SOUFFLE SUR CES TUES ! 1

Proverbes 24.16 – Car le juste pourra tomber sept fois, il se relèvera…

La médisance, « tuer avec la langue », a « assassiné » beaucoup d’enfants de Dieu.

Cependant, aujourd’hui, nous allons parler d’une autre raison qui explique que les enfants de Dieu ont été tués, c’est la chute, l’égarement dans le péché, le fait d’être responsable d’un scandale plus ou moins lourd.

Disons-le clairement, l’Église d’aujourd’hui n’est pas apte dans sa majorité à être un secours pour ce genre de personnes. Il y a plusieurs raisons à cela : la propension à distinguer entre les péchés, graves ou pas graves, l’effet médiatique, la recherche de l’élitisme et de l’infaillibilité, un défaut de connaissance de la grâce de Dieu, la difficulté du pardon, la propre justice…

Tous ces éléments font que dans la majorité des cas, celui qui chute est rejeté par la communauté, qu’il n’est pas au bénéfice du soin pastoral, que sa réputation est salie irrémédiablement rendant son espoir d’être rétabli nul, et finalement, privé du « corps », il meurt.

Nous avons besoin de nous laisser nourrir du cœur de Dieu qui est exprimé dans sa Parole pour parer à ce fléau si nous voulons voir ces « tués » ressusciter et devenir cette armée nombreuse.

En premier lieu, il faut prendre conscience qu’une chute peut être envisagée. Sept fois le juste tombe nous dit Proverbes 24.7. Donc, non seulement un accident de parcours peut être envisagé, mais plusieurs ! Ce n’est pas une fatalité mais une probabilité. La Parole de Dieu est riche en ce sens qu’elle nous montre les « hommes » de Dieu dans leur humanité, avec leurs points forts mais aussi leurs points faibles. Ces hommes auxquels Hébreux 11 rend un superbe témoignage ont tous eu leurs « chutes », leurs incompréhensions, leurs doutes… Le Nouveau Testament nous montre aussi cette faiblesse humaine, Paul dira : « Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous ».

Secondement, en lecture de l’histoire du fils prodigue, nous pouvons constater que le Père a un profond désir de restaurer. Nous utilisons souvent cette parabole pour l’évangélisation mais ce fils rebelle était dans la maison du Père, il a dilapidé la bénédiction de Dieu dans des endroits de débauche, le péché l’a déchu au point de garder des porcs, image de l’impureté. Pourtant, en passant par la repentance, il a été pleinement restauré et rétabli dans son identité de fils, recevant l’anneau de l’autorité. Malgré une chute sévère, il a retrouvé pleinement sa position du départ.

Troisièmement, au fil de la Parole de Dieu, nous constatons que c’est une des attentes principales de Dieu envers le ministère de pasteur. Jésus Lui-même dira qu’Il n’a été envoyé que vers les « brebis » perdues de la maison d’Israël. Notons bien le terme « brebis », elles faisaient partie de la maison d’Israël, elles bénéficiaient des promesses faites à Abraham, elles faisaient partie intégrante du Royaume de Dieu spirituel manifesté au travers de la nation d’Israël, mais elles se sont perdues. Ezéchiel 34 est un sérieux reproche aux pasteurs d’Israël qui n’ont pas eu ce cœur de berger pour rechercher celles qui se perdent. Jusqu’à la recommandation de Paul qui dit : « Supportez les faibles » ; le terme « supporter » était utilisé quand deux soldats portaient un soldat blessé.

Pour synthétiser ce qui vient d’être dit, nous pouvons arriver à la conclusion suivante : il existe une probabilité qu’un chrétien chute, même plusieurs fois, et peut-être d’une manière très lourde. C’est le désir de Dieu non seulement de pardonner, mais aussi de rétablir complètement dans la position d’avant la chute. Le moyen qu’Il a établi dans le corps de Christ pour cette tâche, c’est le ministère pastoral qui a pour mission de trouver ces brebis perdues et de les ramener à la maison. Cela sous-entend qu’il aura, dans l’enseignement, préparé la maison à accueillir ces chrétiens qui ont chuté.

Pour terminer, nous aimerions inoculer un espoir dans le cœur de ceux qui sont tombés. Si le juste peut tomber jusqu’à sept fois (le chiffre sept étant une image de la plénitude), donc à chaque fois que tu tombes, Dieu est capable de te relever. Quelles que soient les paroles de condamnation qui ont été prononcées sur ta vie par le diable, par la famille, par les chrétiens, Dieu ne te rejette pas, au contraire Il désire ardemment te restaurer et Il t’appelle à Lui avec insistance. Non seulement, Il désire que tu reviennes à « la maison », mais Il veut te rétablir dans la position que tu occupais avant ta chute. Tu peux reprendre feu, retrouver les dons et les appels qu’Il t’avait donnés, utiliser ton échec pour faire éclater sa gloire et devenir ainsi un instrument de bénédiction auprès de ceux qui traversent les mêmes difficultés que toi. Une seule décision à prendre : je me lèverai et j’irai !

Soyez pleinement bénis.

L’ENGAGEMENT !

Proverbes 20.25 – C’est un piège pour l’homme que de prendre à la légère un engagement sacré, Et de ne réfléchir qu’après avoir fait un vœu.

Notre verset du jour fait bien sûr référence à une pratique de l’Ancienne Alliance. L’Ecclésiaste ajoute : « Mieux vaut pour toi ne point faire de vœu, que d’en faire un et de ne pas l’accomplir (Ecclésiaste 5.5). Cependant mon propos va dans ce sens, car si cette Parole concerne l’Ancienne Alliance, elle n’en demeure pas moins Parole de Dieu et devrait trouver une application dans notre vie.

Si vous interrogez bon nombre de serviteurs de Dieu, ils vous expliqueront qu’il devient de plus en plus difficile de trouver des personnes fidèles à leurs engagements. Déjà, notre époque, démontre dans les faits que la parole donnée n’a plus beaucoup de valeur. Pour utiliser un langage un peu « châtié », nous pourrions dire : « Tout le monde s’en fout et dit n’importe quoi ! ». Alors évidemment, les conséquences sont moins dramatiques que sous l’Ancienne Alliance mais, ce genre de comportement, n’est pas sans conséquence.

Paul, dans sa vision prophétique des temps de la fin, proclame déjà que les gens seront déloyaux (2 Timothée 3.3). Jésus donnait de l’importance à la parole donnée en disant : « Que votre oui soit oui ! » (Matthieu 5.37). Nous avons besoin de nous laisser interpeller par ce fait : « Quand je contracte un engagement par mes lèvres, je crée une dette ». Cette dette ne sera couverte que lorsque j’aurais accompli les paroles de mon engagement.

Alors certes, il faut y réfléchir à deux fois avant de s’engager, mais il faut savoir aussi que la récompense du Maître ira à ceux qui ont été fidèles en peu de chose (Matthieu 25.21). Réfléchir aussi que toute parole vaine, c’est-à-dire sans fondement, irréfléchie, pourra être source de condamnation (Matthieu 12.36 et 37).

Bien-aimés, le Royaume n’a pas besoin de discoureurs, de beaux parleurs, de grandes déclarations vides de sens ; il a besoin d’hommes et de femmes matures qui respectent leurs engagements, des personnes fiables en qui on peut avoir confiance et qui accompliront leur oui, coûte que coûte !

Bonne réflexion.

SEPT CHOSES QUE L’ÉTERNEL A EN HORREUR

Proverbes 6.16 à 19 – « Il y a six choses que hait l’Eternel, et même sept qu’il a en horreur : les yeux hautains, la langue menteuse, les mains qui répandent le sang innocent, le cœur qui médite des projets iniques, les pieds qui se hâtent de courir au mal, le faux témoin qui dit des mensonges, et celui qui excite des querelles entre frères ».      

Dans la classification des sept choses que l’Éternel a en horreur, la Bible apremièrement mentionné : « Les yeux hautains… ». Celui qui est hautain, c’est quelqu’un qui se surestime tout en sous-estimant les autres. C’est quelqu’un, comme dit l’expression, qui regarde les gens d’en haut, parce qu’il se croit supérieur aux autres. Le mot qui convient le mieux pour décrire ce genre de personne, c’est l’orgueil.

La Parole nous enseigne que l’humilité précède la gloire et l’orgueil précède la chute. Le premier péché que nous trouvons dans la Bible, n’est pas celui d’Adam et Ève, mais plutôt celui de Lucifer. Dans le ciel, Lucifer avait péché contre Dieu à cause de l’orgueil, et fut, par conséquent, précipité sur la terre. Esaïe 14 déclare à propos de Lucifer : « Tu disais en ton cœur : Je monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu… Je serai semblable au Très-Haut ». Dans Ezéchiel 28, toujours au sujet de satan, nous lisons : « Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, tu as corrompu ta sagesse par ton éclat… ».

L’orgueil est la source des sept choses que l’Éternel a en horreur : les yeux hautains, la langue menteuse, les mains qui répandent le sang innocent, le cœur qui médite des projets iniques, les pieds qui se hâtent de courir au mal, le faux témoin qui dit des mensonges et celui qui excite des querelles entre frères. Toutes ces choses définissent la nature et le caractère du diable. Dans l’évangile de Jean à son chapitre 8, le Seigneur déclare : « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge ».

Nous est-il déjà arrivé de nous demander si nous sommes orgueilleux ou non ? Le psaume 31 dit : « Dieu punit sévèrement les orgueilleux ». Nous pouvons facilement mesurer l’orgueil par rapport à la manière dont nous traitons les autres. Si nous avons de nous-mêmes une idée très élevée, automatiquement nous considérons les autres comme inférieurs à nous. La Bible dit : « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles ».

Références : Esaïe 14.13 et 14 – Ezéchiel 28.17 – Jean 8.44 – Psaumes 31.24 – Jacques 4.6 – Proverbes 15.33 – Proverbes 16.18.

PIÉGÉ(E) PAR LE NET !

Proverbes 4.23 – Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie.

Nous sommes dans des temps particuliers et il n’est pas nécessaire d’être prophète pour dire cela. Le mal va grandissant mais nous croyons que la manifestation de la gloire de Dieu va s’intensifier également. Cependant, il est important de veiller. Vous pensez peut-être : « Oh mais cela, nous le savons déjà ! ». Oui sûrement, néanmoins, aujourd’hui, j’aimerais m’arrêter sur un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur et qui démontre que nous ne veillons pas assez.

Le virtuel prend de plus en plus de place dans un grand nombre de vies. Ordinateur, portable, nous offrent de multiples possibilités, notamment via les réseaux sociaux, d’être en contact quasi permanent et en tous lieux avec nos « ami(e)s », de jouer à des jeux, d’avoir des informations… Si tout cela peut sembler bon au premier abord, il serait temps, pour nous chrétiens, de nous réveiller d’une certaine torpeur. Même si un certain nombre utilisent les réseaux sociaux pour annoncer la bonne nouvelle, beaucoup utilisent les réseaux sociaux pour « se caser », se cachant derrière un écran, des mots et même parfois un titre pour tenter de séduire des femmes ou des hommes souvent en souffrance, tout cela sous le couvert de Dieu et de son œuvre. Le séducteur « harcèle » de plus en plus sa victime par des messages subjectifs presque H 24.

Les victimes de ces personnes pensent qu’enfin quelqu’un désire prendre soin d’elles, que c’est merveilleux mais pour la majeure partie, cela ne s’avèrera que faux et « usage de faux » ! Ce n’est que de la séduction. La séduction est un procédé visant à susciter délibérément une admiration, attirance, voire l’amour d’un ou de plusieurs individus. Combien jouent à ce jeu de la séduction ? Après tout derrière un écran, rien de mal ! Nous nous leurrons nous-mêmes et jouer avec le feu est dangereux.

Ensuite, les réseaux sociaux ont trouvé un moyen pour appâter les gens et cela semble fonctionner à merveille. En effet, de nombreuses formes de sondage sont en ligne et nous permettent ainsi de savoir qui est notre meilleur ami, qui partirait en voyage avec nous, qui est notre âme sœur, etc. Peut-être penserez-vous qu’il n’y a rien de mal derrière tout cela. Bien au contraire, nous croyons que derrière ces choses, il y a toute une manipulation pour amener les gens à penser comme l’ordinateur l’a défini et aussi de permettre un dialogue pas toujours sain entre les gens concernés.

Vous aurez certainement constaté que nous abordons régulièrement ce sujet mais nous avons rencontré et rencontrons trop de personnes qui se sont laissées piéger et qui aujourd’hui vivent de grandes souffrances. Alors mes bien aimé(e)s, veillons sur nos cœurs ! Ne nous laissons pas voler !

Bonne réflexion !

LA SOUFFRANCE !

Psaumes 147.3 – Il guérit ceux qui ont le cœur brisé, et il panse leurs blessures.

Beaucoup de personnes vivent de terribles souffrances, qu’elles soient physiques ou psychiques. Parfois cachées, elles n’en restent pas moins terriblement douloureuses tel un écartèlement de leur cœur qui laisse passer la peur, le rejet, la sous-estime de soi, la culpabilité, l’amertume… Cela peut amener parfois ces personnes à la question : « Pourquoi je vis ? ». Il semble que tout ce que je fais va de travers, tout ce que je dis, ce que je ressens, je sais plus où est ma place, je ne sais même plus qui je suis » !

La tête baissée, les épaules courbées, tout leur semble lourd ! Même de petites choses, qui dans d’autres circonstances n’auraient pas de poids sur leurs épaules, leur semblent aujourd’hui écrasantes.

Le Seigneur nous dit dans sa Parole de nous décharger sur Lui et de prendre son joug qui est doux et léger (Matthieu 11.28 et 29). Notre souci est qu’en fait bien souvent, nous déposons nos valises aux pieds de Jésus mais qu’en repartant vivre notre quotidien, nous les reprenons chargées encore davantage par des choses vécues au cours de la journée. Notre marche devient ainsi de plus en plus difficile et à un moment donné, nous ne sommes plus capables d’avancer, d’où la question : « Pourquoi je vis ? ». Incapable par nous-mêmes de relever notre tête.

Quelqu’un se reconnaît-il au travers de ces lignes ?

Si tel est le cas, écoute ceci : j’ai une bonne nouvelle pour toi. Le Seigneur est celui qui relève ta tête. Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce qu’Il t’aime. Je L’imagine à l’instant prendre avec douceur ton menton et te relever la tête en te disant : « Regarde-Moi, Je t’aime, tu es mon enfant bien aimé(e), Je veux changer ta vie, ta façon de penser. Je veux ton bonheur, J’ai tellement de projets pour toi. Laisse-Moi tous tes bagages, c’est trop lourd tout cela pour toi. Laisse-Moi te porter dans ta destinée, tu es précieu(se), Je t’aime, si tu savais comme Je t’aime ».

Accepte, en ce jour, de te laisser aimer par Celui qui est plus grand que l’océan, plus fort que la tempête, plus brillant que les étoiles. Il a vaincu la mort pour qu’aujourd’hui même, tu vives en Lui, par Lui et pour Lui ! C’est ce qu’Il va faire pour toi aujourd’hui. Regarde, Il est là, tout près de toi.

Avec toute ma compassion.

ACCEPTONS D’OUVRIR NOS TIROIRS !

Psaumes 139.1 – Éternel ! Tu me sondes et Tu me connais.

Il y a des moments dans notre vie, que l’on pourrait appeler « déserts », pendant lesquels le Saint-Esprit désire faire une œuvre profonde de restauration en nous. Aussi, dans ces moments, il nous invite avec toute sa délicatesse à ouvrir les tiroirs de notre vie.

Jour après jour, l’Esprit Saint nous montre des choses, des situations, des souffrances, des erreurs, des frustrations, des idoles… et Il nous dit : « Veux-tu me laisser entrer dans ce tiroir de ta vie ? ». Vous savez ce tiroir que l’on a laissé fermé depuis longtemps ou bien celui où on a tellement entassé de choses dedans, qu’on n’ose même plus l’ouvrir.

J’étais convertie depuis plusieurs années et dans ce lieu secret, rien qu’avec Dieu, jour après jour, j’ai accepté d’ouvrir ces tiroirs et il y en avait des choses dedans. C’est là, dans ce lieu, que la restauration commence réellement. Bien sûr, Dieu utilise les ministères, la communauté, les rassemblements, Dieu utilise toutes sortes de personnes et d’endroits pour nous amener à une pleine et entière restauration mais rien ne remplace ces moments intimes de face-à-face avec Dieu. De plus, souvent dans notre intellect, nous savons que nous sommes aimé(e)s de Dieu, précieu(ses) à ses yeux, etc., mais quand nous sommes dans sa présence et que c’est Lui en personne qui nous l’exprime, cela prend une toute autre dimension.

Marie (la sœur de Marthe) savait où elle trouverait tout ce dont elle avait besoin pour sa vie : aux pieds de Jésus.

Excellente journée. Soyez pleinement béni(e)s.

CELA DEVRAIT SE PASSER COMME CA !

Psaumes 121.3 – Éternel, mets une garde à ma bouche, veille sur la porte de mes lèvres !

Vous savez que nous vous encourageons souvent, à travers nos lignes, à étudier la Parole de Dieu. J’aimerais ici, avec simplicité, expliquer comment cela devrait se passer.

Je lis ce verset des Psaumes : « Seigneur, pourquoi faut-il une garde à ma bouche ? ».

Le Saint-Esprit m’emmène dans Éphésiens 4.29 : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent ».

« Ah ! Qu’aucune mauvaise parole… Aucune… Mais Seigneur, je peux quand même répliquer à mon ennemi ? ».

Direction Romains 12.14 : « Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas ».

« Bon j’ai compris, aucune c’est aucune, il n’y a pas de justification possible, niet c’est niet ! ».

Je continue Éphésiens : « S’il y a lieu » !

« A bon, même une bonne parole ne peut pas toujours être dite ? ».

Direction Proverbes 25.11 : « Comme des pommes d’or sur des ciselures d’argent, ainsi est une parole dite à propos ».

« J’ai compris, une bonne parole doit être dite « à propos », au bon moment, sinon elle va tomber comme un cheveu sur la soupe, cela demande beaucoup de sagesse… Oui Seigneur j’ai besoin que Tu veilles sur ma bouche ! ». « Tiens je me demandais : alors c’est quoi une bonne parole ? ».

« Une parole qui sert à construire l’autre, à le fortifier, qui lui communique une bénédiction, la bénédiction de Ma grâce et de Mon amour. Tu ne peux faire cela que si tu aimes vraiment les personnes ! ».

« Seigneur, donne-moi cet amour ! ».

« L’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné » (Romains 5.5).

« Seigneur, waouhhh, tu m’as déjà donné ton Saint-Esprit ! Il suffit que je Lui laisse toute la place et plus aucune mauvaise parole ne sortira de ma bouche ! ».

Vous ne trouvez pas que c’est passionnant ?

Bonne réflexion.

VISE PLUS HAUT !

Psaumes 121.1 – … Je lève mes yeux vers les montagnes… D’où me viendra le secours ?

Il y a une certaine confusion par rapport à ce verset. David ne dit pas : « Je lève mes yeux vers les montagnes, c’est de là que viendra le secours », mais il dit en substance : « Je vois les montagnes, qui pourra me secourir ? ».

Quand nous voyons les montagnes qui se dressent devant nous, nous pouvons ressentir une sorte d’écrasement. Certaines tâches semblent si ardues et difficiles que nous en avons les jambes coupées. De qui viendra le secours ? Pas des êtres humains, mais de Dieu bien sûr !

David dit quelque chose d’important : « L’Éternel, qui a fait les cieux et la terre ». L’Éternel qui a fait les montagnes… Sera-t-Il impressionné par « nos » montagnes ? Sera-t-Il pris au dépourvu ? Il a créé tout l’univers ! TOUT l’univers !

Comme un serviteur de Dieu l’a dit : « Nous ne devrions plus parler de nos montagnes à notre Dieu, mais nous devrions parler à nos montagnes de notre Dieu ! ». Il est le secours en toute circonstance. Notre Seigneur est tout suffisant pour nous faire triompher.

Nous serons peut-être appelés à gravir cette montagne, pour chaque mètre « à conquérir », Il nous en donnera la force. Peut-être qu’Il nous montrera le chemin pour la contourner, à chaque pas Il sera notre lumière. Enfin, peut-être que nous devrons faire demi-tour parce que nous nous sommes trompés de route, Il se trouvera là où nous nous sommes égarés.

Ce matin, ne regarde plus les montagnes ! Vise plus haut : le ciel ! C’est de là que te viendra le secours.

Bonne journée et bonne réflexion.

QUE MILLE TOMBENT À MON CÔTÉ ET DIX MILLE À MA DROITE

Psaumes 119.114 – « Tu es mon asile et mon bouclier, j’espère en ta promesse ».

L’asile est une place, un endroit, un lieu où nous trouvons le refuge, la sécurité et la paix. Le bouclier, cependant, est un instrument qui empêche toute flèche de nous atteindre.

Alors que commence la journée d’aujourd’hui, nous confessons avec hardiesse et autorité ce verset qui déclare : « Que mille tombent à mon côté et dix mille à ma droite, je ne serai pas atteint(e) ! ».

Il n’y a qu’une seule chose, qu’en tant que chrétien, nous avons besoin de savoir, c’est que nous ne sommes pas en nous-mêmes.  Si nous étions en nous-mêmes, nous serions vulnérables à tout ! Mais la Bible dit que nous sommes en Christ. Cela veut dire qu’avant de nous trouver, il faut d’abord trouver Christ.

Dans ce monde où nous vivons, la sécurité et la paix ne se trouvent pas dans un endroit physique, mais plutôt dans un seul nom : Jésus-Christ.

Ma prière, aujourd’hui, est la suivante : « Toute arme forgée contre nous sera sans effet et toute langue qui s’élèvera en justice contre nous, nous la condamnerons ».  Parce que Christ est notre asile et notre bouclier.

Références : Psaumes 91.7 – Esaïe 54.17.

DIEU EST BON 2

Psaumes 103.8 – « L’Eternel est miséricordieux et compatissant, lent à la colère et riche en bonté… ».

La Bible nous enseigne que « Les bontés de l’Eternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme. Elles se renouvellent chaque matin ». Voyez-vous, chaque matin, Dieu est disposé à voir en nous une nouvelle personne, une personne différente, c’est-à-dire meilleure qu’avant. Chaque matin, Dieu est prêt à faire une nouvelle chose en nous, parce que ses bontés sont inépuisables.

Le tout dépend de la connaissance que nous avons de Lui. Dieu est bon. Plus nous le connaissons, plus Il est bon pour nous. Moïse disait au Seigneur : « Maintenant, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, fais-moi connaître tes voies ; alors je te connaîtrai et je trouverai encore grâce à tes yeux ».

La volonté de Dieu n’est pas de nous montrer à quel point Il est méchant. Mais au contraire, il veut que nous connaissions ses voies et que nous marchions en elles, afin de trouver encore grâce à ses yeux.

Dieu n’a pas d’amour, Il n’a pas de bonté ; Il est amour, et Il est la bonté. La Bible dit : « Car le Seigneur ne rejette pas à toujours. Mais lorsqu’il afflige, il a compassion selon sa grande miséricorde ».

La raison pour laquelle Jésus nous parla du fils prodigue, c’est afin de nous montrer la nature du Père. Bien qu’il se soit éloigné de son père et qu’il ait commis beaucoup d’erreurs, le fils prodigue avait la révélation de l’amour du père, ce que beaucoup de chrétiens n’ont pas.

Le fils prodigue connaissait son père et savait qu’en revenant à la maison avec un cœur repentant, son père l’accueillerait. Malheureusement beaucoup de chrétiens préfèrent se suicider spirituellement, c’est-à-dire abandonner Dieu, plutôt que de se repentir et de revenir à Lui, parce qu’ils pensent que Dieu ne leur pardonnera jamais. Mais Dieu est bon.

Lorsque le fils prodigue décida de revenir à son père, celui-ci sortit de la maison pour l’accueillir alors qu’il était encore sur le chemin.

Ayons une bonne connaissance de Dieu et sachons que lorsque nous décidons de retourner à Lui, il quitte son trône pour venir nous chercher là où nous sommes, parce qu’Il est un Dieu bon.

Ma prière, aujourd’hui, est pour tous ceux et toutes celles qui croient que Dieu ne les aime pas. Nous n’avons pas toujours une bonne connaissance de Son amour, pourtant la vérité est que Dieu nous aime et que Dieu est bon.

Références : Lamentations 3.22 et 23 – Exode 33.13 – Lamentations 3.31 et 32 – Luc 15.11 à 32.