QUEL EST TON BUT ?

1 Corinthiens 9.26 – Moi donc, je cours, non pas comme à l’aventure ; je frappe, non pas comme battant l’air.

Vous connaissez cette expression : « Brasser de l’air » ? Cela se dit d’une personne dont on a l’impression qu’elle fait moultes choses mais qui en fait, ne fait rien. Dans le travail séculier, vous pouvez très rapidement distinguer une personne qui connaît le but à atteindre et une personne qui « brasse de l’air ». Celle qui connaît le but à atteindre va travailler, mettre tout en place pour arriver à l’objectif et son travail va avancer, elle va être efficace et productive. L’autre, quant à elle, court dans tous les sens mais en fait, ne bouge pas d’un iota, c’est-à-dire que son travail n’avance pas. Il n’y a pas d’achèvement.

N’en est-il pas ainsi parfois pour nous ? Quand je médite ce verset, voici ce que j’en retire. Paul courait mais pas à l’aventure, pas au gré des vents, de ses envies, de ses pulsions, mais il courait vers un but, ce qui sous-entend qu’il connaissait le but à atteindre.

Nous sommes nés chacun pour un but. Oui, Dieu, lorsqu’Il nous a créés dans le ventre de notre mère, avait déjà dessiné un plan pour notre vie, un but à atteindre. Ce but, c’est Lui qui l’a défini, pas nous. Il suffit pour s’en convaincre de lire la Parole de Dieu : les exemples d’hommes et de femmes appelés par Dieu sont nombreux et démontrent bien que les êtres humains ne choisissaient pas leur appel. D’ailleurs, la plupart se sentaient incapable d’accomplir cet appel et ne voulaient pas entrer dans celui-ci, trouvant mille excuses devant Dieu.

Nous devons entrer dans les plans de Dieu et non le faire entrer dans nos plans. J’aime à dire : « Quand l’ennemi ne peut pas nous freiner, il nous pousse ». Qu’est-ce que cela veut dire concrètement ? Cela veut dire que quand l’ennemi ne peut freiner l’œuvre de Dieu, il va nous pousser à faire tout un tas de choses qui n’entrent pas dans le cadre de notre appel, nous pousser également à être partout au détriment d’une vie équilibrée. Il sait qu’ainsi nous allons à un moment donné nous essouffler, que nous ne serons plus sous la couverture de Dieu dans ce que nous faisons car non mandatés par Lui et sortis de la sphère d’autorité qu’Il nous a imparti pour cette mission. Il est donc important de connaître le but à atteindre et de ne pas nous égarer.

Alors comment le connaître ? Tout d’abord, en cherchant l’Auteur de ce but au travers de la méditation de la Parole de Dieu mais également dans des cœurs à cœurs avec Lui, chercher à Le connaître, l’écouter. Ensuite, la Parole de Dieu nous encourage à faire ce que notre main trouve à faire. Dans Luc 16.10, il nous est dit également que celui qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes. Nous sommes malheureusement souvent attirés par ce qui semble grand à nos yeux : prêcher, être dans le groupe de louange, avoir une grande mission… Cependant, Dieu nous attend dans des choses qui semblent moindre à nos yeux et qui demanderont de notre part fidélité et constance. Cela, au risque de vous déplaire, peut commencer par faire les toilettes de la communauté, faire le ménage…

Si nous sommes fidèles et constants dans ces choses qui sont petites à nos yeux mais grandes aux yeux de Dieu, Celui-ci ne manquera pas de mettre d’autres choses à portée de main afin que nous puissions les faire et ainsi nous allons progressivement grandir, évoluer, être transformés par Dieu et notre mentalité va changer. Nous allons être amenés à mieux comprendre le fonctionnement du Royaume de Dieu qui est de servir et non d’être servis. Marc 10.43 à 45 : « Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur ; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit l’esclave de tous. Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir ».

Oh, combien l’Apôtre Paul l’avait compris et combien il suivait l’exemple de son Seigneur. A notre tour, courons vers le but que Dieu nous montrera avec fidélité et persévérance, sans nous relâcher ; et si nous ne connaissons pas encore ce but, soyons fidèles dans les petites choses que Dieu mettra sur notre chemin comme des jalons vers une prochaine étape nous amenant progressivement vers le but pour lequel nous sommes nés.

Bonne réflexion.

VERS LA LIBERTÉ !

Romains 7.24 – Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? …

En voilà une bonne question et nous sommes convaincus, quoi qu’on en dise, que c’est la question que beaucoup d’enfants de Dieu se posent. C’est Paul qui, dans un cri de détresse, fait cette déclaration. Comment Paul ? Le grand apôtre ? Et oui. Bon il fait probablement référence à sa vie avant sa conversion mais, en y regardant de plus près, la chose est pour le moins surprenante.

Saul de Tarse, l’apôtre Paul donc, était un Pharisien de la branche la plus stricte du mouvement. Il avait une piété exemplaire et une moralité sans une once d’impureté, du moins vu de l’extérieur. Il était zélé pour la Loi de Moïse et cette Loi était excellente, il ne faut pas tout mélanger. Mais, et c’est là que je veux en venir, il était devenu le prisonnier de cette Loi, toujours plus exigeante et implacable. La libération qu’il avait besoin de vivre ne concernait pas un problème sexuel, ni un problème d’occultisme, mais un problème religieux. Ce qui motive cette réflexion, c’est que la solution est la même pour tous ceux qui se sentent liés et qui voudraient goûter à la liberté de l’Évangile.

Paul répond à sa propre question avec ces mots : « Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! » (Romains 7.25). Oui, le grand Libérateur c’est Jésus le Christ et personne d’autre. Voici ce qu’Il a dit : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres » (Jean 8.32). Bon ok, mais c’est quoi la vérité à connaître ? « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la VERITE, et la vie » (Jean 14.6). Donc plus je connais Jésus le Christ et plus je deviens libre ! Alléluia ? Alors pourquoi tant d’enfants de Dieu sont encore esclaves ?

La seule réponse qu’il me vient à l’esprit, c’est qu’ils ne sont pas allés chercher leur libération là où il faut ! Peut-être qu’ils ont essayé des méthodes, ou ils ont cru qu’ils seraient libérés par un ministère, ou ils estiment que le manque de liberté est la croix à porter… TA liberté se trouve en Jésus, mon ami et en rien d’autre. Bien sûr un ministère peut t’aider à entrer dans la connaissance de la Vérité mais ce n’est pas lui qui va te libérer, il est seulement là pour t’aider !

Plus de quatre décennies que j’ai donné mon cœur à Jésus. Les personnes les plus libres, les mieux dans leur tête, les plus remplies de joie et d’amour… sont celles qui sont éperdument amoureuses de Jésus et qui trouvent en Lui tout l’épanouissement dont elles ont besoin.

Et si aujourd’hui, nous essayions de connaître un peu plus Celui qui est la Vérité pour ressortir de ce moment un peu plus libres et légers.

Bonne réflexion.

AU SECOURS JE SUIS DANS LE ROUGE !

1 Corinthiens 6.12 – Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile ; tout m’est permis, mais je ne me laisserai asservir par quoi que ce soit.

Notre société nous laisse croire que tout est permis et que tout est utile. C’est ainsi que de nombreuses personnes dépensent sans compter car ils ou elles pensent que d’avoir la plus jolie robe est utile, le plus beau parfum est utile, la plus belle voiture est utile, et je vous laisse continuer la liste que vous connaissez aussi bien que moi.


S’il n’y a rien de mal à vouloir s’offrir une robe, un costume ou autre, ce qui est dommageable c’est de vouloir les choses coûte que coûte et ce, même au prix d’un découvert allant toujours grandissant. Je ne parle pas ici d’une personne qui se serait retrouvée dans le rouge à cause d’un accident de la vie tel que la maladie, le chômage… mais de personnes qui veulent paraître aux yeux des autres sans se soucier du lendemain.


La Parole nous dit de ne pas se laisser asservir par quoi que ce soit, les personnes qui vivent découvert sur découvert savent qu’elles sont asservies. Alors, comment se sortir de tout cela, y a-t-il une solution ?


La première des choses est de reconnaître devant Dieu que nous avons un sérieux problème de convoitise et lui demander pardon. Je rappelle ici la définition de la convoitise : désir extrême et sans scrupule de posséder une chose.


Ensuite, je conseille de remettre à Dieu toutes ses finances. N’en sommes-nous pas que les gérants ?


Troisièmement, décider de se recentrer, tout du moins pour un temps, sur ce qui est véritablement indispensable pour la vie quotidienne et de préparer un plan d’apurement pour chacune des dettes. Au besoin, cette personne pourra se faire aider par quelqu’un qui lui expliquera comment faire un budget.


Dieu rejoindra toutes ces décisions et il aidera la personne endettée à sortir de cet endettement. C’est peut-être pour toi le temps de laisser le Saint-Esprit visiter cette partie de ta vie.

Avec toute mon affection.

L’AGNEAU DE « PESSAH » 2

1 Corinthiens 5.7 – « … Christ, notre Pâques, a été immolé ».

Chaque agneau sans défaut que les familles hébraïques avaient tué représentait et prophétisait le véritable Agneau, Jésus-Christ qui viendra plus tard donner sa vie en rançon pour nos péchés. C’est pour cela que Jean-Baptiste le voyant venir dans les eaux du Jourdain, eut cette parole : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » (Jean 1.19).

Jésus en versant son sang pour nos péchés est devenu notre Pâque ! Accepter Jésus-Christ comme notre Seigneur et Sauveur, c’est appliquer son sang sur notre vie. Et la mort spirituelle passe par-dessus nous sans nous toucher. L’enfer passe par-dessus nous sans nous toucher, la malédiction passe par-dessus nous sans nous toucher, parce que le sang de Jésus-Christ a été versé pour nous, et nous y mettons notre foi.

1 Pierre chapitre 1 verset 18 déclare : « … Ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous avez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache… ».

Dans la préparation de la Pâque, en lisant Exode 12, nous voyons beaucoup d’éléments symboliques comme le pain sans levain et les herbes amères ; mais, ce que nous devons voir au centre de la Pâque, c’est la puissance du sang de Jésus-Christ.

Selon les instructions que Dieu donna à Moïse, il fallait prendre un agneau le 10ème jour et l’immoler le 14ème jour (Exode 12.3 à 6). L’Éternel exigea un agneau sans défaut. Il fallait donc entre le 10ème et le 14ème jour, observer cet agneau pour vérifier si réellement il était sans défaut. De la même façon, quelques jours avant sa mort, Jésus aussi a été observé et testé par les leaders religieux qui lui posaient toutes sortes de questions-pièges, afin de trouver chez lui une faute pour pouvoir l’accuser (Matthieu chapitre 21.23 à 27 – Jean 19.1 à 22).

Même Ponce Pilate, chez qui ils l’emmenèrent pour être accusé, a déclaré : « …Je ne trouve en lui aucun crime ». Autrement dit : « Je ne trouve en lui aucun défaut ».

Dans Exode 12.46, Dieu avait prescrit à Moïse, de ne pas briser les os des agneaux qui seraient immolés pour la Pâque. De la même façon, lorsque nous lisons Jean 19 versets 31 à 33, nous voyons que les soldats romains avaient rompu les jambes des deux hommes qui encadraient Jésus, mais la Bible dit qu’ils ne brisèrent point les jambes de Jésus.

Chaque année, des milliers d’agneaux étaient sacrifiés par les Hébreux pour célébrer la Pâque. Mais cette année-là, ils n’avaient pas tous remarqué que Jésus-Christ, le véritable Agneau était en train de mourir sur la croix, au jour exact et à l’heure exacte où ils immolaient leurs agneaux.

Références : Jean 1.19, 1 Pierre 1.18, Exode 12, Matthieu 21.23 à 27, Jean 19.1 à 22, Jean 19.31 à 33.

DIEU D’ALLIANCE 22

1 Corinthiens 3.7 – « … il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout ».

L’amour qui est célébré dans l’alliance éternelle, reliant le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, est d’une extrême beauté. Il est bon de méditer sur chacune des qualités de cet amour qui est appelé en grec agapé, c’est-à­-dire l’amour comme Dieu l’exprime.

Bien souvent, nous aimons nous comparer entre nous, mais la Bible nous exhorte à nous comparer à Jésus. Pourquoi ne pas en ce jour, comparer l’amour que nous manifestons dans notre alliance les uns avec les autres, à l’amour comme Dieu l’exprime ?

Voici les qualités de l’amour agapé: la patience, la bonté, l’humilité, l’honnêteté ; un amour qui n’est pas égoïste, qui ne se met pas en colère, qui ne soupçonne pas le mal, qui n’aime pas l’injustice, et qui aime la vérité. Un amour qui excuse tout, qui croit tout, qui espère tout et qui supporte tout.

On a tendance à croire qu’il n’y a que Dieu qui puisse exprimer ce genre d’amour. Ce n’est pas vrai. Nous sommes tous appelés à manifester cet amour dans nos alliances mutuelles. La Bible dit : « … l’amour de Dieu (l’amour agapé) est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné ». (Romains 5.5).

Ma prière est que nous ayons l’humilité de reconnaître nos défauts pour inviter le Saint-Esprit à modeler notre caractère.

Références : 1 Corinthiens 13.4 à 7, Romains 5.5.

LE ROYAUME DE DIEU 7

1 Corinthiens 2.4 – et ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance.

Paul avait bien compris les principes du Royaume de Dieu ; il savait qu’il se manifeste par une démonstration de puissance. On nous a peut-être trop enseigné qu’un jour, dans un futur plus ou moins proche, nous serons dans la félicité de l’éternité. Il s’ensuit que nous vivons notre foi chrétienne tant bien que mal dans un monde hostile. Je ne pense pas me tromper en disant que les apôtres vivaient DEJA le ciel sur la terre.

Comme je l’ai dit précédemment, il faut chercher ardemment le Royaume de Dieu et cela avant tout autre chose. Nous ne pouvons être satisfaits tant que nous ne vivons pas cette démonstration d’Esprit et de puissance. « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés ! » nous a dit le Seigneur (Matthieu 5.6). Notre incrédulité nous fait la guerre, nous avons tellement tendance à nous fier aux réalités de ce monde qu’il nous est très difficile d’envisager que nous pouvons déjà vivre la dimension du ciel dans notre quotidien. Pourtant Jésus a encore dit que nous ferions les œuvres qu’Il a faites et même de plus grandes (Jean 14.12).

Ce n’est pas anodin si Paul dit que lui et ses collaborateurs font fonction d’ambassadeurs. Il n’y a pas d’image plus forte du représentant d’un royaume. L’ambassadeur est mandaté par son pays pour le représenter dans un autre. Derrière lui, il y a toute l’administration et la puissance militaire du pays qu’il représente. L’ambassade elle-même est considérée comme « territoire » du pays qu’elle représente. Attaquer une ambassade, c’est attaquer le pays tout entier. Elle peut servir de refuge pour les expatriés. Vous comprenez ce que je veux dire ?

Dieu vous a mandaté, oui vous, pour représenter le Royaume de Dieu sur terre. Les anges sont au service de Dieu pour vous aider dans cette tâche. Partout où vous êtes, vous apportez les lois qui régissent le Royaume de Dieu ; c’est-à-dire l’amour et la liberté pour ne citer qu’elles. Nous ne sommes pas seulement revêtus d’onction, nous sommes, pour ceux qui nous entourent, la possibilité de voir, de goûter, d’expérimenter le Royaume de Dieu.

Bonne réflexion.

LA PERLE RARE !

1 Corinthiens 1.27 et 28 – Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes ; et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu’on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont.

L’élection de Dieu sera toujours quelque chose de surprenant ! Alors que le monde qui nous entoure prône l’élitisme, l’excellence et le surpassement de soi ; Dieu se choisit pour porte-parole des personnes folles, faibles, viles et méprisées. Avez-vous déjà réfléchi au pourquoi le Seigneur agit ainsi ?

Une chose est sûre : ceux qui se sentent ainsi ne vont pas « rouler des mécaniques » et ils seront dans une totale dépendance de leur Seigneur. Dieu aimant faire éclater sa gloire, celle-ci sera d’autant plus éclatante quand le vase qui la transporte ne « paye pas de mine » ! Imaginez du papier journal, qui fait office de papier cadeau et qui contient des diamants. C’est la même chose : nous sommes le papier journal et la gloire de Dieu ce sont les diamants. Vu comme çà, chacun d’entre nous perd une taille au cou et deux aux chevilles. Mon but n’est pas de nous « démoraliser » mais de ramener les choses à leur juste valeur. Si tu te sens fou, faible, vil et méprisé… ah ah, tu es un bon candidat pour l’élection de Dieu.

J’aimerais pourtant nous dire une vérité essentielle : ce que nous sommes a un prix inestimable. Imaginez que quelqu’un jette les diamants pour serrer sur son cœur le papier journal. Cela semble déraisonnable au plus haut point et pourtant, n’est-ce pas un peu ce que Dieu a fait pour nous. Jésus s’est « débarrassé » de ses diamants, sa gloire, pour se présenter comme « du papier journal », parce qu’Il voulait pouvoir serrer sur son cœur tous les papiers journal de la planète ! Il a même fait plus que cela : parce qu’Il s’est donné tout entier pour l’humanité, Dieu son Père, Lui a rendu ses diamants et Il Lui en a donné des millions d’autres pour mettre dans les papiers journal qu’Il serre sur son cœur. Avouez que c’est très fort !

Mes bien-aimés, si vous étiez à la place du Créateur, combien seriez-vous prêts à miser sur votre vie ? Que lâcheriez-vous pour vous avoir pour l’éternité ? Dieu le Père a sacrifié sans aucune hésitation ce qu’Il avait de plus cher dans l’univers pour vous, pour toi. Et si nous faisions une relecture de la parabole de la perle de grand prix en pensant que la perle rare : c’est nous ! (Matthieu 13.46).
Bonne réflexion.

SUPÉRIEURS ?

Romains 12.3 – Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de vous de n’avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun.

Quand nous contemplons l’univers et tout ce qu’il renferme, cela nous montre combien notre Dieu est grand et majestueux mais aussi combien nous ne sommes rien, juste un grain de poussière. Pourtant, il a plu à notre Dieu de s’abaisser jusqu’à nous et de nous aimer chacun personnellement. Quelle joie de se savoir aimés par Lui, de pouvoir s’abandonner à Lui et de Le laisser conduire notre vie. Quelle joie aussi de devenir un instrument entre ses mains pour manifester son Royaume ici-bas.

Il va sans dire que c’est un privilège de servir un si grand Dieu. En effet, quand nous réalisons notre petitesse et le fait qu’un si grand Dieu ait confiance en nous pour nous confier des choses, wouahhh, n’est-ce pas incroyable ? Cependant, nous constatons avec tristesse que pour certains, devenir un instrument entre les mains de notre Seigneur n’est plus un privilège mais une promotion leur permettant de faire comprendre aux autres qu’ils sont inférieurs à eux, de les écraser, voire même de les ridiculiser.

Dans notre verset du jour, Paul nous montre le chemin de comment nous comporter. Si aujourd’hui était le bon moment pour faire un stop dans nos activités et laisser Dieu nous montrer les sentiments qui animent nos cœurs à l’égard de nos frères et sœurs. Nous croyons-nous supérieurs ? les ignorons-nous, les balayons-nous d’un revers de la main, leur faisant ressentir combien ils sont à nos yeux insignifiants et bon à rien ?

Ne soyons pas trompés ! Nos belles apparences, nos démonstrations de puissance, nos révélations, l’étalage de nos bénédictions… ne changeront rien à ce que notre cœur doit être. Et si c’était le temps de se questionner, de s’humilier et de revenir à un bon comportement tout en retrouvant son cœur d’enfant, de redevenir petits à nos yeux mais grands aux yeux de notre Dieu.

Bonne réflexion.

DIEU D’ALLIANCE 21

Romains 12.1 – « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps, comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu … ».

Notre alliance avec Dieu, réclame de notre part, un certain nombre de sacrifices. La Bible nous parle de sacrifices de justice (Psaumes 4.6), sacrifices de joie (Psaumes 27.6), sacrifices d’un cœur brisé (Psaumes 51.19), sacrifices de remerciements (Psaumes 107.22), sacrifices de nos corps (Romains 12.1), sacrifices de louange (Hébreux 13.5), sacrifices de libéralité et de charité (Hébreux 13.16).

Ce sont ces sacrifices qui nourrissent notre alliance avec Dieu et qui font que cette alliance ne cesse de s’approfondir et de s’agrandir. 

– Le sacrifice de justice est en rapport avec le péché. Il consiste à renoncer au péché et à marcher dans la droiture.

– Le sacrifice de joie consiste à se réjouir dans le Seigneur, même si la circonstance est douloureuse. C’est pour cela, que c’est un sacrifice et cela nécessite la foi.

– Le sacrifice d’un cœur brisé, c’est la repentance. Renoncer à soi-même et revenir à Dieu.

– Le sacrifice de remerciements, c’est la reconnaissance envers Dieu, c’est lorsque nous nous attendons à recevoir quelque chose de Dieu, et que par la foi, nous le remercions d’avance. C’est aussi, lorsque nous rendons grâce à Dieu, même si nous n’avons rien reçu de Lui.

– Le sacrifice de nos corps, c’est la sainteté. C’est un sacrifice, parce que nous renonçons à pécher avec notre corps, malgré la tentation.

– Le sacrifice de louange, c’est lorsque nous louons le Seigneur, même si les circonstances ne nous y encouragent pas.

– Le sacrifice de libéralité consiste à donner, même si on est dans le manque.

Le mot sacrifice sous-entend quelque chose qui nous coûte. Il en est de même dans notre alliance avec notre mari ou notre femme, nous devons être prêts à faire des choses que nous n’aimons pas forcément, mais nous le faisons parce que nous aimons l’autre. C’est pourquoi dans le mariage, le premier sacrifice que nous devons faire est celui de l’orgueil. Sacrifier l’orgueil au point d’accepter parfois qu’on a tort, même si on a raison.

Imaginez, que c’était nous qui étions pécheurs, et malgré cela, Jésus-Christ a pris sur lui nos péchés. Il était innocent, mais Il est mort pour nous sauver.

Ma prière, aujourd’hui, est que nous soyons toujours prêts à mourir à nous-mêmes pour sauver notre alliance.

Références : Psaumes 4.6, Psaumes 27.6, Psaumes 51.9, Psaumes 107.22, Romains 12.1, Hébreux 13.15, Hébreux 13.16.

LA MEILLEURE FACON DE MARCHER

Romains 8.16 – « L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit … ». 

Lorsque Dieu appela Gédéon à délivrer Israël, Il lui envoya un ange pour lui parler. Après avoir écouté le message que l’ange lui apporta, Gédéon dit encore à l’Éternel, « Si j’ai trouvé grâce à tes yeux, donne-moi un signe pour montrer que c’est toi qui me parles ». A plusieurs reprises, Gédéon demanda à Dieu, en plus de la parole qu’il reçut, un signe montrant que c’est bien Lui, l’Éternel, qui lui parle.

J’ai observé que même de nos jours, nous aimons toujours demander à Dieu des signes, pour nous assurer que la décision que nous avons prise est la bonne. Nous nous attendons à ce que Dieu nous conduise par des signes, plutôt que d’apprendre à écouter et à discerner sa voix. Si nous persistons à vouloir suivre Dieu par des signes, le diable nous trompera toujours. La Bible dit : « Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils … ».

Dieu ne parle pas par des signes, Il nous parle par le Fils, par qui nous avons reçu le Saint-Esprit. Donc, si nous avons besoin de connaître la volonté de Dieu concernant une décision, c’est le rôle du Saint-Esprit de nous parler, de nous enseigner, et de nous conduire.

La Bible n’a pas dit que tous ceux qui sont conduits par des signes sont fils de Dieu, mais plutôt tous ceux qui sont conduits par l’Esprit ! Pourquoi ? Parce que l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit … Rendre témoignage signifie : parler. Un témoin, c’est quelqu’un qui parle et qui confirme ce qu’il a vu. Le Saint-Esprit a déjà vu des choses que nous ne voyons pas encore, concernant notre vie. C’est pour cela qu’Il peut nous guider. Arrêtons de prendre des décisions, en écoutant les autres ou en cherchant des signes, car Dieu nous parle par son Esprit qui vit dans notre cœur.

Lorsque Saül et David se sont retrouvés dans la même caverne, les gens ont dit à David que c’est l’Éternel qui voulait qu’il en finisse avec Saül. En effet, la situation était telle que David pouvait tuer Saül avec une très grande facilité. Pourquoi les gens ont-ils encouragé David à assassiner Saül ? Parce qu’ils marchaient par les signes ! Une telle rencontre entre David et Saül était un signe, mais un signe trompeur qui montrait que Dieu voulait que David tue Saül. La Bible dit que quand David coupa un morceau du manteau de Saül : « …le cœur lui battit … ». Voyez-vous, quand David tenta de porter la main sur Saül, Dieu lui parla dans le cœur. Dieu parle dans le cœur. La situation peut paraître parfaite, même les signes peuvent être très positifs, mais si vous n’avez pas la paix dans le cœur, ne vous y engagez pas.

Seigneur, je te rends grâce pour ton Esprit qui nous guide et qui ne nous donne pas la paix quand nous ne sommes pas dans ta volonté.

Références : Juges 6 (Lire tout le chapitre), Hébreux 1.1 et 2, Jean 16.13 et 14, Jean 14.26, Romains 8.14, 1 Samuel 24.5 et 6.