LES ENNEMIS DE LA FOI 4

2 Rois 5.1 – « Naaman, chef de l’armée du roi de Syrie, jouissait de la faveur de son maître et d’une grande considération ; car c’était par lui que l’Eternel avait délivré les Syriens. Mais cet homme fort et vaillant était lépreux ».   

Le Général Naaman, chef de l’armée syrienne, était un homme très influent et très considéré. La Bible dit qu’il était fort et vaillant, mais il avait un point faible : il était lépreux.

C’est étonnant, comme parfois, on peut être considéré, influent, respecté, célèbre, et pourtant, on a sa lèpre à soi. Il y a dans la vie de chacun une lèpre qui nous rappelle, qu’on a beau être fort et puissant, on a toujours besoin de Dieu.

Naaman ne savait pas que le Dieu d’Israël est un Dieu qui guérit, jusqu’au jour où sa servante, qui était juive, lui inspira d’aller consulter le prophète de l’Éternel. Lorsque Naaman est allé trouver l’homme de Dieu, il s’imaginait lui-même comment Dieu allait le guérir : « Je me disais : il sortira vers moi, il se présentera lui-même, il invoquera le nom de l’Éternel, son Dieu, il agitera sa main sur la place, et guérira le lépreux ».

Malheureusement, les choses ne se passèrent pas comme Naaman se l’imaginait, au contraire, lorsqu’il arriva le prophète ne sortit même pas de sa maison pour l’accueillir, mais il envoya un messager lui dire : « Va et lave-toi sept fois dans le Jourdain ; ta chair redeviendra saine, et tu seras pur ».

Lorsque Naaman entendit cela, il se mit en colère. Pourquoi ? D’abord à cause de son orgueil et ensuite à cause de ses propres pensées. Les pensées et l’orgueil sont de grands ennemis de la foi. Naaman se disait que le prophète allait lui rendre les honneurs, en organisant une grande cérémonie de guérison spectaculaire, digne de son rang de général. Mais voici, devant Dieu, la position sociale ne compte pas. Ce qui compte, c’est la foi, et Naaman ne pouvait pas avoir la foi, parce que ses propres pensées étaient un blocage pour lui.

Selon la traduction anglaise King James, Naaman s’imaginant sa propre guérison, disait : « Je pensais, il sortira vers moi, il se présentera lui-même, il invoquera le nom de l’Éternel, son Dieu, il agitera sa main sur la place, et guérira le lépreux ». Nos pensées, quand elles ne sont pas renouvelées, peuvent nous empêcher de recevoir du Seigneur. L’Éternel dit : « Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies… Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées ».

Il a pratiquement fallu que les serviteurs de Naaman le supplient, avant qu’il se décide à obéir à la parole du prophète et qu’il aille se tremper sept fois dans le Jourdain. Il ne faut pas s’approcher de Dieu avec ses pensées, mais avec la foi.

Dieu est un Dieu simple, mais nous venons vers lui avec des pensées très compliquées. Jésus avait l’habitude de dire : « Crois seulement ». Certaines personnes comme Naaman mettent leur foi dans les grandes cérémonies qui frappent aux yeux, au lieu de recevoir tout simplement la Parole.

Le centenier romain cependant, était un homme d’humilité et de foi. Il dit à Jésus : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement un mot et mon serviteur sera guéri ». Dans une autre traduction, il est écrit : « Dis seulement la Parole et mon serviteur sera guéri ». 

Aujourd’hui, êtes-vous prêts à recevoir la Parole ?

Références : 2 Rois (tout le chapitre) – Marc 5.36 – Esaïe 55.8 et 9 – Matthieu 8.5 à 8.