont été tués par la médisance, d’autres par une chute dans le péché, ici nous aimerions aborder l’échec.

Pierre est un exemple que nous laisse la Parole d’un homme qui a vécu beaucoup d’échecs. Il était pêcheur de métier, or la Bible nous le montre dans l’exercice de ce métier trois fois. Par deux fois, il avait travaillé toute une nuit sans rien prendre. La troisième fois, il avait pris un seul poisson en pêchant à la ligne, et encore c’était sur une Parole du Seigneur. Nous pouvons constater que Pierre n’avait pas une vie professionnelle très réussie.

Dans le « ministère », Pierre avait échoué aussi, alors que comme tous les autres disciples, il voulait être le premier. Il avait reçu du ciel une merveilleuse révélation venant directement du Père, fort de cette expérience il voulait « prophétiser » à Jésus qu’Il ne mourrait pas ! Quelle déconvenue quand Jésus va l’apostropher sévèrement en lui disant qu’il est inspiré par le diable lui-même. Autre exemple d’échec : quand il va vouloir entrer dans un niveau de foi plus élevé et marcher sur l’eau. Il a relevé un défi mais il va échouer lamentablement et si Jésus n’était pas intervenu, il se serait noyé ! L’échec le plus douloureux a été probablement celui où il a renié son Seigneur trois fois, lui qui proclamait haut et fort qu’il irait jusqu’à la mort pour le suivre, lui qui était prêt à se battre dans le jardin de Gethsémané et qui se défilait devant une simple servante. Pierre a eu le mérite d’essayer, de risquer, mais avouons-le, il devait en avoir « gros sur la patate », vous ne pensez-pas ? La bonne nouvelle, c’est que cet homme est devenu un pilier extraordinaire dans l’église primitive, qu’il a vécu des « succès » magnifiques dans l’œuvre de Dieu après ces expériences négatives.

Nous aimerions vous apporter une parole d’encouragement. Avec Dieu, l’échec ne constitue jamais le mot de la fin. Pour cela, j’aimerais que nous analysions trois formes d’échecs.

La première c’est l’échec apparent. Dieu n’a pas la notion d’échec que la pensée du monde a. Pour le monde, la réussite passe par un certain nombre de critères que la société impose. La réussite doit passer par l’aisance matérielle, la popularité, le pouvoir, l’idolâtrie… Même si  certains êtres humains ont possédé tout cela et qu’ils ont démontré manifestement qu’ils avaient échoué en se donnant la mort, le monde n’en tire pas les leçons nécessaires. Quand Jésus est mort, la situation semblait annoncer un échec cuisant. Le faiseur de miracles avait été éradiqué. La religion traditionnelle avait triomphé en éliminant le « gêneur ». Tous ses disciples étaient dispersés et vivaient dans le trou de la peur. Dans quelques semaines, qui penserait encore à Ses prédications puissantes et Ses miracles ? L’enfer faisait la fête, le chérubin maléfique avait vaincu le Fils de Dieu ! Aujourd’hui nous savons que la mort de Christ a été la défaite finale du prince des ténèbres, que le message de Christ s’est répandu dans le monde entier et que la petite poignée de disciples du départ est devenue myriades de myriades. Bien-aimés, ne jugeons de rien avant le temps ! Nous avons peut-être le sentiment d’avoir échoué mais il n’en est rien.

La deuxième forme, c’est le sentiment d’échec du début. Si nous pensons à Moïse : il est envoyé par l’Éternel pour une mission bien précise et il a la promesse que Dieu l’accompagne par des signes miraculeux puissants. Quel est le fruit de la première rencontre avec Pharaon ? Non seulement les Hébreux ne sont pas libérés mais leur esclavage devient encore plus pénible. Après viennent les dix plaies, Pharaon tergiverse mais ne cède pas. Ensuite il y a l’obstacle de la mer Rouge et une fin tragique si… La réussite a été complète quand la mer Rouge s’est refermée sur Pharaon et son armée ! Imaginons que Moïse se soit découragé à la première entrevue, ou à la cinquième plaie, ou même à la dixième ! La réussite prend parfois du temps, de la ténacité, de la persévérance et de la détermination. Certains ont essayé des choses mais ils ont abandonné en cours de route pensant qu’ils avaient échoué.

La troisième forme, c’est l’échec évident. Si nous revenons à Pierre, il a échoué lorsqu’il a renié Jésus trois fois. Il pensait pouvoir braver la mort par amour pour son Seigneur mais il s’est écroulé. Pourquoi ? Parce qu’il se confiait en ses propres forces. Il prenait sur lui ce que Dieu voulait faire à travers lui. Il avait besoin d’être bien au clair sur lui-même pour rentrer dans la dimension salutaire du : c’est Dieu qui fait à travers moi, je ne suis qu’un canal. C’est Lui, et Lui seul, qui crée en nous le vouloir et le faire.

Ces quelques lignes s’adressent à toi qui aujourd’hui as abandonné ta destinée en Dieu parce que tu crois en l’échec. Peut-être que cet échec n’est qu’apparent, mais en profondeur Dieu fait une œuvre de victoire. Peut-être tu as bien commencé mais tu t’es laissé décourager par l’opposition qui s’est levée, tu as vu la puissance de Dieu à l’œuvre par tes mains mais tu as cru que les situations ne changeront jamais. Enfin, tu as peut-être échoué lamentablement ! Tu vis dans la culpabilité, dans le sentiment que Dieu te rejette, dans le trou de la peur, dans le découragement le plus complet n’ayant personne à qui parler…

Nous voulons terminer cet article par le comment Jésus a restauré Pierre. Dans les quarante jours qui ont suivi sa résurrection, Jésus a consacré un temps tout particulier à Pierre. Nous imaginons que Pierre avait le cœur qui battait la chamade lors de cet entretien en tête-à-tête et qu’il n’osait pas regarder Jésus dans les yeux. Ta restauration doit passer par ce face-à-face ! Tant que tu fuiras loin du regard du Seigneur, tu ne pourras pas être rétabli. La seule question que le Seigneur va te poser c’est : « M’aimes-tu ? ». Si tu peux répondre par l’affirmative, alors ta restauration peut être complète. Jésus n’a pas fait de reproche à Pierre et Il ne t’en fera pas non plus ! Simplement est-ce que tu L’aimes ? S’il y a une once d’amour pour le Seigneur dans ton cœur, tout est possible ! Prends courage dans ce que Pierre est devenu, c’est TON avenir si tu entres dans ce tête-à-tête avec le Seigneur. Pas besoin d’excuses, d’explications compliquées, de faux-semblants… Juste ce cœur à cœur avec le Seigneur qui t’aime, non pour ce que tu as fait ou pas fait, mais pour qui TU ES !

Avec toute notre affection.

DIEU D’ALLIANCE 13

Matthieu 26.50 – « Aussitôt s’approchant de Jésus, il dit : Salut Rabbi ! Et il le baisa. Jésus lui dit : mon ami, ce que tu es venu faire, fais-le ».        

Judas vint vers le Seigneur pour lui donner un baiser. Jésus savait bien que par ce baiser, il était en train de le livrer entre les mains des soldats romains. Malgré cela, Jésus appela Judas : « Mon ami ». Comment pouvez-vous appeler « ami » celui qui est en train de chercher votre mort ?

C’est en cela que nous allons découvrir la qualité de Dieu et le défaut des hommes. Dieu a basé sa relation avec les hommes sur des promesses qui sont des Paroles qu’Il nous a données. Ces Paroles ont été consacrées, c’est-à-dire rendues sacrées dans l’Ancien Testament par le sang des animaux, et dans le Nouveau Testament par le sang de Jésus.

Dieu est un Dieu d’alliance et dans le mot alliance se trouve le mot allié. Du mot allié nous pouvons sortir le mot « lier » et le mot « lien ». Dieu est lié par sa propre Parole, autrement l’alliance n’aurait plus de valeur.

Les chrétiens aussi sont liés par la Parole de Dieu autrement, ils ne font plus partie de cette alliance ! Une alliance est un traité qui lie deux personnes et qui engage ces deux personnes à respecter réciproquement les Paroles de cette alliance.

Ce qui montre la qualité de Dieu dans notre alliance ou relation personnelle avec Lui, c’est que Dieu accomplit toujours sa Parole ou sa promesse. Et ce qui montre le défaut des hommes, c’est qu’ils n’accomplissent pas toujours leurs promesses ou leurs paroles.

Dieu marche par sa Parole et non par les circonstances. L’homme peut donner sa parole, mais une fois que les circonstances changent, il oublie sa parole. Dieu n’oublie pas sa Parole, parce qu’Il la met au-dessus de tout, même si les circonstances changent.

Dans l’évangile de Jean à son chapitre 15, Jésus disait à ses disciples, et Judas en faisait partie : « Vous êtes mes amis… Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père » (Jean 15.14 et 15).

Jésus a appelé ses disciples, y compris Judas, « mes amis ». Mais voici que les circonstances ont changé. Judas aussi a changé. Mais, Jésus n’a pas changé, Il appelait toujours Judas : « mon ami ».

Un homme ou une femme d’alliance ne change jamais ses paroles, même si les circonstances ne sont plus les mêmes.

Ma prière, aujourd’hui, est que nous restions fidèles à la parole qui est sortie de notre bouche.

Références : Jean 15.12 à 15.

SEUL(E) AVEC DIEU !

Matthieu 26.38 – Il leur dit alors : « Mon âme est triste jusqu’à la mort ; restez ici, et veillez avec moi ».

Le Seigneur Jésus est en train de vivre un des moments les plus pénibles de son existence dans le jardin de Gethsémané. Il espère avoir le soutien de ses amis les disciples mais nous savons qu’ils ont été démissionnaires, harassés par la fatigue. Paul, de son côté, dira : « Dans ma première défense, personne ne m’a assisté, mais tous m’ont abandonné ».

L’être humain souffre quand il est seul, c’est un mal pesant difficile à supporter surtout quand celui-ci doit affronter des épreuves. Cependant, Jésus et Paul ont dû passer par là sans que Dieu ne comble ce sentiment de solitude, du moins en apparence.

Pour beaucoup d’entre nous, il y aura des temps dans nos vies où nous devrons passer par ce chemin ! C’est la dure leçon de la dépendance complète et de la confiance totale en Dieu. Notre Dieu est tout à fait capable de mettre sur notre route la ou les personnes qui répondront à ce besoin mais dans certain cas, Il ne le fera pas. Pourquoi ? Parce qu’Il veut que nous nous appuyions que sur Lui et Lui seul.

Ce que Dieu voit c’est toujours l’après ! Après avoir traversé ces moments pénibles, notre relation avec Lui sera tellement plus profonde et intime. C’est le seul moyen de comprendre à quel point notre Dieu est suffisant.

Jésus est sorti de ce moment de prière angoissant fortifié et prêt pour affronter la croix. Paul dira : « C’est le Seigneur qui m’a assisté et qui m’a fortifié ». Ils ne sont pas restés sans secours mais le Seigneur a répondu Lui-même.

Mes bien-aimés, s’il y a des limites que le Seigneur nous demandera de franchir seul, soyons assurés que Lui sera là, tout puissant et tout suffisant pour se glorifier en nous. Soyons aussi certains qu’il y aura un après. « Il mettra un chemin dans le désert et des fleuves dans la solitude ». Que ces quelques lignes vous redonnent courage. Soyez bénis.

DIEU D’ALLIANCE 12

Matthieu 20.26 – « Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur ».      

La notion de grandeur ou de chef n’est pas la même dans le monde que dans l’Église. Les disciples voulaient savoir qui parmi eux était le plus grand. Jésus leur répondit : « Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent » (Matthieu 20.25). Ce que Jésus leur disait, c’est que dans les nations, dans le monde, les chefs ou les grands, ce sont ceux qui tyrannisent et asservissent les autres. Mais dans le royaume des cieux, le chef est celui qui sert les autres. Et donnant son propre exemple, il dit : « C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs ».

Par conséquent, lorsque la Bible dit que Christ est le chef de l’Église, cela signifie que Christ est le serviteur de l’Église. Avec cette manière de concevoir le mot « chef », relisons Ephésiens 5.22 et 23 : « Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur, car le mari est le (chef) de la femme, comme Christ est le (chef) de l’Eglise, qui est son corps, et dont il est le sauveur ».

Lorsque nous comprenons qu’être un chef, c’est être un serviteur, cela nous révèle la soumission sous un jour nouveau. La soumission n’est pas une relation de supérieur à inférieur. Si dans l’alliance, une personne se croit supérieure ou plus importante que l’autre, ce n’est plus une alliance, c’est un esclavage. La soumission est une relation qui se manifeste entre deux personnes égales entre elles. S’il n’y a pas d’égalité, cela fausse tout, car l’alliance met toujours les deux alliés sur le même pied d’égalité. La Bible va même encore plus loin, en disant : « Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes », telle est ma prière.

Références : Matthieu 20.20 à 28 – Ephésiens 5.22 et 23 – Philippiens 2.3.

NE VOUS CONFORMEZ PAS AU SIECLE PRÉSENT

Matthieu 16.23 – « Mais Jésus, se retournant, dit à Pierre : Arrière de moi, Satan ! Tu m’es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes ».      

C’est ce qu’on appelle la loi de la double référence : Jésus parlait à Pierre, mais tout en parlant à Pierre, il s’adressait à satan, lui disant : « Tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes ». Avec quelles pensées vous êtes-vous levés ce matin ?

Selon la parole du Seigneur, lorsqu’une pensée n’est pas de Dieu, elle est automatiquement du diable. Le diable règne sur notre vie en infiltrant nos pensées par le canal de nos sentiments et de nos émotions. Mais nous ne marchons pas par les sentiments. La Bible dit que nous marchons par la foi et non par la vue.

Lorsque Jésus annonça sa mort prochaine, Pierre lui dit :« Cela ne t’arrivera pas ». Jésus se tournant vers lui répliqua : « Arrière de moi satan ».

Pierre aimait beaucoup Jésus. Et lorsqu’on aime quelqu’un, on le protège, parce qu’on ne voudrait pas que quelque chose de mal arrive à cette personne. Mais l’amour de Pierre était une barrière pour le plan de Dieu.

Nous arrive-t-il d’aimer les gens au point que notre amour empêche le plan de Dieu de s’accomplir dans leur vie ? Je suis sûr que nous ne nous sommes jamais posé la question. Si Jésus ne mourait pas, il n’y aurait pas non plus de rédemption et personne ne pourrait être sauvé aujourd’hui.

Humainement parlant, Pierre avait raison de dire à Jésus « cela ne t’arrivera pas », mais spirituellement, il avait tort.

Souvent, nous faisons des choses que tout le monde trouve bien, normales, et logiques mais qui sont en fait, les pensées de satan.

La Bible dit : « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence ».Renouveler l’intelligence signifie penser comme Dieu pense et non comme le monde pense.

Ma prière, aujourd’hui, est que le Seigneur nous aide à renouveler quotidiennement nos pensées. Jésus avait l’habitude de dire : « Vous avez appris qu’il a été dit. Mais moi Je vous dis ».

Le monde ne serait plus le même si avant de faire quoique ce soit, chacun se demandait : « Qu’est-ce que Jésus ferait s’Il était à ma place ? ».

Références : 2 Corinthiens 5.7 – Romains 12.2 – Matthieu 5.43 et 44.

LA RUMEUR !

Matthieu 16.15 – « Et vous », leur dit-il, « qui dites-vous que je suis ? ».

Jésus posait cette question à ses disciples car certaines personnes disaient qu’Il était l’un des prophètes, d’autres qu’Il était Jean-Baptiste, d’autres Élie. Ses disciples auraient pu rajouter, certains disent que tu es un agent de Béelzébul (Marc 3.22). Mais ce qui était important pour Jésus, c’était de savoir ce que ses plus proches amis disaient de Lui.

Simon Pierre va répondre à cette question en disant : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ».

Jésus, reprenant la parole, lui dit : « Tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 16.16).

Si je posais cette question aujourd’hui à mes proches collaborateurs ou collaboratrices, que diraient-ils ? (je ne vous demande pas de répondre ;-))

Chacun d’entre nous, nous nous faisons une idée de qui sont les gens. Cela peut être par les bruits, les rumeurs ou calomnies qui courent au sujet de cette personne et nous nous arrêtons à ce que pensent les gens. D’autres se font une idée sur le passé de la personne. Cette personne a fait ceci ou cela, c’est donc de facto une mauvaise personne. D’autres, c’est sur ce que cette personne fait dans son présent.

Vous aurez compris que tous ces critères par lesquels nous définissons une personne peuvent fluctuer et à l’instar de Jésus, nous pouvons être mis(es) aux nues un jour et quelques jours après, mis(es) plus bas que terre et ce, sans que nous ayons changé quoi que ce soit dans notre comportement au quotidien. La réponse de Jésus à Simon Pierre nous montre le chemin pour voir une personne telle qu’elle est réellement, sans se fier à ce qui est dit à son sujet, sans se fier à son passé, sans se fier à ce qu’elle fait ou pas. Nous devons voir les personnes avec le regard de Dieu. Pas avec ce que nous percevons dans notre chair mais par ce que Dieu nous aura révélé de cette personne. Car sachons-le, le regard de Dieu sur nos vies n’a rien à voir avec le regard humain.

Alors si aujourd’hui, nous demandions à Dieu de nous montrer qui sont les personnes qui nous entourent, comment Lui les voit ?

Je laisse cela à votre réflexion. Que Dieu vous bénisse. Vous êtes précieu(se)x.

LA BARQUE

Matthieu 14.28 – « Pierre lui répondit : Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux ».     

Lorsque les disciples virent le Seigneur marcher sur la mer, ils crurent que c’était un fantôme, mais ils furent rassurés en voyant que c’était Jésus. Pierre alors prit la parole et dit : « Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux ». Jésus ne pouvait pas répondre à Pierre : « Ne viens pas, ce n’est pas moi ! ».  Le Seigneur était donc obligé d’accepter que Pierre vienne vers Lui en marchant sur les eaux. C’est ce qui se passa, mais la Bible dit : « Voyant que le vent était fort, (Pierre) eut peur, et comme il commençait à enfoncer, il s’écria : Seigneur, sauve-moi ! ».

La barque était pour les disciples un endroit de refuge et de sécurité au milieu des menaces du vent, et personnellement je pense que ce n’était pas la volonté de Jésus que Pierre sorte de la barque.

La barque, comme l’arche de Noé au milieu du déluge, est l’image du salut et de la sécurité. La barque représente l’église locale, dans un monde de violences et de dangers. Jésus ne veut pas que nous sortions de la barque, car si nous sortons de l’église locale, nous risquons de rencontrer des vents forts, qui peuvent nous enfoncer jusqu’à la noyade.

C’est ce qui faillit arriver à Pierre, lorsqu’il sortit de la barque. La Bible dit : « …voyant que le vent était fort, il eut peur ; et, comme il commençait à enfoncer… ». Et pourtant le même vent « contraire » soufflait violemment, lorsqu’il était encore dans la barque (Matthieu 14.24). Le miracle que Pierre n’avait pas vu, c’est que malgré le déchaînement des vents et la fureur des flots de la mer, la barque ne se renversait pas.

Souvent, nous aussi, nous demandons des miracles à Dieu. Nous prenons même des risques inutiles pour ces miracles, alors que nous vivons déjà dans le miracle.

Je voudrais rendre grâce à Dieu, parce que ma vie est un miracle, le souffle qu’Il m’a donné est un miracle, chaque pas que je fais sur cette terre est un miracle… Merci Seigneur.

Référence : Matthieu 14.22 à 36.