QUI EST TON DIEU OU QUEL EST TON DIEU

Exode 20.3 – « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face ».

L’histoire du jeune homme riche qui demanda à Jésus, que faire pour avoir la vie éternelle, est une des plus tristes de toute la Bible : je n’ai jamais vu quelqu’un qui était si proche de la vie éternelle, comme ce jeune homme, et qui y a si vite renoncé.

Lorsque Jésus l’interrogea sur les cinq derniers commandements des dix commandements, Il répondit qu’il les observait depuis sa jeunesse. La Bible va jusqu’à dire qu’à cette réponse Jésus l’aima, sous-entendu, Jésus l’admira.

Malheureusement, lorsque arriva le moment d’appliquer sa connaissance des commandements de Dieu, il se trouva que ce jeune homme ne pouvait pas appliquer le premier des dix commandements qui dit : « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face ». Car quand Jésus lui demanda d’aller distribuer tous ses biens et de venir le suivre, la Bible dit que le jeune homme s’en alla tout triste. Pourquoi ? Parce que ses biens étaient devenus son dieu, et il ne pouvait pas se débarrasser d’eux pour suivre le vrai Dieu.

Nous serions étonnés de savoir que malgré notre zèle pour la Parole, malgré notre fréquentation régulière des églises, malgré nos prières quotidiennes, Dieu n’est pas notre Dieu, parce que nous avons d’autres dieux qui nous empêchent d’avoir une bonne relation avec le vrai Dieu. Pour certains, la voiture est leur dieu, l’argent est leur dieu, le travail est leur dieu… Pour d’autres le football est leur dieu, la télé est leur dieu, leurs enfants sont leurs dieux… ou tant d’autres choses encore ! Mais la Bible dit : « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face ».

Une des raisons pour laquelle Dieu a testé Abraham, en lui disant de tuer son fils, c’est parce qu’il voulait savoir entre Lui et Isaac, qui était réellement le Dieu d’Abraham.

Maintenant, pour connaître le dieu ou le Dieu qui gouverne notre vie, la question est : Qu’est-ce qui prend le plus de place dans notre vie ? Qu’est-ce qui a toujours la priorité ?  Si ce n‘est pas Dieu, alors ma prière aujourd’hui, est que le Seigneur éloigne toutes les idoles de notre vie, et qu’Il devienne notre vrai et unique Dieu.

Références : Marc 10.17 à 22 – Genèse 22.

LE COMBAT EST TOUJOURS SPIRITUEL

Exode 17.11 – « Lorsque Moïse élevait sa main, Israël était le plus fort ; et lorsqu’il baissait sa main, Amalek était le plus fort ».

La Bible dit : « Amalek vint combattre Israël à Rephidim. Alors Moïse dit à Josué : Choisis-nous des hommes, sors, et combats Amalek ; demain je me tiendrai sur le sommet de la colline, la verge de Dieu dans ma main » (Exode 17.8 et 9).

Voilà la stratégie militaire que le « général » Moïse a mise sur pied pour affronter Amalek. Lorsque nous l’analysons, nous voyons qu’il s’agit d’une stratégie bâtie sur deux points. Le premier concerne Josué, qui devait choisir des hommes pour combattre physiquement Amalek et son armée sur le terrain. Le deuxième concerne Moïse qui devait aller au sommet de la colline, son bâton ou sa verge à la main pour superviser le combat.

A vue d’œil, en considérant ces deux points, on pourrait avoir l’impression que dans ce combat contre Amalek, le sort d’Israël était entre les mains de Josué, car il était celui qui physiquement faisait le combat. Mais en réalité, le sort d’Israël était entre les mains de Moïse, car c’était lui, qui du haut de la colline, à l’aide de son bâton, contrôlait spirituellement le combat.

La Bible dit : « Lorsque Moïse élevait sa main, Israël était le plus fort ; et lorsqu’il baissait sa main, Amalek était le plus fort ». Moïse, élevant la main, était une image de l’intercession. Hur et Aaron comprirent que la victoire ou la défaite d’Israël était liée aux conditions dans lesquelles se trouvait le pasteur Moïse.

C’est pour cela que voyant les mains de Moïse se fatiguer, « … Ils prirent une pierre qu’ils placèrent sous lui, et il s’assit dessus. Aaron et Hur soutenaient ses mains, l’un d’un côté, l’autre de l’autre ; et ses mains restèrent fermes jusqu’au coucher du soleil » (Exode 17.12).

Tout combat est d’abord spirituel. Aaron et Hur en soutenant le leader spirituel Moïse, permirent à Israël d’obtenir la victoire. La Parole dit : « Josué vainquit Amalek et son peuple, au tranchant de l’épée » (Exode 17.13).

Soutenez-vous les mains de votre pasteur ? Votre succès peut en dépendre.

Références : Exode 17.8 à 13

PRESENCES DE CHRIST DANS L’ANCIEN TESTAMENT 3 : CHRIST, NOTRE ROCHER

Exode 17.6 – « Voici, je me tiendrai devant toi sur le rocher d’Horeb ; tu frapperas le rocher, et il en sortira de l’eau, et le peuple boira ».

Dans 1 Corinthiens chapitre 10 à partir du premier verset, la Bible déclare : « Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse, dans la nuée et dans la mer, qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ ».

Au moment où le peuple d’Israël était dans le désert, et que Christ, le rocher spirituel les suivait, Jésus n’était pas encore né. Nous voyons par-là que Christ existait avant Jésus et nous comprenons encore plus clairement que Christ est le nom qui se réfère à sa divinité ; celui qui n’a ni père, ni mère, ni commencement, ni fin. Jésus, cependant, est le nom qui se réfère à son humanité, celui qui est né de la vierge Marie. Par conséquent, Jésus-Christ est 100% homme et 100% Dieu. Il est l’Homme – Dieu. Dans sa divinité, nous le voyons comme Christ, la deuxième personne de la trinité, se manifestant depuis l’Ancien Testament sous plusieurs formes.

Lorsque Moïse désira voir la face de Dieu, celui-ci lui répondit : « l’homme ne peut me voir et vivre ». Mais l’Éternel lui dit : « Voici un lieu près de moi ; tu te tiendras sur le rocher. Quand ma gloire passera, je te mettrai dans un creux du rocher, et je te couvrirai de ma main jusqu’à ce que j’aie passé. Et lorsque je retournerai ma main, tu me verras par derrière, mais ma face ne pourra pas être vue ».

Ce que l’Éternel expliquait à Moïse, c’est qu’il ne pouvait pas le voir sans être dans le creux du rocher, c’est-à-dire, sans être en Jésus-Christ. N’est-ce pas Jésus Lui-même qui a dit : « Nul ne vient au Père que par moi » ?  Dans Exode 17, lorsque le peuple pressé par la soif murmura contre Moïse, Dieu dit à Moïse : « …je me tiendrai devant toi sur le rocher d’Horeb ; tu frapperasle rocher, et il en sortira de l’eau, et le peuple boira ».

La même chose se répéta dans Nombres chapitre 20, quand ils arrivèrent dans le désert à Kadès. Il n’y avait point d’eau. Ils se soulevèrent contre Moïse et Aaron. Alors l’Éternel dit à Moïse : « Prends la verge et convoque l’assemblée, toi et ton frère Aaron. Vous parlerez en leur présence au rocher, et il donnera ses eaux… ».

Voyez-vous, la première fois, Dieu dit à Moïse de frapper le rocher, la deuxième fois, il lui dit de parler au rocher. Une fois que Jésus a été frappé, crucifié, une fois qu’il est mort et ressuscité, nous ne le frappons plus une deuxième fois ; mais nous Lui parlons, nous L’élevons, nous Le louons, parce qu’Il est devenu notre forteresse de sécurité !

Mais Moïse n’avait pas la révélation du rocher. Il dit à l’assemblée : « Ecoutez donc, rebelles ! Est-ce de ce rocher que nous vous ferons sortir de l’eau ? Puis Moïse leva la main et frappa deux fois le rocher avec sa verge. Il sortit de l’eau en abondance ».

Moïse frappa encore le rocher, au lieu de parler au rocher : c’est comme s’il crucifiait Jésus-Christ pour la deuxième fois. Alors Dieu dit à Aaron et à Moïse : « Parce que vous n’avez pas cru en moi, pour me sanctifier aux yeux des enfants d’Israël, vous ne ferez point entrer cette assemblée dans le pays que je lui donne ». C’est ainsi que Moïse et Aaron n’ont pas pu entrer dans Canaan, la terre promise.

Ma prière, aujourd’hui, est que nous ne frappions plus le Rocher une deuxième fois en rejetant sa Parole ou en doutant de ses promesses ; mais au contraire, appuyons-nous sur le Rocher en confessant et en agissant avec foi sur sa Parole.

Références : 1 Corinthiens 10.1 à 4 – Exode 33.12 à 23 – Jean 14.6 – Exode 17.6 – Nombres 20.7 à 12.

FRAPPER OU PARLER ?

Exode 17.6 – Voici, je me tiendrai devant toi sur le rocher d’Horeb ; tu frapperas le rocher, et il en sortira de l’eau, et le peuple boira. Et Moïse fit ainsi, aux yeux des anciens d’Israël.

Savez-vous que ce miracle s’est produit plusieurs fois ? Cependant, un autre épisode s’est mal passé. Nous lisons Nombres 20.11 et 12 : « Puis Moïse leva la main et frappa deux fois le rocher avec sa verge. Il sortit de l’eau en abondance. L’assemblée but, et le bétail aussi. Alors l’Éternel dit à Moïse et à Aaron : Parce que vous n’avez pas cru en moi, pour me sanctifier aux yeux des enfants d’Israël, vous ne ferez point entrer cette assemblée dans le pays que je lui donne ». 

C’est cet incident qui « coûtera » le pays de Canaan à Moïse et Aaron. Nous prenons encore un élément en compte : « Et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ » (1 Corinthiens 10.4).

Ces différents passages me poussent à plusieurs réflexions. Premièrement, nous devons être prudents dans la manifestation de la puissance de Dieu. Quand quelque chose marche, nous avons tendance à le reproduire alors que l’Esprit Saint a une onction fraîche pour chaque situation. Jésus a guéri Bartimée simplement en confirmant sa foi, Il en a guéri un autre en faisant de la boue avec sa salive, un autre encore en lui imposant les mains deux fois. L’Esprit de Dieu a une « stratégie » pour chaque situation. Prier pour tous les aveugles en faisant de la boue n’est pas sa méthode, vous voyez ce que je veux dire ? Moïse a frappé le rocher la première fois, c’est ce qu’il devait faire ; il l’a frappé la deuxième fois et là, il a manqué de respect envers le Seigneur.

Ma deuxième réflexion est celle-ci : quand Dieu a ouvert, il ne faut plus frapper. Je pense que dans le domaine de l’intercession, beaucoup oublient un élément : nous devrions nous tenir sur la brèche pour un sujet précis jusqu’au moment où nous recevons une réponse de Dieu. Quelquefois, nous quittons la présence de Dieu trop vite. Dieu aimerait nous dire « J’ai répondu » mais nous ne prenons pas le temps d’attendre. Je prends en exemple l’apôtre Paul : il avait une écharde ! Il a prié trois fois pour que Dieu le libère et Dieu a répondu : « Ma grâce te suffit car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (2 Corinthiens 12.9). Dieu avait répondu : Paul pouvait proclamer que la grâce de Dieu est toute suffisante malgré la faiblesse de Son serviteur.

Quand nous n’avons pas pris le temps d’entendre ce genre de réponse, cela nous amène à intercéder pour un sujet où Dieu a déjà répondu : nous frappons là où Dieu a ouvert. Quand Dieu a ouvert il suffit de parler dans l’autorité obtenue par Sa réponse et la puissance de Dieu se manifeste.

Enfin, Christ en tant que rocher spirituel est un mystère. Mais j’aimerais dire ceci : « Le rocher ne donnait plus son eau ! ». Les Israélites n’ont cessé de provoquer le Seigneur par leur désobéissance. Le flot de la bénédiction s’est tari mais, Dieu, attendait l’intercession de Ses serviteurs : « Parlez au rocher ». Quel que soit le degré de désobéissance dans le peuple de Dieu, Celui-ci cherche quelqu’un qui parlera, qui plaidera pour que la gloire de Dieu se manifeste à nouveau. C’est le temps de parler avec douceur, humilité et foi, ce n’est pas le temps de frapper Christ avec nos critiques sur son épouse.

Bonne réflexion.

LA FIN DE L’ÉGYPTIEN !

Exode 14.14 – L’Éternel combattra pour vous, et vous, vous vous tiendrez tranquilles.

Nous sommes conscients qu’il existe beaucoup de combats et de victoires à remporter dans notre vie avec Dieu. Nous sommes souvent appelés à lutter contre nos « géants philistins » afin de les terrasser et de garder notre liberté d’enfant de Dieu.

Mais il existe un ennemi beaucoup plus redoutable encore que le Philistin, il s’agit de l’Égyptien (il s’agit d’une image bien sûr). Le Pharaon égyptien nous coince dans des situations inextricables d’oppression, de peur panique comme si un « monstre » allait nous engloutir. C’était le cas du peuple hébreux qui était acculé à la Mer Rouge avec à ses trousses une armée égyptienne bien décidée à lui faire subir des représailles et à le ramener illico dans l’esclavage de l’Égypte. Pour ce genre d’ennemi, c’est Dieu Lui-même qui décide de combattre pour nous avec cette promesse : « Regarde bien ton Égyptien, tu ne le verras plus jamais ! ».

Quelle que soit cette situation ou cette personne qui est ton Égyptien, Dieu est tout puissant pour t’en délivrer. Pour cela, Il te demande trois choses : ne crains pas ! La peur ne peut pas t’aider, au contraire elle va te pousser à prendre des décisions ou faire des choses qui seront mauvaises pour toi. Apporte cette crainte à ton Dieu.

Deuxièmement, reste tranquille ! C’est le plus difficile à faire pour nous quand cela « chauffe », pourtant la Parole de Dieu nous dit : « C’est dans le calme et la confiance que sera votre force ».

Enfin, à Son signal, marche ! Quand la situation bloquée s’ouvre (la Mer Rouge), lève-toi et avance. C’est quand tu mettras ton pied dans la mer ouverte, et combien cela doit être impressionnant, que la perte de ton Égyptien est définitive car c’est quand tu seras passé à travers la mer que ton oppresseur s’y noiera.

Que notre Dieu se lève et qu’Il combatte pour nous !

Bonne réflexion.

PLUS JAMAIS

Exode 14.13 – « … car les Egyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais ».  

La vie nous a habitués à son cycle et à ses saisons, au point que tout est devenu une routine dans laquelle nous finissons par accepter l’inacceptable. Après la pluie vient le beau temps, après le beau temps revient la pluie, et encore le beau temps, et encore la pluie, et ce cycle semble être permanent aussi longtemps que nous vivons sur cette terre.

Nous sommes arrivés à ce niveau où nous acceptons les cycles de bonheur, suivis par des cycles de malheur, ou des cycles d’échecs suivis par des cycles de réussites. Nous pouvons même dire en accord avec l’Ecclésiaste, qu’il y a un temps pour toute chose, et même nous baser sur cela pour dire que les épreuves annoncent une bénédiction prochaine, ou que les mauvaises saisons précèdent les bonnes. Ainsi quand nous passons par de mauvaises situations, au lieu de les combattre nous les acceptons, en nous disant que c’est le signe qu’il y a une bénédiction qui arrive.

Mais le Seigneur m’a emmené à cette conviction, qu’Il est le Dieu qui brise les cycles. Dieu peut nous donner un bonheur permanent et faire en sorte que plus jamais les mauvaises choses ne reviennent dans notre vie.

Plus jamais cette maladie ne reviendra, plus jamais cette pauvreté ne reviendra, plus jamais cette malédiction ne reviendra, plus jamais cette solitude ne reviendra, plus jamais cette instabilité ne reviendra.

Depuis 430 ans, les enfants d’Israël avaient été les esclaves des Égyptiens. Leurs ancêtres avaient servi les Égyptiens, leurs arrières-grands-pères avaient servi les Égyptiens, leurs pères avaient servi les Égyptiens. Ils avaient tellement servi les Égyptiens que l’esclavage, la souffrance, et les persécutions étaient devenues quelque chose de normal pour eux. Lorsque vous vivez trop longtemps dans une situation injuste et dure, cette situation finit par vous convaincre que tout ce qui vous arrive est normal, et que vous êtes fait pour souffrir et pour être persécuté. Mais le diable est un menteur. Un jour est arrivé, où après avoir résisté longtemps à Moïse et à Dieu, le Pharaon a fini par craquer et à laisser partir le peuple de Dieu. C’était pour le peuple d’Israël comme une nouvelle saison, un nouveau cycle, celui de la liberté. 

Mais voici que quelques heures après leur libération, le même Pharaon qui les avait relâchés, partit à leur poursuite pour les ramener en esclavage. Voyez-vous le diable cherche toujours à revenir. Alors que Pharaon et les soldats égyptiens se rapprochaient du peuple de Dieu pour les détruire, l’Éternel inspira à Moïse cette parole puissante : « … les Egyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais ».

Je suis persuadé que cette parole est encore valable pour nous aujourd’hui. Toutes ces choses qui nous ont tenu en captivité jusqu’à ce jour, nous ne les verrons plus jamais, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ.

Références : Exode 14.13 – Ecclésiaste 3.

DIEU A UNE RAISON

Exode 13.17 et 18 – « Lorsque Pharaon laissa aller le peuple, Dieu ne le conduisit point par le chemin du pays des Philistins, quoique le plus proche ; car Dieu dit : le peuple pourrait se repentir en voyant la guerre, et retourner en Egypte. Mais Dieu fit faire au peuple un détour par le chemin du désert, vers la mer Rouge ».  

Ce n’est pas toujours le diable qui nous conduit dans le désert, Dieu peut nous y conduire aussi. La Bible dit : « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert… ».

Pour toute chose qui peut nous arriver dans la vie, Dieu a une raison. Parfois nous nous plaignons en nous disant, cela fait déjà trop longtemps que j’attends ; pourquoi Dieu prend-il autant de temps pour accomplir sa promesse ? Nous nous plaignons sans jamais nous demander ce qui aurait pu nous arriver si Dieu nous avait déjà donné ce que nous voulions.

La Bible dit que lorsque le peuple d’Israël sortit d’Égypte, il y avait deux chemins pour arriver à Canaan, la terre promise. Un chemin plus court qui passait par le pays des Philistins (Onze journées de marche) et un chemin plus long qui passait par le désert vers la mer Rouge.

Entre le chemin le plus court et le chemin le plus long, tout le monde aurait choisi le chemin le plus court. Mais Dieu a choisi le chemin le plus long. Pourquoi ? Parce qu’il savait que si le peuple prenait le chemin le plus court, les Philistins leur feraient la guerre, et ils se repentiraient et retourneraient en Égypte. Le peuple ne le savait pas, mais Dieu le savait, parce que Dieu connaît l’avenir. Comme il ne voulait pas que son peuple voie la guerre et retourne en Égypte, Il les a fait passer par le chemin le plus long.

Pourquoi Dieu ne t’a-t-il pas encore donné ce que tu désires ? Pourquoi Dieu met-il autant de temps pour accomplir sa promesse ? Pourquoi reste-t-il aussi sourd à ton impatience ?

Parce qu’Il ne veut pas que tu voies la guerre. La Bible dit : « C’est une prophétie dont le temps est déjà fixé… Si elle tarde, attends-la… Elle s’accomplira certainement ».

Ma prière pour aujourd’hui est que Dieu nous donne la foi, non pas celle qui reçoit seulement, mais surtout celle qui sait attendre les promesses.

Références : Matthieu 4.1 – Deutéronome 1.2 – Habakuk 2.3.

JE NE SAIS PLUS QUI JE SUIS !

Exode 3.11 – Moïse dit à Dieu : « Qui suis-je ? ».

Aujourd’hui, je voudrais vous parler de comment nous nous percevons nous-mêmes.

Cette parole a été prononcée par Moïse au moment où Dieu lui donne sa mission : devenir le libérateur du peuple hébreu. Nous pouvons imaginer que pendant toute cette traversée du désert avant le buisson ardent, Moïse avait dû réfléchir à qui il était. Peut-être pensait-il : « Je suis un peureux, j’ai fui l’Égypte par peur. Je suis un meurtrier, j’ai tué un Égyptien ».

Moïse avait vécu le rejet par ses frères hébreux alors qu’il voulait leur faire du bien. La Parole nous dit : « Et cet homme répondit : Qui t’a établi chef et juge sur nous ? Penses-tu me tuer, comme tu as tué l’Égyptien » (Exode 2.14). La culpabilité, la souffrance, l’incompréhension devaient ronger son cœur. Lui qui était un homme instruit et qui était puissant en paroles (Actes 7.22) disait de lui : « Je ne suis pas un homme qui ait la parole facile, et ce n’est ni d’hier ni d’avant-hier, ni même depuis que tu parles à ton serviteur ; car j’ai la bouche et la langue embarrassées » (Exode 4.10). Moïse ne savait plus s’exprimer avec habilité et cela n’était certainement pas faux car Dieu lui donnera Aaron, son frère, qui exprimera ce que Moïse devait dire.

Si le désert a épuré Moïse pour qu’il devienne ce qu’il devait être dans les mains de Dieu, aujourd’hui, c’est sur la perception de notre personne que j’aimerais m’arrêter. Nous sommes nombreux à avoir vécu le rejet, l’incompréhension. Nous avons fait pour certains des erreurs de parcours, nous avons peut-être même chuté. Des personnes ont même parlé sur nous. Peut-être que ces personnes ont dit : « Bah tu vois, il est comme sa mère, ou comme son père ». D’autres auront dit : « Il est bon pour l’enfer ! Plus de salut pour lui, il est tombé trop bas ». D’autres auront dit : « C’est Belzébuth personnifié ». D’autres encore auront dit que rien ne pouvait venir de bon de toi et un peu à l’instar de Moïse, ils auront dit : « Qui t’a établi ? ». D’ailleurs, cette parole devait résonner dans le cœur de Moïse quand Dieu lui dit de retourner en Égypte ?

Au fil du temps, peut-être nous sommes nous bagarrés contre cette culpabilité mais en vain. Peut-être comme Moïse, tous ces propos nous les avons acceptés comme étant la vérité à notre sujet au point de se dire « Mais qui suis-je ? ». Peut-être que même nous avons perdu certaines choses que nous faisions aisément. Nous ne sommes plus conscients de ce que Dieu dit de nous mais c’est au contraire, tous les propos des autres qui ont forgé notre identité.

Aujourd’hui est un jour nouveau et ta façon de te voir peut-être transformé par Dieu. Tu as du prix à ses yeux. Il t’aime. C’est pour cela qu’Il a donné sa vie pour toi à la croix afin de te repositionner avec Lui, assis dans les lieux célestes (Ephésiens 2:6). Ta nouvelle identité est celle qui est couverte par le sang de l’Agneau. Ta nouvelle identité est dans ce que Dieu dit de toi et seulement Dieu. C’est le temps pour toi de croire Dieu. Il n’est pas un homme pour mentir.

Et à l’appel de Dieu, même si comme Moïse, tu es une personne qui est inconnue de tous, un enfant de Dieu dans un désert, sans visage, n’argumente plus et lève-toi !

Avec toute ma compassion.

EMMANUEL

Exode 3.7 et 8 – « L’Eternel dit : J’ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Egypte, et j’ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs. Je suis descendu pour le délivrer de la main des Egyptiens… ».

Moïse était certainement confus, lorsqu’il reçut la mission d’aller délivrer le peuple de Dieu en esclavage ; car, l’Éternel lui dit : « J’ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Égypte… Je suis descendu pour le délivrer… ».

Moïse devait se dire, si l’Éternel Lui-même est descendu pour délivrer son peuple, pourquoi a-t-il encore besoin de moi ?

Mais voici, lorsque Dieu créa la terre, Il la confia à l’homme. Dieu s’est dit, l’homme va régner sur la terre, comme Je règne dans le ciel. Le ciel est pour les esprits, mais pour vivre sur cette terre, il faut que l’esprit ait un corps.

C’est pour cela que lorsque Dieu Lui-même est venu sur cette terre, il a pris la forme d’un être humain et s’est appelé Jésus-Christ. Dieu ne fait rien sur cette terre sans passer par un homme ou une femme.

L’onction, c’est le mariage entre l’Esprit de Dieu et le corps humain. Quand on n’a pas de corps, on ne peut pas être oint. Dieu est descendu sur Moïse sous la forme de l’onction, afin de rendre Moïse capable d’accomplir sa mission, en faisant des choses surnaturelles. Quand l’Esprit est quelque part, le naturel disparaît, et le surnaturel prend le dessus.

La Bible dit : « Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous (Dieu descendant sur vous) et vous serez mes témoins… ».  Dans l’Ancien Testament, Dieu descendait sur ses serviteurs, juste le temps de les utiliser, ensuite Il les quittait. Mais depuis la Pentecôte, Dieu est descendu sur la terre pour ne plus jamais nous quitter. Aujourd’hui, Il habite en tous ceux qui croient en son fils Jésus-Christ. Le fait est que nous ne sommes pas suffisamment conscients de sa présence en nous ; c’est pour cela que nous sommes encore prisonniers des choses naturelles.

Ma prière, aujourd’hui, est que l’Esprit de Dieu nous fasse passer d’une vie naturelle à une vie surnaturelle.

Références : Matthieu 1.23 – Genèse 1.26 à 31 – Actes 1.8.

PAS DE PASSE DROIT !

Exode 2.21 et 22 – Et Moïse consentit à demeurer avec cet homme. Et celui-ci donna à Moïse sa fille Séphora, et elle enfanta un fils auquel il donna le nom de Guersom, parce que, dit-il, j’ai été habitant d’une terre étrangère.

Moïse était un serviteur de Dieu remarquable. Ce qui est encore plus remarquable, c’est qu’il a préparé sa succession en la personne de Josué. Déjà, nous pourrions en tirer une leçon pour nous : combien de serviteurs de Dieu prennent le temps de préparer leur succession ? Combien envisagent que le Royaume de Dieu dépassera leur longévité et que « leur vision » ne trouvera peut-être pas son plein accomplissement lors de leur vie ? De ce fait découle la nécessité de prendre le temps de former un fils ou une fille spirituelle qui pourra prendre le relais.

Dans le cas de Moïse, il faut constater que le successeur en question n’a pas été son fils Guersom, ni son deuxième fils Éliezer. Nous avons, là aussi, une leçon à retenir. Dans les choix de Dieu, il n’y a pas de passe-droit ! C’est même un danger de se laisser guider par « l’esprit de famille » pour choisir les collaborateurs dans le ministère. Prenons aussi enseignement des fils d’Eli, le sacrificateur, qui étaient une honte dans le service de Dieu (1 Samuel 2.22 à 25).

Nous constatons tellement de dégâts dans le peuple de Dieu à cause de ces personnes qui sont à « des postes » d’autorité dans l’Église alors qu’elles n’ont ni le mandat, ni l’appel de Dieu mais qui bénéficient du choix d’un parent ! Non seulement, des personnes ne sont pas à la bonne place mais ceux qui devraient y être sont « barrés » dans leur progression spirituelle.

Bien sûr, c’est une joie quand nos enfants emboîtent le pas et qu’ils ont un désir de servir Dieu. Nous avons, dans ce sens, un rôle supplémentaire de formateur spirituel. Cependant, même dans ce cas, laissons-leur l’occasion de développer leur propre appel. N’essayons pas de les mettre dans notre moule en les contraignant à compléter notre service.

Mes bien-aimés, cherchez avec soin qui sera votre successeur ! Ne vous laissez pas inspirer par vos sentiments personnels mais demandez au Seigneur son cœur pour discerner la bonne personne.

Bonne réflexion.