LA PISCINE DE BÉTHESDA

Jean 5.5 à 7 – « Là se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans. Jésus l’ayant vu couché, et sachant qu’il était déjà malade depuis longtemps lui dit : Veux-tu être guéri ? Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans la piscine quand l’eau est agitée ».      

Manifestement, cet homme ne s’attendait pas à Jésus, mais cherchait quelqu’un qui pourrait le porter et le jeter dans la piscine, quand l’eau était agitée. Je crois, personnellement, que la raison pour laquelle il était malade depuis si longtemps, c’est parce qu’il plaçait sa confiance dans les hommes et non en Dieu. Il attendait le secours des hommes et non le secours de Dieu.

La piscine de Béthesda avait trois particularités :

1. Elle était près de la porte des brebis.

2. Elle avait cinq portiques, c’est-à-dire, cinq grandes portes, donc cinq chemins par lesquels on pouvait y descendre.

3. Un ange venait de temps en temps agiter l’eau, et après cela, le premier malade qui y descendait était guéri quelle que soit sa maladie. Au milieu de tout cela, se trouvait ce paralytique qui observait la guérison des autres, mais qui ne pouvait pas être guéri lui-même, parce qu’il n’y avait personne pour le porter et le jeter dans l’eau.

Avez-vous déjà été dans une situation où vous voyez les autres avoir du succès, alors que vous n’arrivez pas à vous en sortir vous-même ? Cet homme pensait que sa guérison viendrait de la même manière que celle des autres. Mais le Seigneur agit d’une façon différente dans la vie de chacun. Il ne faut pas imiter le succès des autres, parce que Dieu a sa façon à Lui de nous conduire à notre propre succès.

Finalement cet homme aura été guéri sans avoir eu besoin de la piscine, car le Seigneur lui a tout simplement dit : « Lève-toi, prends ton lit et marche ».  La Bible dit que la piscine de Béthesda était près de la porte des brebis, or dans Jean chapitre dix, Jésus dit : « Je suis la porte des brebis ». Cette piscine tirait sa force de Jésus, mais quand Jésus Lui-même y était allé, personne ne l’avait reconnu. Ils continuaient tous à mettre leur foi dans l’ange et dans l’eau.

Ensuite, la Bible nous dit que cette piscine a cinq portiques. Il y a cinq chemins qui conduisent à l’eau. Le premier chemin s’appelle la vue, le deuxième, l’ouïe, le troisième, l’odorat, le quatrième, le goût, et le cinquième chemin s’appelle le toucher. Ces cinq portiques représentent les cinq sens. Ce paralytique était limité par ce qu’il voyait, ce qu’il touchait, ce qu’il entendait… il était prisonnier du naturel. Il avait besoin d’un sixième sens, un sixième chemin, qui cette fois n’était pas naturel mais surnaturel, et qui s’appelle Jésus-Christ.

Il attendait un ange pour venir agiter l’eau, mais Jésus-Christ, l’Ange de l’Éternel, est Lui-même venu le guérir !

Ma prière, aujourd’hui, est que l’Ange de l’Éternel nous visite dans nos besoins les plus désespérés.

Références : Jean chapitre 5, Jean 10.5, Genèse 22.15 à 17.

Auteur

Jean-Claude Kponsou - La Foi Victorieuse
Jean-Claude Kponsou - La Foi Victorieuse

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