LA PAIX A UN PRIX !

Jean 19.8 – Quand Pilate entendit cette accusation, il fut encore plus effrayé.

L’histoire retiendra que Pilate fut un homme lâche, laissant un innocent être condamné à mort après un semblant de procès des plus injustes ! Pilate était gouverneur romain, il représentait l’autorité et il avait le pouvoir de faire relâcher Jésus. Il avait même le pouvoir de fermer la bouche à ses détracteurs. Que s’est-il passé dans le cœur de cet homme ?


Les Juifs n’ont jamais été un peuple facile, résistants dans l’âme, la situation à Jérusalem était relativement explosive. Pilate avait peur d’eux, peur d’une insurrection, d’une émeute, d’une escalade de violence. Il me fait penser à ces politiques d’aujourd’hui qui ne savent pas se positionner pour la justice à cause de la crainte ! Ils préfèrent promulguer des lois « démocratiques » qui lèsent de plus en plus les victimes au profit des criminels, le sentiment d’impunité les poussant toujours davantage dans la délinquance.


Mes bien-aimés, ma réflexion c’est que la « paix » a un prix, celui de la prise de position. Le chemin vers la justice n’est certes pas le plus facile mais tôt ou tard, le manque de prise de position claire, sera d’un tribut encore plus lourd.


Cette façon d’agir se retrouve partout dans notre société ! Les parents délaissent l’éducation de leurs enfants pour avoir la « paix ». Les travailleurs subissent les pressions économiques de la mondialisation par crainte de perdre leur emploi, abandonnant les acquis des combats de leurs prédécesseurs. Les forces de l’ordre n’osent plus s’aventurer dans certains quartiers chauds et même si elles envisageaient de le faire, elles seraient abandonnées par leur hiérarchie…


Tout cela pour nous dire, à nous enfants de Dieu, qu’il devient urgent que nous soyons libérés de nos craintes afin d’être des témoins de la justice de Dieu. La politique des trois petits singes : ne rien entendre, ne rien dire et ne rien voir, est indigne d’un peuple, élu par Dieu, pour être lumière du monde et porte-parole d’un Évangile libérateur. Clamons haut et fort les injustices du monde qui nous entoure, soyons fermes dans nos convictions, montons au créneau s’il le faut. Si l’Église ne cherche pas, à l’instar d’un Martin Luther King, à changer les choses, qui le fera ?


Bonne réflexion.

FAIS-LE TOI-MÊME

Jean 18.31 – Alors, Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le d’après votre loi ». Ils lui répondent : « Nous n’avons pas l’autorisation de faire mourir quelqu’un ».

Ce passage de l’Écriture m’interpelle. Même si tout cela était prévu dans le plan de Dieu, quand on y réfléchit bien ces chefs juifs étaient tout de même culottés, vous ne trouvez pas ? En fait, ils disent que la loi leur interdit de tuer quelqu’un mais ils mandatent une autre personne pour le faire à leur place.

Nous pourrions assimiler ce comportement à de la manipulation et cela leur permet d’amener leur plan méchant à exécution sans se sentir en faute vis-à-vis de Dieu. N’agissons-nous pas ainsi également en tant que chrétiens ? Combien de fois avons-nous démoli une personne juste en parlant à quelqu’un de celle-ci et en espérant qu’elle fera le travail de sape à notre place et qu’elle ira dire ses quatre vérités à cette personne, nous sentant ainsi dédouanés de notre responsabilité.

De la même manière, combien de femmes ont poussé leur époux à faire des actions mauvaises afin qu’elles assouvissent leur méchanceté et leur colère, évitant ainsi de prendre la responsabilité de leurs actes devant Dieu.

Autre exemple, dans une petite structure, combien d’employés parlent sur leur employeur, montent les autres salariés contre celui-ci, mettant en avant les conditions de travail, le salaire… espérant ainsi que l’un d’eux craquera et ira faire des demandes à la direction en leur lieu et place, alors qu’ils auraient dû prendre leur responsabilité et monter, eux-mêmes, au créneau afin de parler à l’employeur.

Toutes ces choses se retrouvent également dans l’œuvre de Dieu, et je pourrais citer tellement d’exemples de la sorte. Je suis convaincue qu’en ce moment même, des choses vous viennent à l’esprit.

Tout cela, je le redis, n’est que de la manipulation et en tant qu’enfant de Dieu, nous ne devrions pas agir ainsi mais devrions être des personnes sincères, honnêtes, évitant toute forme de manipulation ; savoir assumer nos actes et nos opinions devant Dieu et ne pousser personne à faire les choses ou à dire les choses à notre place ! Nous devrions nous-mêmes les assumer et les régler devant ou avec Dieu.

Je laisse cela à votre réflexion.

LE ROYAUME DE DIEU ! 4

Jean 11.40 – …si tu crois, tu verras la gloire de Dieu…

Mes bien-aimés, il y a quelque chose de très puissant dans ce verset. Une clé qui ouvre le « réservoir » de la puissance de Dieu. Tout commence par le mot « si ». C’est la condition qui rend le reste possible. Nous devrions pleurer sur notre incrédulité, hurler au Seigneur comme ce papa qui cherchait de l’aide pour son fils : « Viens au secours de mon incrédulité ». Pourquoi ? Parce que trop souvent nos yeux sont fermés sur la manifestation de la gloire de Dieu !

Cela ne veut pas dire que la gloire de Dieu ne se manifeste pas, mais si nous ne croyons pas, elle ne nous apparaît pas, « apparaître » étant une autre traduction possible du mot traduit par « voir ». Tout est là mes bien-aimés, avec la manifestation du Royaume vient la manifestation de la gloire. Si nous remplissons la condition de « croire », nous verrons des choses extraordinaires mais tellement naturelles pour notre Dieu.

J’aimerais que nous prenions le temps de la repentance ; humilions-nous car nous nous sommes trop souvent cachés derrière des excuses bidons : « Trop dur en Europe, il faut être raisonnables, je ne suis pas appelé à cela… ». Appelons un chat « un chat », nous sommes incrédules ! Le problème ne vient ni de Dieu, ni de l’environnement, ni de la conjoncture, ni du gouvernement, ni de mon voisin, ni de mon pasteur, ni de mon conjoint, ni ni ni : il vient de moi !

Nous pouvons revendiquer la promesse de 2 Chroniques 7.14 : « Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays ». Les mauvaises voies, ce n’est pas seulement le chemin du péché grossier, mais c’est aussi et surtout le fait de douter de Dieu, de douter de Sa parole, de douter que c’est possible… Le drame de l’humanité a commencé par ces mots : « Dieu a-t-Il réellement dit ». Jésus a dit, et çà c’est le béton de la Vérité : « Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ! ».

Bonne réflexion.

JÉSUS PLEURA !

Jean 11.35 – Jésus pleura.

On vous l’a certainement déjà dit mais ce verset est le plus court de la Bible. C’est comme si Dieu nous envoyait un texto de la plus haute importance ! Il pourrait contenir : « Jésus sauve ou Jésus guérit » ; non, en deux mots, la Parole de Dieu exprime toute la compassion, la tristesse, l’angoisse même du Créateur !

Jésus a pleuré devant le tombeau de Lazare. Jésus a pleuré sur la mort qui est une des premières conséquences du péché. Jésus a pleuré sur la souffrance humaine que les deux sœurs du défunt ressentaient dans ce deuil. Jésus a pleuré sur toute l’incrédulité qui se trouvait autour de ce tombeau. Jésus a pleuré sur ce qu’est devenu l’homme, le point d’orgue de la création, sur l’immortalité volée… Jésus a aussi pleuré sur Jérusalem, Il a été remué dans ses entrailles pour les foules, brebis sans berger, pour la veuve, pour le lépreux… Le Divin était tellement humain !

Mes bien-aimés, si nous disons que Jésus habite dans notre cœur et que nous manifestons de l’insensibilité, nous nous trompons nous-mêmes ! Cela fait combien de temps que nous n’avons pas pleuré pour les autres, car ce qui leur arrive nous fait du mal autant qu’à eux ? C’est quand la dernière fois où le Saint-Esprit a remué nos entrailles avec des sentiments compatissants ? Quelle est notre réaction devant les tombeaux de Lazare, tout ce qui est le fruit de la mort ?

Le Seigneur Jésus ne s’est pas arrêté aux pleurs, Il a ressuscité avec puissance le mort ! S’Il pleure quelquefois avec nous, Il est aussi le Dieu du miracle qui essuiera toute larme de nos yeux. Nous semons peut-être avec larmes aujourd’hui mais le jour vient où nous moissonnerons avec des chants d’allégresse ! (Psaumes 126.5).

Bonne réflexion !

UN PROPHÈTE SANS MIRACLE !

Jean 10.41 – …Jean n’a fait aucun miracle…

Comme cette affirmation est surprenante, vous ne trouvez pas ? Jean-Baptiste était un grand prophète, Jésus rendra de lui ce témoignage : « Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste » (Matthieu 11.11). Or, si le ministère de Jean-Baptiste a été puissant et béni, il n’a comporté aucun miracle. Il n’était qu’un précurseur pour ouvrir le chemin du Seigneur.

Ma réflexion c’est : sommes-nous capables de nous limiter à ce que Dieu nous demande sans « envier » ceux qui ont plus de succès que nous ? Prenez une pause avant de répondre à cette question : « Si vous aviez le choix entre le ministère de Jean-Baptiste et celui de l’apôtre Pierre, lequel choisiriez-vous ? ». Après avoir répondu, posez-vous la question : « Pourquoi ? ». Si nous voulons être honnêtes, nous choisirions probablement tous le ministère de l’apôtre Pierre, parce qu’il a été parsemé de miracles extraordinaires. Le ministère de Jean-Baptiste était « austère », difficile et sans démonstration de puissance, si ce n’est une forte conviction de péché qui atteignait ses auditeurs.

Pourtant, plusieurs d’entre nous sommes appelés à un ministère qui ne « cassera pas la baraque », mais qui est d’une grande utilité. Pour un prédicateur de l’estrade, combien y aura-t-il de serviteurs fidèles, dans l’ombre, qui rendront ce ministère possible ! Si Jean-Baptiste avait « envié » Jésus, il aurait commencé à prier pour les malades, à chasser les démons et il se serait écarté de sa mission. Jean était un homme rempli d’humilité, qui connaissait sa place et qui dira : « Il faut qu’il grandisse, et que moi, je diminue » (Jean 3.30).

Mes bien-aimés, l’important c’est de trouver la place que Dieu nous a réservée dans l’avancement de son Royaume. Si nous sommes tentés de prendre la place de quelqu’un d’autre, il y aura deux lacunes : il y aura une chaise vide et c’est très inconfortable d’être assis à deux sur la même chaise. Que le Seigneur nous donne d’accepter pleinement Notre appel et de l’accomplir avec fidélité. Bonne réflexion !

LE DROIT DE VIVRE !

Jean 10.10 – Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance.

Le titre de cette pensée peut vous sembler surprenant. En effet, nous naissons et personne ne nous demande notre avis, nous voilà sur terre, appelés à la vie. Pourtant, bon nombre de personnes ont le mal de vivre allant même parfois jusqu’au suicide. Dans une société où il est véhiculé sans cesse l’épanouissement de sa personne, la beauté, la richesse, de plus en plus de personnes sont en souffrance et VIVRE leur est devenu difficile, la barre de l’acceptation de leur personne telle qu’ils sont étant trop élevée. C’est ainsi que progressivement, elles s’enferment sur elles-mêmes, pensant qu’elles ne seront jamais à la hauteur, que leur vie n’est utile en rien et pour personne. Nous sommes pourtant appelés par Dieu à la vie et à la vie abondante en Lui.

C’est ainsi que quand notre cœur et notre être sont touchés par l’amour de notre Seigneur, c’est comme si pour la première fois, nous nous sentions réellement vivre. S’installe aussi progressivement en nous la perception du pourquoi nous sommes nés et le désir de le vivre pleinement et en abondance car tel est le désir de Dieu. Certaines embûches peuvent être sur notre chemin mais nous continuons de marcher avec espérance et comme le dit le dicton : « L’espoir fait vivre ». Ce qui n’est pas complètement faux.

Certains et certaines vont ainsi continuer cette course dans la joie et avec plein d’enthousiasme, ils seront affermis. Malheureusement, pour d’autres, il y aura un arrêt net de cette marche à cause d’une chute et de toutes les conséquences de cette chute. Certains retourneront à leur ancienne manière de vivre et d’autres resteront attachés à leur Sauveur mais peut-être refuseront-ils même d’une manière inconsciente de se permettre tout simplement de vivre. En effet, ils ne sont pas comme le monde car ils aiment Dieu, mais rejetés par leur famille, « amis » et la communauté chrétienne parce qu’ils sont tombés. Il est très difficile à ces personnes de se remettre debout. En effet, l’ennemi n’a de cesse, dès qu’elles commencent à se relever, de leur rappeler qu’elles sont tombées et que jamais elles ne pourront vivre le pourquoi elles sont nées. Il est même incroyable de voir comment les gens utilisent la chute de quelqu’un pour ensuite dire tout et n’importe quoi sur cette personne, exagérant, mentant, calomniant.

Je crois que quand nous faisons cette œuvre de mort, nous dissimulons, peut-être même involontairement, nos propres fautes en étalant au grand jour celles des autres. La question qui se pose est : ces autres ont-ils droit à la vie ? Loin de prôner le péché sous toutes ses formes, bien souvent, la personne qui est tombée et qui est restée attachée à Dieu, s’est humiliée devant son Dieu, se sait pardonnée de Dieu mais pourtant, elle ne se donne pas forcément le droit de vivre. Elle mesure toutes les conséquences de son acte et ne s’autorise plus à être joyeuse, heureuse, c’est comme si toute sa vie tournait maintenant autour de sa chute. S’il y a des conséquences au péché et que Dieu châtie celui qu’Il aime, le désir de Dieu n’est pas qu’une personne reste à terre. Non, son désir depuis la chute d’Adam a toujours été de relever et de donner une nouvelle possibilité de vivre et sentir à nouveau son cœur battre.

Tu as peut-être péché, tu es resté attaché à Dieu, tu t’es humilié devant Lui. Il y a eu cependant des conséquences parfois graves à ton ou tes actes et aujourd’hui, tu ne t’autorises plus à vivre. Ton désir est de plaire à Dieu, de Le suivre mais Dieu a plus pour toi. Aujourd’hui Il te dit : « Accepte de vivre ! Même si l’ennemi te dit le contraire, tu as à nouveau le droit de vivre. Je suis venu pour que mes brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance. Tu es appelé aujourd’hui à la vie par Dieu. Accepte de vivre et laisse-Moi conduire ta vie. Je mettrai un chemin dans le désert et des fleuves dans la solitude. C’est le temps pour toi de dire : je ne mourrai pas, je vivrai et je raconterai les œuvres de l’Éternel ».

Ceins tes reins, mets tes chaussures et prend ton bâton, c’est le temps pour toi de vivre la Pâque, ta résurrection !

Avec toute mon affection.

PRETS A ETRE BOUSCULÉS ?

Jean 9.34 – Ils lui répondirent : « Dans le péché tu es né tout entier, et c’est toi qui nous fais la leçon » ! Ils le jetèrent dehors.

Ce verset termine l’histoire de l’aveugle né que Jean rapporte au chapitre 9 de son Évangile. Justement le récit de ce miracle commence par une question des disciples : « Qui a péché pour que cet homme soit aveugle ? Ses parents, lui ? ». Quant aux Juifs, ils sont très fâchés parce que cet aveugle a été guéri alors que leurs règles religieuses ont été transgressées.

Si je vous pose la question ce matin : « Voulez-vous voir la gloire de Dieu ? », vous allez me répondre par un amen enthousiaste. Etes-vous prêts à ce que Dieu, au travers de son Saint-Esprit, bouscule vos règles religieuses ..? Etes-vous d’accord d’avoir le regard de Jésus sur les personnes ..?

Quand le Seigneur Jésus rencontre un homme ou une femme, Il n’est pas absorbé par sa condition. Peu Lui importe son passé, ce qu’il ou elle a pu faire ; ce qui compte pour Lui c’est ce que son Père peut faire de cet homme ou de cette femme. Jésus n’a jamais hésité à être en contact avec le péché et ses conséquences (ne dites pas que j’ai dit que Jésus a péché, Il est resté pur jusqu’à sa mort), Il a touché le lépreux, Il a côtoyé les gens de mauvaises vies, Il avait pour amis des personnes qui avaient été démonisées…

Voir la gloire de Dieu des vies transformées passe par là, avoir le regard de compassion de Dieu sur les personnes que nous rencontrons. Quand je pense à certains de mes amis évangélistes, qui ont ce regard de compassion, et qui sont critiqués, salis parce que… Mes frères et sœurs, il est temps de nous laisser gagner par le cœur de Dieu pour ce monde, de donner un grand coup de pied dans nos habitudes religieuses, pour enfin accueillir à nouveau la gloire de la présence de Dieu au milieu de nous… Merci de vous laisser toucher par le Saint-Esprit aujourd’hui…

SPOTLIGHT 1

Jean 8.31 et 32 – …Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira.

Voilà des années que le Seigneur nous fait la grâce de pouvoir écrire des pensées à méditer. Notre sujet de prédilection est l’encouragement mais nous devons constater que malheureusement, nous devons bien souvent faire l’impasse sur ce sujet. Pourquoi ? L’encouragement à la foi, la capacité de manifester la puissance de Dieu, le cheminement dans une vie de victoire… ne peut se construire que sur une base solide. Il faut des a priori et l’un d’eux est : vivre dans la vérité ! Or, force est de constater que le mensonge, sous différentes formes, est très répandu dans le peuple de Dieu.

« Si nous marchons dans la lumière, comme il est Lui-même dans la lumière » nous dit Jean, nous sommes mutuellement en communion. La majorité des traductions traduisent : « En communion les uns avec les autres » mais en vertu du verset 6, nous pouvons traduire que nous sommes en communion avec Christ. La conjonction « si » conditionne toute la suite. Être en communion mutuelle avec le Christ ne peut se concevoir qu’à la condition que je marche dans la lumière, c’est-à-dire qu’il n’y a plus de zone d’ombre dans ma vie.

Arrêtons-nous un instant : y a-t-il quelque chose dans ma vie présente qui causerait une forte gêne, ou de la honte, si elle était dévoilée en public ? Si c’est le cas, nous avons encore des zones d’ombre dans notre vie. Je ne parle pas ici de notre passé. Nous avons tous dans notre passé des choses qui nous font honte. Si nous nous sommes repentis, notre passé a été pardonné, purifié et oublié par notre Seigneur. Je ne parle pas ici non plus de ce qui appartient à notre intimité, nous avons droit à une vie privée, même notre vie est cachée en Christ. Je parle ici du mensonge, petit ou grand, qu’il soit verbal ou en actes. Ces choses qui nous semblent « insignifiantes » et que nous cachons : que ce soit un revenu au fisc, des images de télévision ou internet, des comportements violents dans le foyer, des relations ambiguës avec une autre femme ou un autre homme que notre conjoint, des bavardages médisants autour d’une tasse de café, une excuse bidon, une infraction volontaire au code de la route… La liste est très très longue !

La Parole nous dit clairement que le père du mensonge, c’est le diable. Donc, à chaque fois que nous mentons, nous faisons la volonté du diable. Nous nous trompons nous-mêmes si nous croyons que personne ne le saura. Ce qui se fait en secret sera dévoilé nous dit Jésus. Même si ce n’est pas toujours ici-bas, le Grand Dieu de l’univers sait TOUT et un jour ces comportements tourneront à notre confusion si nous ne les réglons pas aujourd’hui !

Avant chaque parole ou chaque action nous devrions nous poser cette question : si un jour je devais rendre compte de cette parole ou de cette action, me sentirais-je obligé de mentir à ce sujet ?

Un dernier conseil : si vous voulez un stimulant à marcher dans la lumière pour tirer tout le bénéfice de cette position, prenez conscience que le Seigneur est constamment à côté de vous et qu’Il peut lire dans vos pensées comme dans un livre ouvert.

Belle journée.

VIENS À LUI !

Jean 6.37 (BFC) – Je ne rejetterai jamais celui qui vient à moi.

Quelle belle promesse ! Le Seigneur Jésus, qui dit toujours la vérité, nous déclare qu’Il ne rejettera jamais celui qui s’approche de Lui. Peu importe qui nous sommes, peu importe ce que nous avons fait, peu importe le nombre de fois où nous avons besoin de son pardon, Il ne nous rejettera jamais.

Le diable essayera toujours de nous faire croire que c’est « trop grave », que le Seigneur ne pourra plus nous aimer, que ce sentiment de honte et de rejet que nous ressentons vient du Saint-Esprit, que Dieu n’est pas capable de nous pardonner encore après avoir commis pour l’unième fois le même péché, pour avoir failli alors qu’Il nous avait bénis… Vous connaissez comme moi ses discours accusateurs et culpabilisants. Alors pourquoi encore l’écouter ? Jésus ne rejettera jamais celui qui s’approche de Lui : çà c’est la vérité de la Parole de Dieu !

Beaucoup d’enfants de Dieu souffrent du rejet. Le « monde » ne leur a pas fait de cadeaux et souvent ils ont été mis au rebut, écartés, abandonnés, méprisés, humiliés… Mes bien-aimés, il n’existe aucun rejet auprès de Dieu, aucun ! Sa nature divine le rend capable d’aimer, avec la même mesure, quiconque s’approche de Lui. Quand nous serons mis en contact avec cet amour si fort, si grand, si inconditionnel, la guérison de nos blessures pointera comme le soleil à son aurore. Si je me sais aimé de Dieu, accepté par Lui, cela me suffit. Peu m’importe ce que le monde pense de moi, ce que les êtres humains disent de moi, ce que le diable susurre à mon oreille. Mon Papa m’aime comme je suis et Il a la capacité de me changer, de me rendre fort et stable dans ma relation avec Lui.

Mes bien-aimés, c’est le bon moment pour revenir à Jésus. Il vous accueillera les bras ouverts, tellement heureux de ce retour…

Avec toute mon affection.

UN PEU D’HUMILITE 2

Jean 5.31 – Si je témoignais en ma faveur, mon témoignage ne serait pas valable.

C’est devenu une habitude pour beaucoup de serviteurs de se présenter par leur titre. Pasteur, prophète, apôtre, bishop Untel, etc. Le Seigneur peut nous revêtir d’un mandat, d’une autorité qui se traduit par un titre mais c’est trop facile de s’imposer avec une carte de visite ou un curriculum vitae. Ma question c’est : qui rend témoignage de toi ? Qui pourra attester que tu es un homme plein du fruit de l’Esprit vu plus haut ? Qui te côtoie suffisamment pour certifier que tu as la qualité d’amour de Dieu au plus profond de tes tripes ?

Les disciples de Jésus avaient fait de nombreux miracles, chassé des démons et probablement vu de nombreuses conversions quand ils parcouraient la Palestine deux par deux. Pourtant tout ce qui les intéressait, c’était de savoir qui d’entre eux était le plus grand, le plus fort, l’autorité suprême ! Ils étaient tellement « fiers » du résultat, comme si c’étaient leurs œuvres. J’imagine que Jésus a dû secouer la tête par dépit. Il va les encourager à se réjouir de ce que leurs noms sont inscrits dans les cieux. A un autre endroit, le Seigneur Jésus va même dire que certains « faiseurs de miracles » Lui sont totalement étrangers.

Si tu es serviteur, mon ami, oublie les « moi je » et poursuis avec ardeur la simplicité et l’humilité. Aime le peuple de Dieu avec passion et laisse-toi remplir par la compassion de Dieu. Ne te recommande pas toi-même mais qu’un autre te loue nous dit la Parole.

Bonne réflexion.