MA GRÂCE TE SUFFIT !

2 Corinthiens 12.9 – Et il m’a dit : « Ma grâce te suffit… ».

Avez-vous déjà reçu une réponse de ce style de la part de Dieu ? Pourtant, il y a une telle force dans ces quatre mots. Cette vérité est suffisamment puissante pour nous aider à traverser toutes les vallées de larmes de la vie, là où nous doutons de l’amour de Dieu pour nous, quand tout va de travers et que le ciel semble fermé à nos supplications.

Quand il a reçu cette réponse, Paul souffrait et cherchait désespérément du secours auprès de son Dieu. Le Seigneur lui rappelle qu’il a Sa faveur, que rien ne pourra le séparer de cette grâce qu’il annonce aux autres. Rappel aussi d’où Paul a été tiré : un extrémiste religieux respirant la menace et le meurtre, aveuglé par une haine incontrôlable, persécutant Celui à qui Il voulait plaire, un terroriste dans le langage actuel ! Rappel du pardon dont il a fait l’objet et de toutes les bénédictions qui en ont découlé. Humainement parlant, qu’est-ce qu’un tel homme pouvait espérer de Dieu si Celui-ci n’était pas Amour ?

Ma grâce est suffisante pour toi. Il ne faut rien y ajouter. Si tu la sondes, la scrutes, l’étudies, la repasses encore et encore dans ton cœur, tu verras qu’avec elle Je t’ai tout donné. Si elle est suffisante pour Paul, elle l’est aussi pour nous. La faveur que Dieu nous témoigne est amplement suffisante pour nous maintenir debout, mais peut-être que nous ne nous sommes pas assez « nourris » de cette grâce. Peut-être que nous avons « oublié » d’en faire le sujet de notre méditation quotidienne !

Il y a un pourquoi à cette réponse de Dieu : « Car Ma puissance s’accomplit dans la faiblesse ». Mes bien-aimés, quand nous nous sentons faibles et désarmés, c’est là que nous allons expérimenter toute la puissance de Dieu ! Ce n’est pas quand nous nous sentons à la hauteur, quand nous nous appuyons sur notre propre force, quand nous prenons les choses en main, que nous allons vivre cette puissance. Mais c’est seulement quand nous serons complètement vidés de nous-mêmes, un « petit rien » tellement dépendant de son Papa céleste.

Devant tous les défis qui nous attendent en cette journée, repassons ces quatre mots dans notre cœur : « Ma grâce te suffit ! ».

Bonne réflexion.

LE ROYAUME DE DIEU 8

2 Corinthiens 3.18 – Nous tous qui n’avons plus de voile sur le visage, nous pouvons contempler, comme à travers un miroir, la splendeur du Seigneur. Nous nous métamorphosons pour Lui ressembler de plus en plus, d’un éclat à un éclat plus grand encore. Voilà ce que réalise le Seigneur, qui est l’Esprit.

Moïse mettait un voile sur son visage quand il revenait de sa rencontre avec l’Éternel sur la montagne. Ce voile n’était pas là pour cacher l’éclat qui émanait de lui mais pour que les Hébreux ne voient pas l’effet provisoire de cet éclat (2 Corinthiens 3.13). Aujourd’hui, nous n’avons plus besoin de porter ce voile, ce qui signifie que cet éclat, cette gloire, peut devenir permanent. Mieux, cet éclat peut progresser jusqu’à ressembler de plus en plus au Seigneur. Le terme « métamorphosé » est le même que celui utilisé pour la transfiguration de Jésus où le visage de Jésus resplendissait comme le soleil (Matthieu 17.2).

Ce sont les effets du Royaume : quand nous contemplons la splendeur du Seigneur, nous rayonnons ! Déjà David disait : « Quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie, et le visage ne se couvre pas de honte » (Psaumes 34.5). Bien sûr, nous ne pouvons encore voir toute la magnificence de la gloire de Dieu, c’est notre limitation terrestre qui veut cela, mais nous la voyons comme à travers un miroir.

Je me rappelle que nous étions en mission, mon épouse et moi ; une dame n’osait pas s’approcher à l’appel par crainte mais, à un moment donné, elle a vu le visage de Jésus sur le visage de mon épouse et toutes ses craintes sont tombées et elle a été profondément visitée lors de la prière. Une autre fois, nous allions entrer dans un magasin et une gitane demandait l’aumône à l’entrée. Quand elle a vu mon épouse, son visage s’est éclairé comme si elle voyait un ange. Elle s’est mise à lui baiser les mains avec un respect hors du commun. J’avoue que mon épouse est un ange, mais rien, dans le domaine humain, ne pouvait supposer une telle réaction.

Paul dira que cette splendeur magnifique, ce trésor, nous le portons dans les vases de terre cuite que nous sommes afin qu’il soit manifeste que cette puissance extraordinaire est celle de Dieu, et non la nôtre. Mais mes bien-aimés, nous pouvons manifester de cette gloire autour de nous, être le reflet de la magnificence de notre Seigneur.

Un dernier petit témoignage : une sœur rentrait à son hôtel après une réunion de la convention Eurofire. Le portier de l’hôtel lui a ouvert et s’est exclamé en la voyant : « Ce que vous avez sur vous, je le veux ». Elle lui a annoncé l’évangile, il l’a accepté et il a été guéri instantanément d’un bras qu’il ne pouvait absolument pas lever. Alléluia !

Bonne réflexion

JUSTE UNE PARTIE D’UN TOUT !

1 Corinthiens 12.7 et 8 – Or, à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune. En effet, à l’un est donnée par l’Esprit…

Il y a dans le peuple de Dieu des attitudes, des paroles qui nous sidèrent. L’une d’entre elles est le fait que certain(e)s enfants de Dieu croient posséder tous les dons. Dans l’absolu, nous croyons qu’en étant rempli du Saint-Esprit, le dispensateur des dons, nous sommes en capacité de manifester tous les dons. Cependant, à la lumière de notre texte, nous devons reconnaître que le Seigneur préfère donner à l’un un don et à l’autre un autre don. Point important aussi, le don en lui-même ne sert pas de « faire valoir » ou « à asseoir notre identité », mais il est donné pour l’utilité commune. Dans ce sens, nous sommes une partie d’un tout, ce tout étant la grâce que Dieu veut apporter à son peuple.

Ce qui nous interpelle fortement aussi, c’est la facilité que certain(e)s ont à revendiquer un ministère. Les termes apôtres, prophètes des nations, docteurs ont largement perdu de leur valeur et ne sont, bien souvent, que des étiquettes qui ne correspondent en rien au contenu. Si je me dis « apôtre », il faut savoir que je serai jugé, au dernier jour, en cette « qualité ». Ai-je bien reçu de Dieu les compétences, les qualités, les dons associés à ce service ?

En tant que « prophète des nations », est-ce que je reçois des messages, des proclamations pour les nations ? Si oui, ai-je la « plateforme » pour les annoncer, c’est-à-dire, est-ce que les nations entendent la Parole que Dieu prononce par ma bouche ? Si ce n’est pas le cas, je suis peut-être un intercesseur qui est appelé à rejoindre l’armée d’intercesseurs que Dieu a suscité dans ces temps de la fin !

Si je réduis ce terme à « prophète », est-ce que je me revendique comme tel parce que j’ai donné une ou deux prophéties qui se sont réalisées ? Est-ce que je suis en capacité d’équiper les saints pour ce service, est-ce que je fais grandir le prophétique dans ma communauté ? Il ne suffit pas de dire : « Moi aussi j’ai reçu cela », la proclamation est un des signes du ministère.

Si je me dis « docteur », ai-je ne fusse que quelques notions de « doctrine » ? Suis-je en capacité de recevoir la pensée de Dieu par rapport à la Bible et de l’apporter à un groupe de disciples ? Suis-je à même d’établir les bases ou suis-je tout à coup animé d’une nouvelle révélation séduisante ?

La liste pourrait être longue mais je m’arrête là !

Vous voyez bien-aimés, avant de s’annoncer comme tel, il faudrait bien considérer les conséquences de nos déclarations. Tout cela ne rend pas gloire à Dieu. Ne vous cachez pas derrière ce genre d’annonce en espérant que cela fera de vous quelqu’un ! Si vous êtes enfant de Dieu, vous êtes déjà quelqu’un ! Le reste ce sont des enfantillages !

Bonne réflexion.

SI TU CROIS ETRE DEBOUT 3

1 Corinthiens 10.12 – « Que celui qui croit être debout prenne garde de tomber ».       

Après ce fraternel avertissement des risques de chute qui nous guettent, nous voulons t’encourager toi qui lis ces lignes, qui est tombé et qui en subit les conséquences sans savoir quoi faire.

Jésus avait dit : « Quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 10.33). Pierre, qui a renié Jésus trois fois paraît donc être « fini » ! Plus de possibilité de salut, plus d’appel sur sa vie. Un homme qui retourne à son ancienne vie de « marin pêcheur » et qui de plus, n’arrive même pas à attraper un seul poisson.

Là, on se dit quel gâchis. Un homme qui avait en lui un si grand potentiel, un homme de caractère, un homme qui aimait Dieu car nous sommes certains que malgré son reniement, il aimait profondément Jésus. Pierre ne croit plus en lui, il a compris sa faiblesse. C’est là que Jésus va venir le chercher, lui parler, le restaurer dans son identité d’enfant de Dieu et qu’il va même lui donner une nouvelle mission. Tout recommence et rien ne sera plus comme avant, Pierre est un homme nouveau.

Si tu te reconnais dans ces quelques lignes, tout comme Pierre, laisse Jésus t’aimer, te restaurer dans chaque domaine de ta vie et aussi dans ton appel. Aujourd’hui, est un jour nouveau, le commencement d’une nouvelle vie !

Avec tout notre amour !

SI TU CROIS ETRE DEBOUT 2

1 Corinthiens 10.12 – « Que celui qui croit être debout prenne garde de tomber ».       

Comme nous le disions hier, il peut nous arriver de tomber. Chaque jour qui passe, nous sommes confrontés à des choix : des choix de vie, des choix de façon de penser ou de nous comporter. Le monde, ses attraits et sa superficialité peuvent parfois nous entraîner dans une spirale qui va nous attirer vers le bas. Tant d’obstacles sur notre chemin, que cela soit à l’école, dans le monde du travail, sur le net ; en fait, si nous l’avouons, un peu partout le diable rôde.

Avoir trop d’assurance en soi est un signe avant-coureur que nous sommes en danger de tomber. La Bible est remplie d’exemples de personnes qui se croyaient en sécurité et « intouchables » et qui, à l’exemple de Pierre, David, Samson… ont chuté.

Il est important de se placer devant le Seigneur, à la lumière de sa Parole, afin qu’Il nous révèle (si nous ne les connaissons pas…) nos points faibles. Non pas pour se morfondre mais pour permettre au Saint-Esprit de faire une œuvre dans notre cœur qui nous permettra de vivre de réels changements même si ceux-ci peuvent prendre parfois du temps.

Sans cette démarche, nous serons amenés par l’ennemi de nos âmes sur le terrain de notre faiblesse par lequel nous pourrons tomber. La grâce de Dieu est toujours agissante mais chaque mauvais choix a des conséquences néfastes. Restons dans une certaine « crainte » qui n’est pas une peur timide mais une prudence de ne pas être entraînés dans l’autosuffisance. Cette crainte nous gardera toujours dans un sentiment de complète dépendance de Dieu, ce qui nous sera salutaire !

Bonne réflexion.

SI TU CROIS ETRE DEBOUT 1

1 Corinthiens 10.12 – « Que celui qui croit être debout prenne garde de tomber ».       

Sans vouloir aujourd’hui remettre en question qu’en tant que chrétien, nous aspirons à vivre le verset « transformé de gloire en gloire » (2 Corinthiens 3.18) et ainsi être amené à la perfection, il va sans dire que cela ne se fait pas en un clin d’œil. Le chemin nous amenant à cette perfection est bien souvent semé d’embûches et au risque de vous choquer, il peut nous arriver de tomber.

Certains diront : « Oh mais nous ne tomberons jamais ! ». Si c’est le cas, tant mieux. Néanmoins, trop souvent, nous nous croyons debout, exempt de tout péché, nous nous croyons en tant que chrétiens, supérieurs aux autres que nous regardons de haut comme ce pharisien (Luc 18.9 à 14) qui se croyait le meilleur.

Si nous tenons debout c’est merveilleux. N’oublions pas cependant que marcher droit, même si c’est un choix de notre part, reste une grâce si nous y arrivons. N’oublions pas non plus d’où Jésus nous a tiré afin qu’en tout temps nous sachions reconnaître l’immensité de l’Amour de Dieu pour notre vie. Croyons que Dieu a ce regard sur celui ou celle qui est à terre.

Ne soyons pas des propres justes. Remercions Dieu pour chaque jour qu’il nous accorde et sachons reconnaître que nous sommes au bénéfice de la grâce infinie qui découle de la croix. Soyons sur nos gardes pour ne pas nous enorgueillir en pensant que cela est dû à notre bonne façon de vivre.

Bonne réflexion.

QUEL EST TON BUT ?

1 Corinthiens 9.26 – Moi donc, je cours, non pas comme à l’aventure ; je frappe, non pas comme battant l’air.

Vous connaissez cette expression : « Brasser de l’air » ? Cela se dit d’une personne dont on a l’impression qu’elle fait moultes choses mais qui en fait, ne fait rien. Dans le travail séculier, vous pouvez très rapidement distinguer une personne qui connaît le but à atteindre et une personne qui « brasse de l’air ». Celle qui connaît le but à atteindre va travailler, mettre tout en place pour arriver à l’objectif et son travail va avancer, elle va être efficace et productive. L’autre, quant à elle, court dans tous les sens mais en fait, ne bouge pas d’un iota, c’est-à-dire que son travail n’avance pas. Il n’y a pas d’achèvement.

N’en est-il pas ainsi parfois pour nous ? Quand je médite ce verset, voici ce que j’en retire. Paul courait mais pas à l’aventure, pas au gré des vents, de ses envies, de ses pulsions, mais il courait vers un but, ce qui sous-entend qu’il connaissait le but à atteindre.

Nous sommes nés chacun pour un but. Oui, Dieu, lorsqu’Il nous a créés dans le ventre de notre mère, avait déjà dessiné un plan pour notre vie, un but à atteindre. Ce but, c’est Lui qui l’a défini, pas nous. Il suffit pour s’en convaincre de lire la Parole de Dieu : les exemples d’hommes et de femmes appelés par Dieu sont nombreux et démontrent bien que les êtres humains ne choisissaient pas leur appel. D’ailleurs, la plupart se sentaient incapable d’accomplir cet appel et ne voulaient pas entrer dans celui-ci, trouvant mille excuses devant Dieu.

Nous devons entrer dans les plans de Dieu et non le faire entrer dans nos plans. J’aime à dire : « Quand l’ennemi ne peut pas nous freiner, il nous pousse ». Qu’est-ce que cela veut dire concrètement ? Cela veut dire que quand l’ennemi ne peut freiner l’œuvre de Dieu, il va nous pousser à faire tout un tas de choses qui n’entrent pas dans le cadre de notre appel, nous pousser également à être partout au détriment d’une vie équilibrée. Il sait qu’ainsi nous allons à un moment donné nous essouffler, que nous ne serons plus sous la couverture de Dieu dans ce que nous faisons car non mandatés par Lui et sortis de la sphère d’autorité qu’Il nous a imparti pour cette mission. Il est donc important de connaître le but à atteindre et de ne pas nous égarer.

Alors comment le connaître ? Tout d’abord, en cherchant l’Auteur de ce but au travers de la méditation de la Parole de Dieu mais également dans des cœurs à cœurs avec Lui, chercher à Le connaître, l’écouter. Ensuite, la Parole de Dieu nous encourage à faire ce que notre main trouve à faire. Dans Luc 16.10, il nous est dit également que celui qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes. Nous sommes malheureusement souvent attirés par ce qui semble grand à nos yeux : prêcher, être dans le groupe de louange, avoir une grande mission… Cependant, Dieu nous attend dans des choses qui semblent moindre à nos yeux et qui demanderont de notre part fidélité et constance. Cela, au risque de vous déplaire, peut commencer par faire les toilettes de la communauté, faire le ménage…

Si nous sommes fidèles et constants dans ces choses qui sont petites à nos yeux mais grandes aux yeux de Dieu, Celui-ci ne manquera pas de mettre d’autres choses à portée de main afin que nous puissions les faire et ainsi nous allons progressivement grandir, évoluer, être transformés par Dieu et notre mentalité va changer. Nous allons être amenés à mieux comprendre le fonctionnement du Royaume de Dieu qui est de servir et non d’être servis. Marc 10.43 à 45 : « Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur ; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit l’esclave de tous. Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir ».

Oh, combien l’Apôtre Paul l’avait compris et combien il suivait l’exemple de son Seigneur. A notre tour, courons vers le but que Dieu nous montrera avec fidélité et persévérance, sans nous relâcher ; et si nous ne connaissons pas encore ce but, soyons fidèles dans les petites choses que Dieu mettra sur notre chemin comme des jalons vers une prochaine étape nous amenant progressivement vers le but pour lequel nous sommes nés.

Bonne réflexion.

VERS LA LIBERTÉ !

Romains 7.24 – Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? …

En voilà une bonne question et nous sommes convaincus, quoi qu’on en dise, que c’est la question que beaucoup d’enfants de Dieu se posent. C’est Paul qui, dans un cri de détresse, fait cette déclaration. Comment Paul ? Le grand apôtre ? Et oui. Bon il fait probablement référence à sa vie avant sa conversion mais, en y regardant de plus près, la chose est pour le moins surprenante.

Saul de Tarse, l’apôtre Paul donc, était un Pharisien de la branche la plus stricte du mouvement. Il avait une piété exemplaire et une moralité sans une once d’impureté, du moins vu de l’extérieur. Il était zélé pour la Loi de Moïse et cette Loi était excellente, il ne faut pas tout mélanger. Mais, et c’est là que je veux en venir, il était devenu le prisonnier de cette Loi, toujours plus exigeante et implacable. La libération qu’il avait besoin de vivre ne concernait pas un problème sexuel, ni un problème d’occultisme, mais un problème religieux. Ce qui motive cette réflexion, c’est que la solution est la même pour tous ceux qui se sentent liés et qui voudraient goûter à la liberté de l’Évangile.

Paul répond à sa propre question avec ces mots : « Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! » (Romains 7.25). Oui, le grand Libérateur c’est Jésus le Christ et personne d’autre. Voici ce qu’Il a dit : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres » (Jean 8.32). Bon ok, mais c’est quoi la vérité à connaître ? « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la VERITE, et la vie » (Jean 14.6). Donc plus je connais Jésus le Christ et plus je deviens libre ! Alléluia ? Alors pourquoi tant d’enfants de Dieu sont encore esclaves ?

La seule réponse qu’il me vient à l’esprit, c’est qu’ils ne sont pas allés chercher leur libération là où il faut ! Peut-être qu’ils ont essayé des méthodes, ou ils ont cru qu’ils seraient libérés par un ministère, ou ils estiment que le manque de liberté est la croix à porter… TA liberté se trouve en Jésus, mon ami et en rien d’autre. Bien sûr un ministère peut t’aider à entrer dans la connaissance de la Vérité mais ce n’est pas lui qui va te libérer, il est seulement là pour t’aider !

Plus de quatre décennies que j’ai donné mon cœur à Jésus. Les personnes les plus libres, les mieux dans leur tête, les plus remplies de joie et d’amour… sont celles qui sont éperdument amoureuses de Jésus et qui trouvent en Lui tout l’épanouissement dont elles ont besoin.

Et si aujourd’hui, nous essayions de connaître un peu plus Celui qui est la Vérité pour ressortir de ce moment un peu plus libres et légers.

Bonne réflexion.

AU SECOURS JE SUIS DANS LE ROUGE !

1 Corinthiens 6.12 – Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile ; tout m’est permis, mais je ne me laisserai asservir par quoi que ce soit.

Notre société nous laisse croire que tout est permis et que tout est utile. C’est ainsi que de nombreuses personnes dépensent sans compter car ils ou elles pensent que d’avoir la plus jolie robe est utile, le plus beau parfum est utile, la plus belle voiture est utile, et je vous laisse continuer la liste que vous connaissez aussi bien que moi.


S’il n’y a rien de mal à vouloir s’offrir une robe, un costume ou autre, ce qui est dommageable c’est de vouloir les choses coûte que coûte et ce, même au prix d’un découvert allant toujours grandissant. Je ne parle pas ici d’une personne qui se serait retrouvée dans le rouge à cause d’un accident de la vie tel que la maladie, le chômage… mais de personnes qui veulent paraître aux yeux des autres sans se soucier du lendemain.


La Parole nous dit de ne pas se laisser asservir par quoi que ce soit, les personnes qui vivent découvert sur découvert savent qu’elles sont asservies. Alors, comment se sortir de tout cela, y a-t-il une solution ?


La première des choses est de reconnaître devant Dieu que nous avons un sérieux problème de convoitise et lui demander pardon. Je rappelle ici la définition de la convoitise : désir extrême et sans scrupule de posséder une chose.


Ensuite, je conseille de remettre à Dieu toutes ses finances. N’en sommes-nous pas que les gérants ?


Troisièmement, décider de se recentrer, tout du moins pour un temps, sur ce qui est véritablement indispensable pour la vie quotidienne et de préparer un plan d’apurement pour chacune des dettes. Au besoin, cette personne pourra se faire aider par quelqu’un qui lui expliquera comment faire un budget.


Dieu rejoindra toutes ces décisions et il aidera la personne endettée à sortir de cet endettement. C’est peut-être pour toi le temps de laisser le Saint-Esprit visiter cette partie de ta vie.

Avec toute mon affection.

LE ROYAUME DE DIEU 7

1 Corinthiens 2.4 – et ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance.

Paul avait bien compris les principes du Royaume de Dieu ; il savait qu’il se manifeste par une démonstration de puissance. On nous a peut-être trop enseigné qu’un jour, dans un futur plus ou moins proche, nous serons dans la félicité de l’éternité. Il s’ensuit que nous vivons notre foi chrétienne tant bien que mal dans un monde hostile. Je ne pense pas me tromper en disant que les apôtres vivaient DEJA le ciel sur la terre.

Comme je l’ai dit précédemment, il faut chercher ardemment le Royaume de Dieu et cela avant tout autre chose. Nous ne pouvons être satisfaits tant que nous ne vivons pas cette démonstration d’Esprit et de puissance. « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés ! » nous a dit le Seigneur (Matthieu 5.6). Notre incrédulité nous fait la guerre, nous avons tellement tendance à nous fier aux réalités de ce monde qu’il nous est très difficile d’envisager que nous pouvons déjà vivre la dimension du ciel dans notre quotidien. Pourtant Jésus a encore dit que nous ferions les œuvres qu’Il a faites et même de plus grandes (Jean 14.12).

Ce n’est pas anodin si Paul dit que lui et ses collaborateurs font fonction d’ambassadeurs. Il n’y a pas d’image plus forte du représentant d’un royaume. L’ambassadeur est mandaté par son pays pour le représenter dans un autre. Derrière lui, il y a toute l’administration et la puissance militaire du pays qu’il représente. L’ambassade elle-même est considérée comme « territoire » du pays qu’elle représente. Attaquer une ambassade, c’est attaquer le pays tout entier. Elle peut servir de refuge pour les expatriés. Vous comprenez ce que je veux dire ?

Dieu vous a mandaté, oui vous, pour représenter le Royaume de Dieu sur terre. Les anges sont au service de Dieu pour vous aider dans cette tâche. Partout où vous êtes, vous apportez les lois qui régissent le Royaume de Dieu ; c’est-à-dire l’amour et la liberté pour ne citer qu’elles. Nous ne sommes pas seulement revêtus d’onction, nous sommes, pour ceux qui nous entourent, la possibilité de voir, de goûter, d’expérimenter le Royaume de Dieu.

Bonne réflexion.