MISSIONNAIRE OU DÉMISSIONNAIRE

Actes 26.19 – « En conséquence, roi Agrippa, je n’ai point résisté à la vision céleste … ».

Paul, dans sa brillante défense devant le roi Agrippa, parla de la manière radicale dont Dieu l’appela au ministère et aussi de la spontanéité et de l’intégrité avec lesquelles il répondit à cet appel, ne voulant « point résister à la vision céleste », ou désobéir à l’appel de Dieu.

Dès lors, durant tout son ministère, Paul n’a jamais reculé devant les épreuves et Dieu sait combien elles furent grandes. Mais avec le même acharnement et la même passion, Paul qui se disait le prisonnier de Jésus-Christ a posé pour nous, le fondement d’une vie chrétienne admirable et exemplaire. Il est vrai que quand on est le prisonnier de Jésus-Christ, on ne considère plus les prisons des hommes, tant l’amour qu’on a pour Dieu est si fort, que même les attaques et les tribulations ne sauraient nous décourager.

Paul, l’imitateur de Jésus-Christ, qui appelait ses épîtres, « mon évangile », a démontré que chaque chrétien est un missionnaire, qui doit aller jusqu’au bout de sa mission, et non un démissionnaire, prêt à abandonner à la première épreuve.

Même cette fameuse écharde dans la chair n’a pas su avoir raison de lui car au lieu de l’arrêter, elle a au contraire propulsé Paul encore plus près de Celui qui l’a appelé, Dieu, qui lui donna cette révélation : « Ma grâce te suffit ».

Je ne sais pas quelle est ta situation aujourd’hui, mais Dieu dit : « Ma grâce te suffit ». L’écharde dans la chair de Paul, était toutes ces persécutions par lesquelles il passait. Mais avec la grâce de Dieu, il a fini par se plaire dans cette écharde et c’était comme l’expression de sa victoire finale et de son hymne à la foi, face à l’adversaire impitoyable qui cherchait à le détruire. Principalement, quand nous lisons 2 Corinthiens 11.22 à 31, nous y voyons cette fameuse écharde dans la chair, dont il finit par dire : « … Je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort ».

Ma prière, aujourd’hui, est que la force de Dieu vienne compenser nos faiblesses et nos détresses dans tous les domaines de notre vie, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ.

Références : Actes 26, 1 Corinthiens 11.1, 2 Corinthiens 12.1 à 10, Romains 16.25, 2 Corinthiens 11.22 à 31.

Auteur

Jean-Claude Kponsou - La Foi Victorieuse
Jean-Claude Kponsou - La Foi Victorieuse

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *