DIEU D’ALLIANCE 15

Jean 10.30 – « Moi et le Père nous sommes un ».  

L’alliance éternelle existait bien avant la création de l’homme, bien avant que le péché entre dans l’humanité. Le Père, la Parole, et l’Esprit avaient dans leur alliance, créé toutes choses, y compris l’homme et la femme qui étaient à l’image de Dieu, et dont la mission était de multiplier cette image sur toute la terre (Genèse 1.26).

Jusque-là, la Parole ne s’était pas encore faite chair. L’homme et Dieu (le Père, la Parole et l’Esprit) étaient en parfaite unité et en parfaite harmonie. Lorsque le péché advint, l’homme se trouva séparé de Dieu. Satan à travers le péché porta un coup dur à l’alliance qui unissait l’homme et Dieu.

Mais Dieu n’a pas créé l’alliance pour qu’elle finisse par la séparation. Il mit sur pied un plan pour racheter l’homme du péché, afin de le ramener dans son alliance. C’est pour cela, que la Parole a été faite chair en devenant le Fils de Dieu, notre Seigneur Jésus-Christ (Jean 1.14).

Comme la Parole a été faite chair en la personne de Jésus, qui s’est sacrifié pour réconcilier l’homme avec Dieu ; de même lorsqu’il est menacé, le mariage sera sauvé si les conjoints ont l’humilité de sacrifier leurs intérêts l’un pour l’autre.

Ma prière est pour tous ceux et toutes celles qui se trouvent dans une alliance qui est menacée. Que le Saint-Esprit les fortifie pour qu’ils puissent ensemble surmonter l’insurmontable !

Références : Genèse 1.26, Jean 1.14.

LE DROIT DE VIVRE !

Jean 10.10 – Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance.

Le titre de cette pensée peut vous sembler surprenant. En effet, nous naissons et personne ne nous demande notre avis, nous voilà sur terre, appelés à la vie. Pourtant, bon nombre de personnes ont le mal de vivre allant même parfois jusqu’au suicide. Dans une société où il est véhiculé sans cesse l’épanouissement de sa personne, la beauté, la richesse, de plus en plus de personnes sont en souffrance et VIVRE leur est devenu difficile, la barre de l’acceptation de leur personne telle qu’ils sont étant trop élevée. C’est ainsi que progressivement, elles s’enferment sur elles-mêmes, pensant qu’elles ne seront jamais à la hauteur, que leur vie n’est utile en rien et pour personne. Nous sommes pourtant appelés par Dieu à la vie et à la vie abondante en Lui.

C’est ainsi que quand notre cœur et notre être sont touchés par l’amour de notre Seigneur, c’est comme si pour la première fois, nous nous sentions réellement vivre. S’installe aussi progressivement en nous la perception du pourquoi nous sommes nés et le désir de le vivre pleinement et en abondance car tel est le désir de Dieu. Certaines embûches peuvent être sur notre chemin mais nous continuons de marcher avec espérance et comme le dit le dicton : « L’espoir fait vivre ». Ce qui n’est pas complètement faux.

Certains et certaines vont ainsi continuer cette course dans la joie et avec plein d’enthousiasme, ils seront affermis. Malheureusement, pour d’autres, il y aura un arrêt net de cette marche à cause d’une chute et de toutes les conséquences de cette chute. Certains retourneront à leur ancienne manière de vivre et d’autres resteront attachés à leur Sauveur mais peut-être refuseront-ils même d’une manière inconsciente de se permettre tout simplement de vivre. En effet, ils ne sont pas comme le monde car ils aiment Dieu, mais rejetés par leur famille, « amis » et la communauté chrétienne parce qu’ils sont tombés. Il est très difficile à ces personnes de se remettre debout. En effet, l’ennemi n’a de cesse, dès qu’elles commencent à se relever, de leur rappeler qu’elles sont tombées et que jamais elles ne pourront vivre le pourquoi elles sont nées. Il est même incroyable de voir comment les gens utilisent la chute de quelqu’un pour ensuite dire tout et n’importe quoi sur cette personne, exagérant, mentant, calomniant.

Je crois que quand nous faisons cette œuvre de mort, nous dissimulons, peut-être même involontairement, nos propres fautes en étalant au grand jour celles des autres. La question qui se pose est : ces autres ont-ils droit à la vie ? Loin de prôner le péché sous toutes ses formes, bien souvent, la personne qui est tombée et qui est restée attachée à Dieu, s’est humiliée devant son Dieu, se sait pardonnée de Dieu mais pourtant, elle ne se donne pas forcément le droit de vivre. Elle mesure toutes les conséquences de son acte et ne s’autorise plus à être joyeuse, heureuse, c’est comme si toute sa vie tournait maintenant autour de sa chute. S’il y a des conséquences au péché et que Dieu châtie celui qu’Il aime, le désir de Dieu n’est pas qu’une personne reste à terre. Non, son désir depuis la chute d’Adam a toujours été de relever et de donner une nouvelle possibilité de vivre et sentir à nouveau son cœur battre.

Tu as peut-être péché, tu es resté attaché à Dieu, tu t’es humilié devant Lui. Il y a eu cependant des conséquences parfois graves à ton ou tes actes et aujourd’hui, tu ne t’autorises plus à vivre. Ton désir est de plaire à Dieu, de Le suivre mais Dieu a plus pour toi. Aujourd’hui Il te dit : « Accepte de vivre ! Même si l’ennemi te dit le contraire, tu as à nouveau le droit de vivre. Je suis venu pour que mes brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance. Tu es appelé aujourd’hui à la vie par Dieu. Accepte de vivre et laisse-Moi conduire ta vie. Je mettrai un chemin dans le désert et des fleuves dans la solitude. C’est le temps pour toi de dire : je ne mourrai pas, je vivrai et je raconterai les œuvres de l’Éternel ».

Ceins tes reins, mets tes chaussures et prend ton bâton, c’est le temps pour toi de vivre la Pâque, ta résurrection !

Avec toute mon affection.

PRETS A ETRE BOUSCULÉS ?

Jean 9.34 – Ils lui répondirent : « Dans le péché tu es né tout entier, et c’est toi qui nous fais la leçon » ! Ils le jetèrent dehors.

Ce verset termine l’histoire de l’aveugle né que Jean rapporte au chapitre 9 de son Évangile. Justement le récit de ce miracle commence par une question des disciples : « Qui a péché pour que cet homme soit aveugle ? Ses parents, lui ? ». Quant aux Juifs, ils sont très fâchés parce que cet aveugle a été guéri alors que leurs règles religieuses ont été transgressées.

Si je vous pose la question ce matin : « Voulez-vous voir la gloire de Dieu ? », vous allez me répondre par un amen enthousiaste. Etes-vous prêts à ce que Dieu, au travers de son Saint-Esprit, bouscule vos règles religieuses ..? Etes-vous d’accord d’avoir le regard de Jésus sur les personnes ..?

Quand le Seigneur Jésus rencontre un homme ou une femme, Il n’est pas absorbé par sa condition. Peu Lui importe son passé, ce qu’il ou elle a pu faire ; ce qui compte pour Lui c’est ce que son Père peut faire de cet homme ou de cette femme. Jésus n’a jamais hésité à être en contact avec le péché et ses conséquences (ne dites pas que j’ai dit que Jésus a péché, Il est resté pur jusqu’à sa mort), Il a touché le lépreux, Il a côtoyé les gens de mauvaises vies, Il avait pour amis des personnes qui avaient été démonisées…

Voir la gloire de Dieu des vies transformées passe par là, avoir le regard de compassion de Dieu sur les personnes que nous rencontrons. Quand je pense à certains de mes amis évangélistes, qui ont ce regard de compassion, et qui sont critiqués, salis parce que… Mes frères et sœurs, il est temps de nous laisser gagner par le cœur de Dieu pour ce monde, de donner un grand coup de pied dans nos habitudes religieuses, pour enfin accueillir à nouveau la gloire de la présence de Dieu au milieu de nous… Merci de vous laisser toucher par le Saint-Esprit aujourd’hui…

SPOTLIGHT 1

Jean 8.31 et 32 – …Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira.

Voilà des années que le Seigneur nous fait la grâce de pouvoir écrire des pensées à méditer. Notre sujet de prédilection est l’encouragement mais nous devons constater que malheureusement, nous devons bien souvent faire l’impasse sur ce sujet. Pourquoi ? L’encouragement à la foi, la capacité de manifester la puissance de Dieu, le cheminement dans une vie de victoire… ne peut se construire que sur une base solide. Il faut des a priori et l’un d’eux est : vivre dans la vérité ! Or, force est de constater que le mensonge, sous différentes formes, est très répandu dans le peuple de Dieu.

« Si nous marchons dans la lumière, comme il est Lui-même dans la lumière » nous dit Jean, nous sommes mutuellement en communion. La majorité des traductions traduisent : « En communion les uns avec les autres » mais en vertu du verset 6, nous pouvons traduire que nous sommes en communion avec Christ. La conjonction « si » conditionne toute la suite. Être en communion mutuelle avec le Christ ne peut se concevoir qu’à la condition que je marche dans la lumière, c’est-à-dire qu’il n’y a plus de zone d’ombre dans ma vie.

Arrêtons-nous un instant : y a-t-il quelque chose dans ma vie présente qui causerait une forte gêne, ou de la honte, si elle était dévoilée en public ? Si c’est le cas, nous avons encore des zones d’ombre dans notre vie. Je ne parle pas ici de notre passé. Nous avons tous dans notre passé des choses qui nous font honte. Si nous nous sommes repentis, notre passé a été pardonné, purifié et oublié par notre Seigneur. Je ne parle pas ici non plus de ce qui appartient à notre intimité, nous avons droit à une vie privée, même notre vie est cachée en Christ. Je parle ici du mensonge, petit ou grand, qu’il soit verbal ou en actes. Ces choses qui nous semblent « insignifiantes » et que nous cachons : que ce soit un revenu au fisc, des images de télévision ou internet, des comportements violents dans le foyer, des relations ambiguës avec une autre femme ou un autre homme que notre conjoint, des bavardages médisants autour d’une tasse de café, une excuse bidon, une infraction volontaire au code de la route… La liste est très très longue !

La Parole nous dit clairement que le père du mensonge, c’est le diable. Donc, à chaque fois que nous mentons, nous faisons la volonté du diable. Nous nous trompons nous-mêmes si nous croyons que personne ne le saura. Ce qui se fait en secret sera dévoilé nous dit Jésus. Même si ce n’est pas toujours ici-bas, le Grand Dieu de l’univers sait TOUT et un jour ces comportements tourneront à notre confusion si nous ne les réglons pas aujourd’hui !

Avant chaque parole ou chaque action nous devrions nous poser cette question : si un jour je devais rendre compte de cette parole ou de cette action, me sentirais-je obligé de mentir à ce sujet ?

Un dernier conseil : si vous voulez un stimulant à marcher dans la lumière pour tirer tout le bénéfice de cette position, prenez conscience que le Seigneur est constamment à côté de vous et qu’Il peut lire dans vos pensées comme dans un livre ouvert.

Belle journée.

VIENS À LUI !

Jean 6.37 (BFC) – Je ne rejetterai jamais celui qui vient à moi.

Quelle belle promesse ! Le Seigneur Jésus, qui dit toujours la vérité, nous déclare qu’Il ne rejettera jamais celui qui s’approche de Lui. Peu importe qui nous sommes, peu importe ce que nous avons fait, peu importe le nombre de fois où nous avons besoin de son pardon, Il ne nous rejettera jamais.

Le diable essayera toujours de nous faire croire que c’est « trop grave », que le Seigneur ne pourra plus nous aimer, que ce sentiment de honte et de rejet que nous ressentons vient du Saint-Esprit, que Dieu n’est pas capable de nous pardonner encore après avoir commis pour l’unième fois le même péché, pour avoir failli alors qu’Il nous avait bénis… Vous connaissez comme moi ses discours accusateurs et culpabilisants. Alors pourquoi encore l’écouter ? Jésus ne rejettera jamais celui qui s’approche de Lui : çà c’est la vérité de la Parole de Dieu !

Beaucoup d’enfants de Dieu souffrent du rejet. Le « monde » ne leur a pas fait de cadeaux et souvent ils ont été mis au rebut, écartés, abandonnés, méprisés, humiliés… Mes bien-aimés, il n’existe aucun rejet auprès de Dieu, aucun ! Sa nature divine le rend capable d’aimer, avec la même mesure, quiconque s’approche de Lui. Quand nous serons mis en contact avec cet amour si fort, si grand, si inconditionnel, la guérison de nos blessures pointera comme le soleil à son aurore. Si je me sais aimé de Dieu, accepté par Lui, cela me suffit. Peu m’importe ce que le monde pense de moi, ce que les êtres humains disent de moi, ce que le diable susurre à mon oreille. Mon Papa m’aime comme je suis et Il a la capacité de me changer, de me rendre fort et stable dans ma relation avec Lui.

Mes bien-aimés, c’est le bon moment pour revenir à Jésus. Il vous accueillera les bras ouverts, tellement heureux de ce retour…

Avec toute mon affection.

L’ŒUVRE DE DIEU

Jean 6.28 et 29 – « Ils lui dirent : Que devons-nous faire pour accomplir les œuvres de Dieu ? Jésus leur répondit : L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé ».    

Voilà une question que nous nous sommes certainement posée à un moment de notre vie : que faire pour accomplir les œuvres de Dieu ?

Le mot clé de cette question se trouve dans le verbe « faire ». S’il y a une chose dont nous avons besoin d’être délivrés, c’est du verbe « faire ». Avez-vous déjà remarqué chez l’homme le besoin de toujours « faire » quelque chose pour plaire à Dieu ? Faire quelque chose pour impressionner Dieu ? Faire quelque chose pour mériter la grâce de Dieu ?

J’imagine avec quelle excitation ils sont venus vers Jésus lui poser cette question : « Que devons-nous faire pour accomplir les œuvres (pluriel) de Dieu ? ». Et Jésus leur répondit : « L’œuvre (singulier) de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé ».

Jésus ne leur a rien demandé de « faire ». L’œuvre que Dieu attend de nous, ce n’est pas « faire », mais « croire » au Fils de Dieu, Jésus-Christ.

Nous ne sommes pas sauvés par les œuvres, mais nous faisons les œuvres parce que nous sommes sauvés. 

La foi véritable, l’œuvre de Dieu, c’est de croire que Jésus-Christ est Seigneur.

UN PEU D’HUMILITE 2

Jean 5.31 – Si je témoignais en ma faveur, mon témoignage ne serait pas valable.

C’est devenu une habitude pour beaucoup de serviteurs de se présenter par leur titre. Pasteur, prophète, apôtre, bishop Untel, etc. Le Seigneur peut nous revêtir d’un mandat, d’une autorité qui se traduit par un titre mais c’est trop facile de s’imposer avec une carte de visite ou un curriculum vitae. Ma question c’est : qui rend témoignage de toi ? Qui pourra attester que tu es un homme plein du fruit de l’Esprit vu plus haut ? Qui te côtoie suffisamment pour certifier que tu as la qualité d’amour de Dieu au plus profond de tes tripes ?

Les disciples de Jésus avaient fait de nombreux miracles, chassé des démons et probablement vu de nombreuses conversions quand ils parcouraient la Palestine deux par deux. Pourtant tout ce qui les intéressait, c’était de savoir qui d’entre eux était le plus grand, le plus fort, l’autorité suprême ! Ils étaient tellement « fiers » du résultat, comme si c’étaient leurs œuvres. J’imagine que Jésus a dû secouer la tête par dépit. Il va les encourager à se réjouir de ce que leurs noms sont inscrits dans les cieux. A un autre endroit, le Seigneur Jésus va même dire que certains « faiseurs de miracles » Lui sont totalement étrangers.

Si tu es serviteur, mon ami, oublie les « moi je » et poursuis avec ardeur la simplicité et l’humilité. Aime le peuple de Dieu avec passion et laisse-toi remplir par la compassion de Dieu. Ne te recommande pas toi-même mais qu’un autre te loue nous dit la Parole.

Bonne réflexion.

LA PISCINE DE BÉTHESDA

Jean 5.5 à 7 – « Là se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans. Jésus l’ayant vu couché, et sachant qu’il était déjà malade depuis longtemps lui dit : Veux-tu être guéri ? Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans la piscine quand l’eau est agitée ».      

Manifestement, cet homme ne s’attendait pas à Jésus, mais cherchait quelqu’un qui pourrait le porter et le jeter dans la piscine, quand l’eau était agitée. Je crois, personnellement, que la raison pour laquelle il était malade depuis si longtemps, c’est parce qu’il plaçait sa confiance dans les hommes et non en Dieu. Il attendait le secours des hommes et non le secours de Dieu.

La piscine de Béthesda avait trois particularités :

1. Elle était près de la porte des brebis.

2. Elle avait cinq portiques, c’est-à-dire, cinq grandes portes, donc cinq chemins par lesquels on pouvait y descendre.

3. Un ange venait de temps en temps agiter l’eau, et après cela, le premier malade qui y descendait était guéri quelle que soit sa maladie. Au milieu de tout cela, se trouvait ce paralytique qui observait la guérison des autres, mais qui ne pouvait pas être guéri lui-même, parce qu’il n’y avait personne pour le porter et le jeter dans l’eau.

Avez-vous déjà été dans une situation où vous voyez les autres avoir du succès, alors que vous n’arrivez pas à vous en sortir vous-même ? Cet homme pensait que sa guérison viendrait de la même manière que celle des autres. Mais le Seigneur agit d’une façon différente dans la vie de chacun. Il ne faut pas imiter le succès des autres, parce que Dieu a sa façon à Lui de nous conduire à notre propre succès.

Finalement cet homme aura été guéri sans avoir eu besoin de la piscine, car le Seigneur lui a tout simplement dit : « Lève-toi, prends ton lit et marche ».  La Bible dit que la piscine de Béthesda était près de la porte des brebis, or dans Jean chapitre dix, Jésus dit : « Je suis la porte des brebis ». Cette piscine tirait sa force de Jésus, mais quand Jésus Lui-même y était allé, personne ne l’avait reconnu. Ils continuaient tous à mettre leur foi dans l’ange et dans l’eau.

Ensuite, la Bible nous dit que cette piscine a cinq portiques. Il y a cinq chemins qui conduisent à l’eau. Le premier chemin s’appelle la vue, le deuxième, l’ouïe, le troisième, l’odorat, le quatrième, le goût, et le cinquième chemin s’appelle le toucher. Ces cinq portiques représentent les cinq sens. Ce paralytique était limité par ce qu’il voyait, ce qu’il touchait, ce qu’il entendait… il était prisonnier du naturel. Il avait besoin d’un sixième sens, un sixième chemin, qui cette fois n’était pas naturel mais surnaturel, et qui s’appelle Jésus-Christ.

Il attendait un ange pour venir agiter l’eau, mais Jésus-Christ, l’Ange de l’Éternel, est Lui-même venu le guérir !

Ma prière, aujourd’hui, est que l’Ange de l’Éternel nous visite dans nos besoins les plus désespérés.

Références : Jean chapitre 5, Jean 10.5, Genèse 22.15 à 17.

QUE REGARDES-TU ?

Jean 5.2 – Or, à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s’appelle en hébreu Béthesda, et qui a cinq portiques.

Quelle histoire ! Et je vous invite à la méditer. Je ne peux m’empêcher de penser à toutes ces personnes abritées sous les portiques qui attendaient jour après jour leur miracle. Nous pouvons imaginer la frustration monter dans le cœur de toutes ces personnes qui n’avaient pas pu se jeter à temps dans la piscine quand l’eau était agitée afin d’être guéries. Cependant, elles demeuraient là, espérant toujours voir l’eau un tant soit peu bouger pour se jeter la première. Triste non ?

Cette piscine, appelée piscine de Béthesda, avait cinq portiques. Les portiques étaient des sortes de colonnades sous lesquelles le peuple pouvait rester protégé du temps et de la chaleur du soleil. Les gens attendaient donc là, protégés, des heures, des jours, des mois, voire des années, afin de tenter de vivre la restauration dans leur âme et leur corps. A l’instar de ces personnes, ne restons-nous pas parfois dans nos milieux protégés à attendre que le miracle se manifeste. Nous sommes là, à attendre et attendre encore ! Combien d’entre nous fixe la piscine ?

Cette piscine peut représenter notre croyance pour recevoir la bénédiction. Cela peut être le serviteur untel, ayant un « grand ministère » qui viendra dans notre communauté, dans notre lieu et apportera enfin la solution à notre situation. Je me demande parfois ce qui se serait passé si toutes les personnes qui étaient autour de cette piscine avaient levé les yeux vers Jésus quand il s’est approché de cet homme qui, je vous le rappelle, était malade depuis 38 ans. Auraient-ils été tous guéris ? Je crois que oui car ils auraient enfin fixé leur regard sur Celui qui est la solution.

Les cinq portiques peuvent aussi faire penser aux cinq sens. Ces cinq sens étaient leur semblant de sécurité pour visualiser la piscine à tout instant. Pourtant, nous ne sommes pas appelés à marcher par la vue ! 2 Corinthiens 5.7 nous dit : « Car nous marchons par la foi et non par la vue ». Ne devrions-nous pas être à l’écoute de la Parole de Dieu ? Romains 10.17 : « Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Dieu ». Et si nous nous laissions toucher par Jésus ? Matthieu 8.3 : « Jésus étendit la main, le toucha… ». De plus, le Seigneur nous invite à goûter à sa bonté ! 1 Pierre 2.3 : « Si vous avez goûté que le Seigneur est bon ». Quant à sentir : La bonne odeur vient du sacrifice de Christ, « Christ, qui nous a aimés, et qui s’est livré Lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur » (Ephésiens 5.2).

Vous remarquerez que quand Jésus va à la rencontre de cet homme, Il lui demande s’il veut être guéri. Question surprenante, vous ne trouvez pas ? Réponse encore plus surprenante, celle de cet homme qui explique qu’en fait, il n’arrive jamais à aller assez vite pour plonger dans la piscine et ainsi être guéri. Cet homme avait en fait toujours les regards sur la piscine. Pourtant Jésus, le Seigneur des seigneurs, était là devant lui avec la solution, la guérison.

Aujourd’hui, le Seigneur s’arrête sur ton chemin. Détourne ton regard de la piscine et écoute-Le te dire : « Veux-tu être guéri, veux-tu être restauré ? ». Ne commence pas à lui expliquer tout ce qui t’empêche de vivre cette bénédiction mais écoute-Le te dire cette Parole : « Lève-toi, prend ton lit et marche ».

Ne reste plus là à attendre, ne sois plus prisonnier de tes sens (tes colonnades), de ton semblant de sécurité, ne fixe plus la piscine mais regarde à Jésus, lève-toi ! Ne reste plus couché sur ce lit de souffrances, de désolations et marche ! Marche, avance, ne manque plus le but. C’est le temps pour toi d’entrer dans ta véritable destinée.

Bonne réflexion et excellente journée.

DIEU D’ALLIANCE 14

Jean 3.16 – « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle ».   

Le manque d’amour tue l’alliance. Lorsqu’il n’y a pas d’amour dans une alliance, l’égoïsme et l’orgueil finissent toujours par prendre le dessus. Tout se rapporte à « moi » et « je ». « Mon » argent, « ma » voiture, « ma » maison, etc. Mais le langage de l’alliance se limite à deux mots : « nous » et « notre ». « Notre » argent, « notre » maison, « notre » voiture, etc.

L’amour donne. L’amour ne retient pas. La Bible dit : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné… ». L’amour est créateur d’alliance. Toute alliance prend sa source dans l’amour. Mais lorsque nous parlons d’alliance avec Dieu, sachons que l’amour que Dieu manifeste, est différent de l’amour que les hommes manifestent. La Bible dit : « … Dieu est amour » (1 Jean 4.8).

Cet amour n’est pas basé sur les émotions ou les sentiments. Les émotions et les sentiments peuvent changer. Mais Dieu dit : « Je suis l’Eternel, je ne change pas » (Malachie 3.6). Dieu ne nous aime pas par sentiment, mais par décision.

C’est pourquoi il ne met pas de fin à son alliance, car pour Dieu, l’alliance est toujours éternelle. En revanche, la plupart des chrétiens aiment Dieu par sentiment. Lorsque tout va bien, il est un bon Dieu, mais lorsque tout va mal, ils vont chercher un autre dieu. Non. L’amour est une décision, un engagement total à aller jusqu’au bout, quelles que soient les circonstances.

Ce n’est pas seulement un engagement pour le meilleur, mais c’est aussi un engagement pour le pire. Jésus-Christ, qui a établi la nouvelle alliance, n’a pas connu que des jours heureux. Sur le mont Golgotha, Il a aussi connu le pire, mais parce qu’Il a décidé par amour, dans le jardin de Gethsémané, de suivre la volonté de son Père, Il a fini par ressusciter. La résurrection est pour ceux qui vont jusqu’au bout de l’alliance, c’est-à-dire, jusqu’au bout de l’amour.

Ma prière est que nous ouvrions notre cœur au Saint-Esprit, afin qu’Il nous apprenne à aimer comme Dieu nous aime.

Références : 1 Jean 4.8, Malachie 3.6, Matthieu 26.39.