DIEU D’ALLIANCE 4

Genèse 17.4 – « Voici mon alliance que je fais avec toi ».       

Dans Genèse 18 à son verset 17, l’Éternel dit : « Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire ? ».

Le premier ministère qui ressort de notre alliance avec Dieu, c’est l’intercession. Dieu fit connaître à Abraham, sa décision de détruire Sodome et Gomorrhe et lui laissa l’opportunité d’intercéder pour ces deux villes. Intercéder signifie, intervenir en faveur de.

Dans son intervention ou intercession, Abraham, comme beaucoup d’entre nous, n’avait pas l’assurance de son alliance avec Dieu. Il intercédait sans avoir confiance dans l’alliance. Le verset 32 de Genèse 18 déclare : « Abraham dit : Que le Seigneur ne s’irrite point, et je ne parlerai plus que cette fois ».

En fait le Seigneur ne lui avait pas dit qu’Il était irrité et qu’Il le laissait parler pour la dernière fois ! Abraham aurait pu continuer l’intercession, mais il s’était arrêté parce que le privilège de parler avec Dieu le dépassait. La faveur de parler avec le Créateur du ciel et de la terre était si grande, qu’il ne s’en trouvait pas digne.

Abraham ne savait pas encore que l’alliance lui donnait le droit de parler avec Dieu d’égal à égal, c’est-à-dire d’esprit à esprit. Il ne savait pas encore qu’à cause de l’alliance, il pouvait totalement faire changer la décision de Dieu.

Dieu ne veut rien faire sans nous. Il veut gouverner avec nous à travers l’intercession. La Bible dit : « Car le Seigneur, l’Eternel ne fait rien, sans avoir révélé son secret à ses serviteurs les prophètes ».

Ma prière, aujourd’hui, est que nous nous levions dans notre position d’intercesseurs, nous souvenant de cette parole qui dit : « Je cherche parmi eux un homme qui élève un mur, qui se tienne à la brèche devant moi en faveur du pays, afin que je ne le détruise pas ; mais je n’en trouve point ».

Références : Genèse 18 – Amos 3.7 – Ezéchiel 22.30.

DIEU D’ALLIANCE 3

Genèse 17.4 – « Voici mon alliance que je fais avec toi ».       

Ce ne fut pas seulement à travers Jésus-Christ que Dieu visita la terre. La Parole s’était déjà faite chair dans Genèse chapitre 18, lorsque Dieu prit la forme d’un homme, pour venir rencontrer Abraham, à cause de l’alliance.

En lisant Genèse chapitre 18, nous y voyons trois hommes venir vers Abraham. Sur ces trois hommes, deux partiront à Sodome (Genèse 19.1), mais le troisième homme qui était l’Éternel, restera avec Abraham, parce qu’il avait quelque chose à lui dire.

La Bible dit : « Les hommes s’éloignèrent et allèrent vers Sodome. Mais Abraham se tint encore en présence de l’Eternel » (Genèse 18.22). Ce qui est merveilleux dans ce passage, c’est que le Dieu invisible s’est rendu visible à cause de l’alliance. Ce qui veut dire que toutes les promesses de la Bible qui sont encore invisibles dans notre vie finiront par se rendre visibles, à cause de notre alliance avec Jésus-Christ.

La raison pour laquelle Dieu se fit chair, c’est parce qu’il estimait qu’il ne pouvait rien cacher à Abraham (Genèse 18.17). Quand on fait une alliance avec quelqu’un, on ne lui cache rien. Il en est de même pour le mariage. Il n’y a pas de secrets dans le mariage.

Dès que l’Éternel fit une alliance avec Abraham, Il décida de ne rien entreprendre sans l’accord d’Abraham. Dieu décida de régner avec Abraham. Savez-vous que Dieu veut que nous régnions avec Lui ?

Ma prière, aujourd’hui, est que nous prenions cette place d’autorité en Christ, afin que nous puissions régner sur la pauvreté, régner sur la maladie, régner sur la mort.

Références : Genèse 18 – Genèse 19.1

DIEU D’ALLIANCE 2

Genèse 17.2 – « J’établirai mon alliance entre moi et toi, et je te multiplierai à l’infini ».     

Pourquoi Dieu fait-il une alliance ? C’est pour nous donner la garantie, l’assurance, et la foi, que ce qu’Il promet, Il va l’accomplir. Le fait de réaliser que Dieu ne trahit jamais son alliance, suffit pour nous donner la foi.

Lorsque Dieu vint vers Abram dans Genèse chapitre 15, Abram était persuadé qu’il était à la fin de sa vie et il se plaignait de ne pas avoir d’enfant. Mais voici que Dieu commença à lui dire qu’il aurait une grande postérité et qu’il lui donnerait en possession le pays de Canaan.

Abram n’en croyait pas ses oreilles : il demanda à Dieu en parlant du pays de Canaan : « …A quoi connaîtrai-je que je le posséderai ? Et l’Éternel lui dit : Prends une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans… ».  Ce que l’Éternel s’apprêtait à faire, c’était une alliance avec Abram, juste pour lui donner l’assurance qu’il posséderait ce pays.

Lorsque nous manquons de confiance dans sa Parole, l’Éternel tourne nos yeux vers son alliance, parce qu’Il ne trahit jamais ses promesses. Dans Genèse chapitre 15 du verset 9 au verset 18, l’Éternel fit alliance avec Abram, et nous voyons dans ce passage, les paroles ou les promesses de cette alliance et le sang des animaux qui consacre ou rend inviolables ces promesses. Dans Genèse 17 à partir du verset 10, Dieu prescrivit la circoncision à Abram et à toute sa descendance. C’était le signe de leur alliance.

C’est Abram qui a fait l’alliance avec Dieu, et toute sa descendance est entrée dans cette alliance par la circoncision. De même aussi, c’est Jésus-Christ qui a établi la Nouvelle Alliance et nous y entrons en l’acceptant comme notre Seigneur et Sauveur. C’est pourquoi nous pouvons dire, qu’en Jésus-Christ, nous avons une alliance avec Dieu ; et quand on fait alliance avec Dieu, toutes choses changent pour notre bien.

Trois bénédictions se sont manifestées dans la vie d’Abram après son alliance avec Dieu et ma prière aujourd’hui est que ces trois bénédictions se manifestent dans notre vie quotidienne :

  1. L’Eternel dit à Abram : « …je te multiplierai à l’infini » (Genèse 17 :2). L’onction de la multiplication est entrée dans la vie d’Abram. Qu’il en soit de même pour nous chaque jour !
  1. L’Eternel dit à Abram : « On ne t’appellera plus Abram ; mais ton nom sera Abraham… » (Genèse 17 :5). Abram signifie père élevé, et Abraham, père de plusieurs nations. La promotion est entrée dans la vie d’Abraham. Qu’il en soit de même pour vous.
  1. Après avoir fait alliance avec Abraham, Dieu dit : « Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire ? » (Genèse 18 :17). Abraham est entré dans l’intimité de Dieu qui, en tant qu’allié, ne pouvait plus rien lui cacher. Puisse l’Éternel faire de nous ses alliés, au point de partager tous ses secrets avec nous !

Références : Genèse 15.2 à 18 – Genèse 17 – Genèse 18.17.

DIEU D’ALLIANCE 1

Genèse 15.11 – « Les oiseaux de proie s’abattirent sur les cadavres ; et Abram les chassa ».     

S’il y a quelque chose qui terrifie le diable, ce sont les alliances divines. Le diable sait qu’il ne peut pas vaincre quelqu’un qui a une alliance avec Dieu. C’est pour cela qu’il combat toute alliance divine et spécialement les mariages. Dans Genèse 15, nous observons que juste au moment où Abram « coupait » une alliance avec Dieu, le diable est venu l’attaquer.

En effet, Dieu prescrivit à Abram d’offrir des animaux spécifiques et de couper ces animaux en deux afin de faire couler le sang. Lorsqu’Abram fit cela, les oiseaux de proie sont venus s’abattre sur les morceaux d’animaux, qu’il avait découpés. Ces oiseaux de proie représentent des démons venus pour empêcher l’alliance de se dérouler correctement.

La première chose que nous voyons ici, est que toute alliance divine attire le diable. Le diable viendra pour tester l’alliance, pour l’éprouver. Mais je voudrais tout particulièrement attirer votre attention sur le verset 11 de Genèse 15. Lorsque les oiseaux de proie sont venus s’abattre sur les sacrifices, la Bible dit : « … Abram les chassa ». Ce qui est puissant ici, c’est que ce n’est pas Dieu qui les chassa. Il y a des choses que Dieu ne fera pas dans l’alliance, si nous ne prenons pas sur nous la responsabilité de le faire. En chassant les oiseaux de proie, Abram démontrait par là qu’il était responsable, qu’il prenait l’alliance au sérieux, et qu’il pouvait aussi la défendre.

L’alliance introduit toujours la notion de responsabilité. Ma prière est que nous assumions notre responsabilité pour la survie de l’alliance.

Références : Genèse 15.11

REGARDE VERS LE CIEL

Genèse 15.5 – « Et après l’avoir conduit dehors, il dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter ».    

 « … nous sommes sans force devant cette multitude nombreuse qui s’avance contre nous, mais nos yeux sont sur toi ». Cette belle prière du roi Josaphat nous enseigne, malgré les épreuves que nous pouvons avoir, qu’il faut toujours garder les yeux sur le Seigneur.

Abram était limité dans sa vie, parce qu’il était d’abord limité dans sa foi. Il croyait que sa vie était finie et qu’il ne pourrait jamais avoir d’enfants. Il s’apprêtait à donner son héritage à Eliézer qui n’était pas sa postérité, lorsque Dieu intervint en lui disant, tu auras une postérité qui sortira de tes entrailles.

Mais Abram avait des difficultés à croire à cette promesse, parce qu’il vivait sous une tente. Sa vision s’arrêtait aux limites de sa tente. La tente ici, c’est l’image de notre façon de penser. La Bible dit : « Tel un homme pense, tel il est ». La foi d’Abram se limitait à sa tente, car ses yeux étaient sur la situation qu’il vivait et non sur Dieu qui change les situations. Pour pouvoir élargir sa foi et sa vision, Dieu était obligé de le prendre par la main pour le faire sortir de sa tente, c’est-à-dire de sa façon de penser.

La Bible dit : « Dieu emmena Abram dehors, et lui dit : Regarde vers le ciel et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et Il lui dit : Telle sera ta postérité ». Manifestement Abram ne pouvait pas compter les étoiles parce qu’elles étaient trop nombreuses. C’était une façon que Dieu avait de lui dire, aussi désespérée que soit ta situation, ne te décourage pas, car Je suis celui qui peut faire infiniment au-delà de tout ce que tu peux penser ou demander.

Ma prière pour aujourd’hui est cette parole prophétique du Seigneur : « Regarde vers le ciel et compte les étoiles, si tu peux les compter. Telle sera la prospérité que Dieu te donnera ».

Références : 2 Chroniques 20.12 – Hébreux 11.9 – Proverbes 23.7 (version anglaise) – Ephésiens 3.20.

PRESENCES DE CHRIST DANS L’ANCIEN TESTAMENT 1 – CHRIST, NOTRE MELCHISEDEK

Genèse 14.18 à 20 – « Melchisédek, roi de (Shalom), fit apporter du pain et du vin : il était sacrificateur du Dieu Très-Haut. Il bénit Abram, et dit : Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut, maître du ciel et de la terre !  Béni soit le Dieu Très-Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains ! Et Abram lui donna la dîme de tout ».

Melchisédek est un nom qui est traduit en Hébreu, Malkîy-Tsedeq. Malkîy vient de Mâlak qui signifie, régner ; d’où vient le nom Melek toujours en hébreu qui veut dire, roi. Tsedeq en revanche est traduit justice. Melchisédek signifie donc, roi de justice.

Ensuite, la Bible précise que ce Melchisédek, qui est déjà roi de justice, est aussi roi de Salem. Le mot Salem est traduit en hébreu Shalom, qui signifie, paix. Nous avons à faire à quelqu’un qui est à la fois, roi de justice, et roi de paix. Or, la Bible dit que Christ est notre paix et notre justice.

Mieux encore, nous relevons dans Hébreux chapitre 7 verset 1 à 3 que ce Melchisédek a été rendu semblable au Fils de Dieu, il était donc une manifestation de Christ dans l’Ancien Testament.

Dans notre verset de méditation, je voudrais mettre l’accent sur le fait que Melchisédek n’est pas venu vers Abram les mains vides, mais il lui a apporté le pain et le vin, qui représentent le corps et le sang de notre Seigneur, Jésus-Christ. Abram, quant à lui, lui apporta sa dîme. Un échange fut fait. Qu’est-ce que cela signifie ?

Beaucoup de gens disent que la dîme appartient à l’Ancien Testament et non au Nouveau Testament. Mais nous observons dans Genèse chapitre 14 verset 18, qu’au moment où Abram donnait la dîme, Melchisédek apporta le pain et le vin, c’est-à-dire, la Sainte Cène. Or la Sainte Cène n’a pas été instituée dans l’Ancien Testament, mais plutôt dans le Nouveau (Matthieu 26.26 à 28). Donc la dîme appartient aussi au Nouveau Testament.

Hébreux chapitre 10 verset 1 déclare : « En effet, la loi qui possède une ombre des biens à venir et non l’exacte représentation des choses… ».  L’Ancien Testament est appelé « l’ombre des biens à venir » et le Nouveau Testament, l’exacte représentation de ces « biens ». Abram est l’ombre de tous les rachetés et Melchisédek, l’ombre du Rédempteur. Seuls ceux qui sont rachetés, seuls ceux qui sont sauvés sont invités à prendre la Sainte Cène.

Cette rencontre entre Abram et Melchisédek parle des jours, que nous vivons maintenant, où tous les rachetés doivent apporter leur dîme à leur Rédempteur.

Lorsque les gens disaient à Jésus-Christ « Notre père, c’est Abraham », Il leur répondait : « Si vous étiez enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham ».  La Bible dit : « Si vous êtes à Christ, vous êtes la descendance d’Abraham ». Maintenant, la question est : faisons-nous vraiment les œuvres d’Abraham ?

Références : Jean 8.39 – Galates 3.29 – Ephésiens 2.14 – 1 Corinthiens 1.30 – Hébreux 7.1 à 3 – Hébreux 10.1 – Matthieu 26.26 à 28.

ENTRE SALEM ET SODOME !

Genèse 14.17 et 18 – Après qu’Abram fut revenu vainqueur de Kedorlaomer et des rois qui étaient avec lui, le roi de Sodome sortit à sa rencontre dans la vallée de Schavé, qui est la vallée du roi. Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin : il était sacrificateur du Dieu Très Haut.

Cet épisode est assez intéressant et j’aimerais que nous en tirions quelques réflexions. Abram vient de remporter une victoire et de délivrer son neveu Loth de la main de ses ravisseurs. Melchisédek, roi de Salem, probablement Christ Lui-même vient à sa rencontre pour le bénir et partager avec lui le pain et le vin. Le roi de Sodome vient, lui aussi, à la rencontre d’Abram pour lui faire une proposition alléchante.

Ma première réflexion est celle-ci : une victoire ne garantit pas que l’ennemi va laisser tomber. Nous avons pour habitude de dire que l’ennemi se lève quand Dieu se lève. Ceci devrait nous encourager… en effet si c’est le cas, cela veut dire que nous sommes un danger pour son royaume. Mais ne laissons pas l’euphorie nous faire baisser la garde, veillons.

Ma deuxième réflexion est celle-ci : deux chemins se présentent à Abram : celui de donner ou celui de recevoir facilement. Le sacrifice ou la richesse. L’intégrité ou la compromission. Pourquoi me direz-vous ? Les richesses de Sodome étaient entachées de péchés abominables ! La réaction d’Abram est clairvoyante, s’il accepte ce « don » du roi de Sodome, cela aura un prix ; ne fusse que de perdre une partie de sa réputation. Le pain et le vin qui amenaient le sacrifice contenaient la vie, la vie de Christ (Jean 6.54). Peu importe le don qui est fait après, le pain et le vin sont des choses inestimables.

Ma troisième réflexion est celle-ci : le roi de Sodome a attiré la guerre, le roi de Salem apporte la paix et la justice. Suivre Christ nous apportera la paix, une paix profonde qui surpasse toute intelligence (Philippiens 4.7). Tout ce que le monde a à offrir ne fait pas le poids dans la balance. Voilà les enjeux de cette rencontre avec le roi de Salem et de Sodome.

Bien-aimés, ce genre de choix va se présenter très souvent à nous, pour ne pas dire tous les jours. Garder une conduite intègre a un coût. Les fruits de cette conduite ne sont pas immédiats mais ils sont certains, mieux ils sont éternels. Ne magouillons pas, ne tergiversons pas, ne vivons pas dans le compromis et la paix de Christ nous gardera et nous rendra plus que vainqueurs.

Bonne réflexion.

DIEU A TOUJOURS UN AUTRE PLAN

Genèse 4.25 – « Adam connut encore sa femme ; elle enfanta un fils, et l’appela du nom de Seth, car, dit-elle, Dieu m’a donné un autre fils à la place d’Abel, que Caïn a tué ».

 Le but du diable a toujours été de nous amener à un point de découragement, où nous n’avons plus envie de recommencer ou de persévérer, à cause de la défaite d’hier.

Adam et Eve avaient perdu leur fils Abel, tué par son frère Caïn. De Caïn est sortie la génération des injustes et d’Abel devait sortir, toute la génération des Justes, jusqu’à notre Seigneur Jésus-Christ. Mais voici qu’Abel est mort, tué par son propre frère.

Le diable, pensait que certainement, le plan de Dieu allait s’arrêter-là. Mais Dieu a toujours un autre plan. La Bible dit : « Adam connut encoresa femme ».Es-tu prêt(e) à essayer encore ? Le diable voudrait que tu restes sur ta défaite et que tu meures sur ta défaite. Mais, si tu peux recommencer encore…

Lorsque Adam connut encore sa femme, Dieu leur donna un fils appelé Seth, qui signifie : celui qui vient à la place de.

Aujourd’hui, Dieu te dit, Je suis prêt à remplacer tout ce que tu as perdu, mais cela ne dépend que de toi. As-tu la foi pour recommencer encore ?

De Seth est sorti Noé, de Noé est sorti Sem, de Sem est sorti Térach, de Térach est sorti Abram et d’Abram sortira notre Seigneur Jésus-Christ.

Nous avons eu un Sauveur parce que Adam a encore connu sa femme…

Ma prière, aujourd’hui, est que Dieu te console, te fortifie et te restaure afin que tu puisses y croire… encore.

Références : Genèse 5.6 – Genèse 5.32 – Genèse 11.10 –  Genèse 11.26 et 27 – Matthieu 1.2

LES ENNEMIS DE LA FOI 1 – LA JALOUSIE

Genèse 4.6 et 7 – « Et l’Eternel dit à Caïn : Pourquoi es-tu irrité et pourquoi ton visage est-il abattu ? Certainement, si tu agis bien tu relèveras ton visage … ». 

Lorsque Caïn vit que Dieu rejeta son offrande et accepta celle d’Abel, le sentiment qui l’anima à l’instant fut la jalousie.

La jalousie est un sentiment que l’on peut éprouver, mais dont il faut se débarrasser le plus vite possible. Je veux dire, il n’est pas inhumain d’être jaloux, mais la jalousie peut nous rendre inhumain, si nous l’entretenons. Lorsque Dieu remarqua que la jalousie était entrée dans le cœur de Caïn, il l’exhorta en lui disant : « Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui ».

Mais Caïn était tellement aveuglé par la jalousie, qu’il finit par tuer son frère. La première chose que la jalousie fait, c’est de nous rendre aveugle. Une fois aveugle, aucun conseil, aucun avertissement, aucune révélation ne peut nous aider, et nous devenons ainsi captifs du diable.

L’apôtre Paul a dit : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ ». Plutôt que d’envier ceux qui attirent sur eux la faveur de Dieu, pourquoi ne pas tout simplement imiter leur foi ? La jalousie est un sentiment qui ne supporte pas de voir les autres bénis. C’est étrange et même contradictoire, de se dire chrétien, et de ne pas supporter que les autres soient bénis, alors que le christianisme est basé sur l’amour. La Bible dit : « … l’amour n’est point envieux… ».

Le Seigneur a révélé le principe de la bénédiction dans Matthieu 7 verset 12, lorsqu’il dit : « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes ». Si nous marchons dans la jalousie, comme la jalousie ne supporte pas le bien d’autrui, nous ne pourrons jamais bénir les autres, et si nous ne bénissons pas les autres, comment pourrons-nous être bénis ? Nous ne pouvons pas prétendre être des enfants de Dieu si nous passons notre temps à envier et jalouser les autres, car c’est la manière dont nous traitons les hommes qui démontre notre amour pour Dieu (1 Jean 4 :20-21).

La jalousie commence toujours comme un sentiment, mais lorsqu’on ne s’en débarrasse pas, elle devient un esprit très dangereux. L’envie et la jalousie sont des sœurs jumelles, et les deux mots se rejoignent dans leur définition.

Lorsque la Bible parle de l’envie et de la jalousie, c’est toujours en association avec d’autres mots, en sorte que si l’envie et la jalousie sont des esprits, ce sont des esprits qui travaillent en association avec d’autres esprits. Dans Romains 1 verset 29, nous lisons : « … étant remplis de toute espèce d’injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice ; pleins d’envie et de jalousie (traduction anglaise, Amplified Bible), de meurtre, de querelle, de ruse, de malignité ; rapporteurs, médisants… ». Tous ces qualificatifs représentent des esprits qui travaillent en association. Lorsqu’on est sous l’influence d’un seul de ces esprits, cela attire automatiquement tout le reste. En sorte que si l’on est envieux et jaloux, alors on est susceptible de devenir, meurtrier, querelleur, rusé, médisant, rempli d’injustice, de méchanceté, et de cupidité, etc.

Si nous souffrons de la jalousie, ma prière, aujourd’hui, est que nous confessions ce péché et que nous commencions à bénir ces personnes dont nous sommes jaloux.

Références : Genèse 4.1 – 1 Corinthiens 11.1 – 1 Corinthiens 13.4 – Matthieu 7.12 –  1 Jean 4.20 et 21 –  Romains 1.29 et 30.

L’ESPRIT AU CONTROLE

Genèse 2.7 (BFC) – Le Seigneur Dieu prit de la poussière du sol et en façonna un être humain. Puis il lui insuffla dans les narines le souffle de vie, et cet être humain devint vivant.

Si nous comprenons bien ce verset, Dieu façonna avec de la matière le corps d’Adam, Il insuffla en lui un esprit de vie et il devint une âme vivante. L’homme, à l’image de Dieu, a été créé en trois parties : son corps, son âme et son esprit. Cela veut dire que dans chaque être humain il y a une partie de Dieu qui est l’esprit. C’est pour cela que Salomon pourra dire que dans le cœur (le centre) de l’homme, il y a la pensée de l’éternité (Ecclésiaste 3.11). Malheureusement le péché a fait mourir l’esprit et il n’y a que le miracle de la nouvelle naissance qui peut remédier à cet état.

Cette partie de Dieu en nous cherche à rejoindre son Créateur. Notre esprit a un besoin éternel d’être en communion avec Dieu. L’angoisse la plus terrible de l’enfer sera d’être séparé pour l’éternité de la présence de Dieu, ce sera le sujet d’un tourment perpétuel.

L’être humain est devenu une âme vivante. C’est ce qui fait notre personnalité ! C’est là que se trouve le siège de notre volonté, de notre intellect et de nos sentiments. A cause de la chute, l’âme est devenue rebelle à Dieu et elle supplante l’esprit. Quand nous nous donnons à Christ, notre esprit reprend sa capacité de vie. Le défi quotidien de la vie chrétienne, c’est que l’esprit arrive à soumettre l’âme ; que celle-ci soit métamorphosée par la Parole de Dieu et la communion avec le Saint-Esprit. Le caractère de l’âme non régénérée est le pire ennemi de la vie spirituelle en nous. C’est pour cela que la conversion n’est pas le fruit d’un sentiment ou d’une sensation mais le fruit du réveil de la conscience.

Mes bien-aimés, j’explique tout cela pour que nous sondions la « valeur » de notre conversion. Qu’est-ce qui m’a amené à Jésus, le Christ ? Quand j’ai entendu la Parole de Dieu, ma conscience s’est-elle réveillée et ai-je été convaincu du péché dans ma vie ? Mon caractère a-t-il radicalement changé pour « s’aligner » sur les qualités du fruit de l’Esprit (Galates 5.22 et 23) ? L’enjeu est trop important pour que nous négligions une question aussi essentielle. Il ne suffit pas de dire : « Seigneur, Seigneur ! ». Si notre esprit, sous l’impulsion de l’Esprit de Dieu, n’a pas le contrôle de tout notre être, il est temps d’invoquer le Seigneur pour qu’Il vienne à notre secours !

Bonne réflexion.