L’AGNEAU DE « PESSAH » 1

Romains 6.23 – « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur ».

A cause du sang des agneaux que les Hébreux mirent sur le linteau et les deux poteaux de leurs maisons, la mort passa par-dessus eux sans les toucher. (Pessah- Exode 12.13).

Que signifie pour nous aujourd’hui cette mort dont le peuple d’Israël fut protégé en Égypte et cet esclavage dont il fut libéré ? Ces agneaux dont le sang protégea leurs maisons étaient une image prophétique de Jésus-Christ, l’Agneau de Dieu ; cette mort dont ils furent délivrés, représente pour nous la mort spirituelle, et cet esclavage représente le péché.

Le mot mort ne signifie pas la fin, mais il signifie : séparation. La Bible nous parle de trois sortes de mort. Mais d’abord rappelons-nous, que nous sommes un esprit, nous avons une âme (pensées, émotions, sentiments, volonté), et nous habitons dans une maison qui est le corps (1 Thessaloniciens 5.23). D’emblée, nous comprenons que nous ne sommes pas le corps, mais un esprit qui habite dans le corps.

Lamort physique est la séparation entre l’esprit et le corps. Quand l’esprit sort de la maison qui est le corps, il continue de vivre. Si de notre vivant sur la terre, nous avons accepté le Seigneur Jésus, alors à la mort physique, quand nous sortirons de notre corps, nous irons directement auprès du Seigneur.

Mais si de notre vivant sur la terre, nous n’avons pas accepté Jésus comme notre Seigneur et Sauveur, nous sommes spirituellement morts. A la mort physique, notre esprit attendra le jugement dernier pour être livré en enfer éternellement, et c’est ce que la Bible appelle la seconde mort (Apocalypse 20.14).

Enfin la mort spirituelle (Ephésiens 2.1), c’est l’état de celui qui est séparé de Dieu, celui qui ne connaît pas Jésus-Christ.

Lorsque nous acceptons Jésus-Christ comme notre Seigneur et Sauveur, lesang précieux de Jésus, nous délivre de la mort spirituelle, parce que nous sommes réconciliés avec Dieu. La mort spirituelle ne peut pas nous toucher, mais elle passe par-dessus nous (Pessah).

Dans Exode chapitre 12 au verset 24, Moïse dit au peuple de commémorer à perpétuité le souvenir de cette délivrance, quand ils seront entrés dans la terre promise: « Quand vous serez entrés dans le pays que l’Eternel vous donnera, selon sa promesse, vous observerez cet usage sacré. Et lorsque vos enfants vous diront : Que signifie pour vous cet usage ? Vous répondrez : c’est le sacrifice de Pâque en l’honneur de l’Eternel, qui a passé par-dessus les maisons des enfants d’Israël en Egypte, lorsqu’il frappa l’Egypte et qu’il sauva nos maisons ».

Moïse institua la Pâque et dit au peuple de commémorer cela à perpétuité. Jésus-Christ institua la sainte cène et dit « Faites ceci en mémoire de moi ». L’un délivra Israël de la mort physique, l’Autre délivra l’humanité de la mort spirituelle. L’un délivra Israël de l’esclavage, l’Autre délivra l’humanité du péché. Moïse conduisit le peuple d’Israël jusqu’à la terre promise, et Jésus nous fit entrer dans la vieéternelle en nous donnant le salut.

Références : Exode chapitre 12, 1 Thessaloniciens 5.23, Apocalypse 20, Ephésiens 2.1, Luc 22.19 et 20.

PENSÉES FORTERESSES OU LIBÉRATRICES

Romains 1.1 – Paul, esclave de Jésus Christ…

Dans notre société, il est de plus en plus prôné la réussite personnelle tant sur le plan professionnel, matériel que sur le plan spirituel. Notre épanouissement est devenu la priorité et en tant que chrétiens, bien souvent, nous en sommes au même point, « bombardés de surcroît » de versets tels que : « Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance » (Jean 10.10), « L’Éternel fera de toi la tête et non la queue, tu seras toujours en haut et tu ne seras jamais en bas » (Deutéronome 28.13).

Progressivement nous sommes ainsi entrés dans un système de pensée : pensées forteresses ou libératrices ? Là est notre question.

La Parole nous dit que si Christ nous affranchit, nous serons réellement libres (Jean 8.36). Mais libres de quoi ? Pour répondre à cette question, il suffit de revenir à notre verset cité plus avant. Nous devenons libres du péché mais pour devenir qui : l’esclave de Christ.

Il est important de rappeler ici la véritable signification de l’esclavage à l’époque où Paul écrivait cette lettre. L’esclave était acheté et ne s’appartenait plus, mais il appartenait entièrement à son maître. Il devait exécuter tout ce que demandait son maître dans une entière soumission, un complet abandon de sa personne, mais aussi de ses droits, de ses désirs et bien évidemment, de ses ambitions personnelles. Tout dépendait du maître.

La Parole nous dit dans 1 Corinthiens 6.19 que nous ne nous appartenons point à nous-mêmes. Effectivement, nous appartenons à Christ. Il est le Seigneur de nos vies.

Si nous sommes sincères avec nous-mêmes, il faut avouer que beaucoup d’entre nous chrétiens, si nous ne nous mouvons pas dans l’épanouissement cité plus avant, cela engendre frustrations, mais aussi tristesse et pour certains même de la colère. Nous ne comprenons pas ce qui nous empêche d’entrer dans notre véritable destinée, d’avoir le meilleur emploi, la plus belle maison, le plus grand des ministères, d’autres ayant vraiment réussis dans tous ces domaines. Cependant, il faut avouer que cela nous empêche de vivre l’instant présent, cadeau de Dieu, mais aussi d’être reconnaissant en tout temps et en toute circonstance envers notre Seigneur.

Il n’est pas question ici de se flageller, ni même d’avoir aucune aspiration, mais de savoir si certaines pensées telles que visées plus haut, sont des forteresses ou des pensées libératrices ?

Si nous comprenons bien, une vie abondante et victorieuse ne peut passer que par une vie livrée à notre Seigneur, l’abandon entre ses mains de notre personne, de nos dons, de nos ambitions, rêves, visions, mais aussi de nos frustrations.

Alors forteresse ou libération ?

Bonne réflexion.

MISSIONNAIRE OU DÉMISSIONNAIRE

Actes 26.19 – « En conséquence, roi Agrippa, je n’ai point résisté à la vision céleste … ».

Paul, dans sa brillante défense devant le roi Agrippa, parla de la manière radicale dont Dieu l’appela au ministère et aussi de la spontanéité et de l’intégrité avec lesquelles il répondit à cet appel, ne voulant « point résister à la vision céleste », ou désobéir à l’appel de Dieu.

Dès lors, durant tout son ministère, Paul n’a jamais reculé devant les épreuves et Dieu sait combien elles furent grandes. Mais avec le même acharnement et la même passion, Paul qui se disait le prisonnier de Jésus-Christ a posé pour nous, le fondement d’une vie chrétienne admirable et exemplaire. Il est vrai que quand on est le prisonnier de Jésus-Christ, on ne considère plus les prisons des hommes, tant l’amour qu’on a pour Dieu est si fort, que même les attaques et les tribulations ne sauraient nous décourager.

Paul, l’imitateur de Jésus-Christ, qui appelait ses épîtres, « mon évangile », a démontré que chaque chrétien est un missionnaire, qui doit aller jusqu’au bout de sa mission, et non un démissionnaire, prêt à abandonner à la première épreuve.

Même cette fameuse écharde dans la chair n’a pas su avoir raison de lui car au lieu de l’arrêter, elle a au contraire propulsé Paul encore plus près de Celui qui l’a appelé, Dieu, qui lui donna cette révélation : « Ma grâce te suffit ».

Je ne sais pas quelle est ta situation aujourd’hui, mais Dieu dit : « Ma grâce te suffit ». L’écharde dans la chair de Paul, était toutes ces persécutions par lesquelles il passait. Mais avec la grâce de Dieu, il a fini par se plaire dans cette écharde et c’était comme l’expression de sa victoire finale et de son hymne à la foi, face à l’adversaire impitoyable qui cherchait à le détruire. Principalement, quand nous lisons 2 Corinthiens 11.22 à 31, nous y voyons cette fameuse écharde dans la chair, dont il finit par dire : « … Je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort ».

Ma prière, aujourd’hui, est que la force de Dieu vienne compenser nos faiblesses et nos détresses dans tous les domaines de notre vie, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ.

Références : Actes 26, 1 Corinthiens 11.1, 2 Corinthiens 12.1 à 10, Romains 16.25, 2 Corinthiens 11.22 à 31.

INVESTIGATIONS

Actes 17.11 – Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique ; ils reçurent la parole avec beaucoup d’empressement, et ils examinaient chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact.

L’explosion de la diffusion de l’information a changé l’approche de l’étude de la Parole de Dieu. Les chrétiens du 21ème siècle, du moins pour une majorité d’entre eux, ne se forgent plus des convictions comme par le passé. Autrefois, ils se laissaient enseigner par des chrétiens plus expérimentés mais aujourd’hui, chacun y va de sa compréhension et les « enseignants » autodidactes sont légion.

Nous sommes les premiers à encourager une étude personnelle, intimiste de la Parole de Dieu. C’est le pain essentiel pour notre croissance. Cependant, l’approche de la Parole est souvent devenue mauvaise. Bien souvent, on ne cherche plus à comprendre le pourquoi du comment, mais on cherche des versets qui vont venir appuyer la conviction que nous nous sommes déjà faits.

J’aimerais donner un exemple qui m’a été donné par un de mes professeurs : il y a eu un crime. Un avocat va examiner avec soin les indices, les preuves, les pièces à charge ou à décharge… et ensuite, il ne va retenir que ce qui pourra lui servir pour sa plaidoirie, et il va rejeter tout ce qui pourrait affaiblir ses conclusions. L’enquêteur, lui, va examiner les mêmes pièces mais il va chercher à comprendre ce qui s’est passé. Si cet enquêteur est consciencieux, il ne va laisser aucune piste possible, au contraire il va les explorer toutes. Ses convictions et ses conclusions seront le fruit de cet examen minutieux.

Les Juifs de Bérée avaient cette attitude. Ils acceptaient la Parole avec empressement tout en vérifiant sa véracité. Mes bien-aimés, avouons que nous avons encore beaucoup à apprendre. Nous avons besoin que nos convictions soient confrontées, c’est le seul moyen pour ne pas se planter. Si rien n’a changé dans mes conceptions depuis des années, si les prédications, les écrits chrétiens ou que sais-je ne m’apportent plus rien, si ma « doctrine » reste figée depuis des lustres, j’ai du souci à me faire. Ou je suis arrivé à la perfection, dans ce cas je dois être le seul… Ou, cela fait des années que le Seigneur ne m’a plus parlé.

Jésus nous a dit que nous connaîtrons la vérité. Cependant, acceptons que la révélation de cette connaissance passe aussi par d’autres. Bonne réflexion

LA PRISON INTÉRIEURE

Actes 16.24 – « Le geôlier, ayant reçu cet ordre les jeta dans la prison intérieure, et leur mit les ceps aux pieds ».

Dans le livre des Actes à son chapitre 5, nous voyons comment le souverain sacrificateur et tous ceux qui étaient avec lui, jetèrent les apôtres dans la prison publique. La Bible nous dit que durant la nuit, un ange du Seigneur leur ouvrit la porte pour les faire sortir.

Lorsque nous lisons Actes chapitre 16, nous voyons cependant que Paul et Silas furent arrêtés et jetés dans la prison intérieure, où on leur mit des chaînes aux pieds.

Quoiqu’il s’agisse de prison dans les deux cas, la prison publique semble plus confortable que la prison intérieure. La prison publique est fermée de l’extérieur, mais la prison intérieure est fermée non seulement de l’extérieur, mais aussi de l’intérieur. C’est une prison dans la prison. 

On peut avoir des problèmes, qu’on peut voir de l’extérieur, qu’on peut cerner de l’extérieur, et qu’on peut traiter de l’extérieur, parce que ces problèmes sont aussi visibles qu’une prison publique. Mais la prison intérieure est silencieuse, invisible, et mortelle. Et beaucoup de gens sont dans cette prison-là : à l’extérieur, ils paraissent beaux, mais à l’intérieur ils se sentent laids ; à l’extérieur, ils paraissent stables et équilibrés, mais à l’intérieur, ils se sentent incompris et seuls ; à l’extérieur, ils sourient tout le temps, mais à l’intérieur, ils pleurent tout le temps ; à l’extérieur, ils semblent très heureux, mais à l’intérieur, ils sont très malheureux ; à l’extérieur, ils sont ouverts, mais à l’intérieur, ils sont fermés.

Lorsqu’ils furent dans la prison publique (Actes 5.19), un ange du Seigneur venu de l’extérieur, leur ouvrit les portes de la prison. Mais pour sortir de la prison intérieure, la délivrance est venue de l’intérieur (Actes 16.25). L’intérieur parle de l’âme, là où se situent les pensées, les émotions, et les sentiments. C’est à ce niveau que la délivrance commence. Leurs prières et leurs louanges ont changé leur état d’âme en bâtissant un trône à Dieu (Psaume 22.4). Et lorsque Dieu se manifesta, il y eut un tremblement de terre, qui ébranla les fondements de la prison intérieure, et ils furent libres.

Le secret c’est, malgré la dureté de la situation que nous vivons, apprendre à nos sentiments, à nos émotions, et à nos pensées, à louer l’Éternel. C’est à nous de commencer notre délivrance par la louange et la confession de la Parole de Dieu.

David parlait à son âme, comme à une personne. Il appelait son âme, et lui commandait de bénir l’Éternel. Il disait : « Mon âme, bénis l’Eternel ! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom ! Mon âme, bénis l’Eternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies ; c’est lui qui délivre ta vie de la fosse, qui te couronne de bonté et de miséricorde ; c’est lui qui rassasie de biens ta vieillesse, qui te fait rajeunir comme l’aigle ».

Toi, qui es dans la prison intérieure de la dépression, et du désespoir, comme David, Paul et Silas, commence à bénir l’Éternel…

Références : Actes 5.19, Actes 16.25 et 26, Psaumes 22.4, Psaumes 103.1 à 5.

LE ROYAUME DE DIEU 6

Actes 14.22 – fortifiant l’esprit des disciples, les exhortant à persévérer dans la foi, et disant que c’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu.

Je vais aborder un aspect du Royaume de Dieu qui n’est pas agréable : celui de la persécution. J’espère que votre cœur vibre dans la perspective d’amener la manifestation du Royaume sur la terre mais il faut que vous sachiez qu’il y a un prix à payer, celui de la souffrance.

Dieu veut que nous soyons un point de contact entre le ciel et la terre mais il faut avouer que nous sommes en terrain ennemi. La terre entière est sous le pouvoir du prince des ténèbres et il déteste suffisamment l’être humain pour essayer, par tous les moyens, de le priver de la bénédiction divine. Quand Dieu commence à travailler avec ses ouvriers à la manifestation du Royaume, le diable se lève avec tout ce qui est à sa portée : gouvernements, familles élargies, inconvertis, chrétiens charnels… pour enrayer l’avancement du Royaume. C’est suffisamment tragique pour ne pas plaisanter avec cela. Si nous ne sommes pas armés d’une pleine persuasion, confiants dans la victoire acquise à la croix, conscients du ministère des anges et de l’action puissante du Saint-Esprit, nous allons avoir « des problèmes ».

Un serviteur de Dieu utilise souvent l’expression : ça passe ou ça casse. Nous sommes parfaitement d’accord que mettre la main à la charrue et envisager de faire marche arrière n’apportera qu’une défaite cuisante. Mes bien-aimés, nous devons être déterminés à aller jusqu’au bout, prêts à tout sacrifier jusqu’à notre vie même, pour atteindre le but. Si tu entres sur le chemin de la manifestation du Royaume, aucun demi-tour n’est possible, il n’y a qu’un seul chemin : celui devant toi qui te permettra d’atteindre le but.

Je parlais précédemment des Huguenots. Savez-vous que des enfants, remplis d’amour pour la Parole de Dieu, disaient au revoir à leurs parents en sachant qu’ils ne reviendraient pas de la réunion clandestine à laquelle ils voulaient participer. Ils étaient prêts pour le sacrifice.

Bonne réflexion

SAUL POURQUOI

Actes 9.4 – Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? ».

Ne trouvez-vous pas ce passage extraordinaire : la vie d’un homme va être complètement bouleversée par cette rencontre ? Mais ma réflexion va plus loin que ce merveilleux miracle.

Saul de Tarse était un homme méchant, meurtrier et vindicatif. Ce qui me surprend, c’est le manque de reproche de Jésus ! Lui qui avait apostrophé sévèrement les Pharisiens pour leur hypocrisie, demande, on pourrait presque penser avec une voix douce : « Pourquoi fais-tu cela Saul ? ». La réponse pourrait se trouver dans le pourquoi Saul faisait cela effectivement. Il était zélé pour Dieu ! Bien sûr il se trompait sur toute la ligne mais sa motivation : c’était de plaire au Dieu d’Israël dont il ne connaissait que le caractère sévère. De là, il n’y a qu’un pas à franchir pour se dire ceci : « Ce que Dieu déteste le plus, ce qui le met en « boule », c’est l’hypocrisie ! ». Et pour ceux qui ne seraient pas bien au courant de ce qu’est l’hypocrisie, c’est de faire croire à une vertu, une qualité que nous n’avons pas.

Ce qui me réjouit aussi dans ce passage, c’est que Jésus n’a pas dit : « Pourquoi persécutes-tu mon Église ? », mais Il a dit : « Pourquoi me persécutes-tu ? ». Quand quelqu’un nous fait du mal, c’est au Seigneur qu’il fait du mal. Jésus compatit à notre souffrance, s’associe à notre souffrance, absorbe notre souffrance.

Cela me fait penser à une histoire qui s’est produite en Chine lors de la persécution des chrétiens. L’un d’entre eux, nous l’appellerons Lee, s’était fait prendre par une milice. Autour de son cou, ils avaient attaché une pancarte portant cette mention : « Lee est un bâtard ! », et ils le « promenaient » dans tout le village. C’est une insulte très humiliante pour un chinois. Notre pauvre Lee pleurait en priant le Seigneur : « Tu vois Seigneur comme je suis humilié… ». Sa prière à peine finie, l’un des persécuteurs s’est écrié : « Nous allons barrer le nom de Lee et mettre : « Jésus est un bâtard » à la place. Et la douce voix du Seigneur s’est fait entendre à Lee par ces mots : « Cela Je l’ai porté aussi ».

Bonne réflexion.

LE ROYAUME DE DIEU 5

Actes 8.12 – Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se firent baptiser.

Philippe est un bon exemple de la manifestation du Royaume de Dieu sur terre. C’était l’essence même de son message, centralisé sur la personne de Jésus. Sa prédication était accompagnée de beaucoup de guérisons et de délivrances. L’atmosphère du ciel se manifestait dans son quotidien : intervention angélique, communion étroite avec le Saint-Esprit, téléportation instantanée à trente ou quarante kilomètres… Non, non ce n’est pas de la science-fiction, ce n’est qu’une incursion dans l’éternité ; là, la notion du temps et de l’espace n’est pas du tout la même.

Pourquoi l’Église du 21ème siècle ne vit-elle pas, ou peu, cette dimension du Royaume de Dieu ? Probablement parce qu’elle n’apporte plus le bon message ! Le message des apôtres était à la fois simple et puissant : « Changez de mentalité et de comportement, Jésus de Nazareth, le Fils de Dieu Lui-même s’est sacrifié pour le pardon de vos péchés ; l’accès au Royaume de Dieu est désormais possible par la foi en Son Nom ». Et pour témoigner que ce message est la Vérité pure, les maladies et la puissance des ténèbres ne pouvaient que fuir devant cette proclamation. C’est somme toute très logique puisqu’il n’y a aucune place pour la maladie et les démons dans le Royaume de Dieu.

Pourquoi notre « évangile » a-t-il perdu sa substance ? Parce que nous avons désiré plaire au monde ! Nous avons délibérément choisi d’occulter la repentance. Aujourd’hui, les réponses à l’appel à la conversion se basent souvent sur l’atmosphère dans la communauté, une sensibilité à l’ambiance dans le peuple de Dieu, à la promesse de guérison, d’une vie tranquille, de l’exaucement des prières ou que sais-je… Le message n’est pourtant pas compliqué : « Tu es perdu, Jésus a fait ce qu’il faut pour que tu puisses être sauvé, ta part c’est de te repentir et de croire cela ».

Beaucoup de conversions ne sont en fait qu’un attachement à une communauté, un attachement à un leader chrétien, une sécurité d’existence… Qu’en restera-t-il quand la persécution viendra ?

Bonne réflexion

LA BONNE PLACE

Actes 5. 25 – « Voici, les hommes que vous avez mis en prison sont dans le temple, et ils enseignent le peuple ».

Il est étonnant de voir à quel point le diable s’acharne contre nous juste pour nous pousser hors de la volonté de Dieu. Satan est prêt à tout pour que nous ne soyons pas là où Dieu voudrait nous voir.

Combien de rendez-vous avons-nous manqué avec Dieu ? L’ennemi sait que si nous sommes au bon endroit, là où Dieu nous attend, nous deviendrons très efficaces pour le Royaume des cieux et très dangereux pour le royaume des ténèbres. C’est pourquoi il faisait tout ce qu’il fallait pour empêcher les disciples d’annoncer la Parole de Dieu.

C’est ainsi que les apôtres furent jetés en prison par les sacrificateurs pensant qu’en faisant cela, ils empêcheraient le plan de Dieu de s’accomplir. Mais Dieu envoya un ange pour les sortir de la prison.

Voyez-vous, personne ne peut empêcher les projets de Dieu de s’accomplir dans notre vie. Le diable et les hommes peuvent faire tout ce qu’ils veulent pour nous bloquer, Dieu trouvera toujours un chemin, afin de nous conduire à la place qu’Il nous a donnée.

La Bible dit que quelqu’un vint dire au commandant du temple et aux principaux sacrificateurs : « … les hommes que vous avez mis en prison sont dans le temple… ».

Ma prière, aujourd’hui, est que nos ennemis finissent par nous trouver à la place que Dieu nous a réservée.

Référence : Actes 5.25

PRENDS SOIN DE L’INDIGENT

Actes 4.32 à 34 – La multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme… Les apôtres rendaient avec beaucoup de force témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus. Et une grande grâce reposait sur eux tous. CAR il n’y avait parmi eux aucun indigent…

La Parole de Dieu est tellement riche en enseignements. Un seul mot peut jaillir du texte et donner une dimension spirituelle très forte. C’est le cas dans ce verset avec le petit mot « car » ! Il vient éclairer le pourquoi l’église primitive avait tant de force dans son témoignage malgré les oppositions.

Les apôtres pouvaient rendre témoignage avec force parce qu’il n’y avait pas d’indigents dans leur communauté. L’église n’était qu’un cœur et qu’une âme parce qu’il n’y avait pas de nécessiteux en son sein. L’église trouvait grâce auprès de tout le peuple, avait bonne réputation, parce qu’il n’y avait pas de « malheureux » au milieu d’elle !

Vous êtes peut-être de ceux qui désirent voir la gloire de Dieu se manifester dans et à l’extérieur de votre communauté. Alors, laissez-vous interpeller par cet éclairage ! Etablissez l’égalité entre vos membres. Veillez à ce qu’aucun d’eux ne soit dans le besoin. Rejoignez le cœur du Père en ayant compassion des démunis en votre sein.

Nous l’avons déjà exprimé dans nos pensées mais au plus nous étudions la Parole de Dieu, au plus nous prenons conscience que prendre soin des plus faibles est un des désirs essentiels qui sont sur le cœur de Dieu. Il se soucie même des petits oiseaux ! Imaginez alors les opprimés, les veuves, les orphelins, les petits enfants… Ce n’est pas ici la place pour mettre des versets mais ils sont certainement des centaines. Ne passons pas à côté de l’opportunité de faire plaisir à notre Seigneur, la communauté demande trop souvent alors qu’elle devrait donner !

Bonne réflexion.