OU TU IRAS, J’IRAI

Ruth 1.16 – « Ne me presse pas de te laisser, de retourner loin de toi ! Où tu iras, j’irai, où tu demeureras, je demeurerai, ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu ».

Ruth s’attacha à Naomi et ne voulut plus se séparer d’elle. Elle lui fit cette merveilleuse confession que nous devons faire à Jésus : « Où tu iras, j’irai, où tu demeureras, je demeurerai, ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu ».

Ruth a choisi de faire de Naomi, sa mère spirituelle et pourtant, la vie de Naomi n’avait rien d’attirant pour qu’on s’y attache. Au contraire, de nos jours, les gens chercheraient plutôt à s’éloigner d’elle, en disant qu’elle est une femme qui porte la poisse ou encore qui attire le malheur.

En effet, Naomi, son mari et ses deux garçons, avaient quitté Bethléhem pour s’installer dans le pays de Moab. Quelque temps après, elle perdit son mari et ses deux garçons. Sa vie était tellement remplie de douleur, qu’elle voulut même changer son nom de Naomi, qui signifie douceur, en celui de Mara qui signifie amertume. Mais malgré tous ces malheurs par lesquels Naomi était passée, Ruth qui signifie amitié, s’attacha à Naomi.

Certainement que Ruth admira la foi et la sagesse avec lesquelles sa belle-mère Naomi traversa tous ces évènements malheureux qui tombèrent sur elle, et elle se dit : « Il y a quelque chose de grand dans cette femme, je vais m’attacher à elle ».

Vous voyez, vous ne savez pas qui vous regarde et vous ne savez pas pour qui vous êtes une source d’encouragement. Alors que Naomi passait par des temps très difficiles allant de deuil en deuil, Ruth l’observait et admirait son courage. Là où nous avons échoué, juste à l’endroit de notre défaite, se trouve un admirateur qui veut s’inspirer de notre courage et de notre foi.

Si Ruth est devenue, plus tard, une femme heureuse, prospère et restaurée, c’est à cause des conseils que lui procura sa mère spirituelle, Naomi. Car lorsqu’ elles arrivèrent à Bethléhem, Naomi eut cette parole puissante pour Ruth : « Je voudrais assurer ton repos, afin que tu sois heureuse ».  C’est cela la force des pères spirituels et des mères spirituelles. 

Ma prière, aujourd’hui, est pour les mères spirituelles et les pères spirituels. Que le Seigneur les fortifie et continue de leur donner cette sagesse dont ils font bénéficier notre vie.

Références : Ruth 3.1.

OPPORTUNISTE ?

2 Samuel 16.3 – Le roi dit : « Où est le fils de ton maître ? » (Mephiboscheth). Et Tsiba répondit au roi : « Voici, il est resté à Jérusalem, car il a dit : Aujourd’hui la maison d’Israël me rendra le royaume de mon père ».

Mephiboscheth était le fils de Jonathan, l’ami intime de David. David, voulant respecter son alliance avec Jonathan, avait pris soin de son fils. Il l’avait accueilli à la cour du roi et lui avait rendu les biens de son grand-père Saül. Absalom, le propre fils de David, avait fomenté un coup d’état et David était en fuite. Nous pourrions penser que Mephiboscheth le soutiendrait dans ce moment d’épreuve, en égard à la bonté que David lui avait prodiguée. Et bien pas du tout : le bougre pensait tirer profit de cette situation trouble dans le pays pour s’accaparer le trône.

Aujourd’hui, nous appellerions Mephiboscheth un opportuniste : quelqu’un qui tire à lui les « couvertures » en toutes circonstances. Un homme sans loyauté, sans reconnaissance et sans scrupule, prêt à tout pour ses propres intérêts. Malheureusement, des « Mephiboscheth » il y en a beaucoup dans le peuple de Dieu. Et si nous nous examinions nous-mêmes ?

Quand, pour la dernière fois, nous sommes-nous « mouillés », insurgés, exposés contre l’injustice ? Quand avons-nous pris des risques pour défendre un plus faible ou une noble cause ? Quand avons-nous haussé la voix pour défendre nos valeurs, notre foi ou notre Seigneur ? Nous devons l’avouer, nous avons été « opportunistes » plus souvent que nous le croyons.

Ma réflexion va dans ce sens : à quel prix peut-on m’acheter ? La peur de « perdre » est peut-être le prix le plus habituel : perdre la face, ma réputation, mon confort, une relation, la tranquillité… la vie. Jusqu’où peut-on nous pousser avant que nous disions : « Non, trop c’est trop ».

Seigneur, je ne veux pas être un opportuniste qui suit le vent de la « mode ». Je veux tenir ferme sur le roc de ta Parole et me démarquer pour que les valeurs fondamentales qui sont sur ton cœur ne soient pas traînées dans la boue. Je désire être ton porte-parole. Quoi qu’il m’en coûte, je ne me laisserai pas acheter ! Je veux te montrer toute ma reconnaissance parce que Tu T’es « mouillé » pour moi.

Si cette prière vous semble o.k., n’hésitez pas à la faire.

Bonne réflexion.

PARDONNER, MAIS PAS À TOUS PRIX !

2 Samuel 14.33 – Joab se rendit auprès du roi et lui fit un rapport. Le roi fit appeler Absalom qui vint auprès de lui et se prosterna  face contre terre devant le roi. Alors le roi embrassa Absalom (TOB).

Je vous explique en quelques lignes ce qui s’est passé. Absalom a une sœur appelée Tamar. Son demi- frère Amnon la viole. Deux ans plus tard, Absalom la venge en tuant Amnon. Ensuite Absalom s’enfuit à Guéchour. Après trois ans, Joab, le chef de l’armée, incline le cœur du roi David, le père d’Absalom, pour faire revenir celui-ci à Jérusalem. David accepte sa demande mais refuse de voir Absalom. Il se passe encore deux années. Absalom ne veut pas se plier à cette situation, il fait incendier le champ de Joab, celui qui l’a fait revenir, pour mettre la pression. Finalement David accepte de le rencontrer. Et juste après cet épisode… Absalom fomente un coup d’état pour prendre le pouvoir à son père.

Il y a, dans le peuple de Dieu, une incompréhension par rapport au pardon. Pardonner, pour beaucoup, est synonyme de « renouer la relation ». Or, l’exemple d’Absalom vient nous montrer tout le danger qu’il y a à agir de la sorte.

Absalom était un homme très beau… à l’extérieur, mais son cœur était très mauvais. A aucun moment il ne s’est repenti pour le meurtre qu’il a commis. Joab prend son parti et en « reconnaissance » il fait incendier son champ. Il fait « l’enfant gâté » pour obtenir une audience auprès du roi pour mieux le « poignarder dans le dos » ensuite…

Si la Parole de Dieu nous invite à pardonner, c’est parce que cette décision est une puissance libératrice pour nous. Mais attention, renouer la relation avec notre offenseur ne peut s’envisager que si celui-ci change et s’il démontre un repentir sincère. Si nous ne prenons pas cet avertissement au sérieux, nous serons blessés à nouveau au point peut-être d’être anéantis.

Mes bien-aimés, nous sommes appelés à vivre en paix. Paul dira : « Autant que cela dépende de vous » (Romains 12.18), cela sous-entend que cela n’est pas toujours possible. Si vous êtes tributaires d’une relation destructrice, coupez cette relation, elle ne vous fera que du tort. N’acceptez pas la culpabilisation que l’on va mettre sur vos épaules en disant : « Tu n’as pas pardonné » ! Pardonner et restaurer une relation sont deux choses très différentes.

Bonne réflexion.

FAIS-MOI VOIR TA GLOIRE

2 Samuel 14.28 – « Absalom demeura deux ans à Jérusalem, sans voir la face du roi ». 

Moïse fut le seul homme à qui la Bible rendit hommage en disant : « Il n’a plus paru en Israël de prophète semblable à Moïse, que l’Éternel connaissait face à face. Nul ne peut lui être comparé pour tous les signes et les miracles que Dieu l’envoya faire au pays d’Égypte contre Pharaon, contre ses serviteurs et contre tout son pays, et pour tous les prodiges de terreur que Moïse accomplit à main forte sous les yeux de tout Israël ».

Avec tous les miracles qu’il accomplit en son temps, Moïse peut vraiment dire qu’il a vu la main de Dieu à l’œuvre. Mais ce qui est admirable dans son histoire, c’est qu’il ne s’est pas arrêté à la main de Dieu, il a désiré voir la gloire de Dieu ou la face de Dieu.

Beaucoup de chrétiens s’arrêtent à la main de Dieu : « Seigneur donne-moi, donne-moi, donne-moi… ». Mais en fait il y a plus que la main de Dieu, il y a la face de Dieu. La plus belle prière qu’un chrétien puisse faire, se trouve dans cette parole puissante de Moïse : « Montre-moi ta face » ou « Montre-moi ta gloire ».

La Bible dit qu’Absalom demeura deux ans dans la ville du roi, Jérusalem, sans voir la face du roi. C’est exactement comme si on passait de longues années dans l’église, sans jamais connaître le Seigneur. Lorsque Moïse a désiré voir la face de Dieu, c’était une façon de dire : « Seigneur je ne veux plus seulement voir Tes miracles, maintenant je veux Te connaître. Je veux avoir une relation personnelle et profonde avec Toi, fais-moi entrer dans Ton intimité ».

Ma prière, aujourd’hui, est que nous cherchions la face de l’Éternel, car si nous avons trouvé sa face, nous n’avons plus besoin de sa main, parce qu’il y a tout dans sa face.

Références : Exode 33.18 – Deutéronome 34.10 à 12.

LES CHEMINS DE L’ELEVATION

2 Samuel 5.3 – « Ils oignirent David pour roi sur Israël ». 

David, oint par Samuel au milieu de sa famille, retourna dans les montagnes garder les brebis de son père. Chose étonnante, montrant l’humilité de David, il ne s’enorgueillit point, et ne revendiqua aucune position élevée par rapport à l’onction qu’il reçut.

Seulement, quand on est oint, on passe d’une vie ordinaire à une vie extraordinaire. Le premier effet de l’onction que reçut David, était qu’il fut appelé à la cour du roi Saül pour jouer de la harpe. La Bible dit que le roi était dérangé par un mauvais esprit, mais à chaque fois que David jouait de la harpe, le mauvais esprit s’éloignait de Saül (1 Samuel 16.23). Nous voyons ici David l’adorateur, dont l’onction manifestait la délivrance. Ensuite la Bible nous dit que David rencontra Goliath et eut une grande victoire sur ce Philistin qui menaçait l’armée de l’Éternel. Nous voyons dans ce cadre l’onction qui donne la victoire sur toute adversité (1 Samuel 17).

Mais voici que la victoire de David sur Goliath rendit Saül très jaloux au point qu’il décida de tuer David. L’onction attire la jalousie. C’est ainsi que des années durant, Saül cherchera à éliminer David sans jamais y parvenir, parce que l’onction protège. Puis, vint le jour où le roi Saül, et son fils Jonathan moururent à la guerre (1 Samuel 31). David pleura sur son ami Jonathan et aussi sur Saül, son ennemi qu’il regardait pourtant comme un père. Après ces évènements, la Bible dit : « Les hommes de Juda vinrent à (Hébron) et ils oignirent David pour roi sur la maison de Juda » (2 Samuel 2). Ce fut la deuxième onction. La première fois, David fut oint au milieu de sa famille, la deuxième fois, il fut oint au milieu de sa tribu, la tribu de Juda.

La première onction fut celle de l’élection. Dieu montrait par-là que David était son élu. Mais la deuxième onction fut l’onction du combat et de la conquête, car elle déclencha la guerre entre David et les enfants de Saül qui voulaient l’empêcher de devenir roi. La Parole dit : « La guerre dura longtemps entre la maison de Saül et la maison de David ». Puis la Bible continua en disant : « David devenait de plus en plus fort, et la maison de Saül allait en s’affaiblissant » (2 Samuel 3).

Après avoir combattu longtemps et avec acharnement ses adversaires, la puissance et la renommée de David ne cessèrent de grandir. Et 2 Samuel chapitre 5 dit : « Toutes les tribus d’Israël vinrent auprès de David à Hébron… ils oignirent David pour roi sur Israël ». Ce fut la troisième onction, celle de la consécration. Si Dieu vous a choisi, les hommes aussi finiront par le faire. Il ne sert à rien de précipiter les choses ou de les provoquer soi-même, car tout ce que Dieu a commencé, Il le finit toujours. David a été oint trois fois avant de devenir roi, parce que Dieu fait les choses étape par étape, avec patience. Il a préparé David des années durant pour en faire le plus grand roi d’Israël, celui de qui le Messie est sorti.

Etre choisi ne suffit pas, être préparé est le plus important. Etes-vous préparés pour l’appel de Dieu qui est sur votre vie ? Ma prière, aujourd’hui, est que Dieu nous donne de la persévérance, afin que nous puissions supporter patiemment toutes les épreuves par lesquelles nous devons passer pour devenir des hommes et des femmes selon le cœur de Dieu.

Références : 1 Samuel 16.23 – 1 Samuel 17 – 1 Samuel 31 – 2 Samuel 1 – 2 Samuel 2.4 – 2 Samuel 3.1 – 2 Samuel 2.4.

DIEU EST POUR NOUS UN REFUGE

1 Samuel 30.6 – « David fut dans une grande angoisse car le peuple parlait de le lapider, parce que tous avaient de l’amertume dans l’âme, chacun à cause de ses fils et de ses filles. Mais David reprit courage en s’appuyant sur l’Eternel son Dieu ».

Le Seigneur permet parfois que nous nous retrouvions dans des situations extrêmes, où nous n’avons pas d’autres secours, ni d’autres recours à part Lui seul.

Personne ne peut prétendre connaître Dieu s’il ne s’est jamais trouvé dans une situation où seul Dieu pouvait le secourir. C’est ainsi que nous bâtissons notre assurance et notre foi dans ce Dieu que nous ne voyons pas, mais qui a tout pouvoir et toute puissance.

La Bible nous dit dans le verset d’aujourd’hui que David fut dans une grande angoisse parce que le peuple parlait de le lapider. Ce qui est surprenant dans ce passage, c’est que ceux qui cherchaient à lapider David étaient ceux qui soutenaient David. Il peut arriver que celui qui est votre plus grand soutien, subitement, devienne votre plus grand ennemi.

C’est pour cela que j’aime particulièrement ce verset qui dit : « Dieu n’est pas un homme… ». Il est vrai, Dieu s’est fait homme, mais Il n’est pas un homme ; car l’homme change toujours, mais Dieu est le même aujourd’hui et éternellement. Il est le Dieu qui dit : « Je suis l’Éternel, Je ne change pas ».

Fort heureusement, David tira une leçon de sa situation. La Bible dit qu’il prit courage en s’appuyant non plus sur les hommes, mais sur Dieu.

Ma prière, aujourd’hui, est que nous fassions de Dieu, notre seul et unique appui. Le psalmiste dit : « Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse ».

Références : Nombres 23.19 – Hébreux 13.8 – Psaume 46.1.

MAIS TU M’AS CONDUIT DANS UNE PLACE D’ABONDANCE

1 Samuel 30.1 et 2 – « Lorsque David arriva le troisième jour à Tsiklag avec ses gens, les Amalécites avaient fait une invasion dans le midi et à Tsiklag. Ils avaient détruit et brûlé Tsiklag, après avoir fait prisonniers les femmes et tous ceux qui s’y trouvaient, petits et grands ».   

Avez-vous déjà connu Tsiklag ? Tsiklag est une place où l’ennemi vient vous attaquer pour vous dépouiller de vos familles et de vos biens.

Alors que David était absent, les Amalécites sont venus détruire et brûler toute la ville en faisant prisonniers, les femmes et les enfants. A son retour, David et ses gens trouvèrent la ville en cendre, et toutes leurs familles avaient disparu. La Bible dit : « Alors David et le peuple qui était avec lui élevèrent la voix et pleurèrent jusqu’à ce qu’ils n’eussent plus la force de pleurer ».

Il y a souvent dans la vie, des situations dans lesquelles, il nous arrive de pleurer jusqu’à ce que nous n’ayons plus la force de pleurer. Mais Dieu fait de nos larmes, une prophétie pour notre joie future.

Juste au moment où David avait tout perdu, Dieu lui préparait un trône, mais il ne le savait pas. C’est ainsi que l’esprit de Samuel parla au roi Saül, lorsqu’il alla consulter une voyante : « L’Éternel te traite comme je te l’avais annoncé de sa part, l’Éternel a déchiré la royauté d’entre tes mains, et l’a donnée à un autre, à David ».  Or, juste au moment où Dieu s’apprêtait à donner le royaume à David, David lui-même était à Tsiklag dans un état désespéré, car il venait de tout perdre.

Il n’avait pas la tête de quelqu’un qui allait devenir roi, mais il avait plutôt l’air de quelqu’un qui n’avait plus d’avenir. Et pourtant, malgré sa situation, Dieu ne le voyait pas comme un perdant, mais comme le nouveau roi, qui bientôt serait sur le trône.

Savez-vous ce que Dieu fera de vous quand vous aurez fini de pleurer ? Il fera de vous un roi ou une reine !

Il est étonnant, lorsque nous recevons des paroles de prophétie, de voir à quel point ce que Dieu nous promet, est contraire à ce que nous vivons. Lorsque nous considérons la grandeur des difficultés dans lesquelles nous sommes, il nous est parfois impossible d’imaginer que Dieu nous réserve un grand avenir. Et pourtant, Dieu est un grand Dieu, et Il a un grand avenir pour chacun d’entre nous.

Joseph, à l’âge de dix-sept ans, eut un songe dans lequel Dieu lui montra qu’un jour il serait au sommet et dominerait sur sa famille ; mais, la première chose qui lui arriva, c’est que ses propres frères le jetèrent dans un fossé. Voyez-vous, Dieu lui avait promis le sommet, et les hommes l’ont mis dans un fossé. Mais la chose la plus intéressante est que même dans le fossé, Dieu le voyait toujours au sommet.

La Bible dit : « Car tu nous as éprouvés, ô Dieu ! Tu nous as fait passer au creuset comme l’argent. Tu nous as amenés dans le filet, tu as mis sur nos reins un pesant fardeau, tu as fait monter des hommes sur nos têtes ; nous avons passé par le feu et par l’eau. Mais tu nous en as tirés pour nous donner l’abondance ».

Rendons grâce à Dieu, qui nous tire toujours de toute situation impossible pour nous conduire dans la place de l’abondance. Abondance spirituelle, abondance matérielle, abondance financière, abondance totale…

Références : 1 Samuel 30.4 – 1 Samuel 28.15 à 17 – Genèse 37.2 à 11 – Genèse 37.24 – Psaume 66.10 à 12.

ABIGAIL

1 Samuel 25.21 – « David avait dit : C’est bien en vain que j’ai gardé tout ce que cet homme a dans le désert, et que rien n’a été enlevé de tout ce qu’il possède ; il m’a rendu le mal pour le bien ».  

David fut rempli de colère lorsqu’il apprit que Nabal refusa d’envoyer de la nourriture à lui et à sa troupe. En effet, quand ils étaient dans le désert, ils avaient protégé les bergers et le troupeau de Nabal, et ne leur avait fait aucun mal. David, en échange de cette bonne action, espérait que Nabal allait faire preuve de générosité en leur envoyant de quoi manger, mais Nabal refusa catégoriquement de donner quoi que ce soit à David et sa troupe.

David et ses hommes décidèrent alors d’aller exterminer Nabal, toute sa famille et tous ses biens (1 Samuel 25.13). Mais un des serviteurs de Nabal vint dire à Abigaïl, femme de Nabal ce que David s’apprêtait à faire (1 Samuel 25.14 à 16).

Abigaïl aussitôt, fit une provision de nourriture, et à l’insu de son mari, alla trouver David qui était en chemin pour venir détruire sa famille et sa maison. Lorsqu’Abigaïl parla à David, il y avait tellement de sagesse dans ses paroles, que le cœur de David s’apaisa (versets 23 à 31).

La Bible dit : « David prit de la main d’Abigaïl ce qu’elle avait apporté et lui dit : … je t’ai favorablement accueillie ». C’est ainsi qu’en faisant ce don, Abigaïl montra de la reconnaissance à l’égard de David et de ses hommes pour le bien qu’ils avaient fait aux bergers et au troupeau de son mari : Nabal.

Le nom Nabal en Hébreu veut dire méchant ou fou, mais Abigaïl est un beau prénom qui signifie Père de la joie ou source de la joie. Lorsque nous sommes reconnaissants, cela fait la joie du Père, mais il n’y a rien de plus méchant que de rendre le mal pour le bien.

Abigaïl eut la sagesse d’aller à la rencontre de David pour lui faire un don afin que la méchanceté de son mari soit effacée ou pardonnée. C’est une très bonne décision de faire un don à celui ou à celle qu’on a offensé. La Bible dit : « Un don fait en secret apaise la colère et un présent fait en cachette calme une fureur violente » (Proverbes 21.14).

Je prie que l’esprit d’Abigaïl agisse en nous afin que nous soyons pour les autres, quelle que soit la situation, une source de joie.

Références : 1 Samuel chapitre 25 – Proverbes 21.14.

DAVID ET SAUL

1 Samuel 24.18 – « … Tu es plus juste que moi ; car tu m’as fait du bien, et moi je t’ai fait du mal ».  

Cela faisait déjà des années que Saül poursuivait David pour l’assassiner. J’ai même lu dans un livre, que Saül tenta vingt et une fois de tuer David dans une course poursuite qui dura neuf années. Imaginez avoir un ennemi aussi acharné dans votre dos, durant tout ce temps ! Certainement que vous ne pourriez jamais avoir du repos !

Mais voici que par une grâce exceptionnelle, Saül et David se retrouvèrent tous les deux dans la même caverne. Lorsque Saül arriva dans cette caverne, il ne savait pas que David y était déjà. Tous ceux qui étaient avec David, dirent à David : « Voici le jour où l’Éternel te dit : Je livre ton ennemi entre tes mains ; traite-le comme bon te semblera ». Saül était vraiment à la merci de David, puisque David alla jusqu’à lui couper le pan de son manteau, sans qu’il le sache. En effet, 99,99% des gens qui se trouveraient dans la même situation que David se diraient : « Dieu a livré mon ennemi entre mes mains pour que je le tue ».

C’est étonnant comme dans certaines situations, on s’empresse d’interpréter la volonté de Dieu, tout simplement en suivant l’évidence ou la logique des choses. Mais Dieu n’est pas logique ; Il est spirituel. C’est très dangereux d’interpréter la volonté de Dieu quand on ne connaît pas Dieu. La raison en est, que le Seigneur n’a jamais dit : « A vous, la vengeance », mais plutôt : « A moi, la vengeance ». Dieu ne peut pas nous donner l’occasion de nous venger, s’Il nous a déjà dit de ne pas le faire. C’est là où David fut admirable ! Il ne tua point son ennemi Saül, mais il lui laissa la vie sauve.

Vous êtes-vous déjà trouvé dans une situation, où vous avez fait juste le contraire de ce que tout le monde aurait fait ? Les hommes appellent cela, faire preuve de faiblesse ou de lâcheté. Mais, ce qui semble être une faiblesse pour les hommes, est une force pour Dieu. David a marché dans cette faiblesse et a gagné le cœur de Dieu.

Maintenant, la question est pourquoi Dieu a-t-il livré Saül entre les mains de David, s’Il ne voulait pas que David le tue ? Tout simplement parce que Dieu voulait voir si le cœur de David était aussi méchant que celui de Saül. Si nous sommes aussi méchants que nos ennemis, Dieu ne cherchera pas à nous protéger, ni à nous défendre.

Le Roi Saül finit par mourir à la guerre, sans jamais réussir à tuer David. Il laissa ainsi le trône d’Israël entre les mains de son pire ennemi, David, car Dieu donne à celui qui marche dans l’amour, la place de ses ennemis.

Ma prière aujourd’hui est que l’amour de Dieu remplisse nos cœurs, car lorsque nous aimons nos ennemis, Dieu nous protège et nous élève.

Références : 1 Samuel 24 (tout le chapitre) – Deutéronome 32.35 – Hébreux 10.30.

NE TOUCHE PAS À L’OINT DE DIEU !

1 Samuel 24.7 – Et il dit à ses gens : « Que l’Éternel me garde de commettre contre mon seigneur, l’oint de l’Éternel, une action telle que de porter ma main sur lui ! car il est l’oint de l’Éternel ».

Vous connaissez certainement ce passage de l’Écriture qui est bien souvent utilisé pour dire qu’il ne nous faut absolument rien faire ou rien dire au sujet d’un serviteur de Dieu. Il va sans dire qu’un certain nombre d’hommes et de femmes utilisent ce passage de l’Écriture afin de ne pas être contesté en quoi que ce soit, une façon de nous dire : « Ne réfléchissez plus, mais obéissez à l’oint de Dieu ». Cependant, Dieu nous a dotés d’une matière grise et Il ne nous demande pas de ne pas nous en servir, que du contraire.

J’aimerais m’arrêter sur ma compréhension de certains passages de l’Écriture relatifs à ce sujet. Tout d’abord, réfléchissons quelques instants à notre verset du jour. Saul, celui qui ne se lasse pas de vouloir tuer David, est à la portée de celui-ci et il peut le tuer facilement, ainsi il a la possibilité de se débarrasser de son ennemi. Cependant David va dire : « Que l’Éternel me garde de commettre contre mon seigneur, l’oint de l’Éternel, une action telle que de porter ma main sur lui ! car il est l’oint de l’Éternel ». Vous pourrez constater que ce n’est pas Saul qui s’est prétendu l’oint de l’Éternel mais c’est David qui reconnaît que Saul est oint de l’Éternel et qui prend la décision de ne pas lui faire de mal.

Nous pouvons lire également dans la Parole : « Ne touchez pas à mes oints, et ne faites pas de mal à mes prophètes » (1 chroniques 16.22). Qui parle ? Est-ce l’oint de l’Éternel ? Non, c’est Dieu Lui-même qui prend la défense de ses oints.

Autre passage dans Esaïe 65. C’est le Seigneur qui parle, Il dit que personne ne le cherche, que le peuple le provoque ouvertement et sans arrêt… Je vous invite à lire ce chapitre de l’Écriture. A partir du verset 5, le Seigneur dit : « Ils disent aux gens : N’approchez pas, ne me touchez pas, ce serait dangereux pour vous, car je suis consacré à Dieu » (Esaïe 65.5). Le Seigneur continue en disant : « Quand je vois tout ce que vous faites, ma colère prend feu ». Nul va sans dire que là, ce sont des hommes (et des femmes) qui proclament eux-mêmes de ne pas les « toucher » sous prétexte qu’ils sont consacrés (oints). Ce fait met Dieu en colère.

Mes ami(e)s, le véritable oint de Dieu n’a pas à se défendre lui-même, ni à faire peur aux gens en proclamant : « Attention à ce que vous me faites ou à ce que vous dites ». Non, c’est Dieu Lui-même qui se charge de défendre son oint ! Il vous fera simplement reconnaître que telle personne est ointe par Lui et Il mettra sur votre cœur de ne pas faire ou dire quoi que ce soit à son sujet.

Je ne veux pas dire dans cette pensée que nous pouvons calomnier et médire, bien au contraire. Mon propos est là pour libérer ceux qui sont sous un joug de peur à cause de « prétendus » serviteurs de Dieu qui se prennent pour le Tout-Puissant ! Je pense que dans les temps que nous traversons, il est important de s’arrêter un instant sur ce sujet.

Bonne réflexion.