LA PERLE RARE !

1 Corinthiens 1.27 et 28 – Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes ; et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu’on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont.

L’élection de Dieu sera toujours quelque chose de surprenant ! Alors que le monde qui nous entoure prône l’élitisme, l’excellence et le surpassement de soi ; Dieu se choisit pour porte-parole des personnes folles, faibles, viles et méprisées. Avez-vous déjà réfléchi au pourquoi le Seigneur agit ainsi ?

Une chose est sûre : ceux qui se sentent ainsi ne vont pas « rouler des mécaniques » et ils seront dans une totale dépendance de leur Seigneur. Dieu aimant faire éclater sa gloire, celle-ci sera d’autant plus éclatante quand le vase qui la transporte ne « paye pas de mine » ! Imaginez du papier journal, qui fait office de papier cadeau et qui contient des diamants. C’est la même chose : nous sommes le papier journal et la gloire de Dieu ce sont les diamants. Vu comme çà, chacun d’entre nous perd une taille au cou et deux aux chevilles. Mon but n’est pas de nous « démoraliser » mais de ramener les choses à leur juste valeur. Si tu te sens fou, faible, vil et méprisé… ah ah, tu es un bon candidat pour l’élection de Dieu.

J’aimerais pourtant nous dire une vérité essentielle : ce que nous sommes a un prix inestimable. Imaginez que quelqu’un jette les diamants pour serrer sur son cœur le papier journal. Cela semble déraisonnable au plus haut point et pourtant, n’est-ce pas un peu ce que Dieu a fait pour nous. Jésus s’est « débarrassé » de ses diamants, sa gloire, pour se présenter comme « du papier journal », parce qu’Il voulait pouvoir serrer sur son cœur tous les papiers journal de la planète ! Il a même fait plus que cela : parce qu’Il s’est donné tout entier pour l’humanité, Dieu son Père, Lui a rendu ses diamants et Il Lui en a donné des millions d’autres pour mettre dans les papiers journal qu’Il serre sur son cœur. Avouez que c’est très fort !

Mes bien-aimés, si vous étiez à la place du Créateur, combien seriez-vous prêts à miser sur votre vie ? Que lâcheriez-vous pour vous avoir pour l’éternité ? Dieu le Père a sacrifié sans aucune hésitation ce qu’Il avait de plus cher dans l’univers pour vous, pour toi. Et si nous faisions une relecture de la parabole de la perle de grand prix en pensant que la perle rare : c’est nous ! (Matthieu 13.46).
Bonne réflexion.

SUPÉRIEURS ?

Romains 12.3 – Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de vous de n’avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun.

Quand nous contemplons l’univers et tout ce qu’il renferme, cela nous montre combien notre Dieu est grand et majestueux mais aussi combien nous ne sommes rien, juste un grain de poussière. Pourtant, il a plu à notre Dieu de s’abaisser jusqu’à nous et de nous aimer chacun personnellement. Quelle joie de se savoir aimés par Lui, de pouvoir s’abandonner à Lui et de Le laisser conduire notre vie. Quelle joie aussi de devenir un instrument entre ses mains pour manifester son Royaume ici-bas.

Il va sans dire que c’est un privilège de servir un si grand Dieu. En effet, quand nous réalisons notre petitesse et le fait qu’un si grand Dieu ait confiance en nous pour nous confier des choses, wouahhh, n’est-ce pas incroyable ? Cependant, nous constatons avec tristesse que pour certains, devenir un instrument entre les mains de notre Seigneur n’est plus un privilège mais une promotion leur permettant de faire comprendre aux autres qu’ils sont inférieurs à eux, de les écraser, voire même de les ridiculiser.

Dans notre verset du jour, Paul nous montre le chemin de comment nous comporter. Si aujourd’hui était le bon moment pour faire un stop dans nos activités et laisser Dieu nous montrer les sentiments qui animent nos cœurs à l’égard de nos frères et sœurs. Nous croyons-nous supérieurs ? les ignorons-nous, les balayons-nous d’un revers de la main, leur faisant ressentir combien ils sont à nos yeux insignifiants et bon à rien ?

Ne soyons pas trompés ! Nos belles apparences, nos démonstrations de puissance, nos révélations, l’étalage de nos bénédictions… ne changeront rien à ce que notre cœur doit être. Et si c’était le temps de se questionner, de s’humilier et de revenir à un bon comportement tout en retrouvant son cœur d’enfant, de redevenir petits à nos yeux mais grands aux yeux de notre Dieu.

Bonne réflexion.

PENSÉES FORTERESSES OU LIBÉRATRICES

Romains 1.1 – Paul, esclave de Jésus Christ…

Dans notre société, il est de plus en plus prôné la réussite personnelle tant sur le plan professionnel, matériel que sur le plan spirituel. Notre épanouissement est devenu la priorité et en tant que chrétiens, bien souvent, nous en sommes au même point, « bombardés de surcroît » de versets tels que : « Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance » (Jean 10.10), « L’Éternel fera de toi la tête et non la queue, tu seras toujours en haut et tu ne seras jamais en bas » (Deutéronome 28.13).

Progressivement nous sommes ainsi entrés dans un système de pensée : pensées forteresses ou libératrices ? Là est notre question.

La Parole nous dit que si Christ nous affranchit, nous serons réellement libres (Jean 8.36). Mais libres de quoi ? Pour répondre à cette question, il suffit de revenir à notre verset cité plus avant. Nous devenons libres du péché mais pour devenir qui : l’esclave de Christ.

Il est important de rappeler ici la véritable signification de l’esclavage à l’époque où Paul écrivait cette lettre. L’esclave était acheté et ne s’appartenait plus, mais il appartenait entièrement à son maître. Il devait exécuter tout ce que demandait son maître dans une entière soumission, un complet abandon de sa personne, mais aussi de ses droits, de ses désirs et bien évidemment, de ses ambitions personnelles. Tout dépendait du maître.

La Parole nous dit dans 1 Corinthiens 6.19 que nous ne nous appartenons point à nous-mêmes. Effectivement, nous appartenons à Christ. Il est le Seigneur de nos vies.

Si nous sommes sincères avec nous-mêmes, il faut avouer que beaucoup d’entre nous chrétiens, si nous ne nous mouvons pas dans l’épanouissement cité plus avant, cela engendre frustrations, mais aussi tristesse et pour certains même de la colère. Nous ne comprenons pas ce qui nous empêche d’entrer dans notre véritable destinée, d’avoir le meilleur emploi, la plus belle maison, le plus grand des ministères, d’autres ayant vraiment réussis dans tous ces domaines. Cependant, il faut avouer que cela nous empêche de vivre l’instant présent, cadeau de Dieu, mais aussi d’être reconnaissant en tout temps et en toute circonstance envers notre Seigneur.

Il n’est pas question ici de se flageller, ni même d’avoir aucune aspiration, mais de savoir si certaines pensées telles que visées plus haut, sont des forteresses ou des pensées libératrices ?

Si nous comprenons bien, une vie abondante et victorieuse ne peut passer que par une vie livrée à notre Seigneur, l’abandon entre ses mains de notre personne, de nos dons, de nos ambitions, rêves, visions, mais aussi de nos frustrations.

Alors forteresse ou libération ?

Bonne réflexion.

INVESTIGATIONS

Actes 17.11 – Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique ; ils reçurent la parole avec beaucoup d’empressement, et ils examinaient chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact.

L’explosion de la diffusion de l’information a changé l’approche de l’étude de la Parole de Dieu. Les chrétiens du 21ème siècle, du moins pour une majorité d’entre eux, ne se forgent plus des convictions comme par le passé. Autrefois, ils se laissaient enseigner par des chrétiens plus expérimentés mais aujourd’hui, chacun y va de sa compréhension et les « enseignants » autodidactes sont légion.

Nous sommes les premiers à encourager une étude personnelle, intimiste de la Parole de Dieu. C’est le pain essentiel pour notre croissance. Cependant, l’approche de la Parole est souvent devenue mauvaise. Bien souvent, on ne cherche plus à comprendre le pourquoi du comment, mais on cherche des versets qui vont venir appuyer la conviction que nous nous sommes déjà faits.

J’aimerais donner un exemple qui m’a été donné par un de mes professeurs : il y a eu un crime. Un avocat va examiner avec soin les indices, les preuves, les pièces à charge ou à décharge… et ensuite, il ne va retenir que ce qui pourra lui servir pour sa plaidoirie, et il va rejeter tout ce qui pourrait affaiblir ses conclusions. L’enquêteur, lui, va examiner les mêmes pièces mais il va chercher à comprendre ce qui s’est passé. Si cet enquêteur est consciencieux, il ne va laisser aucune piste possible, au contraire il va les explorer toutes. Ses convictions et ses conclusions seront le fruit de cet examen minutieux.

Les Juifs de Bérée avaient cette attitude. Ils acceptaient la Parole avec empressement tout en vérifiant sa véracité. Mes bien-aimés, avouons que nous avons encore beaucoup à apprendre. Nous avons besoin que nos convictions soient confrontées, c’est le seul moyen pour ne pas se planter. Si rien n’a changé dans mes conceptions depuis des années, si les prédications, les écrits chrétiens ou que sais-je ne m’apportent plus rien, si ma « doctrine » reste figée depuis des lustres, j’ai du souci à me faire. Ou je suis arrivé à la perfection, dans ce cas je dois être le seul… Ou, cela fait des années que le Seigneur ne m’a plus parlé.

Jésus nous a dit que nous connaîtrons la vérité. Cependant, acceptons que la révélation de cette connaissance passe aussi par d’autres. Bonne réflexion

LE ROYAUME DE DIEU 6

Actes 14.22 – fortifiant l’esprit des disciples, les exhortant à persévérer dans la foi, et disant que c’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu.

Je vais aborder un aspect du Royaume de Dieu qui n’est pas agréable : celui de la persécution. J’espère que votre cœur vibre dans la perspective d’amener la manifestation du Royaume sur la terre mais il faut que vous sachiez qu’il y a un prix à payer, celui de la souffrance.

Dieu veut que nous soyons un point de contact entre le ciel et la terre mais il faut avouer que nous sommes en terrain ennemi. La terre entière est sous le pouvoir du prince des ténèbres et il déteste suffisamment l’être humain pour essayer, par tous les moyens, de le priver de la bénédiction divine. Quand Dieu commence à travailler avec ses ouvriers à la manifestation du Royaume, le diable se lève avec tout ce qui est à sa portée : gouvernements, familles élargies, inconvertis, chrétiens charnels… pour enrayer l’avancement du Royaume. C’est suffisamment tragique pour ne pas plaisanter avec cela. Si nous ne sommes pas armés d’une pleine persuasion, confiants dans la victoire acquise à la croix, conscients du ministère des anges et de l’action puissante du Saint-Esprit, nous allons avoir « des problèmes ».

Un serviteur de Dieu utilise souvent l’expression : ça passe ou ça casse. Nous sommes parfaitement d’accord que mettre la main à la charrue et envisager de faire marche arrière n’apportera qu’une défaite cuisante. Mes bien-aimés, nous devons être déterminés à aller jusqu’au bout, prêts à tout sacrifier jusqu’à notre vie même, pour atteindre le but. Si tu entres sur le chemin de la manifestation du Royaume, aucun demi-tour n’est possible, il n’y a qu’un seul chemin : celui devant toi qui te permettra d’atteindre le but.

Je parlais précédemment des Huguenots. Savez-vous que des enfants, remplis d’amour pour la Parole de Dieu, disaient au revoir à leurs parents en sachant qu’ils ne reviendraient pas de la réunion clandestine à laquelle ils voulaient participer. Ils étaient prêts pour le sacrifice.

Bonne réflexion

SAUL POURQUOI

Actes 9.4 – Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? ».

Ne trouvez-vous pas ce passage extraordinaire : la vie d’un homme va être complètement bouleversée par cette rencontre ? Mais ma réflexion va plus loin que ce merveilleux miracle.

Saul de Tarse était un homme méchant, meurtrier et vindicatif. Ce qui me surprend, c’est le manque de reproche de Jésus ! Lui qui avait apostrophé sévèrement les Pharisiens pour leur hypocrisie, demande, on pourrait presque penser avec une voix douce : « Pourquoi fais-tu cela Saul ? ». La réponse pourrait se trouver dans le pourquoi Saul faisait cela effectivement. Il était zélé pour Dieu ! Bien sûr il se trompait sur toute la ligne mais sa motivation : c’était de plaire au Dieu d’Israël dont il ne connaissait que le caractère sévère. De là, il n’y a qu’un pas à franchir pour se dire ceci : « Ce que Dieu déteste le plus, ce qui le met en « boule », c’est l’hypocrisie ! ». Et pour ceux qui ne seraient pas bien au courant de ce qu’est l’hypocrisie, c’est de faire croire à une vertu, une qualité que nous n’avons pas.

Ce qui me réjouit aussi dans ce passage, c’est que Jésus n’a pas dit : « Pourquoi persécutes-tu mon Église ? », mais Il a dit : « Pourquoi me persécutes-tu ? ». Quand quelqu’un nous fait du mal, c’est au Seigneur qu’il fait du mal. Jésus compatit à notre souffrance, s’associe à notre souffrance, absorbe notre souffrance.

Cela me fait penser à une histoire qui s’est produite en Chine lors de la persécution des chrétiens. L’un d’entre eux, nous l’appellerons Lee, s’était fait prendre par une milice. Autour de son cou, ils avaient attaché une pancarte portant cette mention : « Lee est un bâtard ! », et ils le « promenaient » dans tout le village. C’est une insulte très humiliante pour un chinois. Notre pauvre Lee pleurait en priant le Seigneur : « Tu vois Seigneur comme je suis humilié… ». Sa prière à peine finie, l’un des persécuteurs s’est écrié : « Nous allons barrer le nom de Lee et mettre : « Jésus est un bâtard » à la place. Et la douce voix du Seigneur s’est fait entendre à Lee par ces mots : « Cela Je l’ai porté aussi ».

Bonne réflexion.

LE ROYAUME DE DIEU 5

Actes 8.12 – Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se firent baptiser.

Philippe est un bon exemple de la manifestation du Royaume de Dieu sur terre. C’était l’essence même de son message, centralisé sur la personne de Jésus. Sa prédication était accompagnée de beaucoup de guérisons et de délivrances. L’atmosphère du ciel se manifestait dans son quotidien : intervention angélique, communion étroite avec le Saint-Esprit, téléportation instantanée à trente ou quarante kilomètres… Non, non ce n’est pas de la science-fiction, ce n’est qu’une incursion dans l’éternité ; là, la notion du temps et de l’espace n’est pas du tout la même.

Pourquoi l’Église du 21ème siècle ne vit-elle pas, ou peu, cette dimension du Royaume de Dieu ? Probablement parce qu’elle n’apporte plus le bon message ! Le message des apôtres était à la fois simple et puissant : « Changez de mentalité et de comportement, Jésus de Nazareth, le Fils de Dieu Lui-même s’est sacrifié pour le pardon de vos péchés ; l’accès au Royaume de Dieu est désormais possible par la foi en Son Nom ». Et pour témoigner que ce message est la Vérité pure, les maladies et la puissance des ténèbres ne pouvaient que fuir devant cette proclamation. C’est somme toute très logique puisqu’il n’y a aucune place pour la maladie et les démons dans le Royaume de Dieu.

Pourquoi notre « évangile » a-t-il perdu sa substance ? Parce que nous avons désiré plaire au monde ! Nous avons délibérément choisi d’occulter la repentance. Aujourd’hui, les réponses à l’appel à la conversion se basent souvent sur l’atmosphère dans la communauté, une sensibilité à l’ambiance dans le peuple de Dieu, à la promesse de guérison, d’une vie tranquille, de l’exaucement des prières ou que sais-je… Le message n’est pourtant pas compliqué : « Tu es perdu, Jésus a fait ce qu’il faut pour que tu puisses être sauvé, ta part c’est de te repentir et de croire cela ».

Beaucoup de conversions ne sont en fait qu’un attachement à une communauté, un attachement à un leader chrétien, une sécurité d’existence… Qu’en restera-t-il quand la persécution viendra ?

Bonne réflexion

PRENDS SOIN DE L’INDIGENT

Actes 4.32 à 34 – La multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme… Les apôtres rendaient avec beaucoup de force témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus. Et une grande grâce reposait sur eux tous. CAR il n’y avait parmi eux aucun indigent…

La Parole de Dieu est tellement riche en enseignements. Un seul mot peut jaillir du texte et donner une dimension spirituelle très forte. C’est le cas dans ce verset avec le petit mot « car » ! Il vient éclairer le pourquoi l’église primitive avait tant de force dans son témoignage malgré les oppositions.

Les apôtres pouvaient rendre témoignage avec force parce qu’il n’y avait pas d’indigents dans leur communauté. L’église n’était qu’un cœur et qu’une âme parce qu’il n’y avait pas de nécessiteux en son sein. L’église trouvait grâce auprès de tout le peuple, avait bonne réputation, parce qu’il n’y avait pas de « malheureux » au milieu d’elle !

Vous êtes peut-être de ceux qui désirent voir la gloire de Dieu se manifester dans et à l’extérieur de votre communauté. Alors, laissez-vous interpeller par cet éclairage ! Etablissez l’égalité entre vos membres. Veillez à ce qu’aucun d’eux ne soit dans le besoin. Rejoignez le cœur du Père en ayant compassion des démunis en votre sein.

Nous l’avons déjà exprimé dans nos pensées mais au plus nous étudions la Parole de Dieu, au plus nous prenons conscience que prendre soin des plus faibles est un des désirs essentiels qui sont sur le cœur de Dieu. Il se soucie même des petits oiseaux ! Imaginez alors les opprimés, les veuves, les orphelins, les petits enfants… Ce n’est pas ici la place pour mettre des versets mais ils sont certainement des centaines. Ne passons pas à côté de l’opportunité de faire plaisir à notre Seigneur, la communauté demande trop souvent alors qu’elle devrait donner !

Bonne réflexion.

TOUS PROPHÈTES !

Actes 2.25 et 30 – Car David dit de lui : « Je voyais constamment le Seigneur devant moi… », comme il était prophète…

Il y a quelque temps, je vous parlais de Jean-Baptiste, un prophète sans miracle. Même si David a accompli des exploits, il n’a, lui aussi, pas accompli de miracle alors qu’il était prophète. Je pourrais vous parler d’Anne, la prophétesse dans le Temple qui avait un service dans l’intercession ; de Jude et Silas, des prophètes, remplis d’onction, mais pour « discourir » (voir Actes 15.32).

Plusieurs enseignent qu’un prophète doit toujours être accompagné de miracles. Quand je lis ma Bible, je n’y vois pas la même chose. A vrai dire, je rejoins le souhait de Moïse qui disait : « Puisse tout le peuple de l’Éternel être composé de prophètes ; et veuille l’Éternel mettre son esprit sur eux » (Nombres 11.29). C’était aussi le désir de Paul qui dira : « Vous pouvez tous prophétiser successivement » (1 Corinthiens 14.31). Le danger d’enseigner qu’un prophète doit accomplir des miracles, c’est de devenir élitiste et d’ouvrir la reconnaissance ministérielle à une très petite minorité, mettant la barre très haut.

Frères et sœurs dans le ministère prophétique, si vous aimez le titre et le pouvoir qu’il confère, si vous fermez la porte aux plus jeunes, votre spiritualité devenant inaccessible, si vous vous estimez seuls porte-paroles de Dieu parce que le don se manifeste en puissance… revêtez-vous d’un manteau de poil de chameau et retournez au désert car le Seigneur a encore à vous enseigner sur l’humilité. N’oubliez pas que votre mandat est de faire d’autres prophètes en perfectionnant les saints (Ephésiens 4.12).

Mes bien-aimés, c’est le Seigneur qui se choisit des hommes et des femmes pour Le servir et être ses porte-paroles. C’est encore Lui qui confère la dose d’onction nécessaire au mandat qu’Il donne. Certains accompliront des miracles, d’autres n’auront que le devoir de parler de sa part. L’important, ce n’est pas de rechercher la promotion du titre mais d’avoir un cœur humble et reconnaissant parce qu’Il veut nous utiliser pour Sa gloire.

Oui le Seigneur peut faire de toi son prophète par le chant, par l’intercession, par la prédication, par l’encouragement… Église de Jésus-Christ, puisse-tu reconnaître le potentiel que Dieu a mis en ton sein.

Bonne réflexion !

REPOSEZ-VOUS

Actes 2.2 – Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis.

Les Hébreux étaient habitués à prier debout ou, quand la situation le demandait, à genoux voire carrément à plat ventre. Pourtant, je ne suis pas surpris que le jour de la Pentecôte, ils étaient assis, probablement tranquilles et reposés. Quelle belle attitude pour attendre la promesse !

Dans beaucoup de communautés, on a probablement oublié cette façon de prier. Les promesses de l’Éternel sont revendiquées à coup de prières ferventes, gesticulations, à coup de jeûnes répétitifs… bref un vrai bras de fer, une « bagarre » cosmique.

Je n’ai rien contre ces choses et je crois qu’elles sont nécessaires dans certains domaines. Cependant, j’ai la conviction aussi qu’à certains moments, il faut savoir se détendre et attendre dans le repos la manifestation de l’action de Dieu à travers son Esprit Saint. Un peu à l’instar de Moïse devant la mer Rouge qui dira : « L’Eternel combattra pour vous ; et vous, gardez le silence » (Exode 14.14).

Les disciples étaient convaincus de la Parole de Christ pour eux : « Vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit » (Actes 1.5). Pourquoi combattre, vociférer, gesticuler, implorer, supplier …? Il suffit d’attendre patiemment. Peut-être que nous agissons ainsi dans la prière parce que nous ne sommes pas sûr de la Parole de Dieu. Peut-être que nous pensons qu’il faut y ajouter quelque chose, que c’est trop simple, qu’il faut faire des efforts…

Mes bien-aimés, apprenons à entrer dans ce genre de repos ! Dieu est au contrôle. La vie chrétienne doit être aussi, à certains moments, une vie de tranquillité et sérénité. Ce repos grandira à la mesure de notre foi et de notre confiance, appuyés sur les Paroles de notre Seigneur qui sont « Oui et Amen ».

Bonne réflexion.