LE ROYAUME DE DIEU 11

Apocalypse 4.1 – Après cela, je regardai, et voici, une porte était ouverte dans le ciel. La première voix que j’avais entendue, comme le son d’une trompette, et qui me parlait, dit : « Monte ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite ».

J’espère que cette série sur le Royaume de Dieu vous a donné le désir, la soif d’approfondir votre connaissance sur ce merveilleux pays où le surnaturel est tout à fait naturel.

Pour finir, j’aimerais parler du prophétique. Jean a vu que la porte du ciel était ouverte. Dieu l’a invité à y entrer, à y monter, pour apercevoir les événements futurs. Bien des hommes de Dieu, dans la Bible, ont fait une incursion dans ce domaine et ont discerné ce qui devait se produire. Jésus dira qu’Abraham a vu, par avance, son jour et que cela lui a procuré une grande joie. Je ne prends pas le temps ici de parler des différents prophètes, mais une chose est certaine, c’est que Dieu ne fait rien sans en parler d’abord à ses prophètes (Amos 3.7).

La Parole de Dieu nous encourage à être un peuple de prophètes. C’est un désir qui est sur le cœur de Dieu, Il désire nous communiquer, nous dévoiler ses plans et ses desseins. Si l’Église d’aujourd’hui entrait dans la dimension du Royaume, elle comprendrait dans quel temps elle est ; elle serait préparée et avertie. Malheureusement, beaucoup d’entre nous ne savent pas où nous en sommes, à l’horloge de Dieu. Ils sont entraînés par le flot de panique montante qui angoisse le monde en se demandant de quoi sera fait demain. Le Seigneur nous dit : « Je sais Moi, de quoi sera fait demain, tout est sous contrôle ! ». Jésus nous encourage en disant : « Redressez-vous et levez la tête, votre délivrance approche » (Luc 21.28).

Mes bien-aimés, il est plus que temps que chacun d’entre nous, nous commencions à établir le Royaume de Dieu sur terre, à l’endroit même où nous sommes. Même si notre foi n’est qu’à la taille d’un grain de moutarde, elle ne demande qu’à se développer jusqu’à devenir un arbre. N’oublions pas que la foi est une DEMONSTRATION de ce qui n’est pas encore visible dans notre réalité physique mais qui est éclatant de gloire dans le Royaume de notre Père Éternel. Allons-y, mes bien-aimés, allons-y !

DEMI-TOUR, DROITE !

Apocalypse 3.17 – Parce que tu dis : « Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien », et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu.

Ce passage de l’Écriture fait partie de la lettre qui a été écrite pour l’église de Laodicée mais je pense qu’il est également adressé à nous, église du 21ème siècle.

Malgré les temps particuliers que nous traversons, une mentalité fait rage, celle de « je fais ce qui me plaît » tout en affirmant être conduit par le Saint-Esprit. Nous nous croyons riches, riches de connaissance de Dieu et de sa Parole, riches du Saint-Esprit, riches en œuvre… mais pourtant, le triste constat est que nous sommes souvent bien pauvres, aveuglés par notre orgueil démesuré et nus car non équipés de l’armure à cause de notre désobéissance à Dieu et aux autorités qu’Il a établies. Nous nous exposons ainsi à bien des déboires mais nous exposons également celles et ceux qui nous entourent.

Nous sommes l’armée de Dieu. Si je suis militaire et que pour exemple, la chambre où je dors n’est pas propre, lors de l’inspection dans la chambre, c’est toute la chambrée qui risque d’être punie. Si je désobéis à mon supérieur et que de ce fait, je me retrouve au gnouf, je serai ainsi punie de ma désobéissance mais il va de soi que si un combat est engagé, toute ma section subira le manque d’un homme et sera de ce fait, pénalisée avant même d’avoir commencé le combat et ce, à cause de mon manque de respect, par ma désobéissance et ma rébellion. La rébellion, le non-respect d’un seul peut entraîner la faiblesse de toute la section.

De la même manière, si lors de l’appel, un soldat n’est pas encore arrivé, même s’il est à deux pas de la caserne, son absence sera considérée comme une marque de non-respect aux règles de la caserne et de ce fait, il sera sanctionné d’une manière ou d’une autre.

Il en est de même dans l’armée de Dieu. D’ailleurs, pourquoi en serait-il autrement dans l’armée de Dieu ? L’armée de Dieu est souvent considérée comme une armée bisounours, dans laquelle tout le monde est mon pote, où tout est permis, non-respect des règles, non-respect des consignes, non- respect des autorités en place… (nous ne sommes plus sous la Loi n’est-ce pas), une armée dans laquelle on s’engage mais sans vraiment prendre un réel engagement avec sérieux.

Si aujourd’hui, nous pouvions réaliser quelle est cette armée de Dieu. Oh mes amis, pas n’importe quelle armée, l’armée du Très haut, de l’Alpha et de l’Oméga, celle du Dieu d’Israël, le Dieu trois fois Saint. Réfléchissons, sondons-nous, et si c’est nécessaire, humilions-nous sous la main puissante de Dieu et changeons de comportement.

Je laisse cela à votre réflexion.

PERSÉVÉRER : UN ORDRE ?

Apocalypse 3.10 – Puisque tu as gardé mon ordre d’être persévérant, moi aussi je te garderai de la période de malheur qui va venir sur le monde entier pour mettre à l’épreuve les habitants de la terre.    

Nous venons de traverser un temps de crise sanitaire d’une grande envergure avec toutes les conséquences terribles que cela a causé. Des décès par centaines de milliers, des familles brisées, des personnes dans une détresse psychologique, financière…

Si le confinement a amené de nombreuses personnes à réfléchir sur l’état de leur vie, il semblerait que le déconfinement ait amené un grand nombre de personnes, chrétiens compris, dans l’insouciance ou l’inconscience des temps présents.

En effet, d’une part, cette crise sanitaire n’est pas encore terminée, que du contraire et des personnes décèdent encore aujourd’hui par cette pandémie. D’autre part, nous allons vers une crise économique à l’échelle mondiale. De nombreuses personnes vont se retrouver sans emploi, ne pouvant plus subvenir à leurs besoins ni à ceux de leur famille, entraînant ainsi des conflits dans la famille, des tensions pouvant amener le déchirement complet de la cellule familiale.

Dans ce même temps, des lois iniques sont votées amenant son flot de puissances mauvaises sur nos pays.

Nous sommes en guerre. En guerre, comme il avait été dit, contre ce virus invisible mais qui fait tant de dégâts mais nous sommes également dans une guerre spirituelle très violente qui aboutira à de nombreuses persécutions en tout genre.

J’écoutais dernièrement un homme qui a eu un songe terrifiant. Il est ressorti de ce songe que l’Église allait être attaquée principalement par l’intérieur. C’est ce qui s’est passé au temps des Huguenots et je crois que nous allons vers ce temps où, comme il nous est dit dans la Parole : « Plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se haïront les uns les autres. Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens… Et, parce que l’iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé » (Matthieu 24.10, 12 et 13).

Il est question ici de persévérance. Or, cette qualité devient de plus en plus rare. Il suffit pour s’en convaincre de voir le nombre de personnes prenant des engagements pour telles ou telles choses mais en « deux temps trois mouvements », plus souvent deux que trois d’ailleurs, elles changent complètement d’avis et les engagements pris tombent telles des feuilles emportées par le vent. Nous sommes devenus trop souvent des girouettes changeant de direction au gré de nos envies, humeurs, impulsions…

Il va sans dire que l’ennemi de nos âmes, lui, est sur le terrain de la persévérance ! Il va nous distraire pour nous amener à faire quelque chose qui sort du cadre du « pourquoi » nous sommes nés. Il nous faut avoir de la persévérance dans la Parole de Dieu ; du temps pour écouter Dieu et pour Lui parler. De la persévérance afin de faire avec soin ce que l’Éternel, notre Dieu, nous a ordonné ; et de ne s’en détourner ni à droite, ni à gauche (Deutéronome 5.32). De la persévérance dans notre relationnel, ne zappant pas les personnes au moindre désaccord mais au contraire, avoir les mêmes sentiments les uns envers les autres selon Jésus-Christ (Romains 15.5), de la persévérance dans l’amour fraternel (Hébreux 13.1), de la persévérance dans la prière et les supplications (Ephésiens 6.18), de la persévérance afin de courir dans la carrière qui nous est ouverte (Hébreux 12.1), il y aurait tant et tant à retirer sur la persévérance dans la Parole de Dieu, c’est dire si cela a de l’importance pour le Seigneur.

Oh très souvent nous avons de la persévérance mais celle-ci est dans le mal. Pour ne donner que quelques exemples, nous persévérons dans la calomnie, la médisance, dans la paresse, dans des voies tortueuses et malsaines.

Je crois mes amis que nous allons vers des temps et nous y sommes déjà en partie où nous allons avoir besoin de faire preuve de persévérance pour le Seigneur et pour accomplir son œuvre.

Aussi, je vous propose en cette journée de nous arrêter quelques instants et de demander au Saint-Esprit qu’il nous montre dans quel domaine notre persévérance a failli. Je pense que chacun d’entre nous a failli dans l’un ou l’autre domaine. Ensuite, demandons au Saint-Esprit de nous aider à devenir des hommes et des femmes forts, persévérants et remplis d’amour. Que nous ne soyons pas de ceux qui, au temps de la persécution, trahiront nos bien-aimés.

Que le Seigneur éclaire chacun d’entre nous.

PETIT TEST DE COMPATIBILITÉ !

Apocalypse 2.7 – …A celui qui vaincra je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu.

Pour manger de l’arbre de vie, c’est-à-dire avoir la vie éternelle, voici le test : nous avons pour nous de bonnes œuvres, du travail pour Dieu, de la persévérance (Apocalypse 2.2). Persévérance qui s’est manifestée en souffrant pour le nom du Seigneur sans se décourager (Apocalypse 2.3). Nous avons percé le mensonge qui se cache derrière certains « serviteurs de Dieu ». Paul nous avait avertis que des loups entreraient dans la bergerie sous notre responsabilité (Actes 20.29), mais nous les avons dévoilés. Nous luttons encore contre l’œuvre des Nicolaïtes, c’est-à-dire ceux qui introduisent la corruption du monde dans l’église. Nous avons donc droit au salut ! Eh bien non ! Tout ceci n’est pas suffisant si nous avons abandonné notre premier amour, la ferveur qui nous animait quand nous avons donné notre vie au Seigneur.

Ceci est un avertissement sérieux, mes bien-aimés. Combien, dans l’Église du 21ème siècle peuvent prétendre présenter à Dieu ce que les Éphésiens pouvaient Lui présenter ? Quelle communauté peut se targuer d’avoir éradiqué l’esprit du monde de son sein ? Finalement, qui est compatible pour manger le fruit de l’arbre de la vie ?

Le salut n’est pas une question de « faire » mais une question de relation ! Ce que Dieu cherche, ce ne sont pas des serviteurs mais des « amis » qui se mettent à son service. Dieu n’attend pas nos « cadeaux » mais Il désire notre cœur. Son premier commandement est : L’aimer de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa pensée (Matthieu 22.37). L’obéissance à ce commandement vaut tous les sacrifices !

Le Seigneur ne condamne pas. Souviens-toi, fais fonctionner ta mémoire ! Souviens-toi d’où tu es tombé, à quel endroit, dans quelles circonstances ? Reviens à cet endroit, humilie-toi et laisse le feu de l’amour pour Dieu t’embraser tout à nouveau. Bonne réflexion.

ARROGANCE

Jude 1.8 – Malgré cela, ces hommes aussi, entraînés par leurs rêveries, souillent pareillement leur chair, méprisent l’autorité et injurient les gloires.

Si vous avez suivi un peu la Coupe du monde de football en 2018, vous aurez peut-être remarqué que l’Allemagne a été éliminée au premier tour, ce qui n’est jamais arrivé dans son histoire. J’ai vu un peu le match contre la Corée du Sud et voici ma réflexion.

Il y a des attitudes de joueurs qui ne trompent pas. L’Allemagne a pris de haut son adversaire qui pourtant l’a battue 2-0. Ce mépris pour l’adversaire me laisse perplexe.

En vertu de notre verset du jour, je crois que ce serait une grave erreur de prendre de haut notre adversaire, le diable. Je ne veux pas lui faire de la publicité mais si nous entrons dans une attitude arrogante par rapport à lui, nous nous mettons en danger. Un manque d’humilité est un terrain propice pour lui. Malheureusement ce genre de comportement lui donne le droit de nous amener à l’échec.

Mon épouse et moi avons rencontré beaucoup de personnes. Certaines d’entre elles avaient une attitude dans l’intercession qui laissait franchement à désirer. Nous sommes les premiers à clamer haut et fort notre victoire en Christ, oui c’est en Christ ! C’est Lui et Lui seul qui a dépouillé les dominations. Regardons attentivement son attitude quand Il était en confrontation directe avec les mauvais esprits. Pas d’arrogance, pas de cris, pas d’attitudes hautaines, juste une Parole d’autorité efficace aux effets immédiats.

Mes bien-aimés, soyons prudents. N’imitons pas celui que nous voulons combattre mais imitons notre Maître à tous, le Roi des rois et le Vainqueur des vainqueurs.

Bonne réflexion.

C’EST DÉCIDÉ, JE FAIS MA COMMUNAUTÉ !

3 Jean 1.9 – …mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous reçoit point.

De nos jours, les pasteurs autoproclamés sont légion et les ouvertures de communauté s’en suivent. Il semble que pour beaucoup, pasteur rime avec reconnaissance, décideur, en bref, à l’image de Diotrèphe, celui qui a toute autorité et que les autres doivent suivre. Il y a donc beaucoup de pasteurs mais force est de constater que peu d’entre eux ont un cœur pastoral. Le pasteur, dans la notion biblique du terme, n’est pas le grand manitou d’une communauté, mais il est avant tout une personne qui va prendre soin des autres et au travers de laquelle Dieu va apporter la guérison, la consolation, le conseil et si cela s’avère nécessaire, le correctif. Ce n’est pas une fonction, c’est un cœur !

Après, bien entendu, qui dit pasteur, dit communauté. Il semblerait d’ailleurs que celles-ci poussent comme des champignons et, triste constat, pour beaucoup, c’est le même schéma (grand manitou et petites brebis n’ayant aucune possibilité de fonctionnement, si ce n’est le nettoyage des locaux). Je ne dis pas que cela est la généralité, mais nous voyons que trop ce mode de fonctionnement.

Nous lisions un post qui disait que « si tant d’écoles bibliques en tout genre s’ouvrent un peu partout, c’est que l’église ne fait pas son travail ». Je crois effectivement que c’est là que se trouve la difficulté. La Parole nous dit qu’il y a peu d’ouvriers dans la moisson et le Seigneur nous invite à prier à ce sujet. Cependant, si nous ouvrons une communauté avec pour seul objectif de faire notre groupe en gérant tout, nous n’allons pas aider à ce que des ouvriers se lèvent. Pourquoi ne pas former les gens et leur donner la possibilité de se lever dans le domaine et dans les dons que Dieu a placé en eux ? Avons-nous peur qu’ils prennent notre place ? Si nous laissons les gens assis un mois, un an, deux ans… en attendant de voir le témoignage qu’ils vont donner, nous les laissons « mourir ». Quand un jeune converti est en feu pour Dieu, s’il est vrai qu’il est important de lui expliquer comment gérer ce qui brûle en lui, il faut lui donner la possibilité de laisser ce feu se manifester et embraser les autres.

Nous pouvons critiquer que beaucoup chauffent les bancs des communautés mais pour un grand nombre d’entre eux, tout a été fait pour qu’ils ne décollent surtout pas leur popotin de ces bancs. Nous voulons être des meneurs, d’accord ; mais alors discernons le potentiel de chacun et menons les gens à manifester les dons qu’ils ont reçus de la part de Dieu et ne les étouffons plus.

Bonne réflexion.

NOURRITURE TOXIQUE !

2 Jean 1.9 (Parole Vivante) – Celui qui ne reste pas dans les limites de ce que le Christ a enseigné, mais s’aventure au-delà, n’a pas de communion avec Dieu.  

Nous sommes dans une époque bien trouble en ce qui concerne l’enseignement biblique. Ceux qui enseignent sont légion et il y en a pour tous les goûts. Or, plutôt que d’être une richesse, les enfants de Dieu n’ont jamais été, à un moment de l’histoire, autant dans la confusion quant à la vérité.

Notre verset du jour en donne la raison : beaucoup s’établissent en enseignants de la Parole mais ils n’ont pas de communion avec Dieu, ils n’ont pas reçu de mandat de sa part et ils dépassent largement la sphère d’enseignement du Christ. Que peut-on attendre de quelqu’un qui n’a pas de communion avec Dieu ? C’est un aveugle qui conduit des aveugles (Matthieu 15.14) ! Et malheureusement notre verset se termine par : « ils tomberont dans une fosse ».

Bien-aimés, c’est de notre responsabilité de rechercher des enseignements qui vont nous faire grandir. Une nourriture spirituelle saine qui cadre avec l’enseignement de Jésus. Si nous sommes à la recherche de la nouveauté ou d’un enseignement qui nous fait plaisir, ou encore d’un enseignement qui nous promet monts et merveilles en satisfaisant notre chair, nous sommes en danger. La Parole du Seigneur est quelquefois abrupte, sévère, extrémiste… mais c’est pour notre bien, ayant en vue notre perfectionnement.

J’aimerais aussi sonner de la trompette pour ceux qui se lancent dans l’enseignement des autres brebis du Seigneur. Soyez sobres, veillez sur votre enseignement (1 Timothée 4.16), souvenez-vous qu’un jugement plus sévère vous atteindra (Jacques 3.1) et surtout, ne tombez pas dans le piège de chercher la complaisance de vos auditeurs.

Bonne réflexion.

J’AI VAINCU LE MONDE

1 Jean 5.4 – « Parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde ; et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi ».

Toutes les visions que nous suivons, toutes les démarches que nous entreprenons, tous les désirs qui nous consument, tous les projets que nous avons et tous les rêves que nous poursuivons, sont-ils réellement de Dieu ?

Nous sommes-nous déjà demandé : « Seigneur, suis-je dans ta volonté parfaite ? ».

La meilleure façon de vivre sa foi est de connaître d’abord la volonté de Dieu pour soi et ensuite marcher dans cette volonté. 1 Jean 5.4 nous enseigne que tout ce qui est né de Dieu, ou tout ce qui vient de Dieu, ou encore tout ce qui est la volonté parfaite de Dieu, finit toujours par triompher.

Être dans la volonté parfaite de Dieu, ne signifie pas forcément que tout est parfait autour de soi. Gethsémané n’était pas un endroit confortable pour Jésus, mais c’était la volonté parfaite de Dieu pour lui.

Peu importe le prix qu’il faut payer. Si ce que nous faisons est né de Dieu, alors la victoire est au bout du chemin.

La vérité est que tout ce qui vient de Dieu est toujours combattu. L’exemple de Joseph illustre assez bien cela. A 17 ans, il eut un songe qui se réalisa lorsqu’il eut atteint l’âge de 30 ans. Entre 17 et 30 ans, il a connu 13 années qui ressemblaient à un enfer. Mais comme son rêve est né de Dieu, il a fini par triompher.

Le Seigneur lui-même nous a dit : « Vous aurez des tribulations dans le monde, mais prenez courage, j’ai vaincu le monde ».

Ma prière, aujourd’hui, est que le Seigneur nous révèle sa volonté parfaite, afin que nous puissions marcher en elle et accomplir notre destinée.

Références : Matthieu 26.36 à 52, Genèse 37.2 à 11, Genèse 41.46, Jean 16.33.

DIEU D’ALLIANCE 29

1 Jean 4.19 – « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier ».

La patience est constructive parce qu’elle respecte la notion de temps. C’est avec patience, qu’on bâtit les relations solides et la patience est dans l’alliance un élément incontournable.

La raison pour laquelle l’amour agapé : « … excuse tout, croit tout, espère tout, et supporte tout », c’est parce que c’est un amour patient. Il a fallu du temps à Abraham pour connaître réellement Dieu. L’Éternel l’appela, alors qu’il avait soixante-quinze ans. Vingt-cinq ans plus tard, à cent ans Abraham donna naissance à Isaac. Quelques années plus tard, quand Isaac était devenu grand, Abraham était prêt à le sacrifier à Dieu.

Il a fallu plus de vingt-cinq années de foi à Abraham pour voir que Dieu est plus puissant que la mort et pouvait ressusciter son fils, s’il le sacrifiait. Pendant toutes ces années, Abraham avait appris la foi. On peut apprendre la foi, parce que Dieu est patient. Abraham en voulant sacrifier Isaac montrait par là qu’il avait enfin atteint le niveau de Dieu. Et cela a tellement touché le cœur de Dieu que pour la première fois, Dieu a imité un homme. Il a imité son ami Abraham en nous donnant son Fils unique Jésus-Christ.

Dans le mariage, il y a toujours une personne qui a besoin d’être patiente avec l’autre. Et avec le temps les deux finissent par devenir un. Je prie pour la patience constructive dans la vie des couples.

Références : Genèse 12.4, Genèse 21.5, Hébreux 11.17 à 19, Genèse 22.6, 1 Corinthiens 13.7.