LES MOTIVATIONS DU COEUR

Jean 2.25 – Jean 3.1 – « … car il savait ce qui était dans l’homme. Mais il y eut un homme d’entre les pharisiens, nommé Nicodème… ».

La Bible dit : « L’Eternel ne considère pas ce que l’homme considère ; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au cœur » (1 Samuel 16.7).

L’évangile de Jean, à son chapitre 2 à partir du verset 23, nous indique que beaucoup de gens suivaient Jésus et croyaient en son nom, à cause des miracles qu’Il faisait. Mais Jésus ne tenait pas compte de tous ces gens parce qu’Il savait ce qui était dans l’homme. Cependant, il y avait un autre homme qui était venu vers Lui, Nicodème. Et celui-là, Jésus passa du temps avec lui.

Le Seigneur sait ce qui est dans l’homme. Il connaît les motifs de notre cœur, les raisons qui nous poussent à venir vers Lui. Jésus ne tenait pas tellement compte de la foule parce que la foule s’intéressait au spectacle que provoquaient les miracles qu’Il faisait. Merci Seigneur, pour les miracles, Dieu est un Dieu de miracles. Nous croyons aux miracles, nous voulons des miracles, mais nous ne suivons pas Dieu pour les miracles. Dieu est Dieu. Qu’Il fasse des miracles ou non. Nous le suivons parce qu’Il est Dieu.

Jésus savait que la foule était motivée par les miracles. Cependant la démarche de Nicodème était différente. Il était venu vers Jésus parce qu’il avait perçu qu’au-delà des miracles, il y avait quelque chose d’autre. La foule était motivée par l’effet, Nicodème était motivé par la cause.

Il dit à Jésus : « Personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. » Il n’était pas seulement intéressé par les miracles, mais il était surtout intéressé par la manière dont Dieu était avec Jésus. Il admirait la relation, l’intimité qu’il y avait entre Jésus et Dieu. Voyez-vous, on peut désirer les miracles de Dieu, sans chercher à avoir de relation personnelle avec Dieu. Mais Jésus n’est pas venu pour nous montrer des miracles. Il est venu pour nous mettre en relation avec Dieu et Nicodème désirait cette relation. C’est pourquoi Jésus lui dit : « En vérité, en vérité, je te le dis, si l’homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. », c’est-à-dire si un homme n’est pas né de nouveau, il ne peut pas avoir de relation avec Dieu.

Le message de Jean-Baptiste était la repentance, le premier message de Jésus était la repentance, après la résurrection, le premier message des apôtres était la repentance. Il n’y a pas de nouvelle naissance sans la repentance. La repentance est un changement de direction. Cependant, Jésus n’a pas parlé à Nicodème de la repentance. Il lui a directement parlé de la nouvelle naissance. Pourquoi ? Parce que le fait que Nicodème soit venu vers Jésus était un changement de pensée, un changement de direction, une repentance.

Le Seigneur connaît notre cœur, Il connaît notre motivation. Si nous venions à Jésus principalement à cause de ce qu’Il peut faire pour nous, changeons de motivation aujourd’hui, et venons à Lui, à cause de ce qu’Il peut faire en nous.

Références : 1 Samuel 16.7, Jean 2.25 – Jean 3.1, Matthieu 3.2, Matthieu 4.17, Actes 2.38

CE QUE TU PEUX ÊTRE

Jean 1.42 – « Tu es Simon, fils de Jonas : Tu seras appelé Céphas (ce qui signifie Pierre) ».  

Lorsque Jésus rencontra Simon pour la première fois, Il ne le considéra pas comme il était, mais Il considéra ce qui était en lui ; ce qu’il pouvait être. Il lui donna cette parole, comme une prophétie : « Tu seras appelé Céphas ». En disant cela, Il parlait de la personnalité de Simon, qui était instable.

En effet, Simon était quelqu’un sur qui on ne pouvait pas compter, car il pouvait facilement renier les autres. Mais la première chose que lui dit le Seigneur, c’est qu’il ne sera plus Simon, l’instable, mais qu’il deviendra quelqu’un sur qui on pourra compter, quelqu’un qui sera aussi solide qu’un roc. Le mot Céphas en grec, signifie roc.

Simon représente ce côté charnel que nous avons, toutes ces faiblesses qui nous rendent prisonniers de la chair, alors que Céphas, qui signifie pierre ou roc, représente le fruit du Saint-Esprit en nous, lorsque Dieu commence une œuvre de transformation dans notre vie.

Simon Pierre, c’est la chair et l’Esprit, dans une confrontation permanente. Parfois nous laissons la chair prendre le dessus, et d’autres fois nous permettons à l’Esprit de dominer.  Nous sommes faits de chair, mais le Saint-Esprit habite en nous, et le christianisme consiste à vivre dans l’Esprit et non dans la chair.

Pendant sa marche avec Jésus-Christ, alors que le Seigneur était encore physiquement sur cette terre, Simon prenait le dessus sur Pierre, je veux dire la chair prenait le dessus sur l’Esprit à un point tel que Jésus avant de mourir dit à Simon Pierre : « Quand tu seras converti, affermis tes frères » (Luc 22.32).

Cette conversion de Pierre, nous la voyons d’une manière éclatante après la mort et la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ. Une chose qu’il nous faut remarquer, ce n’était pas Pierre qui avait renié Jésus, mais plutôt Simon Pierre, au moment où la chair dominait. Cependant, à la Pentecôte, lorsque le Saint-Esprit descendit sur eux, ce n’était pas Simon Pierre qui avait prêché dans les Actes chapitre 2, mais c’était Pierre tout court, car enfin le règne du Saint-Esprit était arrivé dans sa vie.

Les Évangiles ont beaucoup appelé cet apôtre du Seigneur : Simon Pierre. Mais après la Pentecôte, les épîtres l’ont surtout appelé Pierre tout court, car enfin la Parole du Seigneur s’est accomplie : « … on t’appellera Céphas… ».

Ma prière, aujourd’hui, est que nous permettions à l’Esprit de prendre le dessus sur la chair, car la Bible dit : « Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit ».

Références : Luc 22.32, Actes chapitre 2, Galates 5.24.

CONTEMPLONS SA GLOIRE !

 Jean 1.14 – Et le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.

L’apôtre Jean était très proche, dans l’amitié, du Seigneur Jésus. On pense qu’il était encore adolescent lors de son appel et il n’hésitait pas à mettre sa tête sur la poitrine de Jésus lors des repas. Il se nomme lui-même : « Le disciple que Jésus aimait ! ». Pourtant, malgré cette intimité terrestre, après la résurrection de Jésus, il reconnaîtra toute la gloire qu’il y a dans le Fils de Dieu. Dans sa vision de l’Apocalypse, quand il verra Jésus, il tombera à ses pieds comme mort. Nous sommes loin de la proximité des deux hommes sur la terre.

Mon propos ce matin, c’est de ne pas se tromper sur notre relation avec le Seigneur Jésus. Beaucoup se comportent encore avec Lui comme s’Il était le barbu aux sandales sur la terre, l’homme humilié, mais il n’en est rien. Il est plein de la gloire de Dieu et nos forces physiques nous abandonneraient si nous étions propulsés en sa présence. Paul dit : « Si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière ». Autrement dit, si nous voulons grandir en maturité, nous devons nous laisser imprégner de qui est le Christ aujourd’hui : Dieu dans la gloire !

Jean ajoute dans son épître que les pères et les mères spirituelles sont ceux qui connaissent Jésus le Christ de cette manière : dans la gloire qui était la sienne dès avant le commencement.

Mes bien-aimés, nous avons besoin de trouver cette relation pleine de respect pour le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Le Seigneur Jésus n’est pas un « pote », encore moins une machine à miracles où nous introduisons notre liste de demandes ! Montre-moi ta gloire nous dit un chant et je ne serai plus jamais le même. Oui mes bien-aimés, demandons au Saint-Esprit de nous révéler qui est Jésus, laissons-nous envahir par une crainte respectueuse devant sa grandeur, sa majesté et sa toute- puissance. Contemplons dans une adoration sincère Celui qui s’est fait chair pour nous sauver et nous ne serons jamais plus les mêmes !

Bonne réflexion.

TON CŒUR BRULE-T-IL ?

Luc 24.32 – Et ils se dirent l’un à l’autre : Notre cœur ne brûlait-il pas au-dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures ?

Deux des disciples de Jésus se rendaient au village d’Emmaüs. Pendant le chemin, Jésus qui était ressuscité d’entre les morts, s’approche d’eux et leur demande pourquoi il marche ainsi tout triste. Les disciples sont fort étonnés de ce que cet homme qui les interpelle ne sache pas ce qui vient de se passer. Bah oui, Jésus a été crucifié, y a-t-il encore quelqu’un qui ne sache pas cela, enfin ! Ils n’ont pas reconnu Jésus.

Jésus fait alors chemin avec eux et leur parle de ce qui est écrit dans les Écritures et les hommes fort interpellés lui demande de rester encore avec eux. Jésus accepte et il nous est dit au verset 30 et 31 : « Pendant qu’il était à table avec eux, il prit le pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna.  Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent…

Ce passage des Écritures m’interpelle fortement car nous sommes souvent comme ces disciples. Nous connaissons Jésus, nous l’aimons mais nous rencontrons des difficultés, des montagnes sur nos chemins et nous sommes tristes. Jésus s’approche de nous. Cela peut être au travers notamment de sa Parole, mais aussi d’un événement, au travers d’un enseignement, au travers d’une personne qui nous tend la main… pourtant nous ne reconnaissons pas Jésus et nous continuons à exposer nos difficultés sans prendre garde réellement à ce qui se passe à l’intérieur de notre cœur.

Donc la première des choses que j’aimerais partager c’est : écoutons notre cœur et quand celui-ci commence à se réchauffer puis à brûler au-dedans de nous, sachons que le Seigneur est à l’œuvre même si nous ne le reconnaissons pas distinctement.

La seconde chose est celle-ci : nos yeux s’ouvriront réellement sur la présence de Jésus dans ce que nous vivons lorsque nous partagerons un temps d’intimité avec Lui. Peut-être en revenant tout simplement à la croix, où il a donné sa vie, où son sang a coulé pour nous, où chaque meurtrissure de son corps est une guérison accordée, où chacune de ses mains clouées sont le pendant de ses mains qui veulent nous bénir, où ses pieds percés sont sa présence à nos côtés, le fait qu’Il marche toujours près de nous, où la couronne d’épines enfoncées dans son crâne est pour nous la possibilité du renouvellement de nos pensées, où son côté percé est l’explosion même de son cœur pour que nous soyons pleinement guéris des douleurs de notre passé.

Alors aujourd’hui, écoute ton cœur et laisse toi interpellé(e).

Avec toute ma compassion.

TOUT CE QUE JÉSUS DIT…

Luc 24.21 – « Nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël ; mais avec tout cela, voici le troisième jour que ces choses se sont passées ».

Sur le chemin d’Emmaüs, se trouvaient deux disciples qui venaient de quitter Jérusalem. La Bible ne dit pas clairement la raison pour laquelle ils avaient quitté Jérusalem, cependant en écoutant leur conversation, on comprend qu’ils avaient quitté cette ville parce qu’ils étaient découragés.

Jésus leur avait dit qu’on allait l’arrêter, le persécuter, et le faire mourir mais qu’au troisième jour, il ressusciterait (Matthieu 20 :17-19).

Mais voici que le troisième jour arriva et ces deux disciples n’avaient pas témoigné de la résurrection que Jésus leur avait promise. Alors ils commencèrent à parler au passé. C’est étrange comme ceux qui sont découragés ne parlent jamais au futur, parce que leur espoir s’est arrêté dans le passé, leur rêve s’est figé dans le passé : « Nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël ; mais… voici le troisième jour que ces choses se sont passées ». Sous-entendu, nous sommes au troisième jour, mais nous ne l’avons pas vu ressusciter. En conclusion, dans l’esprit de ces deux disciples, tout ce que Jésus leur avait dit ne s’était pas accompli et ne s’accomplirait pas. Mais j’ai une bonne nouvelle pour vous, tout ce que Jésus dit, Il le fait toujours !

Le problème est que ces deux disciples avaient abandonné trop vite. Vous est-il déjà arrivé de démissionner le jour où vous alliez recevoir la promotion ? Ou d’abandonner le jour où le succès s’apprêtait à frapper à votre porte ? Ces deux disciples ont quitté Jérusalem le jour de la résurrection de Jésus. Mais le Seigneur Jésus, qui ne veut perdre aucun de nous, et qui ne veut qu’aucun de nous soit désespéré, le jour de sa résurrection, est allé à la rencontre de ces deux disciples sur le chemin d’Emmaüs.

Jésus a marché avec eux, Il a parlé avec eux, mais la Bible dit : « … leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître » (Luc 24 :16). Savez-vous pourquoi ? Parce qu’ils étaient désespérés. Quand on se laisse aller au désespoir, au découragement, à la dépression, on ne reconnaît plus Jésus.

Fort heureusement, lorsque le Seigneur fit la Sainte Cène avec eux, leur rappelant justement sa mort et sa résurrection, leurs yeux s’ouvrirent. Et nous lisons à propos de ces deux disciples découragés, un verset rempli de joie, d’espérance, et de foi, certainement un des plus beaux versets de la Bible : « … ils retournèrent à Jérusalem » (Luc 24 :33).

Peut-être êtes-vous, vous aussi, sur le chemin d’Emmaüs et vous ne savez pas que Jésus est avec vous. Mais si j’ai une raison de vous dire de retourner à Jérusalem, une raison de vous dire de revenir sur votre décision, une raison de vous dire : « N’abandonnez pas », c’est parce que tout ce que Jésus dit, Il le fait toujours.

Merci Seigneur parce que tu es un Dieu fidèle et bon, c’est pour cela que nous ne nous décourageons pas, car ta Parole ne te revient pas sans avoir accompli son effet.

Références : Matthieu 20.17 à 19, Luc 24.13 à 53, Esaïe 55.10 et 11.

UN MEURTRIER LIBRE !

Luc 23.17 – A chaque fête, il était obligé de leur relâcher un prisonnier. Ils s’écrièrent tous ensemble : « Fais mourir celui-ci, et relâche-nous Barabbas ».

La croix du milieu de Golgotha ne devait pas porter l’inscription : « Jésus, Roi des Juifs » mais : « Barabbas, meurtrier ! ». Contrairement à ce que nous pourrions penser, le premier à bénéficier de la grâce du sacrifice de Jésus n’était pas le brigand sur la croix à côté de Lui mais cet homme qui était emprisonné, et probablement condamné à mort. Au jour de son exécution, il n’a pas dû comprendre qu’on puisse le relâcher.

Pourtant, ce qui lui est arrivé est l’essence même de la grâce de Dieu et de la Bonne Nouvelle. Il se voyait offrir une nouvelle chance et le Seigneur mourrait à sa place. Nous ne savons pas s’il a « profité » de cette aubaine, mais l’opportunité de changer de vie lui était offerte.

Le Seigneur se présente à nous en disant : « Voilà tes « crimes », mais Je relâche la dette de ta culpabilité en prenant ta condamnation sur Moi ». Jésus est vraiment l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde (Jean 1.29), qui ôte le poids du péché qui est sur ta vie. Peu importe ce que tu as fait, une deuxième, une troisième, une dixième chance t’est offerte. La croix du milieu de Golgotha pouvait porter l’inscription, Claudy, Corinne (mettez votre prénom), pécheur ! Mais Jésus de Nazareth a pris notre place.

Quand tu sortiras de ta prison, libre et absous, pense à cet amour que Dieu a manifesté pour toi. Saisis la grâce qui t’est donnée pour reconstruire ta vie d’une bonne manière, en offrant à ton tour ta vie à ce Dieu merveilleux.

Bonne réflexion !

ZACHÉE

Luc 19.2 – « Et voici, un homme riche, appelé Zachée, chef des publicains, cherchait à voir qui était Jésus… ». 

Zachée est un beau prénom prophétique qui signifie en hébreu : le bienfaiteur. Lorsqu’il était venu au monde, ses parents lui avaient donné ce nom, parce qu’ils voulaient qu’un jour, leur fils devienne un bienfaiteur.

Mais voici que Zachée grandit et plutôt que de devenir un bienfaiteur, il devint un malfaiteur qui volait les autres à travers les impôts qu’il percevait. C’est étonnant comme le diable cherche toujours à nous sortir du plan de Dieu. Le diable s’attaque fortement à notre destinée, et fait tout ce qu’il faut pour nous dévier du destin que Dieu a programmé pour nous.

Vous ne pouvez pas imaginer le nombre de pasteurs, d’apôtres, d’enseignants qui sont dans les bistros et dans les boîtes de nuit. Vous ne pouvez pas imaginer le nombre de prophétesses, d’évangélistes, de serviteurs, et de servantes de Dieu qui sont dans les rues, dans la prostitution, dans la délinquance, dans toutes sortes de choses bizarres…

Le diable a voulu détourner tous ces gens de la destinée que Dieu leur a donnée. C’est ainsi qu’il avait fait de Saul, un meurtrier, alors que Dieu le voyait comme un apôtre. Mais comme le dit Saul devenu Paul : « Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ… » (2 Corinthiens 2 :14). Merci pour le Dieu qui nous donne toujours la victoire ! Quel que soit ce que l’ennemi fait contre nous, nous finirons par rentrer dans la destinée que Dieu nous a réservée.

Zachée a fini par rentrer dans sa destinée, parce qu’il a rencontré Jésus. Il est passé du malfaiteur qu’il était, au bienfaiteur qu’il devait être. La Bible dit : « Mais Zachée, se tenant devant le Seigneur, lui dit : Voici Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens, et, si j’ai fait tort de quelque chose à quelqu’un, je lui rends le quadruple. Jésus lui dit : Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison… » (Luc 19 :7-9).

Ma prière est que le salut entre aujourd’hui dans nos maisons.

Références : Luc 19.1 à 10, 2 Corinthiens 2.14.

RENDRE GRÂCE À DIEU

Luc 17.17 à 19 – « Jésus prenant la Parole, dit : Les dix n’ont-ils pas été guéris ? Et les neuf autres où sont-ils ? Ne s’est-il trouvé que cet étranger pour revenir et donner gloire à Dieu ? Puis il lui dit : Lève-toi, va ta foi t’a sauvé. »

Dix lépreux rencontrèrent Jésus-Christ, et lui demandèrent de les guérir. Jésus leur dit d’aller trouver les sacrificateurs. Alors qu’ils étaient en route, ils virent qu’ils étaient guéris. Mais sur les dix lépreux, seulement un seul revint vers Jésus pour lui témoigner sa reconnaissance. A celui-là, Jésus dit : « Va, ta foi t’a sauvé ».La version anglaise, King James dit : « Va, ta foi t’a refait tout entier ».

Qu’est-ce que cela veut dire ? Nous savons que la lèpre est une maladie qui ronge la peau et qui ampute certaines parties du corps. Une personne qui a souffert de la lèpre, est facilement reconnaissable, car il lui manque peut-être un doigt, une oreille, ou son nez ! Les neuf autres lépreux étaient guéris, mais on pouvait savoir qu’ils avaient eu la lèpre. Mais celui qui était revenu vers Jésus par reconnaissance, avait été refait tout entier. C’est-à-dire que si la lèpre avait rongé ses doigts, ses doigts ont repoussé ; si la lèpre avait rongé son nez, son nez a repoussé, en sorte qu’on ne pourrait jamais savoir que cet homme avait eu la lèpre !

Y a-t-il quelque chose pour lequel tu n’as pas encore rendu grâce ? Ma prière est que nous fassions d’aujourd’hui, une journée d’action de grâce.

Références : 1 Pierre 1.18-19, Job 42.10, Juges 16.30, Genèse 3.12, Luc 17.19.

SERVIR DIEU, OUI MAIS… PAS N’IMPORTE COMMENT !

Luc 14.28 – Car, lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer.

Servir Dieu demande un investissement. Il y a un prix à payer.  Cependant, pour accepter de payer un prix, il faut en priorité en réaliser l’enjeu.

Dans notre verset cité plus haut, le Seigneur nous encourage, avant de commencer à œuvrer pour construire, de nous asseoir, de réfléchir, et je rajouterai de se placer devant Dieu. De compter le coût que cela aura pour notre vie qu’il soit en temps, en renoncement, en argent… Car oui, il y aura un coût et parfois très élevé et si nous n’avons pas soupesé cela avant de commencer, nous risquons de ne pas terminer.

Qu’il est bon de trouver de véritables compagnons d’œuvre qui ont calculé la dépense et qui sont prêts à payer le prix car ils ont compris le véritable enjeu. Des serviteurs ayant du courage, de la détermination, des serviteurs qui connaissent leur place dans l’armée de Dieu. Bien sûr, nous pouvons servir Dieu en faisant moultes choses, moultes services mais je doute fort que nous sachions pleinement œuvrer avec efficacité et avec responsabilité en faisant un peu de tout sans avoir pris le temps de calculer chaque service dans lequel nous nous sommes investis.

Je dis souvent, quand le diable ne peut pas nous freiner, il nous pousse. C’est ainsi que d’une part, nous trouvons des personnes tiraillées dans tout un tas de services, étant en fait dans de l’activisme plus que dans le réel service de Dieu et d’autre part, des personnes que l’ennemi a tellement réussi à freiner, qu’elles ne veulent s’engager en rien, trouvant toujours des excuses pour ne pas se lever.

Soyons des enfants de Dieu qui courons, non pas comme à l’aventure, et frappant, non pas comme battant l’air (1 Corinthiens 9.26).

Mes ami(e)s, vous n’êtes pas le fruit du hasard, quand Dieu vous a conçu(e)s dans le ventre de votre maman, Il avait déjà prévu des plans pour votre vie, Il connaissait déjà l’appel qu’il placerait sur votre vie. Ne passez plus à côté de celui-ci. Placez-vous devant Dieu, écoutez-Le vous donner votre ordre de mission. Quand celui-ci-vous est donné, décidez d’abandonner les sphères de services qui ne correspondent pas à cette mission puis asseyez-vous et calculez la dépense pour entrer pleinement dans votre appel. Ensuite, quand vous aurez accepté le prix à payer, levez-vous ! Que le Seigneur vous parle.

NETTOYAGE D’AUTOMNE !

Luc 11.39 – Mais le Seigneur lui dit : « Vous, pharisiens, vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et à l’intérieur vous êtes pleins de rapine et de méchanceté ».

Ce verset est tellement interpellant et il s’adresse à chacun d’entre nous. Combien de temps passons-nous devant le miroir à nettoyer le dehors de la coupe : habillement, maquillage, soins esthétiques en tout genre, coiffure… Cependant, qu’en est-il de l’intérieur de la coupe ? Nettoyons-nous notre cœur ou celui-ci est-il rempli de méchanceté, de jalousie, d’envie… Nous voulons avoir comme « les autres », nous envions ceux qui semblent avoir une vie meilleure sur Facebook, nous sommes parfois jalou(ses)x, aigri(e)s…

Dans Matthieu 23.25, il nous est dit également : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et qu’au dedans ils sont pleins de rapine et d’intempérance ». L’intempérance est un manque de modération, de la liberté excessive, un abus des plaisirs. N’abusons-nous pas trop souvent de la grâce de Dieu pour accepter dans nos vies certaines libertés, certains plaisirs qui, nous le savons, n’honorent pas Dieu ?

La rapine c’est obtenir de l’argent ou des biens par des malversations, en fait, d’une façon malhonnête. Sommes-nous toujours honnêtes en ce qui concerne l’argent ou sommes-nous prêts à mentir, tricher, jouer un rôle pour obtenir de l’argent ou un bien ? Combien de femmes font croire au grand amour à un homme afin de se marier et avoir ainsi de l’argent ? Elles trichent, jouent le rôle de la femme amoureuse dans un seul but, avoir un confort et de l’argent. Certains se revendiquent de Dieu et pratiquent la sorcellerie afin d’arriver à des fins malhonnêtes.

Combien de mensonges, de tricherie pour obtenir ce que l’on veut ? Il est temps pour chacun d’entre nous de nettoyer l’intérieur de la coupe. Si nous laissons le Saint-Esprit œuvrer en nous, Il ne manquera pas de nous montrer l’état de notre cœur et de nous purifier de toutes ces souillures. Certes nous serons au clair sur ce que Dieu veut transformer mais nous recevrons en même temps la joie, celle d’être purs, celle du Seigneur, se réjouissant qu’enfin, nous Lui laissons la place d’honneur, celle de Seigneur.

En cette journée, laissons l’extérieur et prenons du temps avec Dieu et demandons-Lui : « Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Eprouve-moi, et connais mes pensées ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, Et conduis-moi sur la voie de l’éternité ! » (Psaumes 139.23). Je laisse cela à votre réflexion.