PIÉGÉ(E) PAR LE NET !

Proverbes 4.23 – Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie.

Nous sommes dans des temps particuliers et il n’est pas nécessaire d’être prophète pour dire cela. Le mal va grandissant mais nous croyons que la manifestation de la gloire de Dieu va s’intensifier également. Cependant, il est important de veiller. Vous pensez peut-être : « Oh mais cela, nous le savons déjà ! ». Oui sûrement, néanmoins, aujourd’hui, j’aimerais m’arrêter sur un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur et qui démontre que nous ne veillons pas assez.

Le virtuel prend de plus en plus de place dans un grand nombre de vies. Ordinateur, portable, nous offrent de multiples possibilités, notamment via les réseaux sociaux, d’être en contact quasi permanent et en tous lieux avec nos « ami(e)s », de jouer à des jeux, d’avoir des informations… Si tout cela peut sembler bon au premier abord, il serait temps, pour nous chrétiens, de nous réveiller d’une certaine torpeur. Même si un certain nombre utilisent les réseaux sociaux pour annoncer la bonne nouvelle, beaucoup utilisent les réseaux sociaux pour « se caser », se cachant derrière un écran, des mots et même parfois un titre pour tenter de séduire des femmes ou des hommes souvent en souffrance, tout cela sous le couvert de Dieu et de son œuvre. Le séducteur « harcèle » de plus en plus sa victime par des messages subjectifs presque H 24.

Les victimes de ces personnes pensent qu’enfin quelqu’un désire prendre soin d’elles, que c’est merveilleux mais pour la majeure partie, cela ne s’avèrera que faux et « usage de faux » ! Ce n’est que de la séduction. La séduction est un procédé visant à susciter délibérément une admiration, attirance, voire l’amour d’un ou de plusieurs individus. Combien jouent à ce jeu de la séduction ? Après tout derrière un écran, rien de mal ! Nous nous leurrons nous-mêmes et jouer avec le feu est dangereux.

Ensuite, les réseaux sociaux ont trouvé un moyen pour appâter les gens et cela semble fonctionner à merveille. En effet, de nombreuses formes de sondage sont en ligne et nous permettent ainsi de savoir qui est notre meilleur ami, qui partirait en voyage avec nous, qui est notre âme sœur, etc. Peut-être penserez-vous qu’il n’y a rien de mal derrière tout cela. Bien au contraire, nous croyons que derrière ces choses, il y a toute une manipulation pour amener les gens à penser comme l’ordinateur l’a défini et aussi de permettre un dialogue pas toujours sain entre les gens concernés.

Vous aurez certainement constaté que nous abordons régulièrement ce sujet mais nous avons rencontré et rencontrons trop de personnes qui se sont laissées piéger et qui aujourd’hui vivent de grandes souffrances. Alors mes bien aimé(e)s, veillons sur nos cœurs ! Ne nous laissons pas voler !

Bonne réflexion !

LA SOUFFRANCE !

Psaumes 147.3 – Il guérit ceux qui ont le cœur brisé, et il panse leurs blessures.

Beaucoup de personnes vivent de terribles souffrances, qu’elles soient physiques ou psychiques. Parfois cachées, elles n’en restent pas moins terriblement douloureuses tel un écartèlement de leur cœur qui laisse passer la peur, le rejet, la sous-estime de soi, la culpabilité, l’amertume… Cela peut amener parfois ces personnes à la question : « Pourquoi je vis ? ». Il semble que tout ce que je fais va de travers, tout ce que je dis, ce que je ressens, je sais plus où est ma place, je ne sais même plus qui je suis » !

La tête baissée, les épaules courbées, tout leur semble lourd ! Même de petites choses, qui dans d’autres circonstances n’auraient pas de poids sur leurs épaules, leur semblent aujourd’hui écrasantes.

Le Seigneur nous dit dans sa Parole de nous décharger sur Lui et de prendre son joug qui est doux et léger (Matthieu 11.28 et 29). Notre souci est qu’en fait bien souvent, nous déposons nos valises aux pieds de Jésus mais qu’en repartant vivre notre quotidien, nous les reprenons chargées encore davantage par des choses vécues au cours de la journée. Notre marche devient ainsi de plus en plus difficile et à un moment donné, nous ne sommes plus capables d’avancer, d’où la question : « Pourquoi je vis ? ». Incapable par nous-mêmes de relever notre tête.

Quelqu’un se reconnaît-il au travers de ces lignes ?

Si tel est le cas, écoute ceci : j’ai une bonne nouvelle pour toi. Le Seigneur est celui qui relève ta tête. Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce qu’Il t’aime. Je L’imagine à l’instant prendre avec douceur ton menton et te relever la tête en te disant : « Regarde-Moi, Je t’aime, tu es mon enfant bien aimé(e), Je veux changer ta vie, ta façon de penser. Je veux ton bonheur, J’ai tellement de projets pour toi. Laisse-Moi tous tes bagages, c’est trop lourd tout cela pour toi. Laisse-Moi te porter dans ta destinée, tu es précieu(se), Je t’aime, si tu savais comme Je t’aime ».

Accepte, en ce jour, de te laisser aimer par Celui qui est plus grand que l’océan, plus fort que la tempête, plus brillant que les étoiles. Il a vaincu la mort pour qu’aujourd’hui même, tu vives en Lui, par Lui et pour Lui ! C’est ce qu’Il va faire pour toi aujourd’hui. Regarde, Il est là, tout près de toi.

Avec toute ma compassion.

ACCEPTONS D’OUVRIR NOS TIROIRS !

Psaumes 139.1 – Éternel ! Tu me sondes et Tu me connais.

Il y a des moments dans notre vie, que l’on pourrait appeler « déserts », pendant lesquels le Saint-Esprit désire faire une œuvre profonde de restauration en nous. Aussi, dans ces moments, il nous invite avec toute sa délicatesse à ouvrir les tiroirs de notre vie.

Jour après jour, l’Esprit Saint nous montre des choses, des situations, des souffrances, des erreurs, des frustrations, des idoles… et Il nous dit : « Veux-tu me laisser entrer dans ce tiroir de ta vie ? ». Vous savez ce tiroir que l’on a laissé fermé depuis longtemps ou bien celui où on a tellement entassé de choses dedans, qu’on n’ose même plus l’ouvrir.

J’étais convertie depuis plusieurs années et dans ce lieu secret, rien qu’avec Dieu, jour après jour, j’ai accepté d’ouvrir ces tiroirs et il y en avait des choses dedans. C’est là, dans ce lieu, que la restauration commence réellement. Bien sûr, Dieu utilise les ministères, la communauté, les rassemblements, Dieu utilise toutes sortes de personnes et d’endroits pour nous amener à une pleine et entière restauration mais rien ne remplace ces moments intimes de face-à-face avec Dieu. De plus, souvent dans notre intellect, nous savons que nous sommes aimé(e)s de Dieu, précieu(ses) à ses yeux, etc., mais quand nous sommes dans sa présence et que c’est Lui en personne qui nous l’exprime, cela prend une toute autre dimension.

Marie (la sœur de Marthe) savait où elle trouverait tout ce dont elle avait besoin pour sa vie : aux pieds de Jésus.

Excellente journée. Soyez pleinement béni(e)s.

CELA DEVRAIT SE PASSER COMME CA !

Psaumes 121.3 – Éternel, mets une garde à ma bouche, veille sur la porte de mes lèvres !

Vous savez que nous vous encourageons souvent, à travers nos lignes, à étudier la Parole de Dieu. J’aimerais ici, avec simplicité, expliquer comment cela devrait se passer.

Je lis ce verset des Psaumes : « Seigneur, pourquoi faut-il une garde à ma bouche ? ».

Le Saint-Esprit m’emmène dans Éphésiens 4.29 : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent ».

« Ah ! Qu’aucune mauvaise parole… Aucune… Mais Seigneur, je peux quand même répliquer à mon ennemi ? ».

Direction Romains 12.14 : « Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas ».

« Bon j’ai compris, aucune c’est aucune, il n’y a pas de justification possible, niet c’est niet ! ».

Je continue Éphésiens : « S’il y a lieu » !

« A bon, même une bonne parole ne peut pas toujours être dite ? ».

Direction Proverbes 25.11 : « Comme des pommes d’or sur des ciselures d’argent, ainsi est une parole dite à propos ».

« J’ai compris, une bonne parole doit être dite « à propos », au bon moment, sinon elle va tomber comme un cheveu sur la soupe, cela demande beaucoup de sagesse… Oui Seigneur j’ai besoin que Tu veilles sur ma bouche ! ». « Tiens je me demandais : alors c’est quoi une bonne parole ? ».

« Une parole qui sert à construire l’autre, à le fortifier, qui lui communique une bénédiction, la bénédiction de Ma grâce et de Mon amour. Tu ne peux faire cela que si tu aimes vraiment les personnes ! ».

« Seigneur, donne-moi cet amour ! ».

« L’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné » (Romains 5.5).

« Seigneur, waouhhh, tu m’as déjà donné ton Saint-Esprit ! Il suffit que je Lui laisse toute la place et plus aucune mauvaise parole ne sortira de ma bouche ! ».

Vous ne trouvez pas que c’est passionnant ?

Bonne réflexion.

VISE PLUS HAUT !

Psaumes 121.1 – … Je lève mes yeux vers les montagnes… D’où me viendra le secours ?

Il y a une certaine confusion par rapport à ce verset. David ne dit pas : « Je lève mes yeux vers les montagnes, c’est de là que viendra le secours », mais il dit en substance : « Je vois les montagnes, qui pourra me secourir ? ».

Quand nous voyons les montagnes qui se dressent devant nous, nous pouvons ressentir une sorte d’écrasement. Certaines tâches semblent si ardues et difficiles que nous en avons les jambes coupées. De qui viendra le secours ? Pas des êtres humains, mais de Dieu bien sûr !

David dit quelque chose d’important : « L’Éternel, qui a fait les cieux et la terre ». L’Éternel qui a fait les montagnes… Sera-t-Il impressionné par « nos » montagnes ? Sera-t-Il pris au dépourvu ? Il a créé tout l’univers ! TOUT l’univers !

Comme un serviteur de Dieu l’a dit : « Nous ne devrions plus parler de nos montagnes à notre Dieu, mais nous devrions parler à nos montagnes de notre Dieu ! ». Il est le secours en toute circonstance. Notre Seigneur est tout suffisant pour nous faire triompher.

Nous serons peut-être appelés à gravir cette montagne, pour chaque mètre « à conquérir », Il nous en donnera la force. Peut-être qu’Il nous montrera le chemin pour la contourner, à chaque pas Il sera notre lumière. Enfin, peut-être que nous devrons faire demi-tour parce que nous nous sommes trompés de route, Il se trouvera là où nous nous sommes égarés.

Ce matin, ne regarde plus les montagnes ! Vise plus haut : le ciel ! C’est de là que te viendra le secours.

Bonne journée et bonne réflexion.

DIEU REGARDE DU CIEL !

Psaumes 102.16 à 22 – Quand le Seigneur reconstruira Jérusalem, Il se montrera dans sa gloire. Il écoutera la prière de ceux qu’on a pillés, Il ne repoussera pas leur demande. Qu’on écrive cela pour les générations qui viennent, et qu’un peuple nouveau chante la louange du Seigneur ! Du haut de son lieu saint, le Seigneur se penche pour regarder du ciel, il regarde la terre. Il entend la plainte du prisonnier, Il libère ceux qui sont en danger de mort. On chantera le nom du Seigneur dans Sion, on chantera la louange dans Jérusalem. Là, tous les peuples et tous les royaumes se mettront ensemble pour servir le Seigneur.

Quand je lis ce passage des Écritures, mon cœur bat la chamade, il se passe quelque chose en moi. Quelle merveilleuse promesse, nous pourrions lire : le Seigneur reconstruira sur ce lieu desséché. Cette terre desséchée est peut-être aujourd’hui celle de ton cœur. De son trône, le Seigneur se penche sur la terre. Pourquoi ? Pour écouter la souffrance de son peuple. Pour écouter ta souffrance. Il entend tes plaintes, tes gémissements car prisonnier. Cela peut être de ton passé mais aussi du péché. Peu importe le pourquoi tu es prisonnière, Dieu entend ta plainte.

Et que fait-il, Il libère ceux qui sont en danger de mort. Oui, notre Dieu est le Dieu de la vie et sa promesse est de te libérer de cette prison qui te fait tant souffrir et qui veut t’entraîner vers la mort.

Tu es peut-être comme dans un égout, sous terre, couverte de lèpre et personne ne veut t’approcher si ce n’est les personnes qui sont dans la même condition que toi. Cependant, je peux t’assurer que Dieu n’en a pas fini avec toi. Non, la terre de ton cœur ne restera pas sèche. Non, ta prison ne te conduira pas à la mort, Dieu te libère et tu chanteras le nom du Seigneur qui t’a sauvé. Tu rejoindras l’armée de Dieu pour servir avec tes frères et sœurs à sa gloire. Aujourd’hui cette promesse est pour toi ! saisis-la !

TON DIEU ORDONNE !

Psaumes 68.28 (ou 68.29 selon les versions) (TOB) – Ton Dieu a décidé que tu serais fort…

Combien ce verset devrait nous encourager ! Nous cherchons à être forts et nous faisons beaucoup d’efforts pour le devenir, à moins que le découragement de la vie ne nous ait fait baisser les bras définitivement. Notre verset ne dit pas : « Ton Dieu T’ordonne que tu sois fort », mais il dit bien que Dieu a décidé que nous serions forts. C’est Lui qui prend cette décision envers nous et Il est tout à fait capable de la mettre à exécution. Cela veut dire aussi que le Seigneur est prêt à activer toutes les forces vives de l’univers pour qu’il en soit ainsi.

Comme Paul l’a dit : « Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort » ! C’est quand je prends conscience que je n’y arriverai pas tout seul que je suis enfin décidé à me reposer sur Dieu seul. Là, le miracle se produit et je deviens capable de faire des exploits parce que toute la puissance de Dieu vient m’envahir.

Bien-aimés, de toute éternité le Seigneur a désiré que ses enfants soient revêtus de force. Il aime à se glorifier dans les vies les plus anodines. Il veut faire quelque chose de grand avec toi depuis ta conception. « Mais pourquoi je n’y arrive pas » me diras-tu ? Probablement que tu t’appuies encore sur ta « force » pour essayer d’y parvenir ! Laisse-toi aller dans une confiance complète en ton Seigneur et Sa force se manifestera à travers toi.

Que le Dieu Tout puissant t’encourage !

CRIEZ À DIEU !

Psaumes 28.1 – Éternel ! C’est à toi que je crie.

Avez-vous connu ce genre de prière ? Ne vous est-il jamais arrivé de « sentir » que votre prière était tellement pressante que vous l’exprimiez dans un cri ? Quelquefois notre « contenance » nous prive de ce cri libérateur !

« Quand un malheureux crie, l’Éternel entend, et il le sauve de toutes ses détresses » nous dit le Psaume 34.6. Mes bien-aimés, il n’y a pas de « protocole » dans le domaine de la prière à Dieu, rien ne sera choquant pour Lui. Nous avons besoin d’apprendre à exprimer nos sentiments ! La prière n’est pas une affaire de bienséance, elle devrait toujours être le cri de notre cœur. Rappelons-nous Bartimée qui criait pour obtenir l’attention de Jésus. Quand la foule essayait de le faire taire, il criait encore plus fort ! (Marc 10.47 et 48). Aujourd’hui, c’est le diable qui essaye de te faire taire : il t’intimide, il te nargue, il se moque de toi… mais ce ne sont que des apparences, à vrai dire il craint fortement que ta prière devienne un cri car il sait que ce jour-là, il perdra la bataille.

Mes bien-aimés, si votre âme est dans l’angoisse, si vous êtes tenaillés par la peur, si vous avez une boule à l’estomac… que ce soit à cause des circonstances de la vie ou que ce soit par crainte de ce que vous avez fait, sortez de chez vous ! Trouvez un endroit désert, une forêt, un coin calme ou que sais-je et là, répandez votre cœur devant Dieu dans un cri ! Ne quittez pas ce lieu avant de ressentir la présence du Seigneur et d’obtenir sa paix qui surpasse toute intelligence. Ne le laissez pas aller qu’Il ne vous ait béni !

Cette prière peut être pour vous mais aussi pour quelqu’un que vous aimez. Un être cher est malade, perdu, en danger… Criez ! Criez à Dieu ! Vous serez étonnés du résultat. Vous verrez combien le Seigneur est bon, combien Il agrée que nous nous adressions à Lui de cette manière. Vous voulez entrer dans la dimension du miraculeux ? Criez vos prières mes bien-aimés !

Bonne réflexion.

DANS LA VALLÉE !

Psaumes 23.4 (BFC) – Même si je passe par la vallée obscure, je ne redoute aucun mal, Seigneur, car tu m’accompagnes…

Dans notre marche chrétienne, il est des vallées obscures que nous aurons à traverser. Elles font partie de notre pèlerinage et plus notre destinée est glorieuse, plus elles seront profondes !

C’est quoi ces vallées obscures ? Cela peut être ce moment où le ciel semble fermé, où tout va de travers, où Dieu semble sourd à nos requêtes et où l’ennemi s’acharne sur nous avec férocité. C’est l’endroit où tous nos repères, nos sécurités, nos convictions passent par le feu.

David a traversé ce genre d’endroit que notre nature humaine fuirait, s’il était possible, de toutes ses forces. Jésus l’a traversé et tant d’autres au travers des siècles. A vrai dire, ce passage est nécessaire pour arriver à une plus grande maturité, pour que notre foi devienne inébranlable et fondée sur notre Seigneur seul.

David ne dit pas que le mal ne l’atteindra pas, il dit qu’il ne le redoute pas. La peur nous fait faire tant de détours, elle nous pousse loin, très loin du plan de Dieu pour notre vie. Rappelons-nous que Jésus a été « poussé » par le Saint-Esprit vers le désert, lieu de la tentation et de la confrontation. Il en est ressorti plein de puissance. Nous sommes attirés par l’onction que certains serviteurs de Dieu portent mais nous sommes peu enclins à passer par la vallée où ils sont passés !

La promesse, c’est que le Seigneur nous accompagne et au fond, si Dieu est là malgré les apparences et tous nos sentiments négatifs, c’est le meilleur endroit. Seigneur que je sois là où Tu es, et rien que là où Tu es !

L’encouragement de cette pensée, c’est que pour Dieu qui a notre vie entre ses mains, tout a un sens et que si nous avons l’impression de sombrer, Lui demeurera à jamais fidèle et qu’après la vallée obscure, il y aura des montagnes de grâces puissantes.

Que le Seigneur vous encourage et de grâce, tenez bon !

LE BOUT DU TUNNEL !

Psaumes 22.1 ou 22.2 selon les versions – Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Pourquoi restes-tu si loin, sans me secourir, sans écouter ma plainte ?

David, comme chantre, était inspiré des paroles de Dieu. Dans ce verset il cite les mots même de Jésus sur la croix, ultime moment où le Fils et le Père ont été séparés parce que Jésus portait sur Lui tout le poids du péché du monde. David a eu beaucoup d’épreuves dans sa vie, certaines d’entre elles lui sont « tombées dessus », d’autres ont été la conséquence de ses choix.

L’épreuve, quelle qu’elle soit, n’a qu’un seul but, nous faire grandir. L’impression qu’il avait que Dieu ne venait pas le secourir était illusoire, car Dieu travaille toujours au salut de ceux qui L’aiment. Aucune épreuve (tentation étant le même mot) n’est surhumaine, Dieu prépare à l’avance le moyen de s’en sortir.

Mais quand nous sommes au beau milieu de l’épreuve, il nous est très difficile de voir le bout du tunnel. Seule la foi dans cette promesse peut nous aider à faire un pas de plus vers la sortie, à continuer encore et encore jusqu’à une pleine victoire. C’est dans ce temps d’épreuve que tu vois vraiment ce que tu as dans le ventre… elle fait le tri entre ce qui est de la grâce de Dieu en toi et de ce qui est encore des choses qui doivent changer. Personne n’aime être éprouvé, pourtant l’épreuve a ceci de positif, c’est qu’elle nous remet à la mesure de qui nous sommes : des êtres humains complètement dépendants de la grâce de Dieu.

Pour revenir à notre David, l’homme selon le cœur de Dieu, c’était un battant qui avait remporté de grandes victoires et il était un peu la vedette en Israël. Ce sentiment d’abandon, purement fictif d’ailleurs, parce que Dieu veille sur les siens, le ramènera à la juste réalité : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » ! Courage mon ami, tu es un pas de plus vers la sortie du tunnel…

Sois pleinement béni.

Bonne réflexion.