CHANGER LE COURS DE L’HISTOIRE !

Deutéronome 23.3 – L’Ammonite et le Moabite n’entreront point dans l’assemblée de l’Éternel, même à la dixième génération et à perpétuité.

Cette mesure contre les Moabites que nous retrouvons dans la Loi de Moïse est la conséquence de l’attitude du roi Balak. Il avait refusé d’aider les Hébreux, il avait même essayé de soudoyer le prophète Balaam pour que celui-ci maudisse le peuple d’Israël. Il s’était levé en ennemi de l’Éternel et de son peuple.

J’en arrive à la constatation que les sujets d’un gouvernement subissent les conséquences des choix de leurs dirigeants. C’est une réalité spirituelle, la malédiction atteint des peuples à cause du péché de leurs chefs. Quand un gouvernement promulgue des lois iniques, il plonge toute la population dans les ténèbres. Il en est de même pour les leaders chrétiens qui dévient de la vérité. Pourtant, il y a une possibilité de changer le cours de l’histoire.

Ruth était Moabite. Elle a fait beaucoup plus que d’entrer dans l’assemblée de l’Éternel, elle est entrée dans la lignée du Messie. Le projet divin du salut de l’humanité est passé par ses entrailles. Quand elle a donné naissance à son fils Obed, elle a donné naissance à David et des générations plus tard à Jésus. Mais qu’a-t-elle fait pour changer le cours de l’histoire, la malédiction en bénédiction ?

La première des choses c’est qu’elle s’est séparée de ce qui était sa malédiction. Elle s’est séparée de son peuple, de sa famille même, pour suivre sa belle-mère. Cela nous montre qu’il nous faut savoir trancher ce qui freine, bloque, empêche notre élan vers Dieu.

La deuxième, c’est qu’elle a pris effet et cause pour l’Éternel et son peuple (Ruth 1.16). Si nous voulons être utilisés par Dieu pour changer le cours des choses, nous devons nous positionner d’une manière claire, radicale, sans compromis pour le Seigneur et sa cause. Nous devons faire nôtre ses desseins à Lui, ses projets à Lui, ses sentiments à Lui envers l’humanité mais aussi envers son peuple, son Église. Se positionner pour le Seigneur et ne pas aimer son Église est une aberration ! Ceci ne veut pas dire que nous n’avons pas un regard lucide sur les lacunes de celle-ci mais toute notre démarche pour changer les choses sera animée par l’amour.

Enfin quand nous nous sommes sanctifiés (séparés, mis à part) et que nous sommes remplis de l’amour de Dieu, nous devenons des guerriers aguerris pour renverser les malédictions sur les peuples par l’intercession. Nous pouvons être celui ou celle par qui le Seigneur va frayer un chemin, une ouverture, une percée.

Bonne réflexion.

UN LIVRE EXTRAORDINAIRE !

Deutéronome 17.19 – Elle (une copie de la Loi) restera auprès de lui, et il la lira tous les jours de sa vie, pour apprendre à craindre le Seigneur son Dieu…

Le Seigneur a toujours fortement encouragé la lecture de sa Parole. Notre verset du jour était une recommandation pour le futur roi d’Israël, mais nous nous rappelons aussi son « conseil » à Josué pour qu’il réussisse dans ses entreprises (Josué 1.7). Le Seigneur Jésus ajoute encore : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres » (Jean 8.31 et 32). Nous insistons souvent sur ce sujet : méditer la Parole de Dieu, mais cela est d’une importance extrême.

Méditer la Parole de Dieu nous aide à « apprendre » Dieu. Sa Parole est un puissant révélateur. Le Seigneur s’y dévoile, s’y révèle, se met à nu à nos regards émerveillés.

Méditer sa Parole nous enseigne tout ce que nous devons savoir pour vivre une vie harmonieuse et équilibrée parce qu’elle nous révèle qui nous sommes. La Bible est remplie de sagesse pour nous aider à réussir notre vie, même si ce n’est pas spécialement pour réussir dans la vie.

Demeurer dans la Parole nous libère, nous métamorphose, nous transcende, nous explique comment passer du statut de « simple mortel » au statut de fils ou de fille bien-aimés pour l’éternité.

Méditer la Parole nous donne de l’intelligence, une volonté ferme et une force émotionnelle extraordinaire. Il y aurait tant à en dire.

Aujourd’hui, tu vas démarrer ta journée avec quoi ? Le journal, les post Facebook, les cours de la bourse, ton horoscope, les infos télé ou radio, les commérages du coin… ou par une Parole te concernant « tombée » des lèvres du Tout-Puissant ? De ce choix dépendra en grande partie l’atmosphère de ta journée ! Ah si seulement tous les enfants de Dieu pouvaient chérir cette Parole éternelle, tant de souffrances et de drames pourraient être évités !

Bonne réflexion.

ET LA PAROLE A ETE FAITE CHAIR

Deutéronome 11.17 – « Gardez-vous de laisser séduire vos cœurs, de vous détourner, de servir d’autres dieux et de vous prosterner devant eux. La colère de l’Eternel s’enflammerait alors contre vous ; il fermerait les cieux, et il n’y aurait point de pluie… ».      

Le fait que la Parole de Dieu, Jésus-Christ, a été faite chair, est une preuve que la Parole peut se faire chair dans toutes nos situations.

La Bible dit : « Elie, le Thischbite, l’un des habitants de Galaad, dit à Achab : L’Eternel est vivant, le Dieu d’Israël dont je suis le serviteur ! Il n’y aura ces années-ci ni rosée ni pluie, sinon à ma parole ».

Lorsque le prophète Elie fit cette déclaration, les cieux se fermèrent et il ne tomba point de pluie pendant trois ans et demi. Quel homme puissant ! La Bible dit : « Elie était un homme de la même nature que nous : il pria avec instance pour qu’il ne pleuve point, et il ne tomba pas de pluie sur la terre pendant trois ans et six mois. Puis il pria de nouveau, et le ciel donna la pluie, et la terre produisit son fruit ».

Mais quel était le secret d’Elie ? Elie connaissait cette parole de Deutéronome 11.17, dans laquelle Dieu disait qu’il n’y aurait point de pluie, si le peuple se détournait de lui pour suivre d’autres dieux.

C’était exactement la situation dans laquelle se trouvait Israël, car le peuple s’était détourné de Dieu pour suivre les prophètes de Baal. Elie voyant que les conditions étaient réunies, fit de la Parole de Dieu, sa propre parole et déclara avec foi : « Il n’y aura point de pluie, sinon à ma parole ».

Il y a la vie dans la Parole de Dieu. Chaque Parole de l’Éternel est comme un petit sceau rempli d’onction, et cette onction est prête à se manifester, pour qui se tient sur cette Parole, et la confesse avec foi.

Il se passa au Nigéria, un fait particulier concernant une femme qui avait perdu son mari, et dont le corps était déjà admis à la morgue. Alors qu’elle lisait l’épître aux Hébreux, la Parole devint vivante, et elle eut la révélation de ce verset qui dit : « Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection… ». Se levant sur le champ, elle se rendit à la morgue pour réclamer le corps de son mari, qu’elle fit transporter à une campagne d’évangélisation animée par l’évangéliste Bonnke.

Pendant que l’évangéliste prêchait, l’onction tomba sur le cadavre, et le mort fut ressuscité. Qui a dit qu’il n’y a pas la vie dans la Parole de Dieu ?

Ma prière, aujourd’hui, est que Dieu nous donne la foi agissante, afin que nous confessions Sa Parole jusqu’à ce qu’elle se fasse chair dans nos situations les plus désespérées.

Références : Jean 1.14 – 1 Rois 17.1 – Jacques 5.17 – Hébreux 11.35.

SERVIR DIEU !

Deutéronome 10.12 – Maintenant, Israël, que demande de toi l’Éternel, ton Dieu, si ce n’est que tu craignes l’Éternel, ton Dieu, afin de marcher dans toutes ses voies, d’aimer et de servir l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme.

Servir un Dieu si grand, si puissant, et pourtant si proche est quelque chose de merveilleux. De nombreux enfants de Dieu aspirent à Le servir et cela est bon, nous sommes tous sur cette terre avec une mission particulière, un don qui nous est propre, un trésor que Dieu a déposé en nous et pour lequel, Il souhaite que nous nous investissions et non que nous l’enterrions.

Certains d’entre nous connaissent déjà la mission qui leur a été confiée et d’autres sont encore à l’écoute de Dieu afin de connaître où et quand ils devront s’investir pleinement pour l’avancement du Royaume de Dieu. S’il est important de connaître son appel, il est important de se rappeler que l’appel et l’établissement dans l’appel sont deux choses différentes et qu’entre les deux, il peut se passer plusieurs années. Tout un cheminement va nous amener dans l’accomplissement de l’appel qui est sur notre vie. Cela veut-il dire que nous allons rester les bras croisés à attendre ? Certes non, que du contraire.

La Parole de Dieu nous dit dans Ecclésiastes 9.10 : « Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas ».

Pendant tout ce cheminement, Dieu va se révéler à nous, nous former,  et nous donner des opportunités de Le servir dans différentes sphères. Souvent cela peut nous demander du renoncement, de la persévérance et de la discipline : être ponctuel, à l’écoute de Dieu et des autres, fidèle dans chaque petite chose qu’Il nous confie. Ceci en vue qu’un jour Il nous en confie de plus grandes (Luc 16.10).

Il est triste de constater que certaines personnes ne rentrent jamais dans l’accomplissement de leur appel ! Elles n’acceptent pas ce cheminement qui pourtant est formateur et nous équipe pour l’appel que Dieu a prévu.

L’évangile qui nous est souvent proposé est un évangile micro-onde dans lequel Dieu t’appelle son prophète, son évangéliste, son…  le lendemain, tu penses être déjà sur une estrade en train de prêcher et de prophétiser. Pourtant, si nous méditons la Parole de Dieu, nous verrons que Dieu n’agit pas ainsi ! Dans ce cheminement cité plus avant, il y aura souvent un désert à traverser et c’est nécessaire pour ne pas dire indispensable.

Mais alors que se passe t-il ? Je crois que nous sommes trop souvent enclin à nous servir plutôt qu’à servir Dieu. Ne passons plus à côté de notre destinée parce que ce qui nous est demandé peut nous paraître bien fade à côté de l’appel qu’il y a sur notre vie. Chaque pas d’obéissance nous conduira dans le pourquoi nous sommes nés.

Je laisse cela à votre réflexion et méditation

DIEU D’ALLIANCE 8

Deutéronome 7.9 – « … Ce Dieu fidèle garde son alliance… ».    

Je trouve du réconfort et une grande consolation dans ce verset, quand je pense que Dieu n’oublie pas son alliance, mais qu’Il garde son alliance. Dieu garde sa Parole, Il dit même : « Je veille sur ma Parole pour l’exécuter » (Jérémie 1.12). Dieu est fidèle. La Bible dit : « … si nous le renions, lui aussi nous reniera ; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même » (2 Timothée 2.13). Dieu est premièrement fidèle à lui-même avant d’être fidèle à nous ou à son alliance. Dieu est d’abord fidèle à sa propre Parole, parce qu’Il est la Parole.

Nous avons souvent une fausse conception de la fidélité, et c’est pour cela que l’infidélité s’introduit dans nos cœurs. Nous pensons que la fidélité se manifeste à l’égard d’une personne. Mais nous ne pouvons pas être fidèles à une personne, si nous ne sommes pas d’abord fidèles à la parole que nous avons donnée à cette personne. La fidélité est attachée à la parole et non à la personne, parce que la personne peut changer, mais la parole ne change pas, surtout lorsqu’elle est dite dans le nom de Jésus.

Le mariage se fait toujours autour des promesses et des paroles que les deux conjoints s’échangent pour le meilleur et pour le pire. Lorsque malheureusement le divorce ou la séparation intervient, c’est parce que les deux conjoints ont tout simplement oublié leurs paroles. En faisant cela, ils ont d’abord été infidèles à leurs paroles avant d’être infidèles à leur alliance. Mais le Seigneur dit : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point ».

Si tous les couples, chaque jour, se répétaient l’un à l’autre les promesses qu’ils se sont faites, le jour de leur mariage, il n’y aurait jamais de divorce. Ce sont ces promesses ou paroles qui fortifient l’alliance. C’est exactement ce que nous faisons avec le Seigneur à travers nos prières. Nous Lui répétons l’amour que nous avons pour Lui, depuis que nous Lui avons donné notre vie, et nous Lui rappelons ses promesses pour nous ! Et cela fortifie notre alliance avec Lui, car l’alliance sans paroles ou sans prières est vouée au divorce.

Références : Jérémie 1.12 – 2 Timothée 2.13 – Luc 21.33.    

DIEU D’ALLIANCE 7

Deutéronome 7.9 – « Sache donc que c’est l’Eternel ton Dieu, qui est Dieu. Ce Dieu fidèle garde son alliance et sa miséricorde jusqu’à la millième génération envers ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements ».    

Le mot alliance est traduit « beriyth » en hébreu, qui signifie « couper ». Généralement, nous disons, « faire une alliance », mais l’expression la plus correcte serait plutôt « couper une alliance ». Il s’agit de « couper » dans l’intention de faire couler le sang.

Dans le passé, lorsque deux personnes faisaient une alliance entre elles, elles s’échangeaient des paroles ou des promesses, s’engageant à défendre l’autre, si celui-ci était en danger.

Tout ce que possédait chaque parti devenait la propriété de l’autre, et chacun des deux partis pouvait réclamer à l’autre ce qu’il avait de plus cher, et celui-ci n’avait pas le droit de refuser.

C’était une manière de dire : « tout ce que j’ai et tout ce que je suis t’appartient », de même, « tout ce que tu as et tout ce que tu es m’appartient ». Sur la base de telles paroles et de telles promesses, les deux personnes se faisaient une incision dans la chair, afin de faire couler le sang. Ensuite ces deux personnes mélangeaient leur sang, pour que les deux sangs deviennent un seul sang.

Notons que le sang est versé pour consacrer et rendre inviolables, les paroles ou les promesses échangées. C’est ce qu’on appelle, faire ou « couper » une alliance. Enfin, les deux personnes alliées vont choisir un signe qui va désormais montrer qu’il y a une alliance entre elles.

Dans toute alliance, se trouvent ces trois éléments : les paroles ou les promesses de l’alliance, le sang qui consacre ou rend inviolables ces promesses, et le signe de l’alliance.

Quand la Bible dit que Dieu garde son alliance, cela veut dire que Dieu a donné des paroles, Il a fait des promesses, Il a versé le sang pour que ces promesses soient sacrées ou inviolables, et Il a donné un signe ou une preuve qui montre qu’Il a fait une alliance avec les hommes.

Savez-vous que la Parole de Dieu est inviolable, et que ses promesses s’accomplissent toujours ?

L’Eternel dit dans Esaïe 55 : « … ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins ».

Ma prière, aujourd’hui, est que le Seigneur ravive notre foi, afin que nous ne nous découragions pas, car les jours arrivent, où ce qu’Il nous a promis va s’accomplir, à cause de son alliance.

Références : Esaïe 55.11

LES LIEUX DE SA PRESENCE 2

Nombres 22.26 – « L’ange de l’Eternel passa plus loin, et se plaça dans un lieu où il n’y avait point d’espace pour se détourner à droite ou à gauche ». 

Avez-vous déjà été coincé dans une situation où vous n’avez pas d’autres choix que de faire la volonté de Dieu ? La plupart du temps, il nous arrive de penser que le diable est celui qui nous donne des blocages, mais Dieu aussi peut nous bloquer si nous nous entêtons dans une voie qui n’est pas la sienne.

C’est ce qui arriva au prophète corrompu Balaam, qui pensait faire ce qu’il voulait, mais la Bible dit que Dieu passa plus loin pour l’attendre dans un lieu étroit où l’on ne pouvait se détourner à droite ou à gauche.

Voyez-vous, quand on fait sa propre volonté, tout commence toujours bien, mais plus loin, Dieu nous attend dans un lieu étroit où nous sommes bien obligés de l’écouter.

Il faut réellement manquer de sagesse pour désirer, comme Balaam, maudire le peuple de Dieu. Alors qu’il était en chemin pour accomplir ce mauvais dessein, son ânesse d’un seul coup refusa d’avancer parce qu’elle avait vu l’ange de l’Éternel au-devant d’elle. Mais Balaam se mit à battre l’ânesse qui en retour lui parla comme une personne !

Balaam était tellement stupide et têtu que Dieu préféra se révéler à son ânesse, plutôt qu’à lui. Car même si Dieu se révélait à Balaam, il allait tout de même continuer dans sa mauvaise voie. L’ânesse semblait avoir plus la crainte de Dieu que Balaam. C’est seulement quand l’Éternel ouvrit les yeux de Balaam que celui-ci comprit ce qui se passait. L’ange de l’Éternel lui dit alors : « Voici je suis sorti pour te résister, car je te vois suivre un chemin qui mène à la perdition » (Nombres 22.32).

La Bible dit que Dieu résiste aux orgueilleux, parce que l’orgueil consiste à faire sa propre volonté et non celle de Dieu. Le nom Balaam signifie « qui n’est pas du peuple ». S’il y a une chose qui ne doit pas être du peuple de Dieu, c’est le manque de discernement ou le manque de sagesse.

Ma prière est que nous ayons toujours l’humilité de demander à Dieu sa sagesse.

Références : Nombres 22.32

LEVE LES YEUX !

Nombres 21.9 – Moïse fit un serpent d’airain, et le plaça sur une perche ; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d’airain, conservait la vie.

Les hébreux murmuraient contre Dieu et contre Moïse son serviteur et Dieu envoya des serpents en grand nombre dans le désert et beaucoup perdirent la vie. Le peuple vint auprès de Moïse et dit : « Nous avons péché contre l’Éternel et contre toi, prie l’Éternel afin qu’Il éloigne de nous ces serpents ». Il nous est dit que Moïse pria l’Éternel et Dieu lui dit de faire un serpent d’airain. Ce serpent est le pendant de Jésus-Christ qui a donné sa vie pour nous à la croix.

Cette histoire donne à réfléchir et peut nous reprendre chacun personnellement. Cependant, aujourd’hui, j’aimerais parler de notre attitude face aux serpents. Si les serpents qui ont causé la mort d’un grand nombre d’Hébreux étaient là à cause de leur mépris, il y a parfois dans nos déserts des serpents qui surgissent de toutes parts. Ces serpents, dont le venin veut nous tuer, ne sont autres que les morsures des méchants : calomnies, médisances, toutes formes de mensonge dit à notre sujet… David d’ailleurs nous en parle dans le Psaume 58, il nous dit au verset 5 : « Ils ont un venin pareil au venin d’un serpent ».

Paul nous parle également de ces personnes : « Leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils se servent de leurs langues pour tromper ; ils ont sous leurs lèvres un venin d’aspic » (Romains 3.13).

Vous n’avez jamais été entourées par ce type de serpents ? Nous comprenons aisément que si nous écoutons, regardons à ces méchantes personnes et à leur propos, cela va provoquer inévitablement une œuvre de mort en nous. En effet, leur venin va progressivement envahir tout notre être et nous amener à la mort.

Une seule solution ! Celle de lever les yeux et de regarder à la croix, à ce que Christ a accompli pour toi. Ce n’est qu’au moment où tu fixeras la croix que tout ce poison n’aura plus aucun effet sur ta vie. En regardant cette croix, d’une part, tu prendras pleinement conscience de quoi tu as été pardonné et d’autre part, c’est à cette croix que tu pourras déposer toute ton amertume, ta rancune, qui sont tout autant des poisons mortels qui doivent quitter ta vie.

C’est également en tournant le regard vers cette croix que la vie de Christ jaillira en toi détruisant toutes œuvres de mort venant de l’extérieur. Alors mon ami(e), aujourd’hui même, ne fixe plus les serpents mais lève les yeux vers Jésus.

Avec toute mon affection.

PRESENCES DE CHRIST DANS L’ANCIEN TESTAMENT 4 – LE SERPENT D’AIRAIN

Nombres 21.8 – « L’Eternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche ; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie ». 

En restant uniquement sur le symbole du bois, nous lisons dans 2 Rois chapitre 6, qu’un des fils des prophètes, alors qu’il était en train d’abattre une poutre laissa tomber le fer de sa hache dans l’eau. Le prophète Elisée qui était avec lui, coupa un morceau de bois et le jeta dans l’eau, juste à l’endroit où le fer tomba.

Nous savons tous que le fer est plus lourd que le bois. Mais il se passa quelque chose de surnaturel : le bois fit surnager le fer. Ce que je comprends par-là, c’est qu’aussi lourd que soit ton péché, le bois, qui est la croix de Jésus, peut le porter et le briser. Il n’y a pas de péché plus grand, ni plus lourd que la croix de notre Seigneur Jésus-Christ. Dans notre verset de méditation, nous voyons au travers de la perche, le bois, qui représente la croix, au bout duquel Moïse a placé un serpent de bronze, image et présence de Christ.

Il est vrai que comparer Jésus-Christ à un serpent serait presque inconcevable. Cependant, notons que tous ceux qui étaient mordus par des serpents brûlants, quand ils regardaient le serpent de bronze, étaient tous guéris et conservaient la vie.

C’est exactement l’image de Jésus, qui sur la croix était devenu un serpent. Le serpent est l’image du péché. D’où la fameuse exclamation du Seigneur : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ». A l’instant où Jésus disait cela, Il était devenu complètement péché, et Dieu ne pouvant pas habiter dans le péché, s’était séparé de Lui.

Mais comme ceux qui regardaient le serpent de bronze étaient guéris, de même à travers la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, nous recevons la vie éternelle. La Bible dit : « Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu ».

A la croix de Golgotha, un échange a été fait, Jésus a pris notre nature de pécheur, et nous a donné sa nature divine, il a pris nos handicaps et nous a donné ses capacités, Il a pris nos fardeaux, et nous a donné son repos.

Ma prière, aujourd’hui, est une invitation à déposer nos fardeaux sur Jésus. Il est le bois qui fait surnager le fer, Il est celui en qui nous conservons la vie. Marchons dans ses capacités à Lui et non dans nos faiblesses humaines, car Celui qui est en nous est plus grand que celui qui est dans le monde.

Références : Matthieu 27.46 – 2 Corinthiens 5.21 – Matthieu 11.28 – Nombres 21.4 à 9 – 1 Jean 4.4 – Galates 3.13 et 14 – 2 Pierre 1.3 et 4.

MANNE OU CAILLES ?

Nombres 11.6 – Maintenant, notre âme est desséchée : plus rien ! Nos yeux ne voient que de la manne.

Vous connaissez probablement cet épisode de la vie du peuple d’Israël dans le désert. Les Hébreux avaient pris en aversion la manne, qui était pourtant un miracle quotidien, le pain qui descendait du ciel ; ils disaient même que c’était une misérable nourriture (Nombres 21.5). L’Éternel a envoyé des cailles mais cette nourriture a été source de mort pour le peuple hébreu ! C’est une chose terrible quand Dieu nous livre à nos propres passions (Romains 1.24).

Aujourd’hui, beaucoup de chrétiens se retrouvent dans la même situation : ils sont « dégoûtés » de la Parole de Dieu, Pain de vie. Ils veulent quelque chose de nouveau, d’innovant, de spectaculaire, qui flatte leur égo et les encourage à leur propre réussite : évangile de prospérité ou d’épanouissement personnel. Pour se faire, ils suivent tout un tas de « mercenaires » qui ont pour seule ambition de plaire au peuple, même si pour y arriver ils doivent tronquer la vérité. Malheureusement, leurs enseignements sont source de mort et non de vie, ils répondent aux désirs malsains des chrétiens d’apporter des choses agréables, finalement inspirées par les démons (2 Timothée 4.2 et 3).

Le tri se fait entre les brebis du Seigneur et les « fausses brebis ». Jésus Lui-même a dit que Ses brebis suivent sa voix et qu’elles ne suivront pas la voix d’un étranger (Jean 10.4 et 5). Jésus a encore dit que les véritables disciples connaîtront, percevront, sentiront la Vérité. Ils auront une connaissance intuitive de la Vérité, et cette Vérité les rendra libres (Jean 8.31 et 32). Si nous nous attachons à la Véritable Parole du Seigneur Jésus, nous serons préservés de ces fausses doctrines, de tous ces faux docteurs et faux prophètes. La connaissance intuitive de la Vérité nous avertira que ce n’est pas la Parole de notre Bon Berger. Nous aurons cette capacité surnaturelle de comprendre que c’est la voix d’un étranger.

Bien-aimés, si nous nous laissons attirer par la nouveauté, ce qui est à la mode évangélique, si nous laissons la Bible dans « l’armoire » au profit des écrits des uns et des autres, nous nous mettons en danger. Vous savez, le diable peut utiliser la Bible, mais la Bible dans la bouche du diable est toujours source de mort. Ne vous laissez pas impressionner par le miraculeux, Satan peut se déguiser en ange de lumière (2 Corinthiens 11.14) ! Le miraculeux ne sera toujours qu’un moyen, jamais un but en soi. Le but que Dieu s’est fixé, c’est de nous transformer de gloire en gloire jusqu’à l’image de son Fils (2 Corinthiens 3.18) et de nous faire participer à Sa sainteté (Hébreux 12.10).

Il n’est pas possible que les élus de Dieu soient séduits (Matthieu 24.24) même si le diable va essayer. Le Seigneur Jésus ne perdra aucun de ceux que Dieu Lui a confié (Jean 18.9). Attachons-nous fermement au Bon Berger. Apprenons à le connaître de plus en plus dans l’intimité et nous reconnaîtrons sa voix, le Saint-Esprit nous conduira dans l’Écriture, nous révélera la Vérité de Dieu et nous gardera de tous ceux qui sont animés par le monde des ténèbres.

Si cela n’est pas déjà fait, devenons un vrai disciple de Jésus !

Bonne réflexion.