L’ARCHE

Hébreux 11.7 (Parole Vivante) – C’est la foi qui a fait agir Noé. Dieu lui avait parlé d’événements futurs que rien ne laissait prévoir. Noé prit son avertissement au sérieux et il s’est mis à construire l’arche dans laquelle toute sa famille a été sauvée. Sa foi a rendu manifeste l’incrédulité de son entourage…

Je me demande combien de Noé il y a parmi nous ! Le verset de Job est tellement d’actualité : « Dieu parle cependant, tantôt d’une manière, tantôt d’une autre, et l’on n’y prend point garde » (Job 33.14). Encore aujourd’hui, le Seigneur avertit son peuple par la bouche de l’un et de l’autre, mais qui est assez sage pour se préparer ? Noé prit son avertissement au sérieux ! Rien ne laissait présumer un déluge, peut-être que même Noé ne savait pas ce que cela était. Cependant il était suffisamment proche de son Dieu pour se laisser interpeller.

Voilà quelques années maintenant que nous sonnons de la trompette pour encourager le peuple de Dieu à se préparer à des temps difficiles. Nous ne sommes pas là pour créer de la phobie, encore moins pour dénigrer l’Église de Jésus-Christ ; mais nous voyons avec effroi que beaucoup d’enfants de Dieu ne sont pas prêts. Nous ne prétendons pas être prêts nous-mêmes car qui est suffisant pour ces choses, seule la grâce de Dieu est suffisante. Cependant, nous cherchons de tout notre cœur à ce que le Seigneur soit le premier dans notre vie et nous chérissons sa Parole. Nous voulons être jour après jour animés par le feu de notre premier amour.

Bien-aimé, t’es-tu construit une « arche » ? As-tu suivi les instructions du Seigneur pour ta vie à la lettre ? Entretiens-tu le feu de la passion pour ton Seigneur ? Construis-tu jour après jour cette « arche » de l’alliance dans un cœur à cœur intime avec ton Père Céleste ? Ne vois pas dans ce texte un jugement mais juste une exhortation à un bilan. La foi de certains enfants de Dieu va rendre manifeste l’incrédulité d’autres. Jésus nous a prévenus : « Il en sera comme du temps de Noé ! » (Matthieu 24.37).

Bien-aimé, construis ton « arche » !

Bonne réflexion.

LE TÉMOIGNAGE FAVORABLE

Hébreux 11.1 et 2 – « Or, la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. Pour l’avoir possédée, les anciens ont obtenu un témoignage favorable ».    

Le chapitre onze de l’épître aux Hébreux est un hymne très émouvant dédié à la foi. Nous y voyons comment les anciens ont marché par la foi, nous laissant un exemple à suivre.

Ce chapitre aux Hébreux commence par nous montrer comment la foi fonctionne : par la ferme assurance des choses qu’on espère, et par la démonstration de celles qu’on ne voit pas. La Bible continue au verset deux du même chapitre en disant : « Pour l’avoir possédée (pour avoir possédé la foi), les anciens ont obtenu un témoignage favorable ».

En effet la foi, c’est obtenir un témoignage favorable.

La plupart du temps, nous croyons que le témoignage, c’est lorsque Dieu a fait une grande chose dans notre vie, un miracle, une guérison, et bien d’autres choses encore. Nous lions ce mot « témoignage » à un heureux évènement, à quelque chose de positif et de réjouissant qui nous arrive. Mais, du point de vue biblique, le témoignage, c’est tout autre chose.

Voici ce que Hébreux chapitre onze verset trente-six dit de ceux qui ont un témoignage : « … d’autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison ; ils furent lapidés, sciés, torturés ; ils moururent tués par l’épée ; ils allèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités… ».  Qui aimerait passer par toutes ces choses ? Et pourtant la Bible dit qu’ils ont obtenu un témoignage favorable.

Le mot témoignage vient du mot témoin qui est traduit en grec « martus ». « Martus » signifie martyr.

Lorsque Jésus disait à ses disciples : « … Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous et vous serez mes témoins… », cela veut dire : « … Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes martyrs… ».

Un martyr, c’est quelqu’un qui est allé jusqu’à mourir pour l’évangile. Sommes-nous prêts à cela ?

Il est dit que nous avons besoin de la foi pour recevoir les bénédictions. Cela est vrai, mais recevoir n’est pas la priorité de la foi. Le but premier de la foi, c’est de croire en Dieu et de L’adorer. On ne loue pas Dieu, parce qu’Il nous a donné ou qu’Il va nous donner quelque chose. Même s’Il ne nous a jamais rien donné, Il est toujours Dieu !

C’est ce que la Bible appelle le témoignage favorable : croire jusqu’au bout, y compris, être prêt à mourir pour ce que l’on croit.

Références : Hébreux chapitre 11, Actes 1.8.

LA PEUR D’Y CROIRE ENCORE !

Hébreux 11.1 – Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas.

Nous passons parfois par des épreuves très difficiles. Nous recevons une promesse de Dieu et puis les jours passent, les mois passent, même les années passent et rien, toujours rien. Pourtant, Dieu a parlé et Il a même confirmé à plusieurs reprises cette promesse.

Parfois, il t’a même semblé que cette promesse était sur le point de s’accomplir. C’était là, presque à portée de main, et patatra, flash-back, te revoilà à la case départ ! De ce fait, tu crois encore mais progressivement, ta foi en cette promesse diminue et tu te dis : « J’ai peur d’y croire encore, car peur d’être déçu(e) une nouvelle fois, j’aspirais tellement à l’accomplissement de cette promesse ».

Mon ami(e), si tu te retrouves dans ces lignes, j’ai une bonne nouvelle pour toi : ce que Dieu dit, Il l’accomplit, Alléluia !

Habakuk 2.3 nous dit : « Car c’est une prophétie dont le temps est déjà fixé, elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas ; si elle tarde, attends-la, car elle s’accomplira, elle s’accomplira certainement ».

Allez, relis avec moi ce verset : « Une prophétie dont le temps est déjà fixé ! Elle s’accomplira !!! ». Wouah ! C’est fort non ? Alors persévère, crois mon ami(e) et tu verras la gloire de Dieu. L’accomplissement de cette promesse est en marche. Crois encore, espère contre toute espérance, accroche-toi à ce que Dieu a dit. Prépare-toi ! Organise tout comme si tu étais déjà dans l’accomplissement de cette promesse et ne crains pas, Dieu n’est pas un homme pour mentir.

Avec toute mon affection.

DIEU D’ALLIANCE 26

Hébreux 9.26 – « … il a paru une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice … ».

Depuis la Genèse, le sang des animaux a toujours été versé pour le pardon des péchés. Tout au long de l’Ancien Testament, les animaux ont paru plusieurs fois pour couvrir le péché par leur sang. Mais dans le Nouveau Testament, Jésus a paru une seule fois, et il a aboli le péché pour toujours.

Le sacrifice, c’est ce qui couvre ou abolit le mal. Toute relation d’alliance sur cette terre sera, à un moment donné, attaquée par un mal quelconque. Mais lorsqu’on est un homme et une femme d’alliance, on fait des sacrifices pour préserver l’alliance. Une des définitions du mot sacrifice est la suivante : renoncer volontairement à quelque chose. Avez-vous déjà renoncé volontairement à quelque chose à cause de votre alliance avec Dieu, ou à cause de votre alliance avec votre mari ou votre femme ?

Le sacrifice, c’est en vue de gagner quelque chose de meilleur. L’apôtre Paul disait : « … J’ai renoncé à tout … afin de gagner Christ … » (Philippiens 3.8 et 9). Dans toute alliance, les deux partis concernés doivent apprendre à faire des sacrifices pour sauver l’alliance et la rendre meilleure. Mais le sacrifice découle de l’amour. Quand il n’y a pas d’amour, il n’y a pas non plus de sacrifice.

La raison pour laquelle Abraham était prêt à offrir son fils unique Isaac à Dieu, c’est parce qu’il aimait Dieu. Dieu est un Dieu jaloux. Il veut toujours avoir la première place dans notre vie. Y-a-t-il quelque chose qui prend cette première place dans notre vie. Si oui, l’alliance nous demande de le sacrifier.

Références : Philippiens 3.8.

DIEU D’ALLIANCE 25

Hébreux 9.26 – « … il a paru une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice … ».

L’unité, la réciprocité, le sacrifice, et l’amour sont des éléments incontournables de l’alliance, mais il en est encore bien d’autres comme la fidélité, la foi, etc. De tous ces éléments le plus important est l’amour et à l’amour, est particulièrement liée la notion de sacrifice.

Toute la Bible, de l’Ancien au Nouveau Testament, est bâtie autour du mot sacrifice. Dans l’Ancien Testament, il fallait sacrifier des animaux pour obtenir le pardon des péchés et dans le Nouveau Testament, Dieu lui-même est venu sous la forme de Jésus, se sacrifier pour nous. Il est donc impossible de marcher avec le Seigneur, d’avoir une relation de foi avec Dieu, sans avoir la révélation du sacrifice, parce que Dieu est un Dieu de sacrifice.

Lorsque nous observons la manière dont Dieu fait une alliance, nous y voyons déjà le sacrifice. Nous savons que toute alliance est composée de paroles échangées entre deux personnes, de sang versé pour consacrer ces paroles, et enfin d’un signe qui atteste qu’une alliance a été faite. La parole, le sang, le signe.

Le sang est la partie qui représente le sacrifice dans l’alliance. Lorsque Dieu fit une alliance avec Abram (Genèse 15), il dit à Abram : « Prends pour moi une génisse de trois ans » selon la version en Hébreu. Dieu est Esprit et l’Esprit n’a pas de sang. La génisse versa son sang à la place de Dieu (Genèse 15.9), et Abram versa son sang par la circoncision (Genèse 17).

Le sang, c’est la vie et c’est ce qu’on a de plus précieux. En versant le sang pour faire l’alliance, c’est une manière de dire, je donne ma vie pour cette alliance. 

C’est ainsi que les choses se faisaient dans le passé. Aujourd’hui, nous n’avons pas besoin de nous couper la chair et de verser notre sang pour faire une alliance. Nous avons tout simplement besoin d’entrer dans l’alliance que Jésus-Christ a « coupée » pour nous en versant son propre sang. Cette alliance est plus forte que toute alliance, parce que le sang de Jésus est plus puissant que le sang des animaux et plus puissant que notre propre sang.

Comment entrons-nous dans l’alliance ? En recevant Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur, et en obéissant à sa Parole. Ma prière aujourd’hui, est que l’obéissance à la Parole de Dieu conduise notre marche de foi.

Références : Genèse 15, Genèse 17, Lévitique 17.11.

L’AGNEAU DE PESSAH 1

Hébreux 11.22 – « … et sans effusion de sang, il n’y a point de pardon ».  

Le mot Pâque en hébreux est traduit « Pessah » ; ce qui signifie littéralement : « Passer par-dessus sans toucher ».

D’un point de vue historique, nous trouvons l’origine de la Pâque dans le livre d’Exode à son chapitre 12. Là, nous voyons clairement que la Pâque a été instituée pour délivrer le peuple d’Israël de l’Egypte. La Pâque parle donc de la délivrance, c’est-à-dire du salut.

Après 430 années d’esclavage, Dieu enverra un homme appelé Moïse pour délivrer son peuple, d’entre les mains d’un Pharaon dont l’endurcissement du cœur, le conduira à s’opposer à Moïse et à défier l’Eternel dans toute sa puissance.

Exode chapitres 7, 8, 9, 10, et 11, nous font le récit de ce bras de fer, ce face à face dramatique entre Moïse et un Pharaon décidé à ne pas libérer le peuple de Dieu. Nous y voyons comment l’Éternel a frappé l’Égypte de neuf calamités, neuf plaies suffisamment graves pour faire changer d’avis au Pharaon.  Mais celui-ci étant resté inflexible, l’Éternel décida alors d’envoyer une dixième plaie sur l’Égypte : « Moïse dit : ainsi parle l’Eternel : vers le milieu de la nuit, je passerai au travers de l’Egypte ; et tous les premiers nés mourront dans le pays d’Egypte depuis le premier né de pharaon assis sur le trône, jusqu’au premier né de la servante qui est derrière la meule, et jusqu’à tous les premiers nés des animaux » (Exode 11.5).

Il y avait cependant pour les enfants d’Israël, une précaution à prendre, afin d’échapper aux ravages de cette mort : c’est l’institution de la Pâque (lire Exode 12). Chaque famille Hébreu devrait tuer un agneau sans défaut et appliquer le sang de cet agneau sur le linteau (la barre supérieure) et les deux poteaux de sa maison. Ainsi, quand la mort passera sur l’Égypte en voyant le sang de l’agneau, elle n’entrera pas dans ces maisons, mais elle passera par-dessus elles (Pessah). La mort n’a pu entrer que chez les Égyptiens où elle emporta chaque premier né de chaque famille, y compris le fils de Pharaon. C’est ainsi que ce dernier se résolut enfin à libérer le peuple d’Israël.

Observons que Pharaon, qui est l’image du diable, a résisté jusqu’à ce que le sang des agneaux soit versé et appliqué sur les maisons des Hébreux. Une fois que le sang des agneaux a été versé, le peuple d’Israël fut protégé de la mort, et libéré de l’esclavage du Pharaon.

La Bible dit que « sans effusion de sang, il n’y a point de pardon » (Hébreux 9.22). Ceci signifie que sans effusion de sang, il n’y a point de délivrance, point de salut. Moïse a vaincu le Pharaon grâce au sang des agneaux. Apocalypse 12.11 déclare que nous avons vaincu le diable à cause du sang de l’Agneau (Jésus-Christ) et à cause de la parole de notre témoignage.

Références : Exode 12.40, Exode chapitres 2 à 14, Apocalypse 12.11, Hébreux 9.22.

JÉSUS SE LÈVERA POUR MOI

Hébreux 2.18 – « …Car du fait qu’il a souffert lui-même et qu’il a été tenté, il peut secourir ceux qui sont tentés ».

La Bible dit, car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché.  En fait, c’est tout comme si Dieu s’est fait homme, pour mieux comprendre les hommes. Il n’y a rien dont nous puissions souffrir, que Jésus n’a pas souffert. Il n’y a aucune douleur, aucune peine, aucun souci, aucune angoisse que nous puissions connaître, et que Jésus n’a pas connu. Jésus a vécu les dimensions les plus extrêmes de la vie humaine en sorte qu’il peut nous comprendre et nous secourir, parce qu’il est déjà passé par la situation que nous vivons.

Non seulement le Seigneur compatit à nos problèmes, mais en plus il s’identifie à nous dans nos diverses situations, parce que nous faisons partie de son corps.  Le verbe compatir signifie participer aux souffrances de quelqu’un.

Lorsque Saul tuait les chrétiens, et qu’il était encore en chemin pour d’autres massacres, Jésus lui apparut en disant : « Pourquoi me persécutes-tu ? ». Il n’a pas dit : « Pourquoi persécutes-tu les chrétiens ? ».

La Bible nous enseigne dans plusieurs passages que Jésus après sa résurrection, s’est assis à la droite du Père dans les cieux. Cependant, lorsqu’on lapidait Etienne, son serviteur, Jésus n’était plus assis, mais il était debout.

Jésus se lèvera pour toi en ce jour, car celui qui te touche, touche la prunelle de son œil.

Ma prière, aujourd’hui, est pour tous ceux qui sont persécutés, afin qu’ils sachent que Jésus s’est déjà levé pour eux.

Références : Hébreux 4.15, Hébreux 1.3, Hébreux 8.1, Colossiens 3.1, Zacharie 2.8, Actes 7.56, Actes 9.4.

UN ÉCONOME IRRÉPROCHABLE !

Tite 1.7 – Car il faut que l’évêque soit irréprochable, comme économe de Dieu…

Nous vous avons déjà parlé du don de Marie, don réservé au Seigneur Jésus et non pas pour son frère, ni pour les pauvres. J’aimerais aborder aujourd’hui la gestion des finances qui nous est impartie à nous, serviteurs de Dieu.

Une communauté européenne utilisait les dons faits pour la mission en Afrique pour réparer son bâtiment d’église en Europe, parce qu’elle avait des soucis financiers. Cette communauté s’appauvrissait de plus en plus et ses finances descendaient en flèche. Finalement, elle risquait de perdre son bâtiment, jusqu’à ce que les responsables se repentent à ce sujet.

Imaginez que l’apôtre Paul ait utilisé une partie de la collecte faîte en faveur des pauvres de Jérusalem pour ses besoins personnels ! Malheureusement, il arrive que l’offrande du peuple de Dieu soit utilisée à d’autres fins que ce pourquoi elle a été donnée. Tôt ou tard, le Seigneur va éprouver notre fidélité dans ce domaine. Combien de serviteurs sont tombés parce qu’ils n’étaient pas irréprochables à cet égard ?

Les enfants de Dieu ont de plus en plus difficile à donner de leurs biens. Nous pouvons bien sûr enseigner sur l’obéissance dans ce domaine, mais ne devrions-nous pas aussi nous repentir pour les « abus » commis à leur égard, que cela soit les nôtres ou ceux des autres serviteurs de Dieu ?

Mes bien-aimés, serviteurs de Dieu, soyons très prudents dans la gestion de ce qui nous est confié. Ne nous accaparons pas ce qui est donné à Dieu, ce serait une grave offense. Quand les enfants de Dieu nous donnent une offrande, posons la question de savoir ce qu’ils ont sur le cœur : est-ce pour l’œuvre, est-ce pour la mission, est-ce pour le ministère, est-ce pour les besoins personnels du serviteur ? Ne prenons pas le risque de nous accaparer ce qui est réservé pour le Seigneur !

Bonne réflexion !

COLLABORATEURS ?

2 Timothée 4.10 et 14 – Car Démas m’a abandonné… Alexandre, le forgeron, m’a fait beaucoup de mal.

Vous conviendrez avec moi que Paul était un bon serviteur de Dieu. Certes, c’était un homme parfois exigeant envers ses collaborateurs mais ses yeux étaient fixés sur l’ampleur de la vision et sur l’excellence nécessaire pour que celle-ci se réalise. Beaucoup d’hommes et de femmes ont travaillé à ses côtés. Si plusieurs d’entre eux ont été une aide précieuse, plusieurs aussi l’ont laissé tomber, pire certains ont démoli le travail accompli et lui ont fait les plus méchantes misères.

C’était vrai à l’époque de Paul et c’est d’autant plus vrai à notre époque. Le vrai engagement est devenu une denrée très rare et beaucoup vont d’un serviteur à un autre, d’un ministère à un autre… sans vraiment embrasser la vision et chercher à exceller dans celle-ci. D’autres ne cherchent qu’à se réaliser et quand la promotion ne se fait pas dans les délais qu’ils se sont impartis, ils quittent le navire. Est-t-il besoin de parler aussi de tous ceux et celles qui sont au service du diable et qui infiltrent les communautés et autres dans l’unique but de détruire ?

La susceptibilité aussi fait que trop souvent, la frustration se faufile facilement créant une « poche » d’amertume. On ne peut pas, même dans le service de Dieu, travailler ensemble sans que les personnalités se « frottent ». Je dirai même que c’est une bonne chose car cela peut provoquer un changement de caractère à salut, ou tout le moins une remise en question bénéfique. Dans ces conditions, pourquoi oublie-t-on si facilement les engagements pris ?

La réponse se trouve probablement dans le fait qu’on ne réalise pas que l’on s’est engagé envers Dieu. Si nous travaillons avec tel serviteur ou tel ministère, c’est certainement qu’il y avait au départ une conviction de Dieu à le faire. Ensuite, l’aspect humain a pris le dessus et toutes les excuses sont bonnes pour se désengager. Cela fait souffrir le serviteur ou le ministère, mais c’est surtout l’œuvre du Seigneur Lui-même qui en pâtit.

Bien-aimés, n’abandonnons pas si facilement notre place pour le « chant des sirènes ». Demeurons fermes là où Dieu nous veut. Apprenons à travailler ensemble, à nous aimer les uns les autres, à exceller dans l’œuvre pour la plus grande gloire de notre merveilleux Seigneur.

Bonne réflexion.

GARDE-MOI SUR LE CHEMIN ETROIT !

2 Timothée 3.8 et 9 – De même que Jannès et Jambrès s’opposèrent à Moïse, de même ces hommes s’opposent à la vérité, étant corrompus d’entendement, réprouvés en ce qui concerne la foi. Mais ils ne feront pas de plus grands progrès ; car leur folie sera manifeste pour tous, comme le fut celle de ces deux hommes.

Nous écrivons ces lignes parce que nous sommes attristés de voir un « frère » s’égarer alors qu’il avait bien démarré. Il se pose en enseignant de la vérité et publie sur le net des aberrations de plus en plus grandes.

Comment tout cela a-t-il commencé ? Il voulait être « aware » (ouvert) et il s’est soumis à des enseignements du Nouvel Age. Il trouve cela tout à fait compatible avec le Christianisme sur la base du sacro-saint Amour. Il voit dans la radicalité de l’Évangile un manque de compassion, comme si l’Auteur de cette Bonne Nouvelle manquait de ce beau sentiment.

Le Seigneur Jésus nous a exhortés à entrer par la porte étroite (Luc 13.24). Le chemin de la Vérité n’est pas « aware » ! Il est étroit et resserré, la Vérité est radicale, sans compromis, sans mélange et Elle ne se soumettra jamais aux divagations des uns et des autres. Même si Elle est exclusive, Elle est la source de la liberté, de la paix et du salut.

Bien-aimés, il y a un grand danger à suivre des enseignements qui vous proposent de L’adoucir, de La rendre plus acceptable, plus moderne, plus… Nous ne vous cachons pas qu’il existe des enseignements qui vont créer des forteresses dans votre intellect, qui vont vous aveugler sur la Vérité et qui vont causer votre ruine spirituelle, même si dans ce siècle, ils vous apporteront la forte illusion de vous sentir mieux !

Ne soyons pas friands d’enseignements qui nous proposent monts et merveilles, car « Que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme ? » (Marc 8.36). Cherchons avec zèle des enseignements qui vont nous rapprocher du cœur du Père ! Serrons de près le Seigneur Jésus, nous reconnaîtrons sa voix et nous ne serons plus attirés par la voix des mercenaires (Jean 10.4 et 5).

Bonne réflexion.