ALORS LE DIABLE LE LAISSA

1 Samuel 23.28 – « Saül cessa de poursuivre David, et il s’en retourna pour aller à la rencontre des Philistins. C’est pourquoi l’on appela ce lieu Séla-Hammachlekoth ». 

Séla-Hammachlekoth est un mot qui signifie « rocher de séparation ». Il y a un lieu de séparation, un lieu où Dieu nous sépare de nos ennemis, un lieu où le diable ne peut plus venir nous ennuyer. Je prie que cette année soit le lieu spirituel où le diable va s’éloigner de nous… Et d’ici qu’il revienne, le Seigneur nous aura rendus si forts, qu’il s’éloignera encore de nous.

Dans Matthieu chapitre 4, nous voyons comment le diable a tenté le Seigneur avec acharnement. Mais Jésus lui résista de tous côtés à un point tel que la Bible finit par nous dire au verset 11 : « Alors le diable le laissa ». Voici une parole Rhéma pour nous ! Nous sommes maintenant arrivés à ce lieu, où le diable va nous laisser.

La Bible dit : « Saül cessa de poursuivre David… ». Y a-t-il quelque chose qui vous poursuit dans cette vie ? La maladie ? La pauvreté ? La malédiction ? La mort ? Le plan de Dieu n’est pas que le diable nous poursuive !

Jésus-Christ est mort et ressuscité d’entre les morts pour que deux choses accompagnent ceux qui auront cru : le bonheur et la grâce. Le psalmiste dit : « Le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie… ».  Le verbe « accompagner » dans ce verset est traduit « radaph » en Hébreu et signifie « courir après », ou encore « poursuivre ».

« Oui, le bonheur et la grâce me poursuivront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel jusqu’à la fin de mes jours ».

Références : Matthieu 4.11 – Luc 4.13 – Psaume 23.6.

LES ENNEMIS DE LA FOI 3

1 Samuel 23.16 et 17 – « Ce fut alors que Jonathan, fils de Saül, se leva et alla vers David dans la forêt. Il fortifia sa confiance en Dieu, et lui dit : Ne crains rien, car la main de Saül, mon père, ne t’atteindra pas. Tu régneras sur Israël, et moi je serai au second rang près de toi ; Saül, mon père, le sait bien aussi ».

L’histoire de Jonathan est un des récits de la Bible, qui m’a le plus attristé. Jonathan était un homme exceptionnel. Fils de Saül, il était prince d’Israël, celui qui devait succéder à son père sur le trône d’Israël.

Mais, voici que Dieu avait un autre plan. Au lieu de Jonathan, il avait choisi David pour être le futur roi. N’importe qui à la place de Jonathan aurait été jaloux, car à cause de David, il ne pouvait plus accéder au trône. Mais, Jonathan, plutôt que de haïr David, s’attacha à lui.

Saül cependant, reconnaissant l’appel de Dieu sur David, devint très jaloux et décida de l’éliminer. Le nom Jonathan signifie : « donné par l’Éternel ». Lorsqu’il apprit que son père voulait tuer David, il s’y opposa et fit une alliance avec David, lui promettant de l’avertir à chaque fois que son père chercherait à le tuer.

Jonathan devint ainsi, un bouclier « donné par l’Éternel », pour protéger David. Bien souvent, je me suis demandé pourquoi Jonathan n’était pas jaloux de David. Certainement qu’il avait compris quel était son appel et ce que Dieu attendait de lui. C’est en cela que j’admire l’esprit de Jonathan.

L’humilité consiste à connaître sa place et à y rester, mais l’orgueil s’accapare toujours la place qui ne lui revient pas. Jonathan savait, quoiqu’il fût prince, que Dieu ne l’avait pas choisi pour être roi. Il dit à David : « Tu règneras sur Israël et moi je serai au second rang près de toi ». Malheureusement, Jonathan mourut avant que David ne devienne roi. C’est ce qui m’a toujours intrigué.

Il me semble que Jonathan est mort prématurément, parce qu’il marchait par les sentiments. Il savait que Dieu l’appelait à seconder David, mais il resta avec Saül, son père. Cela n’a rien de condamnable, si les sentiments d’ordre familial ont prévalu. Seulement, Dieu avait déjà rejeté Saül.

Jonathan est mort parce qu’il combattait du mauvais côté. De quel côté combattons-nous ? Du côté des sentiments, ou du côté de la vision de Dieu ?

L’Eternel parla à Samuel et dit : « Quand cesseras-tu de pleurer sur Saül ? Je l’ai rejeté…». Si nous continuons de soutenir ceux que Dieu a déjà rejetés, nous mourrons aussi avec eux.

Ma prière, aujourd’hui, est que le Seigneur nous aide à discerner entre les choix sentimentaux et les choix divins.

Références : 1 Samuel chapitres 18, 19, 20, 31 – 1 Samuel 16.1 – 2 Samuel chapitre 1.

LA MORT AUX TROUSSES !

1 Samuel 18.11 – Saül leva sa lance, disant en lui-même : « Je frapperai David contre la paroi ». Mais David se détourna de lui deux fois.

Notre bien-aimé David, c’est ce que son nom veut dire, a frôlé la mort plusieurs fois avant de devenir roi. La peur qu’il inspirât à Saül poussait celui-ci à essayer de le tuer mais il n’y parvint pas. En méditant sur cela, j’ai repensé à tous ces hommes de Dieu qui ont frôlé la mort, mort qui aurait été synonyme d’une destinée avortée.

Pensons à Moïse qui devait être mis à mort dès sa naissance ; à Pierre qui a failli se noyer ; à Paul qui donne le détail de ses « ennuis » dans 2 Corinthiens 11.23 à 26 ; et bien sûr à notre Seigneur, menacé de mort dès sa naissance et à maintes reprises lors de son ministère terrestre.

Cela me pousse à la réflexion suivante : si la « mort » nous poursuit, n’est-ce pas le signe que nous avons une grande destinée devant nous ? Et si le diable avait entendu ce que Dieu a dit dans les lieux célestes sur notre vie ? Cela n’expliquerait-il pas cet acharnement à la destruction, ce flot de haine inexpliqué, ces méchancetés gratuites que l’on inflige à certains enfants de Dieu ?

Oui mes bien-aimés, je suis convaincu que le diable s’acharne là où il a de bonnes raisons de le faire. Mon encouragement serait celui-ci : entretiens dans ta pensée ce qui est préparé pour toi quand tu auras traversé la galère dans laquelle tu es aujourd’hui. Si tu persévères et tiens bon, l’ennemi de ton âme ne pourra enrayer le plan du Seigneur pour ta vie. Peut-être que mille fois il a déjà soufflé à ton oreille : « A quoi bon continuer, le Seigneur ne t’aime pas, tu ne t’en sortiras jamais, tu perds ton temps… ». Il est le père du mensonge pas vrai ? Alors pourquoi écouter ses bobards ?

Qui que tu sois, le Créateur de l’univers t’a créé pour un but. Tu as été voulu, désiré et méticuleusement préparé pour une mission bien précise. Plus les difficultés sont grandes, plus la mission est importante, ne l’oublie pas.

Avec toute notre affection.

Bonne réflexion.

UNE CHOSE NOUVELLE

1 Samuel 16.1 – « Remplis ta corne d’huile… ».  

Le plus grand drame de la vie du chrétien, c’est de désirer quelque chose ou quelqu’un que l’Éternel a déjà rejeté.

Le prophète Samuel aimait beaucoup Saül et n’arrivait pas à se détacher de ce sentiment. Il savait que Dieu ne voulait plus de Saül, mais il continuait à plaider en sa faveur jusqu’à ce que Dieu lui dise : « Quand cesseras-tu de pleurer sur Saül ? Je l’ai rejeté afin qu’il ne règne plus sur Israël ».

Il y a des relations que nous avons perdues, non pas parce que le diable nous les a prises, ni parce que nous avons commis des erreurs, mais parce que Dieu n’a pas voulu de ces relations dans notre vie.

Malgré cela, nous continuons, chaque jour de pleurer sur ces relations en demandant à Dieu de nous les redonner, et le Seigneur dit : « Quand cesseras-tu de pleurer ? ».

Dieu ne veut pas que nous soyons remplis de tristesse, ni d’amertume, ni de regrets à cause des relations que nous avons perdues. Lorsque Dieu ferme une porte, il en ouvre toujours une autre, plus grande encore.

Ne soyons donc pas remplis de désespoir, la Parole de Dieu pour nous est claire et spécifique. Cette parole dit : « Remplis ta corne d’huile… ». L’huile est pour nous le symbole de la présence du Saint-Esprit. Remplis-toi de la Parole, remplis-toi de la foi, remplis-toi de l’Esprit de Dieu, car ainsi parle l’Éternel : « Voici, je vais faire une chose nouvelle… ».

Références : 1 Samuel 16.1 – Esaïe 43.19.

QUAND CESSERAS-TU DE PLEURER ?

1 Samuel 16.1 – « Remplis ta corne d’huile… ».  

Lorsque Dieu demanda au prophète Samuel d’aller oindre David pour être roi à la place de Saül, Samuel avait encore un grand attachement pour Saül. Cet attachement était certainement dû au fait que Saül était son premier roi, le premier qu’il avait oint, le premier qu’il avait conseillé, le premier à qui il donnait des instructions précises de la part du Seigneur, le premier qu’il aimait comme un fils.

Avez-vous déjà remarqué que nous avons beaucoup de peine à oublier tout ce qui a été premier dans notre vie ? Voyez-vous Dieu ne tient pas toujours compte de ce qui est notre premier, parce qu’Il veut être Lui-même le premier dans notre vie.

Mais parfois, nous restons tellement attachés aux premières choses et nous voulons tellement que tout soit comme les premières fois que nous finissons par passer à côté du plan de Dieu.

La Bible dit que Saül était : « … jeune et beau, plus beau qu’aucun des enfants d’Israël et les dépassant tous de la tête ». Lorsque Samuel arriva dans la maison d’Isaï pour oindre David à la place de Saül, la Bible dit qu’on fit d’abord passer les frères de David devant le prophète Samuel et lorsqu’il vit Eliab, il dit : « … c’est certainement l’oint de l’Éternel… », mais l’Éternel dit à Samuel : « Ne prends point  garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté ».

Samuel pensait qu’Eliab était le choix de l’Éternel, parce qu’il était aussi beau et aussi grand de taille que Saül. Samuel croyait que le deuxième roi serait comme le premier roi. Mais Dieu ne veut pas que la deuxième fois nous rappelle la première fois. Notre Dieu est un Dieu qui va de gloire en gloire. Ce n’est pas un Dieu qui se répète, c’est un Dieu qui fait mieux que la dernière fois.

Savez-vous que Dieu a déjà commencé une nouvelle chose dans votre vie ? Peut-être que vous ne l’avez pas encore remarquée, parce que vous vous attendiez à ce que les choses soient comme la première fois.

Ma prière est que nous marchions selon le cœur de Dieu, et non selon notre propre cœur.

Références : 1 Samuel 9.2 – 1 Samuel 16.6 à 13.

NOS CHAMPS DE BATAILLE…

1 Samuel 16.1 – « Remplis ta corne d’huile et va à Bethléhem, je t’envoie chez Isaï, car je me suis choisi pour moi un roi parmi ses fils ».  

Il me semble que les chemins de l’élévation commencent toujours par la solitude, l’anonymat et une grande humilité. Ainsi était la vie de David, le petit dernier de la famille, qui n’était pas toujours dans la famille, mais dans les montagnes avec les brebis de son père. David, qui ne semblait pas être aimé des hommes, mais qui était le bien-aimé de l’Éternel, comme l’indique la signification de son nom, avait une vie qui paraissait très ordinaire et très banale.

Pourtant dans sa solitude, dans les montagnes, il livrait bataille contre les animaux féroces qui venaient s’attaquer aux brebis et risquait sa vie pour protéger le troupeau de son père. Mais les gens qui le voyaient passer avec ses brebis, ne savaient pas que ce petit berger était un héros qui, dans le secret, combattait les ours et les lions.

Les hommes ne savent pas toujours les batailles que nous livrons en secret et parfois nous pouvons trouver injuste et ingrat de ne pas être récompensés par eux. Mais Dieu est celui qui récompense, parce qu’Il connaît nos champs de batailles, et la foi que nous avons pour affronter les défis.

David avait fait de tous les dangers qui le menaçaient, un sujet de louange et d’adoration, car c’est au milieu de tous ces défis, qu’il composa au Seigneur, des chansons comme : « L’Éternel est mon berger, je ne manquerai de rien… ».

Puis un jour, l’Éternel envoya le prophète Samuel au milieu de sa famille. Mais David était absent, comme il était dans la montagne avec les brebis de son père. C’est étonnant que Dieu vienne vous chercher à une place où vous n’êtes pas. Mais c’était pour David le jour de la récompense, et Dieu voulait l’honorer devant ceux qui ne le considéraient pas et l’avaient presque rejeté.

La Bible dit que tous les frères de David passèrent devant Samuel, mais personne ne fut qualifié pour recevoir l’onction. Il fallut que le prophète demandât à Isaï : « Sont-ce là tous tes fils ? ». Ce fut alors qu’on se souvint de David et qu’on alla le chercher. Lorsqu’il arriva, l’Éternel dit à Samuel : « Lève-toi, oins-le, car c’est lui ! ».

Certainement, ils étaient tous étonnés du choix de David. Mais Dieu récompense publiquement les batailles de foi que nous livrons dans le secret. Et le plus souvent, ce sont ceux et celles, qu’on ne considère pas et qui sont oubliés, que Dieu choisit pour en faire des rois et des reines.

Ma prière, aujourd’hui, est que chacun et chacune soit encouragé et fortifié dans les batailles de foi qu’il livre en secret, car les jours de récompense arrivent.

Références : 1 Samuel 16 – 1 Samuel 17.36.

OU SONT LES HOMMES ?

1 Samuel 14.6 – Jonathan dit au jeune homme qui portait ses armes : « Viens, et poussons jusqu’au poste de ces incirconcis. Peut-être l’Éternel agira-t-il pour nous, car rien n’empêche l’Éternel de sauver au moyen d’un petit nombre comme d’un grand nombre ».

Juges 6.11 – Gédéon, son fils, battait du froment au pressoir, pour le mettre à l’abri de Madian.

La doctrine chrétienne nous enseigne que Jésus était vrai Dieu mais aussi vrai Homme. J’aime bien cette expression : vrai Homme. Si vous voyez ce que je veux dire, Jésus n’était pas une femmelette. Il s’est opposé à l’hypocrisie religieuse de son temps avec un aplomb assez déconcertant. Il a pris la défense de la femme adultère, de la femme pécheresse chez Simon le lépreux, des enfants qui voulaient s’approcher de Lui, de ses disciples dans le jardin de Gethsémané… Jésus avait le profil d’un grand Libérateur ! Il avait de l’audace et du courage, n’hésitant pas à dire ce qui devait être dit : Il était venu libérer les captifs ! Mais quelle est la relation avec nos deux textes ?

J’ai voulu mettre en contraste l’état d’esprit de deux hommes : Jonathan et Gédéon. La situation était la même, tous deux étaient sous la menace d’un Oppresseur. Jonathan voyait le problème, sa fougue le poussait à l’action, même seul contre l’armée ennemie, il n’attendait pas spécialement une « prophétie », il avait confiance que le Seigneur l’accompagnerait dans sa détermination. Pas étonnant que David était profondément attaché à son âme.

Gédéon vivait dans la peur, il battait le froment dans une cuve à vin, en cachette. Il devait ressasser sur son cœur les anciens exploits de l’Éternel et prier dans ce sens : « Mais tu es où Éternel, Tu ne fais rien ! ». Vous connaissez la réponse de l’ange de l’Éternel : « Va… et délivre Israël ! ».

Voici le témoignage fait aux premiers disciples : « Ces gens, qui ont bouleversé le monde, sont aussi venus ici » (Actes 17.6). Oui mes bien-aimés, le Seigneur nous demande de bouleverser le monde ! Il ne nous demande pas de prier seulement mais aussi d’aller avec la force que nous avons et de délivrer les opprimés, de libérer les captifs ne fusse qu’en étant une bouche pour le muet (Proverbes 31.8). Où sont les vrais hommes… de Dieu ? Combien de temps allons-nous tourner en rond dans la cuve à vin en marmonnant : « Ah Seigneur, avant Tu faisais des miracles mais aujourd’hui c’est dur ? ». L’Esprit du Seigneur est sur toi, sur moi pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux… pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance (Esaïe 61.1).

Bonne réflexion.

ATTENTION, RISQUE DE FOLIE !

 1 Samuel 13.11 et 13 (Parole de Vie) – Qu’est-ce que tu as fait là… Tu as agi comme un fou !

Ces paroles ont été adressées par le prophète Samuel à Saül. Nous vous invitons à lire toute l’histoire dans le chapitre 13. Le prophète Samuel donne rendez-vous à Saül à Guilgal afin d’offrir un sacrifice à l’Éternel. Cependant, Samuel n’arrivant pas, Saül offre lui-même le sacrifice à Dieu. Quand le prophète arrive, c’est ce qu’il dit à Saül : « Qu’est-ce que tu as fait là… tu as agi comme un fou ».

En effet, si Saül avait été consacré roi d’Israël, il n’était pas sacrificateur et n’était, de ce fait, pas habilité à offrir lui-même un sacrifice complet à Dieu. Cette faute a valu à Saül de perdre la couronne et bien entendu, l’onction qui accompagnait cet appel, Dieu ayant trouvé en la personne de David un homme qui lui plaisait pour l’établir chef de son peuple en lieu et place de Saül.

Cette histoire donne à réfléchir, vous ne trouvez pas ? Même si certains nous rétorqueront peut-être que celle-ci se trouve dans l’Ancien Testament, je pense que celle-ci devrait nous amener à nous questionner. Suis-je la bonne personne, à la bonne place ? Nous croyons que chacun d’entre nous, nous avons reçu de Dieu des dons particuliers et que le Seigneur désire que nous fassions fructifier ces dons, mais bien dans le cadre qui nous est imparti.

Aujourd’hui, beaucoup se lèvent apportant leur « propre » saine doctrine et l’explication de celle-ci, qui n’est bien entendu pas la même d’une personne à une autre. Beaucoup se proclament prophètes, docteurs, pasteurs…

Lors de ma conversion, le net était peu accessible, les réseaux sociaux n’existaient pas, et je n’ai pas eu à entendre une chose et son contraire en dix minutes de temps. Je pense qu’il nous faut prier pour que les nouvelles personnes qui se donnent à Dieu s’enracinent dans Sa Parole et prennent feu illico afin de ne pas se laisser entraîner à tout vent de doctrine.

Bref, revenons à notre texte. Il y a un grand danger à prétendre un appel qui n’est pas le nôtre ou même à dépasser notre zone d’autorité confiée par Dieu. Nous sommes convaincus que certains dépassent ce que le Seigneur leur a confié. Etudier la Bible ne fait pas de nous un docteur, prophétiser ne fait pas de nous un prophète, évangéliser ne fait pas de nous un évangéliste… Le Seigneur sera beaucoup plus sévère avec les ministères de la Parole 1, alors avant de prendre celle-ci, posons-nous la question : « Est-ce bien ce que le Seigneur me demande ? ».

De plus, je rappelle qu’il n’est pas bon qu’un serviteur de Dieu ait des querelles ! Les débats « ouverts », les discussions « match de ping-pong » sont complètement inutiles. Dieu nous demande de proclamer, point. Le Saint-Esprit fait, quant à Lui, le travail de persuasion.

En fait, puisque nous parlons de proclamer la Parole, pourquoi ne pas proclamer un peu plus Christ qui Lui est la Saine Doctrine par excellence. N’attendons pas que Dieu nous dise : « Que fais-tu là ? Tu agis comme un fou ». Soyons la bonne personne à la bonne place.

Bonne réflexion.

ZOOM SUR LE PROPHÉTIQUE 1 !

1 Samuel 10.10 – Lorsqu’ils arrivèrent à Guibea, voici, une troupe de prophètes vint à sa rencontre. L’esprit de Dieu le saisit, et il prophétisa au milieu d’eux.

Dans ce passage des Écritures, il nous est parlé de Saul qui arriva au milieu d’une troupe de prophètes et se mit à prophétiser. Nous savons que Saül n’était pas prophète et que même s’il a prophétisé lors de cette rencontre, il n’en est pas pour autant devenu prophète.

Il n’est pas rare de vivre ce phénomène. Vous vous retrouvez auprès de prophètes et vous êtes saisies par l’onction prophétique qui repose sur ce ou ces prophètes. Jusque-là, rien d’anormal. La difficulté est que trop souvent, au sortir d’un tel moment, nous pouvons être convaincus que nous sommes devenues prophétesses. Or, tel n’est pas le cas.

Le ministère prophétique est très peu connu et fait l’objet de grandes confusions, ce qui amène des dérives importantes. On ne devient pas prophète par un « shoot » prophétique et ce n’est pas parce qu’une personne donne une ou plusieurs paroles de connaissance, qu’elle est consacrée prophète par le Seigneur. De la même manière, une personne qui parle très peu de la part du Seigneur ne sera pas considérée comme prophète alors qu’elle peut l’être. Il nous est donc nécessaire de comprendre ce qu’est le prophétique afin de ne pas nous laisser tromper par l’ennemi qui, comme je vous le disais dans les pensées précédentes, n’a de cesse de vouloir tourner en dérision le prophétique.

Tout d’abord, pour le comprendre, il est une nouvelle fois important de se plonger dans la Parole de Dieu car celle-ci va nous donner un grand nombre d’explications à ce sujet. Ensuite, si nous avons une sensibilité prophétique, que nous percevons des choses, je nous encourage à avoir un vis-à-vis avec qui nous pourrons partager ce que nous avons sur le cœur afin que ces choses soient confrontées et soupesées. Enfin, ne nous précipitons pas vers un titre quelconque mais laissons le temps à Dieu de nous montrer clairement quel est l’appel qui est attaché à notre vie car comme j’aime à le dire : la bonne personne à la bonne place sera efficace et réjouira le cœur de son Père.

Je laisse cela à votre réflexion.

LA BONNE COMPAGNIE

1 Samuel 10.5 et 6 – « En entrant dans la ville, tu rencontreras une troupe de prophètes… L’Esprit de l’Eternel te saisira, tu prophétiseras avec eux, et tu seras changé en un autre homme ».     

Saül n’était pas prophète, mais alors qu’il rencontra un groupe de prophètes et qu’il entra dans ce groupe, l’esprit de prophétie vint sur lui, il se mit à prophétiser et il fut changé en un autre homme.

Dans chaque association, dans chaque groupe, dans chaque milieu, que nous fréquentons, il y a un esprit qui domine, et que nous le voulions ou non, cet esprit finit toujours par nous changer en une autre personne.

Le mot « onction » en hébreu, « mâshach » signifie frotter avec de l’huile. En effet on finit par recevoir l’esprit de celui ou de celle à qui on a l’habitude de se frotter. C’est pour cela qu’il est très important de bien choisir les milieux et les gens que nous devons fréquenter parce qu’il y a des relations qui nous enlèvent des choses, plutôt que de nous apporter quelque chose.

Avez-vous déjà évalué les relations que vous avez ? Juste pour savoir si elles vous apportent quelque chose ? Sortez des relations stériles qui vous détruisent plus qu’elles ne vous construisent.

Dans le livre des Actes, nous découvrons le secret qui faisait la force et la puissance des disciples : ils ne s’associaient jamais avec les gens du monde, mais ils restaient toujours entre eux, parce qu’ils avaient le même Esprit, le même Seigneur, et ils s’encourageaient et se soutenaient dans la même foi. La Bible dit qu’on les arrêtait, qu’on les mettait en prison, chacun de son côté, mais quand ils sortaient de prison, « ils retournaient vers les leurs».  Avez-vous une compagnie de foi vers laquelle vous vous tournez quand l’ennemi se lève contre vous ?

Ma prière, aujourd’hui, est que le Saint-Esprit nous conduise dans des relations divines, dans des amitiés qui glorifient le Seigneur.

Référence : Actes 4.23