L’ARCHE DE MOISE

Exode 2.3 – « Cette femme devint enceinte et enfanta un fils. Elle vit qu’il était beau et elle le cacha pendant trois mois. Ne pouvant plus le cacher, elle prit une caisse de jonc, qu’elle enduisit de bitume et de poix ; elle y mit l’enfant et le déposa parmi les roseaux sur le bord du fleuve ».

Nous avons tous entendu parler de l’arche de Noé, mais nous n’avons pratiquement jamais entendu parler de l’arche de Moïse. Et pourtant l’arche de Moïse a vraiment existé et son bâtisseur était une femme appelée Jokebed, la mère de Moïse. Pourquoi a-t-elle bâti une arche pour son fils ? Certainement, elle voulait imiter la foi de Noé, sachant que Noé et toute sa famille avaient été protégés dans l’arche, durant le déluge.

En effet, il y avait un déluge qui sévissait à cette époque en Égypte et ce déluge venait de Pharaon qui donna cet ordre à tout son peuple : « Vous jetterez dans le fleuve, tout garçon qui naîtra, et vous laisserez vivre toutes les filles ».

C’était dans ce déluge de persécutions et d’atrocités que Jokebed donna naissance à Moïse. Comme son enfant était un garçon et que Pharaon faisait massacrer tous les garçons qui naissaient, Jokebed eut peur. Mais lorsqu’elle regarda le visage de son bébé, la Bible dit qu’elle vit que l’enfant « était beau ». Cette beauté n’était pas physique, mais plutôt spirituelle et prophétique. Cela veut dire que l’enfant avait un grand avenir. Elle vit la gloire de Dieu sur la vie de son enfant, et décida de le cacher. Mais on ne peut pas cacher la gloire de Dieu. La Bible (version Segond) dit : « Ne pouvant plus cacher l’enfant, elle prit une caisse de jonc… ».  Alors que la traduction anglaise (version King James) dit : « Ne pouvant plus cacher l’enfant, elle fit pour lui une arche de jonc… ».

Vous êtes-vous déjà bâti une arche en temps de crise ? L’arche, c’est l’image de la foi. Jokebed mit son bébé dans l’arche de jonc, et la laissa emporter par les eaux du fleuve. Comme elle le fit par la foi, Dieu emmena le petit Moïse auprès de la fille de Pharaon, qui l’adopta.

Vous imaginez ? La fille de celui qui a décrété la mort de tous les bébés mâles, adopta Moïse. Elle demanda qu’on cherche une nourrice pour l’enfant et on lui amena Jokebed. La fille de Pharaon ne savait pas que c’était la mère de l’enfant. Elle engagea Jokebed à qui elle donna un salaire pour s’occuper de son propre enfant, Moïse. C’est ce qu’on appelle, la faveur peu commune. 

Ma prière, aujourd’hui, est que Dieu donne à chacun d’entre nous l’occasion d’expérimenter sa faveur peu commune.

Voyez, comment Dieu peut transformer une situation, du pire au meilleur. Jokebed signifie : « l’Éternel est glorieux ». Par sa foi, elle ouvrit un chemin dans un fleuve pour son bébé qui, plus tard, ouvrira un chemin dans la Mer Rouge pour son peuple. Par sa foi, elle perdit son enfant pour le retrouveravec un salaire.La foi donne toujours un salaire, une récompense. L’arche de Moïse, c’est la foi qui protège dans les dangers.

Références : Nombres 26.59 – Genèse 6.13 et 14 – Exode 1.22 – Exode 2.5 à 9 – Exode 14.21 – Hébreux 11.23.

DU DECOURAGEMENT AU BONHEUR

Genèse 42.36 – « Toutes ces choses sont contre moi ».

Jacob fut un homme qui avait, dans sa vie, connu beaucoup d’épreuves, mais parce qu’il avait un caractère combatif, il a toujours su surmonter ses obstacles. C’était un homme qui aimait se battre pour gagner les choses de Dieu. Et même s’il fallait qu’il trompât son père pour prendre la bénédiction de son frère Esaü, il pouvait le faire. La Bible dit dans Genèse 32, que pendant toute une nuit, il lutta avec Dieu en lui disant : « Je ne te laisserai pas partir, si tu ne me bénis pas ». Il aura fallu que Dieu lui « casse les hanches » pour pouvoir se débarrasser d’un homme aussi acharné que Jacob, déterminé à recevoir la bénédiction. Et il la reçut. Dieu changea son nom de Jacob en Israël. Il est vrai que pour recevoir une promotion de Dieu, il a toujours fallu qu’il se batte. Mais il arriva aussi dans la vie de Jacob des moments où cette force et ce goût du combat semblaient l’avoir quitté en lui laissant un arrière- goût d’amertume et de démission devant les choses de la vie. Dieu bénit énormément Jacob en bétail, en serviteurs et aussi dans sa postérité.

Il avait douze fils et une fille. La Bible dit que de tous ses enfants, il aimait particulièrement Joseph. Mais un jour, les frères de Joseph vinrent dire à Jacob que son fils bien-aimé est mort. Ils n’avaient pas eu ce courage de dire à leur père qu’ils avaient vendu leur frère, parce qu’ils étaient jaloux de lui. Jacob, déjà dans sa vieillesse, éprouva une vive douleur pour la perte de son fils. Il transféra son amour sur un autre fils qui s’appelait Siméon. Mais un jour arriva où Siméon mourut, laissant encore Jacob dans une grande douleur. Jacob s’attacha fortement alors à son petit dernier, celui qui vint après Joseph, et qui s’appelait Benjamin.

Mais voici, qu’il se trouva dans une situation où il fallait qu’il se sépare aussi de Benjamin. Alors Jacob craqua, et dit : « C’est sur moi que tout cela retombe ». Mais la traduction anglaise de ce verset dit : « Toutes ces choses sont contre moi ». Avez-vous déjà vécu une situation où vous avez l’impression que tout est contre vous ? Tout ce que vous faites ne marche pas, et tous ceux que vous aimez, à tour de rôle, vous quittent. Alors vous restez abandonné à vous-même, et vous vous dites : « Toutes ces choses sont contre moi ».

Le nom Joseph veut dire croissance ; Siméon est traduit : « l’Éternel a exaucé » ; et Benjamin signifie : « fils de ma droite » ou « fils de la bénédiction ». Ce que Jacob traversait était très démoralisant, très déprimant, et très décourageant. Il avait perdu la croissance, ensuite c’est comme si l’Éternel ne l’exauçait plus, et maintenant, on lui demande de se séparer de la bénédiction.

Mais j’ai remarqué que dans la vie, quand nous traversons des situations où tout est contre nous, cela veut dire, que Dieu est pour nous. Alors que Jacob se lamentait, il ne savait pas que Dieu était en train de lui ouvrir le chemin de la paix et du bonheur. Car quelques jours après, il apprendra que son fils Joseph n’était pas mort, mais qu’en plus, il était devenu le premier ministre d’Égypte. Ils allèrent tous vivre en Égypte où le Pharaon leur donna la meilleure partie du pays. Et ce qui est touchant, c’est quandJacob, devenu Israël, dit à son fils Joseph : « Je ne pensais pas revoir ton visage, et voici que Dieu me fait voir même ta postérité ».

Voilà le Dieu que j’aime et le Dieu que je prêche : le Dieu « qui peut faire infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons… ».  Ma prière, aujourd’hui, est que ce Dieu nous donne à tous, au-delà de notre attente.

Références : Genèse 32.24 et 32 – Genèse 34.1 – Genèse 35.16 à 20 – Genèse 29.33 – Genèse chapitres 29 à 30 – Genèse 47.6 – Genèse 48.11.

QUELQUE CHOSE

Genèse 41.8 – « Le matin, Pharaon eut l’esprit agité, et il fit appeler tous les magiciens et tous les sages de l’Egypte. Il leur raconta ses songes. Mais personne ne put les expliquer à Pharaon ». 

Il y a quelque chose que personne ne peut faire à part toi seul. Quelque chose pour laquelle Dieu t’a donné la vie, quelque chose pour laquelle tu es aimé, et aussi pour laquelle tu es haï. Quelque chose qui malgré le mépris des uns et la jalousie des autres fait que tu es unique en ton genre. C’est une chose pour laquelle on peut te rejeter, mais pour laquelle on ne peut pas te remplacer.

Joseph avait cette chose. Quelque chose que ni les magiciens, ni les sages de tout le pays d’Égypte n’avaient. Car c’est une chose qui ne vient pas des hommes, mais qui vient de Dieu. Tu ne seras jamais toi-même si tu ne découvres pas cette chose. Dieu ne l’a pas seulement donnée aux autres, mais Il te l’a donnée à toi aussi. C’est tellement différent en chacun, et cela rend chacun si différent que personne ne peut te la prendre, et tu ne peux la prendre à personne non plus.

Avec cette chose, Joseph a connu beaucoup d’années de souffrances. Mais à cause de cette chose, Joseph est passé de son état de prisonnier, à la position de premier ministre d’Égypte, en moins de vingt-quatre heures.

La Bible nous a déjà parlé de cette chose, en nous recommandant de ne pas la négliger. Car c’est une chose si précieuse qu’elle peut ouvrir même les portes des rois. Cette chose, tout le monde la désire, mais tout le monde ne sait pas qu’elle est en chacun de nous et s’appelle tout simplement, le don de Dieu.

Références : Genèse 41 – 1 Timothée 4.14

DANS LE TROU A RATS !

Genèse 40.14 et 15 (BFC) – Essaie de ne pas m’oublier, quand tout ira bien pour toi ; sois assez bon pour parler de moi au Pharaon et me faire sortir de cette prison. J’ai été amené de force du pays des Hébreux, et ici je n’ai rien fait qui mérite la prison.

Quand nous pensons à l’histoire de Joseph, nous nous souvenons tous de sa fin glorieuse comme premier ministre de l’Égypte, mais nous oublions souvent les périodes sombres par où il a dû passer. Dans notre verset, Joseph est en prison pour un « crime » qu’il n’a pas commis et même s’il a obtenu, parce que la faveur de Dieu était sur lui, un statut privilégié dans cette prison, il n’en demeure pas moins un esclave en prison susceptible d’y passer le reste de sa vie.

Les choses semblent se débloquer enfin quand il reçoit l’explication des rêves de deux serviteurs de la cour de Pharaon. Mais malgré sa demande, exprimée dans nos versets du jour, rien ne se passera de plus pendant deux ans. Pouvons-nous imaginer un peu ce qui s’est passé dans la tête de Joseph ? Injustement en prison, oublié par la personne à qui il avait fait du bien, un avenir bouché et sombre, le souvenir de son propre rêve devait être loin ! Il devait être harcelé par le découragement et par le doute, il n’était qu’un être humain comme vous et moi. Il a peut-être même succombé à la tentation de se résigner en se disant : « Ce rêve n’était pas de Dieu, j’ai dû prendre mes désirs pour le plan de Dieu, je vais finir dans ce trou à rats ».

Pourquoi deux ans, nul ne sait si ce n’est Dieu. Mais une chose est sûre, c’est qu’en une seule journée, Joseph a retrouvé sa dignité d’homme et à été placé au rang le plus haut possible de l’Égypte.

Nous ne savons pas depuis combien de temps tu es en « prison ». Nous ne connaissons pas le « rêve » que Dieu a mis sur ton cœur, nous ne savons pas si tu l’espères encore ou si tu as sombré dans le découragement. Mais ce que nous savons, c’est qu’au temps de Dieu, il se réalisera, quelle que soit l’épaisseur des barreaux qui te retiennent.

Que le Seigneur t’encourage pleinement par ces quelques paroles !

Bonne réflexion.

LES LIEUX DE SA PRESENCE 1

Genèse 40.3 – « Et il les fit mettre dans la maison du chef des gardes, dans la prison, dans le lieu où Joseph était enfermé ».

Le diable avait envoyé Joseph en prison, certainement parce qu’il pensait qu’une fois en prison Dieu allait l’oublier et la vie de Joseph s’arrêterait là. La prison n’est pas le meilleur endroit pour trouver des opportunités favorables dans la vie. Mais Dieu est partout, même en prison ! Le diable peut nous envoyer partout où il veut, mais il ne peut jamais nous cacher à Dieu.

Dieu dit que nous sommes la prunelle de ses yeux et partout où nous allons, il est avec nous (Zacharie 2.8). David, dans le psaume 139, déclare : « … où irais-je loin de ton Esprit, et où fuirais-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu es là ; si je me couche au séjour des morts, te voilà. Si je prends les ailes de l’aurore, et que j’aille habiter à l’extrémité de la mer, là aussi ta main me conduira, et ta droite me saisira. Si je dis : Au moins les ténèbres me couvriront, la nuit devient lumière autour de moi ; même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi, la nuit brille comme le jour, et les ténèbres comme la lumière ».

Dans le lieu où Joseph était emprisonné, Dieu fera en sorte que le Pharaon enverra deux de ses serviteurs qui avaient commis des fautes. C’est ainsi qu’ils feront la connaissance de Joseph, de ses dons, et de ses talents. Et ce sera grâce à l’un des serviteurs du Pharaon, que Joseph passera de son état de prisonnier, à celui de premier ministre d’Égypte (Genèse 41 :9-44).

Qui a dit que Dieu ne sait pas où tu es ?

Qui a dit que Dieu n’est pas avec toi ?

Qui a dit que Dieu n’enverra pas quelqu’un près de toi ?

Références : Zacharie 2.8 – Psaume 139 – Genèse 41

NE BOUCHONS PAS LES PUITS !

Genèse 26.18 – Isaac creusa de nouveau les puits d’eau qu’on avait creusés du temps d’Abraham, son père, et qu’avaient comblés les Philistins après la mort d’Abraham ; et il leur donna les mêmes noms que son père leur avait donnés.

Il y a quelques temps, en ouvrant notre robinet, j’ai pris conscience du privilège que nous avions d’avoir l’eau courante et je me suis dit : « Dire que certaines personnes doivent faire des kilomètres à pied pour avoir cette eau ! ». Mon cœur était rempli d’un mélange de reconnaissance au Seigneur et de compassion pour les bien-aimés qui n’ont pas ce confort.

Je trouve qu’il y a une certaine idiotie dans l’attitude des Philistins que rapporte notre verset. Trouver de l’eau n’est pas toujours une sinécure, surtout à l’époque de la Genèse, et voici que ceux-ci « s’amusaient » à reboucher les puits. J’en arrive à la constatation que certains bâtissent et que d’autres s’évertuent à détruire.

Dans le ministère, nous avons souvent constaté que des « chrétiens » passaient derrière nous pour démolir l’œuvre que le Seigneur avait accomplie. Leurs motivations étaient animées par la jalousie, la calomnie, l’incrédulité, la haine, la rancœur… tant et si bien que le puits de vie qui avait été ouvert était rebouché avec plein de détritus. Le Seigneur évaluera l’œuvre de chacun !

Nous sommes toujours consternés de voir l’aveuglement de certains sur les changements que produit la grâce de Dieu dans la vie de ses enfants parce que ceux-ci sont dérangés, pas d’accord ou frustrés. Mes bien-aimés, réfléchissons bien à ce qui nous anime quand nous serons tentés d’enrailler, de détruire ou de mépriser l’œuvre d’un autre. Les conséquences et les pertes pour le Royaume de Dieu peuvent être tragiques.

L’esprit qui animait Myriam et Aaron se développe si facilement. Leur reproche à Moïse était justifié mais ils avaient oublié qu’en touchant à l’homme, ils étaient entrés en contestation avec Dieu. Mettons toute notre énergie à creuser des « puits de vie » et aidons ceux qui font la même chose. N’utilisons pas notre énergie pour reboucher les avancées des autres.

Bonne réflexion.

PRESENCES DE CHRIST DANS L’ANCIEN TESTAMENT 2 – L’ANGE DE L’ETERNEL

Genèse 22.15 à 17 – « L’ange de l’Eternel appela une seconde fois Abraham des cieux, et dit : Je le jure par moi-même, parole de l’Eternel ! parce que tu as fait cela, et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai et je multiplierai ta postérité… ». 

Nous devons faire une différence entre l’expression un ange de l’Eternel ou un ange de Dieu et l’expression l’ange de l’Eternel. A chaque fois que nous rencontrons dans les textes bibliques, l’ange de l’Eternel, sachons que c’est une manifestation de Christ.

La première fois que nous rencontrons l’ange de l’Eternel, c’est dans Genèse chapitre 16, lorsqu’il s’adressa à Agar en lui disant : « Retourne vers ta maîtresse et humilie-toi sous sa main ». Puis la Bible continua dans ces termes : « L’ange de l’Eternel lui dit : Je multiplierai ta postérité et elle sera si nombreuse qu’on ne pourra la compter ».

Ce qui est extraordinaire avec l’ange de l’Eternel, c’est qu’il ne parle jamais de la part de Dieu ; mais quand il s’exprime, il utilise toujours le pronom personnel « Je », parce qu’Il est Lui-même l’Éternel. Lorsqu’il s’adressa à Abraham, Il lui dit : « Je te bénirai et je multiplierai ta postérité… ».

Quand Moïse rencontra le buisson ardent, la Bible a bien précisé que c’est l’ange de l’Éternel qui lui apparut dans une flamme de feu (Exode 3 :2). Ensuite, au verset 4, l’ange de l’Éternel est appelé Dieu. Sept siècles avant la naissance de Jésus, Esaïe prophétisa en ces termes : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix ».

La traduction anglaise utilise le nom « Merveilleux » à la place du nom « Admirable ». Nous pouvons ainsi lire, dans la version anglaise, Esaïe chapitre 9 verset 5 : « On l’appellera Merveilleux, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix ».

 En lisant Juges chapitre 13, nous y voyons une très belle conversation entre Manoach, le père de Samson et l’ange de l’Éternel. La Bible déclare : « Et Manoach dit à l’ange de l’Eternel : Quel est ton nom afin que nous te rendions gloire quand ta parole s’accomplira ? L’ange de l’Eternel lui répondit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Il est merveilleux ». Quand on se réfère à la prophétie d’Esaïe, il n’y a pas de doute que Christ est à la fois, le Merveilleux, et l’ange de l’Éternel.

Partout où l’ange de l’Éternel s’est manifesté, une espérance est née, un rêve s’est accompli, un exploit a été réalisé. Gédéon était un homme rempli de peur et de complexe d’infériorité. Mais quand l’ange de l’Éternel se manifesta dans sa vie, Il appela le peureux, « vaillant héros », et Il dit au complexé, « Va avec cette force que tu as ». Il y a un peu de Gédéon dans chacun de nous.

Ma prière, aujourd’hui, est que l’ange de l’Éternel réveille en nous le vaillant héros ou la vaillante héroïne.

Références : Juges 6.11 à 16

DIEU D’ALLIANCE 6

Genèse 22.12 – « … je sais maintenant que tu crains Dieu… ».   

 Tout sacrifice a une vision, tout sacrifice est un acte de foi. Le sacrifice révèle la sincérité de notre cœur, le sacrifice ne garde rien pour soi, le sacrifice débouche toujours sur la bénédiction, le sacrifice attire les yeux de l’Éternel sur nous, le sacrifice nous fait voir dans le surnaturel.

Dans toute alliance, le premier sacrifice à faire est celui de l’orgueil. Tant que les deux alliés font preuve d’humilité, l’alliance sera toujours forte. Il n’est pas évident d’harmoniser deux personnes différentes dans leur caractère. Forcément l’une cherchera à dominer sur l’autre. Et c’est là, où intervient la notion d’humilité et de sacrifice, car chacune des deux personnes alliées, doit travailler sur son caractère, afin de ne pas toujours provoquer un désaccord ou une mésentente dans l’alliance. Le sacrifice consiste à renoncer à ses défauts, afin de permettre à l’alliance de tenir.

Dans notre alliance avec le Seigneur, quand nous péchons, nous nous repentons et Dieu nous pardonne, en accord avec sa promesse dans 1 Jean 1 verset 9.

De même aussi dans le mariage, lorsque l’une des deux personnes commet une faute et offense l’autre, la personne fautive doit avoir l’humilité pour s’excuser et demander à son allié(e) de lui pardonner, et son allié(e) doit lui pardonner. Dans l’alliance, le pardon n’est pas un choix, mais une loi.

L’humilité et la repentance déclenchent toujours l’amour et le pardon de Dieu. Imaginez-vous que Dieu peut garder rancune contre quelqu’un qui s’est sincèrement repenti de ses fautes ? Et pourtant, il existe des couples qui vivent ensemble, mais qui ne se parlent pas pendant des semaines, parce que l’un a offensé l’autre, et ni l’un ni l’autre ne veut sacrifier son orgueil pour amener la réconciliation.

La Bible dit : « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Christ Jésus : Existant en forme de Dieu, il n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et après s’être trouvé dans la situation d’un homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix ». (Philippiens 2.5 et 6)

Quels étaient ces sentiments qui étaient en Christ Jésus ? L’humilité et le sacrifice.

Références : 1 Jean 1.9 – Philippiens 2.5 et 6.

DIEU D’ALLIANCE 5

Genèse 22.12 – « …je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique ».       

Tout sacrifice a une vision. Nous consentons à faire des sacrifices maintenant, parce que nous avons une espérance pour l’avenir. Or, la foi est la ferme assurance des choses qu’on espère (Hébreux 11.1). Tout sacrifice est donc un acte de foi.

Pendant qu’il offrait Isaac, Abraham eut une vision de son fils ressuscité. La Bible dit : « C’est par la foi qu’Abraham offrit Isaac », car « il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection ». (Hébreux 11.17 à 19)

Au moment où il allait tuer son fils Isaac, Dieu arrêta Abraham et dit :

  1. « Je sais maintenant que tu crains Dieu ». Le sacrifice révèle la sincérité de notre cœur.
  1. « … Tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique ». Dans une alliance, on ne peut rien refuser à l’autre. Le sacrifice ne garde rien pour soi, il donne tout.
  1. « … parce que tu as fait cela et que tu ne m’as pas refusé ton fils ton unique, je te bénirai, et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer, et ta postérité possèdera la porte de ses ennemis » (Genèse 22.16 à 18). Le sacrifice débouche toujours sur la bénédiction.

Morija fut la place que Dieu montra à Abraham pour le sacrifice d’Isaac. Ce nom Morija en Hébreu signifie « vu par l’Éternel ». Le sacrifice attire les yeux de l’Éternel sur nous.

Comment Abraham a-t-il pu offrir un si grand sacrifice ? Parce qu’il avait vu ce qui est invisible à l’œil nu, mais qui est visible aux yeux de la foi. Il avait vu dans l’esprit, Isaac ressuscité. Il avait vu la puissance infinie de Dieu pour renverser les situations mortes. Le sacrifice nous fait voir dans le surnaturel.

Ma prière, est pour ceux d’entre nous, à qui l’Éternel demande de sacrifier quelque chose, qui leur semble trop grand. Que le Saint-Esprit leur ouvre les yeux de la foi, afin qu’ils puissent voir ce que le Seigneur leur a préparé, car « … il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues… que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment ».

Références : Genèse 22 – Hébreux 11.1 – Hébreux 11.17 à 19 – 1 Corinthiens 2.9.

UN SEUL SUFFIT !

Genèse 18.26 – Et l’Éternel dit : « Si je trouve dans Sodome cinquante justes au milieu de la ville, je pardonnerai à toute la ville, à cause d’eux ».

Nous n’imaginons pas ce que la présence d’un enfant de Dieu dans une ville peut avoir comme conséquence positive. L’Éternel Dieu était disposé à pardonner toute la ville de Sodome, une ville si méchante et dépravée, s’Il y trouvait 50 justes. Nous savons qu’Abraham avait réduit ce nombre à dix. Il se réduit encore à un seul si nous lisons Ezéchiel 22.30 : « Je cherche parmi eux un homme qui élève un mur, qui se tienne à la brèche devant moi en faveur du pays, afin que je ne le détruise pas ; mais je n’en trouve point ».

Nous sommes convaincus qu’il y a une forte interaction entre l’enfant de Dieu et sa ville. Le bonheur de celui-ci dépend de la ville où il est (Jérémie 29.7) mais aussi le sort de la ville dépend de l’attitude de l’enfant de Dieu. Quand Lot a fui Sodome, il a demandé à se réfugier dans Tsoar et celle-ci a été épargnée de la destruction (Genèse 19.21).

Si nous prenons conscience de ces réalités, nous ne pouvons pas rester indifférents. Si nous désirons que l’atmosphère de notre localité change, il nous faut nous tenir sur la brèche pour elle. C’est quoi « se tenir sur la brèche » ? C’est intercéder pour ses habitants, pour ses autorités politiques et ecclésiales ! C’est s’humilier, à l’instar de Daniel, pour ses mauvais choix ! C’est appeler la faveur de Dieu sur elle jusqu’à ce qu’il se crée une percée !

Mes bien-aimés, nous devons nous laisser envahir par l’amour et la compassion du Seigneur pour notre ville. Peut-être qu’elle ne nous plaît pas, peut-être que ses habitants nous exaspèrent, mais si nous sommes à cet endroit précis, c’est pour son salut. Que le Seigneur nous donne de saisir cette autorité et de bouleverser l’endroit où nous nous trouvons.

Bonne réflexion.