CONVICTION D’ENFANT !

2 Rois 5.3 – Et elle dit à sa maîtresse : « Oh ! si mon seigneur était auprès du prophète qui est à Samarie, le prophète le guérirait de sa lèpre ! ».

Le témoignage de cette petite fille est tellement touchant. Peu d’adultes sont capables de faire ce que les enfants sont capables de faire. Les Syriens avaient fait une incursion en Israël et cette petite fille avait été emmenée captive pour devenir une esclave. Elle était privée de sa famille, privée de son peuple ; cependant il n’y avait aucune racine d’amertume dans son cœur, au contraire, elle désirait ardemment la guérison de son « maître ». Malgré la peur que peut engendrer le fait de se retrouver en pays étranger, elle témoignait de sa foi avec une conviction poignante, convaincue que Naaman pouvait être guéri de cette maladie tellement grave qu’est la lèpre. Elle ne se posait même pas la question de l’alliance. Le général syrien n’étant pas juif, il ne pouvait bénéficier des « grâces » réservées à Israël. Non dans son cœur, il y avait une conviction profonde : si mon « maître » est mis en contact avec l’onction, il guérira, point. C’est beau, vous ne trouvez pas ?

Si vous comparez l’attitude du roi d’Israël, vous verrez combien il était incrédule et combien il se sentait menacé (2 Rois 5.7). Nous, adultes, sommes souvent comme cela. Dans nos « petites têtes », il y a toujours un hic ; une bonne raison pour que la gloire de Dieu ne se manifeste pas. Je comprends encore davantage pourquoi le Seigneur Jésus nous a « commandé » de devenir comme des petits enfants (Matthieu 18.3).

Ma réflexion est : si je me trouvais dans la même situation, aurais-je la même audace pour  témoigner ? Serais-je replié sur moi-même avec cette pensée perfide : C’est bien fait pour lui, il n’avait pas à me traiter en esclave ? Quelquefois nous disons au Seigneur : « Utilise-moi pour témoigner de Toi ». Mais sommes-nous prêts à vivre des situations inconfortables pour pouvoir le faire ? Sommes-nous prêts à braver les dangers ?

Je me rappelle de cette femme qui demandait à son pasteur de prier pour son déménagement parce que l’endroit où elle habitait était un quartier « chaud ». Le pasteur lui a répondu : « Je ne vais pas prier pour que le Seigneur enlève la lumière qu’Il a mise dans ce quartier ! ». Cependant, chaque matin, il téléphonait à cette dame pour prier avec elle pour le quartier où elle vivait. Les choses ont commencé à bouger et plusieurs se sont convertis. Ensuite le pasteur lui dira : « Maintenant je peux prier pour ton déménagement ».

La Bible ne nous dit pas ce qu’est devenue cette petite fille mais je suis convaincu qu’elle a été affranchie de son esclavage car Dieu honore ceux qui l’honorent.

Bonne réflexion.

LES ENNEMIS DE LA FOI 4

2 Rois 5.1 – « Naaman, chef de l’armée du roi de Syrie, jouissait de la faveur de son maître et d’une grande considération ; car c’était par lui que l’Eternel avait délivré les Syriens. Mais cet homme fort et vaillant était lépreux ».   

Le Général Naaman, chef de l’armée syrienne, était un homme très influent et très considéré. La Bible dit qu’il était fort et vaillant, mais il avait un point faible : il était lépreux.

C’est étonnant, comme parfois, on peut être considéré, influent, respecté, célèbre, et pourtant, on a sa lèpre à soi. Il y a dans la vie de chacun une lèpre qui nous rappelle, qu’on a beau être fort et puissant, on a toujours besoin de Dieu.

Naaman ne savait pas que le Dieu d’Israël est un Dieu qui guérit, jusqu’au jour où sa servante, qui était juive, lui inspira d’aller consulter le prophète de l’Éternel. Lorsque Naaman est allé trouver l’homme de Dieu, il s’imaginait lui-même comment Dieu allait le guérir : « Je me disais : il sortira vers moi, il se présentera lui-même, il invoquera le nom de l’Éternel, son Dieu, il agitera sa main sur la place, et guérira le lépreux ».

Malheureusement, les choses ne se passèrent pas comme Naaman se l’imaginait, au contraire, lorsqu’il arriva le prophète ne sortit même pas de sa maison pour l’accueillir, mais il envoya un messager lui dire : « Va et lave-toi sept fois dans le Jourdain ; ta chair redeviendra saine, et tu seras pur ».

Lorsque Naaman entendit cela, il se mit en colère. Pourquoi ? D’abord à cause de son orgueil et ensuite à cause de ses propres pensées. Les pensées et l’orgueil sont de grands ennemis de la foi. Naaman se disait que le prophète allait lui rendre les honneurs, en organisant une grande cérémonie de guérison spectaculaire, digne de son rang de général. Mais voici, devant Dieu, la position sociale ne compte pas. Ce qui compte, c’est la foi, et Naaman ne pouvait pas avoir la foi, parce que ses propres pensées étaient un blocage pour lui.

Selon la traduction anglaise King James, Naaman s’imaginant sa propre guérison, disait : « Je pensais, il sortira vers moi, il se présentera lui-même, il invoquera le nom de l’Éternel, son Dieu, il agitera sa main sur la place, et guérira le lépreux ». Nos pensées, quand elles ne sont pas renouvelées, peuvent nous empêcher de recevoir du Seigneur. L’Éternel dit : « Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies… Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées ».

Il a pratiquement fallu que les serviteurs de Naaman le supplient, avant qu’il se décide à obéir à la parole du prophète et qu’il aille se tremper sept fois dans le Jourdain. Il ne faut pas s’approcher de Dieu avec ses pensées, mais avec la foi.

Dieu est un Dieu simple, mais nous venons vers lui avec des pensées très compliquées. Jésus avait l’habitude de dire : « Crois seulement ». Certaines personnes comme Naaman mettent leur foi dans les grandes cérémonies qui frappent aux yeux, au lieu de recevoir tout simplement la Parole.

Le centenier romain cependant, était un homme d’humilité et de foi. Il dit à Jésus : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement un mot et mon serviteur sera guéri ». Dans une autre traduction, il est écrit : « Dis seulement la Parole et mon serviteur sera guéri ». 

Aujourd’hui, êtes-vous prêts à recevoir la Parole ?

Références : 2 Rois (tout le chapitre) – Marc 5.36 – Esaïe 55.8 et 9 – Matthieu 8.5 à 8.

LA MORT EST DANS LE POT !

 2 Rois 4.40 – …La mort est dans le pot, homme de Dieu !

Un jour, le Seigneur m’a interpellé avec cette parole dans une communauté. La médisance y faisait beaucoup de ravage et montait les chrétiens les uns contre les autres. La langue peut provoquer ce genre de dégât et même la parole prêchée devient immangeable. Élisée a trouvé la solution en y ajoutant de la farine et la nourriture est redevenue saine.

Les mauvaises paroles sont un fléau et nous sommes tous amenés à le combattre. La seule solution, c’est que de plus en plus se trouvent dans notre bouche des paroles inspirées par le bon blé de l’Écriture Sainte. Jacques nous dit même dans son épître que celui qui arrive à cela est parfait. Avant de dire ce que je veux dire, ce serait bien que je réfléchisse à l’impact de mes paroles, à l’utilité de celles-ci et à ce que Dieu pense d’elles !

J’en appelle aussi aux hommes de Dieu. Veillez mes frères (et sœurs) sur le troupeau que le Seigneur vous a donné. Ne laissez pas courir la médisance, elle ne fera que détruire l’œuvre que le Seigneur vous a confiée. Enseignez la bonne farine de la Parole de Dieu à ce sujet, il en va de la bonne santé des brebis de notre Seigneur.

Pour terminer, mon désir c’est que nous soyons tous comme Esaïe qui a dit : « Le Seigneur, l’Éternel, m’a donné une langue exercée, pour que je sache soutenir par la parole celui qui est abattu ».

Bonne réflexion.

LA CHAMBRE HAUTE

2 Rois 4.8 – « Un jour Elisée passait par Sunem ».  

La Bible nous parle dans 2 Rois chapitre 4 d’une femme qui est tout simplement appelée la Sunamite parce qu’elle habitait une ville appelée Sunem. Sunem est un beau nom dont la signification en Hébreu vient du mot « repos ». La Sunamite habitait dans le repos, mais elle n’avait pas le repos. Car dans sa vie elle souffrait d’un manque, qui était pour elle devenu une souffrance silencieuse, à laquelle elle se croyait condamnée pour toujours. Il y a dans la vie parfois de ces douleurs qu’on n’ose partager avec personne, parce que rien ni personne ne peut nous en guérir.

Mais la Bible dit : « Un jour Elisée passait par Sunem ». Lorsque cette femme apprit que l’homme de Dieu avait l’habitude de passer par sa ville, elle lui proposa à chaque fois qu’il y passerait, d’accepter de manger chez elle. Puis elle alla encore plus loin dans son hospitalité et dit à son mari : « Voici, je sais que cet homme qui passe toujours chez nous est un saint homme de Dieu. Faisons une petite chambre haute avec des murs, et mettons-y pour lui un lit, une table, un siège et un chandelier, afin qu’il s’y retire quand il viendra chez nous ».

Elisée, touché par cette générosité demanda en échange à la Sunamite : « Que peut-on faire pour toi ? Faut-il parler pour toi au roi ou au chef de l’armée ? ». Mais la Bible dit de la Sunamite qu’elle était une femme de distinction. Elle appartenait à une classe sociale élevée et par conséquent, elle connaissait déjà le roi et le chef de l’armée. Soudainement Guéhazi, le serviteur d’Elisée découvrit le point faible de cette femme. Il dit à son maître : « … Elle n’a point de fils et son mari est vieux ».

Alors, Elisée fit appeler la Sunamite et lui dit : « A cette même époque, l’année prochaine, tu embrasseras un fils ». Mais la réaction de cette femme, à cette parole, fut très étonnante. Elle répondit : « Non ! Mon seigneur, homme de Dieu, ne trompe pas ta servante ! ». Apparemment, cette Sunamite avait toujours été trompée par de fausses promesses. Mais voyez-vous, quand c’est Dieu qui promet, Dieu est fidèle. La Bible dit : « Cette femme devint enceinte, et elle enfanta un fils à la même époque, l’année suivante, comme Elisée le lui avait dit ».

Ma prière, aujourd’hui, est la suivante : L’année prochaine à la même époque, que le Seigneur fasse de nos douleurs silencieuses, un témoignage retentissant. 

Références : 2 Rois 4.8 à 17.

LE CONTRE POUVOIR !

2 Rois 3.13 – Elisée dit au roi d’Israël…

Il y a une notion, je pense, qui manque dans le peuple de Dieu, surtout au niveau du leadership, c’est celle du contre-pouvoir. Par exemple, ici en Europe, nous entendons régulièrement les pasteurs critiquer les syndicats. Ils font une mauvaise interprétation, à mon avis, du texte de 1 Pierre 2.18 : « Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres ». Pourquoi dis-je que c’est une mauvaise interprétation ? Parce que nous ne sommes plus sous le régime de l’esclavage et que la relation entre employeurs et employés se base sur un contrat stipulant des devoirs et des droits, ce qui n’existait pas dans une relation esclaves/maîtres.

Juste une autre façon de voir les choses : si les membres de la communauté peuvent se rendre au culte le dimanche, c’est à cause des syndicats ou de certains mouvements ouvriers. S’ils peuvent aider financièrement l’œuvre, c’est parce qu’ils perçoivent un salaire décent. S’ils peuvent participer à des jeûnes, à des retraites ou à certains services, c’est parce que le temps de travail a été abaissé et qu’ils ont la possibilité d’avoir des congés payés ! Donc le travail des syndicats et autres mouvements ouvriers n’a pas été vain et, j’ose le dire, a reçu l’approbation de Dieu. Le principe syndical est une forme de contre-pouvoir.

Cela m’amène à quelque chose de plus sérieux : les leaders chrétiens n’aiment pas le contre-pouvoir. Pourquoi ? Parce qu’il pousse sans cesse à la remise en cause. Si nous voulons être un peuple prophétique, nous devons, non seulement laisser ce principe se manifester, mais nous devons l’encourager. Israël avait son roi, mais il avait aussi ses prophètes. Si Nathan n’avait pas repris David, jusqu’à quand aurait duré son mal être.

Certaines conséquences désastreuses ont été évitées parce que le contre-pouvoir des prophètes s’est manifesté. En tant que leaders de communauté, nous devrions être reconnaissants de cet équilibre que le Seigneur met dans son peuple. En tant que leader, c’est une sécurité parce que le contre-pouvoir m’oblige à me sonder, à passer au tamis du Saint-Esprit mes motivations, à recourir à l’humilité…

L’homme étant ce qu’il est, et la nature humaine étant ce qu’elle est, le contre-pouvoir prophétique est non seulement nécessaire, mais indispensable, même s’il n’est pas toujours agréable.

Ceci n’est qu’une méditation, elle n’est pas là pour « autoriser » les revendications à tout va, la rébellion, l’autoritarisme ou que sais-je ? Ces attitudes sont tout aussi condamnables que l’abus de pouvoir. De l’équilibre mes bien-aimés, de l’équilibre !

Bonne réflexion.

PLUS QU’UN PETIT NUAGE !

 1 Rois 18.44 – A la septième fois, il dit : « Voici un petit nuage qui s’élève de la mer, et qui est comme la paume de la main d’un homme ».

Voilà plusieurs années qu’il n’était pas tombé de pluie en Israël. Le prophète Élie intercédait pour qu’il pleuve et chaque fois, il envoyait son serviteur vérifier s’il se passait quelque chose. A la septième fois, un minuscule espoir naissait mais finalement la pluie tomba avec force.

Ma réflexion de ce matin c’est : avons-nous cette persévérance dans la prière ? Imaginons qu’Élie se soit arrêté à la quatrième ou cinquième fois. Point d’exaucement ! Je conviens qu’il n’est certes pas facile de continuer à prier alors que rien ne se passe, du moins que nos yeux ne voient rien. Mais n’est-ce pas l’essence même de la foi de vivre les choses qui n’existent pas encore comme si elles existaient déjà ?

Ne relâchons pas nos prières et croyons que celles que nous faisons ce matin seront celles qui vont déclencher le bras de Dieu. Et même si nous ne voyons qu’un tout petit petit nuage, préparons-nous à la pluie abondante qui vient sur nous !

Mes bien-aimés, prenez courage. Aucune de vos prières ne reste sans effet. Chacune de celles-ci est une goutte d’eau qui fera un jour ou l’autre déborder le vase de l’exaucement. Sautez et dansez de joie quand vous voyez le petit nuage, votre libération est proche, toute toute proche.

Bonne réflexion et courage.

L’AUTEL DE L’ETERNEL

1 Rois 18.30 – Elie dit alors à tout le peuple : « Approchez-vous de moi ! Tout le peuple s’approcha de lui. Et Elie rétablit l’autel de l’Eternel qui avait été renversé ».

Elie, seul prophète de Dieu devant tout Israël et quatre cent cinquante prophètes de Baal, pria Dieu pour qu’il se manifestât ; et Dieu envoya le feu. Le peuple vit le miracle et tomba sur son visage en disant : « C’est l’Éternel qui est Dieu ». La Bible précise dans ce passage qu’avant de recevoir ce miracle, Elie fit quelque chose de capital : il rétablit d’abord l’autel de l’Éternel qui avait été renversé.

Tout Chrétien attend du Seigneur que ses prières soient exaucées. Nous attendons tous de Dieu, une manifestation particulière ; mais avant de recevoir notre miracle, comme l’a fait Elie, nous devons rétablir notre autel. L’autel est le lieu par excellence où demeure l’esprit de l’Éternel. Comme l’indique 1 Corinthiens 6.19 à 22 : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple du Saint-Esprit ? ».

Dans Apocalypse 3.20 Jésus déclare : « Voici je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi ».

Qu’est-ce qui fait de nous le temple du Saint-Esprit ? Quelle est cette porte à laquelle frappe Jésus ?

Notre cœur est l’autel du Seigneur, et c’est cet autel qui fait de nous le temple de Dieu. Notre cœur est cette porte à laquelle Jésus frappe avant de s’y asseoir pour souper avec nous et nous avec Lui.

Tant que nous serons incapables de pardonner, incapables d’amour et de miséricorde, alors notre cœur, notre autel restera toujours renversé. Mais la Bible déclare qu’Elie rétablit d’abord l’autel ; nous devons d’abord restaurer notre cœur, le purifier : « Car c’est du dedans, c’est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et souillent l’homme » (Marc 7.21).

Nous disons dans notre prière quotidienne : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés… », mais pardonnons-nous vraiment ? Apprenons à purifier notre cœur. Ainsi, pendant que nous désirons recevoir notre miracle, pendant que nous désirons fermement que nos prières soient exaucées, si nous nous souvenons qu’un frère a quelque chose contre nous, nous devons faire comme le dit Matthieu 5.24 : « Laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère… ».

Elie pria et reçut le miracle, Dieu lui ayant envoyé le feu, après qu’il eût rétabli l’autel. Nous aussi, en rétablissant notre autel, en purifiant notre cœur, nous recevrons notre miracle.

Proverbes 4.23 nous dit : « Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie ».

Références : 1 Corinthiens 6.19 à 22 – Apocalypse 3.20 – Marc 7.21 – Matthieu 5.24 – Proverbes 4.23.

LE SOUVENIR DES FAUTES !

1 Rois 17.18 – Sa mère dit à Élie : « Prophète de Dieu, pourquoi m’as-tu fait cela ? Es-tu venu pour rappeler mes fautes à Dieu, et provoquer ainsi la mort de mon fils ? » (BFC).

Le prophète Élie avait été reçu chez une veuve à Sarepta pendant la famine. Pendant bien des jours, ils avaient vécu le miracle de la multiplication de la farine et de l’huile mais un événement dramatique était survenu : l’enfant de cette veuve était décédé.

Ma réflexion c’est : combien de fois avons-nous cru que Dieu nous punissait ou combien de fois avons-nous affirmé que le malheur qui atteint les autres est une punition de Dieu ? Une chose est sûre, celui qui rappelle le souvenir de nos fautes n’est pas le Seigneur, mais bien le diable !

Devant des situations tragiques, nous cherchons, et c’est bien humain, des explications. Mais nous oublions que nous sommes à des années lumières d’avoir tous les tenants et tous les aboutissants pour comprendre ce qui arrive. Notre seul recours est de nous en référer à Dieu qui Lui sait toutes choses.

Pour bien démontrer que le souvenir des fautes de cette femme n’était pas devant ses yeux, l’Éternel va ressusciter l’enfant par l’intermédiaire de son serviteur Élie.

Le psalmiste disait : « Si tu gardais le souvenir des iniquités, Éternel, Seigneur, qui pourrait subsister ? » (Psaumes 130.3). Non le Seigneur ne garde pas le souvenir de tes fautes si tu les as amenées à la croix de Jésus. Aucun souvenir, aucune écriture, casier vierge ! La voix de la condamnation et de la culpabilité qui t’assaillent est l’œuvre de ton ennemi.

Proverbes 16.28 nous dit aussi : « Le calomniateur divise les amis ». Mes bien-aimés, ceux qui souffrent et qui sont dans la tourmente de l’épreuve, ceux qui ont difficile de marcher dans la sanctification, ceux qui sont faibles… n’ont pas besoin d’être encore plus accablés par le souvenir de « leurs fautes » ! Ce qu’ils ont besoin, c’est d’un véritable serviteur de Dieu, plein de compassion, qui intercédera pour eux jusqu’à l’exaucement.

Bonne réflexion.

MES BREBIS ENTENDENT MA VOIX

1 Rois 13.11 – « Or il y avait un vieux prophète qui demeurait à Béthel ».  

1 Rois chapitre 13, notre texte de méditation, nous parle de deux prophètes. L’un, appelé le vieux prophète habitait à Béthel, et l’autre venait de Juda à Béthel avec la Parole de l’Éternel. Pourquoi Dieu a-t-il envoyé un prophète à Béthel pour annoncer sa Parole, alors qu’un vieux prophète y habitait déjà ?

Quand Dieu veut faire une chose nouvelle, quand il veut susciter un réveil, il choisit quelqu’un qui n’a pas grandi dans le système, quelqu’un qui n’a pas été corrompu par le système. Le vieux prophète n’était pas forcément « vieux » à cause de son âge, mais il était « vieux » dans le sens où il avait trop servi un système qui maintenant avait vieilli et que Dieu voulait changer.

En fait, le vieux prophète entendait toujours la voix de Dieu (1 Rois 13.20), mais Dieu ne l’avait pas choisi pour déclarer sa Parole au roi. Le Seigneur avait préféré envoyer un autre prophète à qui il donna des instructions très précises. Il lui fut dit de ne point manger, de ne point boire d’eau, et de ne point utiliser pour revenir le même chemin par lequel, il était allé à Béthel.

Mais voici qu’après avoir accompli sa mission, alors que ce prophète retournait en Juda, le vieux prophète alla le trouver en route pour lui mentir en disant, un ange de l’Éternel m’a dit de te ramener à la maison pour boire et manger. Le prophète de Juda s’est laissé ainsi tromper par le vieux prophète de Béthel, et nous connaissons la suite de l’histoire.

Ma question aujourd’hui est la suivante : Dieu vous a-t-il parlé ? Avez-vous la conviction que c’est vraiment Dieu qui vous a parlé ? Si oui, alors gardez la Parole que Dieu vous a donnée même si un vieux prophète vous dit le contraire. Dieu ne se contredit pas et il dit : « Mes brebis entendent ma voix ! ».

Références : 1 Rois chapitre 13 – Jean 10.27.

ECOUTE LE BON CONSEIL !

1 Rois 12.8 – Mais Roboam laissa le conseil que lui donnaient les vieillards, et il consulta les jeunes gens qui avaient grandi avec lui et qui l’entouraient.

Cet épisode de la royauté en Israël est une tragédie. L’attitude du successeur de Salomon a entraîné le schisme dans le pays entre les dix tribus du Nord et la tribu de Juda et une guerre civile a été évitée de peu. Je ne peux m’empêcher de penser à toutes ces vies de jeunes brisées parce qu’ils se sont laissés influencer par leurs « copains », à ces morts prématurés par suicide ou par accident parce qu’ils sont tombés dans les pièges de la vie par manque de connaissance et de sagesse.

Le fossé des générations de notre société moderne a apporté ce manque de communication et d’écoute envers les aînés. Combien d’ados pensent que les adultes qui les entourent ne les comprennent pas, qu’ils sont ringards, dépassés et « chi… » ? Combien de parents sont désespérés parce qu’ils voient leurs « petits » se mettre en danger pour satisfaire au « code de conduite » de leur génération ? Combien acceptent la première cigarette, le premier « joint », la première dose, la première relation sexuelle, la bravade de danger en tout genre pour ne pas déplaire à leur cercle « d’amis » ? Nous pourrions citer tant d’exemples de vies brisées, gâchées ou écourtées.

Par cette pensée je m’adresse à toi qui es jeune. N’écoute pas les conseils sans sagesse des jeunes de ta génération ! Une chose que tu dois comprendre, c’est que l’adulte qui te conseille a été jeune avant toi, avec les mêmes défis et les mêmes incertitudes et il SAIT parce qu’il a l’expérience de la vie. Derrière le conseil de ces « parents », il y a tout l’amour pour t’éviter de la souffrance, souffrance qu’ils ont peut-être subie eux-mêmes. Ils ne sont pas là pour te compliquer la vie, bien au contraire, ils sont là pour te faire bénéficier de leur apport protecteur. Ne sort pas de cette zone de sécurité tant que tu n’es pas armé pour affronter la vie comme « un grand ». Si tu as le Seigneur Jésus dans ta vie et que tu es à l’écoute des conseils des « anciens », tu te prépares un avenir plein de bénédictions et de grâce.

Sois pleinement béni(e).