QUAND DIEU DIT NON !

Jacques 4.3 – Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions !

Dieu peut nous répondre carrément non quand nous Le prions et il peut y avoir plusieurs raisons à cela. La plus triste c’est la prière qui émane d’un cœur qui ne recherche que sa propre satisfaction dans un égoïsme exacerbé. On ne peut pas mettre le Créateur de l’univers dans « notre poche » par une attitude pieuse et par des prières qui ne cachent que nos propres désirs. Notre Seigneur ne se laissera jamais impressionner par une attitude capricieuse qui révèle un caractère enfantin dans la foi.

Dieu sait exactement ce qui est le meilleur pour nous. Il sait très bien qu’en exauçant certaines prières, cet exaucement aura des conséquences néfastes sur nos vies, ou celles d’autres, à moyen ou à long terme. Imaginez un Jacques et un Jean qui ont la foi pour que le feu tombe du ciel sur un village parce qu’ils n’ont pas été reçus comme ils estimaient devoir l’être. La réponse de Jésus est très significative : « Vous ne savez pas de quel esprit vous êtes animés » (Luc 9.51 à 56). Devant nos prières non exaucées demandons-nous si ce n’est pas Dieu Lui-même qui nous dit NON !

Autre exemple bien connu : celui de Paul. Celui-ci souffrait d’une « écharde » dans sa chair. On ne sait pas exactement de quoi il s’agissait mais peu importe. Il a prié trois fois pour que Dieu l’enlève. La réponse de Dieu a été un « non » sous- entendu dans la réponse : « Ma grâce te suffit ! » (2 Corinthiens 12.9). En d’autres termes, le Seigneur lui répondait : « Ne t’inquiète pas pour ça, Je serai là pour que tu la supportes ». Paul en a conclu que Dieu permettait cette « épreuve » pour qu’il reste humble.

Bonne réflexion !

CROIRE EN DIEU OU CROIRE DIEU ?

Jacques 2.19 – Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien !

Beaucoup de personnes croient en Dieu. Elles en ont une image plus ou moins exacte et leur croyance les pousse à plus ou moins de pratiques religieuses. Pourtant Jacques, dans la suite de notre verset, souligne que c’est largement insuffisant de croire en Dieu.

Ce qui va démontrer la valeur de notre foi, c’est notre capacité à croire Dieu dans ce qu’Il dit ! C’est bien inutile de croire en l’existence de Dieu si nous ne croyons pas ce qu’Il dit. A qui cela sert-il de croire qu’Il a créé l’univers si nous n’avons pas confiance en Lui quand Il dit qu’Il nous aime et qu’Il veut et peut prendre soin de nous ?

Ce matin, renouvelons notre déclaration de confiance en Lui. Au-delà de tout ce que je peux voir, ressentir, analyser… proclamons haut et fort : « Oui Seigneur je crois que ce que Tu dis est la vérité. Les promesses que Tu m’as faites vont se réaliser ! Tu vas prendre soin de moi et faire concourir toutes choses à mon bien parce que je suis ton enfant chéri(e) ! Je crois en Toi et je crois ce que Tu dis, parce que Tu n’es pas homme pour mentir (Nombres 23.19). Ce qui est vrai, c’est ta Parole, tout le reste n’est que mensonge et faux semblant ».

Soyez pleinement béni(e)s !

L’ÉTALAGE !

Jacques 2.6 (Parole de Vie) – Mais vous, vous méprisez le pauvre…

Nous sommes dans un monde où « les écrans » ont pris une place très importante. Nous sommes sans cesse confrontés à des images qui nous laissent un message. C’est dans ce sens, et en vertu de notre verset, que nous voudrions pointer du doigt un comportement qui est indigne d’un enfant de Dieu : celui d’étaler ses richesses sur les réseaux sociaux.

Paul nous donnait un principe important sur le comportement que nous devrions avoir envers nos frères et nos sœurs. En voici quelques extraits : « Prenez garde, toutefois, que votre liberté ne devienne une pierre d’achoppement pour les faibles » (1 Corinthiens 8.9) ; « En péchant de la sorte contre les frères, et en blessant leur conscience faible, vous péchez contre Christ » (1 Corinthiens 8.12) ; « C’est pourquoi, si un aliment scandalise mon frère, je ne mangerai jamais de viande, afin de ne pas scandaliser mon frère » (1 Corinthiens 8.13). Vous nous direz : « Cela concernait les viandes sacrifiées aux idoles ! ». Certes, mais le principe, c’est de ne rien faire pour blesser la conscience, de ne pas scandaliser et finalement de garder pour soi les privilèges que nous avons (Romains 14.22). Et encore : « Mais, si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu’on le jetât au fond de la mer » (Matthieu 18.6).

En étalant les privilèges d’une vie aisée, photos de repas, de piscines, de voyages, de luxueuses maisons et voitures, vous scandalisez ceux qui ont du mal à joindre les deux bouts. Vous créez chez eux une tentation à l’envie, à la jalousie, au mépris, à l’ébauche de magouilles, etc.

Vous témoignez aussi d’un faux évangile, car la bénédiction de Dieu ne tient pas en une réussite matérielle, mais en valeurs spirituelles. Ces valeurs spirituelles sont, entre autres, l’amour, la bienveillance et le souci de l’autre. Donc, avant de publier vos photos malsaines, analysez votre motivation et l’impact qu’auront celles-ci sur vos frères et vos sœurs démunis.

Voici d’autres sujets de réflexion : « Avoir de la compassion pour les indigents, c’est honorer Dieu » (Proverbes 14.31- BDS) ; « Celui qui écrase les pauvres par l’injustice insulte son Créateur » (Proverbes 14.31- PDV) ; « Se moquer du pauvre, c’est outrager son Créateur » (Proverbes 17.5- BDS).

Bien-aimés, quand vous agissez de la sorte, vous péchez ! Le mal n’est pas dans le fait d’avoir des richesses et des privilèges, le mal est dans le fait d’en faire une gloriole, car avouons-le, la finalité, c’est la fierté des « avoirs » qui pousse à ce genre de comportement, le « m’as-tu vu » et le « c’est moi que v’là » !

Tirez encore profit de ce passage : « Ezéchias donna audience aux envoyés, et il leur montra le lieu où étaient ses choses de prix, l’argent et l’or, les aromates et l’huile précieuse, son arsenal, et tout ce qui se trouvait dans ses trésors : il n’y eut rien qu’Ezéchias ne leur fît voir dans sa maison et dans tous ses domaines » (2 Rois 20.13). Lisez la suite de ce passage et vous verrez qu’une parole de malédiction a été prononcée sur ce comportement !

Bonne réflexion.

PROSTITUTION DÉGUISÉE !

Jacques 1.14 – Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise.

Les réseaux sociaux sont arrivés dans notre quotidien à une vitesse fulgurante amenant des contacts d’un bout à l’autre du monde en un clic. Pourtant, les gens n’ont jamais été aussi seuls qu’aujourd’hui et certains vivent un monde factice devant leur ordinateur ou smartphone. Nous sommes surpris d’entendre que de plus en plus de jeunes hommes et jeunes filles font leur rencontre avec le sexe opposé via des sites de rencontres en tout genre.

Si des agences matrimoniales existent depuis très longtemps, elles n’étaient utilisées que par une minorité. Pourtant, aujourd’hui, des jeunes exposent leurs meilleurs atours, tels « des paons faisant la roue », afin d’attirer le sexe opposé et très souvent, dans l’ultime but de passer un bon moment au lit. Ne serait-ce pas là, dans le sens littéraire, de la prostitution déguisée, tant du côté des hommes que des femmes ? Voici ce sens littéraire : action d’avilir, de s’avilir dans un comportement dégradant. Cela y ressemble bien, vous ne trouvez pas ?

Nous voyons également sur les réseaux sociaux de plus en plus de « vieux Monsieur » et de « vieille Dame » se marier avec de beaux jeunes hommes ou de belles jeunes filles. Ah c’est vrai, l’amour n’a pas d’âge ! Si je crois qu’un homme et une femme ayant une différence d’âge importante peuvent réellement devenir amoureux et désirer faire route ensemble, je crois que, pour la majorité des cas, il y a là aussi une forme de prostitution déguisée qui s’est installée.

On pourrait penser que je parle « du monde », eh bien non, je vous parle d’un monde mais celui des chrétiens et des chrétiennes. Le jeu de la séduction est au rendez-vous, ceux et celles qui s’y font prendre sont de plus en plus nombreux. Combien de femmes ne sont attirées que par l’argent du « vieux Monsieur » mais également par le fait de pouvoir venir vivre dans un pays considéré comme riche ? Combien d’hommes ne voient que leurs désirs charnels, enfin s’assouvir, et s’illusionnent quelques instants d’être encore beaux, jeunes et séduisants.

Il est temps de nous réveiller de cette torpeur et de refuser toutes ces pratiques citées plus avant. Elles ne sont qu’œuvres de mort et nombreux sont ceux et celles qui sont tombés dans ce piège et qui peuvent en témoigner.

Notre Dieu est un Dieu qui ne se lasse pas de pardonner mais tu dois décider d’être en vérité. Qu’est-ce qui motive le relationnel que tu entretiens avec cet homme, cette femme ? Pourquoi t’exhibes-tu ainsi sur les réseaux sociaux : Facebook, Twitter, Tinder, Snapchat, Instagram… Il est temps pour toi de te ressaisir et de prendre une autre direction. Le Seigneur ne te rejettera pas, c’est encore possible au moment où tu lis ces lignes. Si tu as besoin de soutien dans la prière, nous restons à ton écoute.

Avec toute mon affection.

LE ROYAUME DE DIEU 10

Hébreux 12.22 à 24 – Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel.

Hébreux nous donne un éclairage intéressant sur vivre la dimension du Royaume. La traduction peut porter à confusion, car le terme « approchés » ne rend pas bien le grec. Il y a quelques années, nous avons déménagé et nous nous sommes « approchés » de la frontière française. Cela ne voulait pas dire que nous habitions la France mais nous en étions proches. Le terme grec ne veut pas dire cela. Dans un autre passage, il est dit que les disciples de Jésus s’approchèrent de Lui (Matthieu 15.12), cela veut dire qu’ils étaient en sa présence, dans le même lieu. Les chrétiens dont parle Hébreux étaient donc dans la présence de la Jérusalem céleste, la présence du chœur des anges, il était DANS le ciel !

J’affirme cela parce qu’Hébreux 11.14 à 16 nous dit que ceux qui parlent ainsi, c’est-à-dire ceux qui ont un langage et une démarche de foi, comme les exemples décrits plus haut dans le chapitre, désirent MAINTENANT la patrie céleste. Ceux de l’Ancienne alliance l’ont saluée de loin, mais en Jésus-Christ nous pouvons y entrer dans notre présent. Le voile est déchiré, le domaine du Royaume est ouvert pour ceux qui ne veulent pas ou plus de leur patrie terrestre mais qui désirent les choses d’en haut.

Pour ce faire, l’Église doit retrouver sa dimension prophétique. Nous sommes trop souvent pollués par le siècle de la raison. Notre intelligence, qui se base sur nos sens physiques, surtout celui de la vue, nous emprisonne dans le raisonnement terrestre. Jésus a dit à Nicodème : « Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes ? » (Jean 3.12). A nouveau il est question de foi et pour entrer dans cette dimension prophétique, nous avons besoin que notre intelligence soit métamorphosée (Romains 12.2), ce qui permettra à la foi de se développer en nous.

Mes bien-aimés, nous pouvons vivre la dimension du Royaume de Dieu sur cette terre, aller dans le ciel pour y prendre de la volonté de Dieu et la manifester dans notre vie quotidienne. Cette volonté est bonne, agréable et parfaite…

LE DROIT D’AÎNESSE

Hébreux 12.15 et 16 – « Veillez à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu … à ce qu’il n’y ait ni débauché, ni profane comme Esaü, qui pour un mets vendit son droit d’aînesse ».

Il y a une bénédiction et une responsabilité particulière, attachées au fait d’être l’aîné de la famille. Dans Nombres chapitre 3, l’Éternel dira : « Car tout premier né m’appartient … ».

Jésus-Christ lui-même est notre aîné dans la nouvelle naissance, car il est le premier né de nouveau, c’est-à-dire le premier à ressusciter des morts pour ne plus jamais mourir.

Il y a un droit et une faveur spéciale qui sont attachés aux aînés. Car dans l’Ancien Testament, l’aîné de la famille est celui qui reçoit la bénédiction du père. Mais la Bible nous apprend qu’Esaü avait vendu son droit d’aînesse à son frère Jacob. Lorsque nous lisons Genèse chapitre 25 à partir du verset 27, nous voyons qu’Esaü, revenu de la chasse, était fatigué et affamé. Il trouva son frère Jacob, en train de préparer un potage de lentilles, et il lui en demanda une portion.

Jacob, qui était rusé de nature, mais qui surtout connaissait la valeur des choses spirituelles, demanda à Esaü de lui vendre son droit d’aînesse en échange d’un plat de lentilles. Et c’est ainsi, qu’Esaü échangea ce qui est spirituel et éternel contre ce qui est matériel et passager. Quelque temps après, la Bible dit dans Genèse chapitre 27, qu’Isaac étant vieux et sentant sa mort prochaine, voulut bénir son fils aîné Esaü. Mais voici que Rebecca dit à Jacob de se déguiser comme s’il était Esaü pour aller prendre la bénédiction de son frère.

Au moment où Isaac allait bénir Jacob, croyant que c’était Esaü, il dit cette parole étrange en parlant avec Jacob : « La voix est la voix de Jacob, mais les mains sont les mains d’Esaü ». Il s’en est fallu de peu pour qu’Isaac découvre que ce n’était pas Esaü, mais Jacob. Cependant Dieu ne permit pas qu’Isaac découvre la réalité. Cela pourrait paraître injuste, mais les choses se sont passées de cette façon à cause d’Esaü lui-même, qui avait déjà vendu son droit d’aînesse.

Quand nous vendons notre droit d’aînesse, nous permettons à d’autres de prendre notre bénédiction. La Bible qualifie Esaü de profane. Un profane, c’est quelqu’un qui méprise les principes de Dieu ou qui n’a pas de considération pour les choses spirituelles. A cause de la satisfaction d’un jour, parce qu’il avait faim, Esaü a vendu la bénédiction de toujours. Il ne faut pas sacrifier les choses spirituelles pour les choses matérielles, mais au contraire, il faut sacrifier les choses matérielles pour les choses spirituelles.

Esaü regrettera amèrement ce qu’il a fait, car la Bible dit : « … plus tard, voulant obtenir la bénédiction, il fut rejeté, quoiqu’il l’ait sollicitée avec larmes ; car il ne put amener son père à changer de sentiments ».  Une autre traduction dit : « … car son repentir ne put avoir aucun effet ».

Aujourd’hui, en tant que chrétiens nés de nouveau, nous sommes les aînés dans ce monde. Nous avons notre droit d’aînesse, et nous ne devons pas le vendre pour quoi que ce soit. Je suis attristé parfois, quand je vois les frères et sœurs en Christ, décider volontairement de travailler les dimanches au lieu d’aller à l’église. C’est aussi une façon de vendre son droit d’aînesse.

Puisse le Saint-Esprit ouvrir nos yeux sur notre identité de chrétiens, afin que nous puissions pleinement occuper notre place spirituelle dans ce monde matériel.

Références : Nombres 3.13, Genèse 25.27 à 34, Genèse chapitre 27, Hébreux 12.17.

LE PRINCE D’ÉGYPTE 4

Hébreux 11.27 – « C’est par la foi que (Moïse) quitta l’Egypte, sans être effrayé de la colère du roi ; car il se montra ferme, comme voyant celui qui est invisible ».

L’Égypte est l’image du monde, et le roi ou le Pharaon, l’image du diable. La Bible dit que Moïse quitta le monde, sans craindre la colère ou les représailles du diable. Ce verset est très puissant et très significatif. Beaucoup quittent le monde, en ayant encore un pied dans le monde, et un pied dans l’Église, car ils ont peur d’abandonner les alliances diaboliques qu’ils ont faites dans le passé.

Je connais personnellement, des gens qui ont reçu Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur, et qui, à un rythme régulier, retournent au pays dans leur village pour faire des cérémonies traditionnelles, par lesquelles ils honorent et renouvellent les alliances ancestrales, que leurs pères ont faites avec des esprits.

En fait, ils ont le désir de se débarrasser de ces alliances, mais ils n’y arrivent pas, parce qu’ils se disent, qu’en quittant ces alliances, quelque chose de mauvais va leur arriver. Ils ont peur de la colère du roi. Mais la Bible dit : « C’est par la foi que Moïse quitta l’Égypte sans être effrayé de la colère du roi, car il se montra ferme, comme voyant celui qui est invisible ».

La foi de Moïse était tellement ferme, enracinée ; c’est comme s’il voyait Dieu physiquement. Les choses invisibles étaient devenues pour lui, plus réelles, que les choses visibles. C’est cela, l’œuvre de la foi. Ce n’est pas la maladie dont je souffre qui est ma réalité, mais plutôt la guérison qui va se manifester. Ce n’est pas la pauvreté, dont je souffre, qui est ma réalité, mais plutôt la prospérité qui va se manifester. Ce n’est pas la colère du diable qui est ma réalité, mais plutôt la puissance de Dieu qui va se manifester.

Ma prière, aujourd’hui, est que nous nous débarrassions de toutes les alliances que nous avons faites avant de rencontrer le Seigneur. Maintenant que nous sommes dans le Royaume de Dieu, nous ne sommes plus sous l’autorité du roi, mais plutôt sous l’autorité du Roi des rois.

Référence : Hébreux 11.27.

LE PRINCE D’ÉGYPTE 3

Hébreux 11.26 – « … il regarda l’opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Egypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération ».

C’est par la foi, selon ce que nous dit ce verset, que Moïse vit la mort et la résurrection de Jésus-Christ, et qu’il trouva que l’œuvre de la croix était plus grande ; plus valable, plus précieuse que tous les trésors de l’Égypte, car il avait les yeux fixés sur le salut.

La foi évalue les choses, et donne plus de valeur aux choses spirituelles qu’aux choses matérielles, et comme le dit la Bible : « Les choses visibles sont passagères et les invisibles sont éternelles ». Cela ne signifie pas que nous n’avons pas besoin de choses matérielles, mais les choses matérielles ne sont pas nos idoles. Lorsqu’on est chrétien, les priorités de la vie ne sont pas les mêmes que lorsqu’on est païen. Quand nous étions dans le monde, il y avait des choses pour lesquelles nous étions prêts à nous battre jusqu’à la mort, parce que ces choses avaient une grande valeur pour nous. Mais depuis que nous suivons le Seigneur, ces choses ont perdu de leur valeur.

L’apôtre Paul dit : « Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout ; je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ… ».

Le christianisme a-t-il changé votre façon de voir la vie ? Ce que Moïse a fait, est d’une grandeur incommensurable. Il a abandonné son titre de prince, abandonné les honneurs, les privilèges, tous les trésors de l’Égypte, parce qu’il voulait sauver son âme. La Bible dit : « Que servirait-il à un homme de gagner le monde entier, s’il perdait son âme ? ».

Les gens me demandent souvent si je crois que Moïse est allé au ciel, car avant de mourir, il avait désobéi et par conséquent Dieu ne lui avait pas permis d’entrer dans la terre promise. Personnellement je crois que Moïse est au ciel, pour la simple raison que depuis l’Ancien Testament, il avait eu la révélation de la croix, et la Bible dit que quiconque croit au Seigneur Jésus-Christ, sera sauvé. 

Ma prière, aujourd’hui, est la suivante : « Seigneur Jésus, je reconnais que je suis pécheur et que tu es le Fils de Dieu. Je reconnais que tu es mort pour mes péchés et que tu es ressuscité d’entre les morts. Je viens à toi aujourd’hui et je te reçois dans mon cœur comme mon Seigneur et mon Sauveur ».

Références : 2 Corinthiens 4.18, Philippiens 3.7 à 11, Matthieu 16, Romains 10.9.

LE PRINCE D’ÉGYPTE 2

Hébreux 11.25 – « … il préféra être maltraité avec le peuple de Dieu, plutôt que d’avoir pour un temps la jouissance du péché… ».

Moïse choisit de souffrir pour la cause de Dieu, plutôt que de jouir de tous les avantages, privilèges et plaisirs que lui procurait son titre de prince, dans un royaume qui n’était pas celui de Dieu. Cela s’appelle l’intégrité.

Moïse pouvait proclamer tout haut sa foi en Dieu, tout en restant prince d’Égypte. Appartenir à moitié au royaume des ténèbres, et à moitié au Royaume de Dieu, comme beaucoup d’entre nous, ont l’habitude de le faire, cela s’appelle le compromis.

Mais Dieu n’est pas un Dieu de compromis. Il dit dans Apocalypse 3 au verset 15 : « Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid, ni bouillant (ou encore je sais que tu es à moitié froid, et à moitié chaud). Puisses-tu être froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche ».

Lorsque nous venons au Seigneur, nous devons nous donner à lui tout entier, et non à moitié. La conversion va toujours avec une mission. La Bible dit que chaque personne convertie au Seigneur, a le ministère de la réconciliation, qui consiste à ramener aussi les autres au Seigneur, c’est-à-dire, à les évangéliser.

De nos jours, beaucoup d’entre nous sont devenus des chrétiens sans mission. Même à l’église, nous ne voulons pas travailler, nous ne cherchons pas à apporter notre pierre à la construction de l’œuvre de Dieu. Nous allons à l’église, comme on part en vacances. La crèche, l’accueil, le nettoyage, tout est fait par les autres, et nous venons juste pour recevoir. Le christianisme, ce n’est pas juste recevoir ; c’est aussi donner, et mieux encore, c’est se donner tout entier.

Que faisons-nous de notre foi ? Que faisons-nous de notre conversion ? Lorsque Moïse s’est converti, la première chose à laquelle il pensa, c’est de sauver ses frères de l’esclavage de Pharaon. Et il était prêt à payer le prix pour cela, puisqu’il avait quitté tous ses privilèges de prince d’Égypte.

Combien de fois, depuis que nous sommes chrétiens, avons-nous cherché à sauver nos frères et sœurs qui sont sous l’esclavage du diable, parce qu’ils ne connaissent pas le Seigneur ? Pourquoi ne pas nous poser ces questions : Suis-je utile au Seigneur ? Quel travail est-ce que je fais dans mon église locale ? A combien de personnes, ai-je déjà parlé de Jésus ? Est-ce l’intérêt du Royaume de Dieu qui compte ou mon intérêt personnel ?

Ma prière, aujourd’hui, est que nous prenions conscience de toutes ces choses, et que nous décidions d’être engagés dans notre église, et d’être utiles pour le Seigneur.

Références : Apocalypse 3.15 et 16, 2 Corinthiens 5.18.

AUCUN RÊVE N’EST TROP GRAND !

Hébreux 11.24 et 25 – C’est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon, aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d’avoir pour un temps la jouissance du péché.       

Moïse avait été sauvé des eaux et avait grandi à la cour du royaume le plus puissant de l’époque : l’Égypte. Une brillante carrière était ouverte devant lui et finalement, n’était-ce pas l’Éternel qui avait conduit son destin pour qu’il se retrouve là ? Pourtant, jour après jour, naissait dans son cœur une frustration, une insatisfaction, un désir profond d’autre chose…

Dès sa naissance, Moïse avait un appel sur sa vie : celui d’être un libérateur pour les Hébreux ! Certains pourraient penser qu’étant à un poste clé, il aurait pu influencer le gouvernement égyptien pour qu’il donne plus de privilèges aux Israélites et quelquefois Dieu agit ainsi, mais pas dans ce cas. En fait, il y avait un fort « contentieux » entre Pharaon et Dieu et Celui-ci voulait montrer toute Sa grandeur et Sa puissance : une sorte de leçon à ce roi imbu de lui-même au point de défier le ciel.

Dieu a préparé son serviteur au travers de difficiles épreuves et quand il fut prêt, à Ses yeux, Il l’envoya. Ma réflexion c’est : avons-nous déjà « médité » sur notre destinée, et si oui, y sommes-nous entrés ou vivons-nous une frustration dans notre être ? Je pense sincèrement que nous ne serons pas satisfaits tant que nous ne serons pas entrés dans le pourquoi Dieu nous a créés ! Nous sommes peut-être dans une situation très confortable mais le bonheur semble s’échapper tout le temps. Nous avons tout pour être heureux mais, au plus profond de nous-mêmes, nous ne le sommes pas !

Mes bien-aimés, si c’est votre cas, n’attendez pas un jour de plus. Bien sûr que suivre votre destinée aura un prix, bien sûr que vous quitterez peut-être le confort d’un palais pour la vie rude d’un désert. Probablement que votre entourage dira que vous êtes fous mais… aucun rêve n’est trop grand s’il vient de Dieu, aucun rêveur n’est trop petit s’il est envoyé par Dieu ! Réfléchissons bien à ce verset : « Pourquoi pesez-vous de l’argent pour ce qui ne nourrit pas ? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas ? Ecoutez-moi donc, et vous mangerez ce qui est bon, et votre âme se délectera de mets succulents » (Esaïe 55.2). Nous vous conseillons néanmoins la plus grande prudence ! Il est impératif que notre rêve vienne de Dieu et que nous soyons mandatés par Lui, et Lui seul !

Bonne réflexion.