QUAND DIEU DIT : NON PAS ENCORE !

Luc 1.13 – Ne crains point, Zacharie, car ta prière a été exaucée.

Zacharie et Elisabeth, son épouse, attendaient depuis de nombreuses années d’avoir un enfant, ils avaient certainement longuement prié mais l’exaucement n’était pas venu. Tout semblait perdu. Maintenant qu’ils sont âgés, c’est ce moment que Dieu choisit pour les exaucer. Les raisons de ce « retard » ne nous sont pas expliquées mais nous pouvons penser que ce moment-là était le temps de Dieu pour susciter un prophète comme Jean-Baptiste. Nous pouvons en tirer un enseignement : si votre fils de trois ans vous demande des allumettes, vous allez certainement refuser, du moins je l’espère vivement. Maintenant, s’il est plus âgé et « responsable », vous allez raisonnablement accéder à sa demande.

Pour des raisons que quelquefois nous allons ignorer, Dieu ne nous donne pas l’exaucement attendu parce que nous ne sommes pas prêts à assumer l’exaucement. Beaucoup de jeunes prient pour leur conjoint et c’est une très bonne chose mais ont-ils déjà envisagé que Dieu ne répondait pas parce qu’ils ne sont pas prêts à pouvoir vivre une vie de couple et que le Seigneur de compassion veut d’abord changer leur caractère avant de leur donner le conjoint idéalement choisi pour eux ou pour elles ?

C’est dans le calme et la confiance que sera votre force. Oui c’est dans cette confiance en Dieu qui sait le bon moment pour répondre et dans le calme de l’attente confiante que résidera cette force surnaturelle pour obtenir le « premier choix » et non pas le « second choix », nettement moins bon. Bonne réflexion !

SANS COMPTER !

Marc 14.3 – Jésus était l’hôte de Simon « le lépreux », à Béthanie. Pendant le repas, une femme s’approche de lui, tenant en mains un flacon d’albâtre rempli de nard véritable, un parfum fort rare et très cher. Elle casse le col du flacon et se met à répandre le parfum sur la tête de Jésus.

Si vous lisez toute cette histoire, vous verrez que Jésus a vraiment honoré cette femme, allant jusqu’à dire que partout où on annoncerait la bonne nouvelle, on parlerait de celle-ci. Pourtant ce geste peut sembler du gaspillage puisque ce parfum coûtait effectivement très cher, presque un an de salaire.

Nous avons tellement une idée « productive » de la foi. Nous voulons des résultats comme les investisseurs en veulent. Effort d’évangélisation = autant de conversions. Nous oublions que Dieu a traversé l’univers pour se faire homme, qu’Il s’est préparé trente ans pour seulement trois ans de ministère et que finalement Il n’a laissé qu’un petit groupe de personnes pour poursuivre son œuvre. Beaucoup d’investissement pour peu de résultats apparents. Cependant, à partir de ce petit groupe, la bonne nouvelle de Jésus est arrivée jusqu’à nous et aujourd’hui, elle est prêchée dans le monde entier.

Je sais que quelquefois le découragement nous saisit devant le « peu de résultats » de nos efforts pour que les choses bougent, mais finalement le résultat appartient à Dieu. Dépensons-nous sans compter dans l’obéissance à notre Dieu, Il sera tellement heureux qu’Il nous honorera devant tous quand son jour viendra et Il utilisera ce don de notre vie pour provoquer ses résultats à Lui.

Bonne réflexion.

GARE AUX OISEAUX !

Marc 4.15 – Les uns sont le long du chemin, où la parole est semée ; quand ils l’ont entendue, aussitôt Satan vient et enlève la parole qui a été semée en eux.

Il y a un phénomène qui se répète et se répète encore dans le corps de Christ. Il y a de bons ministères qui désirent implanter en vous la Parole de Dieu afin que vous soyez nourris et que Celle-ci grandisse dans votre cœur améliorant votre relation avec le Père. Mais il y a aussi des hommes et des femmes, qui par jalousie, veulent s’accaparer les « âmes ». Leur désir n’est pas que vous vous approchiez de Dieu mais que vous vous approchiez d’eux et quand c’est le cas, tel un ténia, ils vous pompent ! Paul les appelle de « faux apôtres » (2 Corinthiens 11.13) ! Tels des « oiseaux de malheur », ils entrent dans le travail d’un autre pour s’approprier le résultat de son labeur. Mais comment s’y prennent-ils, pour que vous puissiez les reconnaître ?

La première des choses, c’est qu’ils doivent agir dans le secret. Donc leur approche ne sera pas dans la lumière, elle ne sera pas claire et limpide et elle doit rester « inconnue » par le ministère qui sème la Parole en vous.

La deuxième, afin que le bénéfice de cette Parole soit perdu, ils vont la mettre en doute, en tordre le sens, apporter des choses beaucoup plus « agréables » à l’oreille, des friandises au lieu d’une nourriture solide.

Troisièmement, ils vont dénigrer le ministère, salir sa réputation, apporter le doute sur ses intentions… c’est ce que ces faux apôtres ont fait tout au long du ministère de Paul.

Enfin, ils vont se mettre en avant, vous expliquant qu’ils sont beaucoup plus doués, qu’ils ont beaucoup plus de connaissances, que ce serait beaucoup plus avantageux pour vous de les suivre au lieu de suivre les enseignements de « l’autre ».

Chacun est libre de ses choix ! Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la perte n’est pas pour le « semeur » mais pour ceux qui se laissent voler la semence. Et si c’est ton cas mon ami, un retour en arrière est toujours possible.

Une dernière remarque que j’aimerais faire : vous appartenez à Christ, demandez-Lui qui est mandaté par Lui pour vous faire grandir dans Sa connaissance ! Bonne réflexion.

ET JÉSUS LE TOUCHA !

 Marc 1.41 et 42 – Un lépreux vint à lui ; et, se jetant à genoux, il lui dit d’un ton suppliant : « Si tu le veux, tu peux me rendre pur ». Jésus, ému de compassion, étendit la main, le toucha, et dit : « Je le veux, sois pur ».

Il y a dans la Parole de Dieu des détails que nous ne saisissons pas tout de suite et qui pourtant ont une importance profonde. Dans nos versets se trouve l’un de ceux-ci : Jésus le toucha.

Pouvons-nous imaginer quelques instants la situation de ce lépreux ? A cause de sa maladie, il avait été « retranché » de sa famille, de ses amis, de son peuple et il devait vivre en reclus avec pour seule relation sociale des compagnons d’infortune malades comme lui. Nous ne savons pas depuis combien d’années il était malade mais cela faisait probablement longtemps que plus personne ne l’avait touché. Le contact de sa femme, de ses enfants, de ses parents… lui était totalement interdit. Quelle terrible souffrance morale de ne plus être enlacé, câliné, serré et de n’apercevoir que de loin ceux que son cœur chérissait.

Ce que nous voulons partager ce matin, c’est qu’au-delà de la guérison physique, le Seigneur est ému de compassion pour ta souffrance morale. Il est capable de te guérir mais Il veut par-dessus tout te toucher jusqu’à remuer tes entrailles. Par ce geste, Il veut te montrer que même si tu es un reclus, Il t’accepte pleinement. Même ta « lèpre » ne L’arrêtera pas.

Si tu viens à Lui, Il te consolera et te guérira de ton rejet. Il se fera une joie de te restaurer. Son cœur de Père Le poussera à te serrer fort dans ses bras d’amour et à te rendre ta dignité d’être humain. Sans plus tarder, tourne-toi vers Lui et demande Lui simplement : « Seigneur prends-moi dans tes bras ! ».

 Sois pleinement encouragé(e) et béni(e)

MANDATE PAR DIEU ?

Marc 1.27 – Ils furent tous tellement saisis qu’ils se demandaient les uns aux autres : Qu’est–ce que cela ? Voilà un enseignement nouveau, plein d’autorité ! Il commande même aux esprits impurs et ils lui obéissent !

J’aimerais que nous nous entretenions sur l’autorité dans le ministère, la force qui émane du fait d’être mandaté par Dieu pour un service bien précis.

Que nous le voulions ou non, tôt ou tard, comme nous le disait un serviteur de Dieu, nous serons confrontés à l’adversité et plus notre domaine d’onction sera important, plus l’adversité sera acharnée. Sans l’autorité de Dieu, nous ressemblerions bien vite aux fils de Scéva qui furent complètement démunis face à un domaine qui les dépassait largement (Actes 19.15). Je suppose que pendant un temps ils avaient pu donner l’illusion d’être compétents mais il leur manquait une chose que seul Dieu peut donner : l’autorité de sa Justice.

C’est toujours dangereux d’essayer d’imiter ceux qui ont le vrai mandat. Cette autorité ne s’acquiert pas par la force humaine, par une démonstration spectaculaire de… mais passe obligatoirement par le brisement de la Croix. Jésus a passé quarante jours de jeûne, de combat dans le désert, avant de revenir plein de la puissance du Saint-Esprit (Luc 4.14). Pas de désert, pas d’autorité !

Le brisement va inévitablement avec le mandat de Dieu ! Repensons à la vie de Joseph, évidemment nous aimons la fin de l’histoire, il est devenu premier ministre de l’Égypte, seul pharaon était encore au-dessus de lui. Es-tu prêt à être vendu par tes frères comme esclave, à être accusé injustement de ce que tu n’as pas commis, de faire de la prison, d’aider les personnes et qu’elles t’oublient dès que leur problème se règle… Le brisement avant l’autorité.

Bonne réflexion.

DES BOUTS DE FICELLE !

Matthieu 27.5 – Judas jeta les pièces d’argent dans le temple, se retira, et alla se pendre.

Si vous écoutez régulièrement des prédications, vous remarquerez que beaucoup de celles-ci sont basées sur une série de versets mis à la suite pour dégager une vérité. C’est un moyen d’apporter la Parole et le problème n’est pas là. Le problème commence quand on veut démontrer une vérité que l’on s’est fabriquée en l’appuyant sur une série de versets sortis de leur contexte et surtout de ne pas tenir compte de la cohérence de toute l’Écriture.

Je vous donne un exemple grossier : prenons notre texte de base. Judas alla se prendre : est-ce un exemple à suivre ? Je prends Luc 10.37 : « Et Jésus lui dit : Va, et toi, fais de même ». Oh, bon j’y vais mais la corde pour me pendre ne tient pas. Que fais-je ? Je prends Luc 15.7 : « il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent »… Donc je pars pour ma deuxième tentative. Vous souriez, c’est grotesque, pas plus que certains messages.

« Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice » nous dit 2 Timothée 3.16. J’aime l’absolu de « toute » ! Si je veux être équilibré et appuyé sur la vérité, je dois prendre en compte toute l’Écriture, de Genèse à Apocalypse. Ceci demande bien sûr d’avoir pris le temps de lire toute la Bible et même plusieurs fois, et pourquoi pas dans différentes versions, pour se laisser modeler par Elle. C’est à ce « prix » que nous serons armés pour résister aux fausses doctrines, plus attirantes les unes que les autres, et que nous ne serons plus emportés à tout vent des doctrines des hommes trompeurs (Ephésiens 4.14).

La Parole de Dieu, c’est la Parole de Dieu ! Si deux passages semblent contradictoires, cela veut dire que je dois monter d’un cran ou deux pour comprendre. Sans cette prudence, je risque de croire en des pseudos vérités : une sorte de mélange de vrai et de faux. Je vous mets au défi de prendre une bouteille d’eau, saine et pure, et d’y ajouter une cuillère à café de pétrole : allez-vous la boire ? C’est la même chose avec ces messages tronqués, cela semble vrai mais cela va faire des dégâts.

J’en appelle à ceux qui apportent la Parole : bien-aimés, soyez prudents dans votre enseignement ! N’hésitez pas à confronter vos convictions à d’autres afin que vous puissiez être porteur d’un message pur, sans fioriture, qui sera une nourriture solide, équilibrée et pleine de puissance pour votre auditoire.

Bonne réflexion.

SOUFFLE SUR CES TUES ! 3

Matthieu 26.75 – Et Pierre se souvint de la parole que Jésus avait dite : « Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois ». Et étant sorti, il pleura amèrement.

Dans les deux premiers articles de cette série, nous avons parlé de cette armée de tués dont Ezéchiel 37 parle. Nous avons expliqué que certains ont été tués par la médisance, d’autres par une chute dans le péché, ici nous aimerions aborder l’échec.

Pierre est un exemple que nous laisse la Parole d’un homme qui a vécu beaucoup d’échecs. Il était pêcheur de métier, or la Bible nous le montre dans l’exercice de ce métier trois fois. Par deux fois, il avait travaillé toute une nuit sans rien prendre. La troisième fois, il avait pris un seul poisson en pêchant à la ligne, et encore c’était sur une Parole du Seigneur. Nous pouvons constater que Pierre n’avait pas une vie professionnelle très réussie.

Dans le « ministère », Pierre avait échoué aussi, alors que comme tous les autres disciples, il voulait être le premier. Il avait reçu du ciel une merveilleuse révélation venant directement du Père, fort de cette expérience il voulait « prophétiser » à Jésus qu’Il ne mourrait pas ! Quelle déconvenue quand Jésus va l’apostropher sévèrement en lui disant qu’il est inspiré par le diable lui-même. Autre exemple d’échec : quand il va vouloir entrer dans un niveau de foi plus élevé et marcher sur l’eau. Il a relevé un défi mais il va échouer lamentablement et si Jésus n’était pas intervenu, il se serait noyé ! L’échec le plus douloureux a été probablement celui où il a renié son Seigneur trois fois, lui qui proclamait haut et fort qu’il irait jusqu’à la mort pour le suivre, lui qui était prêt à se battre dans le jardin de Gethsémané et qui se défilait devant une simple servante. Pierre a eu le mérite d’essayer, de risquer, mais avouons-le, il devait en avoir « gros sur la patate », vous ne pensez-pas ? La bonne nouvelle, c’est que cet homme est devenu un pilier extraordinaire dans l’église primitive, qu’il a vécu des « succès » magnifiques dans l’œuvre de Dieu après ces expériences négatives.

Nous aimerions vous apporter une parole d’encouragement. Avec Dieu, l’échec ne constitue jamais le mot de la fin. Pour cela, j’aimerais que nous analysions trois formes d’échecs.

La première c’est l’échec apparent. Dieu n’a pas la notion d’échec que la pensée du monde a. Pour le monde, la réussite passe par un certain nombre de critères que la société impose. La réussite doit passer par l’aisance matérielle, la popularité, le pouvoir, l’idolâtrie… Même si  certains êtres humains ont possédé tout cela et qu’ils ont démontré manifestement qu’ils avaient échoué en se donnant la mort, le monde n’en tire pas les leçons nécessaires. Quand Jésus est mort, la situation semblait annoncer un échec cuisant. Le faiseur de miracles avait été éradiqué. La religion traditionnelle avait triomphé en éliminant le « gêneur ». Tous ses disciples étaient dispersés et vivaient dans le trou de la peur. Dans quelques semaines, qui penserait encore à Ses prédications puissantes et Ses miracles ? L’enfer faisait la fête, le chérubin maléfique avait vaincu le Fils de Dieu ! Aujourd’hui nous savons que la mort de Christ a été la défaite finale du prince des ténèbres, que le message de Christ s’est répandu dans le monde entier et que la petite poignée de disciples du départ est devenue myriades de myriades. Bien-aimés, ne jugeons de rien avant le temps ! Nous avons peut-être le sentiment d’avoir échoué mais il n’en est rien.

La deuxième forme, c’est le sentiment d’échec du début. Si nous pensons à Moïse : il est envoyé par l’Éternel pour une mission bien précise et il a la promesse que Dieu l’accompagne par des signes miraculeux puissants. Quel est le fruit de la première rencontre avec Pharaon ? Non seulement les Hébreux ne sont pas libérés mais leur esclavage devient encore plus pénible. Après viennent les dix plaies, Pharaon tergiverse mais ne cède pas. Ensuite il y a l’obstacle de la mer Rouge et une fin tragique si… La réussite a été complète quand la mer Rouge s’est refermée sur Pharaon et son armée ! Imaginons que Moïse se soit découragé à la première entrevue, ou à la cinquième plaie, ou même à la dixième ! La réussite prend parfois du temps, de la ténacité, de la persévérance et de la détermination. Certains ont essayé des choses mais ils ont abandonné en cours de route pensant qu’ils avaient échoué.

La troisième forme, c’est l’échec évident. Si nous revenons à Pierre, il a échoué lorsqu’il a renié Jésus trois fois. Il pensait pouvoir braver la mort par amour pour son Seigneur mais il s’est écroulé. Pourquoi ? Parce qu’il se confiait en ses propres forces. Il prenait sur lui ce que Dieu voulait faire à travers lui. Il avait besoin d’être bien au clair sur lui-même pour rentrer dans la dimension salutaire du : c’est Dieu qui fait à travers moi, je ne suis qu’un canal. C’est Lui, et Lui seul, qui crée en nous le vouloir et le faire.

Ces quelques lignes s’adressent à toi qui aujourd’hui as abandonné ta destinée en Dieu parce que tu crois en l’échec. Peut-être que cet échec n’est qu’apparent, mais en profondeur Dieu fait une œuvre de victoire. Peut-être tu as bien commencé mais tu t’es laissé décourager par l’opposition qui s’est levée, tu as vu la puissance de Dieu à l’œuvre par tes mains mais tu as cru que les situations ne changeront jamais. Enfin, tu as peut-être échoué lamentablement ! Tu vis dans la culpabilité, dans le sentiment que Dieu te rejette, dans le trou de la peur, dans le découragement le plus complet n’ayant personne à qui parler…

Nous voulons terminer cet article par le comment Jésus a restauré Pierre. Dans les quarante jours qui ont suivi sa résurrection, Jésus a consacré un temps tout particulier à Pierre. Nous imaginons que Pierre avait le cœur qui battait la chamade lors de cet entretien en tête-à-tête et qu’il n’osait pas regarder Jésus dans les yeux. Ta restauration doit passer par ce face-à-face ! Tant que tu fuiras loin du regard du Seigneur, tu ne pourras pas être rétabli. La seule question que le Seigneur va te poser c’est : « M’aimes-tu ? ». Si tu peux répondre par l’affirmative, alors ta restauration peut être complète. Jésus n’a pas fait de reproche à Pierre et Il ne t’en fera pas non plus ! Simplement est-ce que tu L’aimes ? S’il y a une once d’amour pour le Seigneur dans ton cœur, tout est possible ! Prends courage dans ce que Pierre est devenu, c’est TON avenir si tu entres dans ce tête-à-tête avec le Seigneur. Pas besoin d’excuses, d’explications compliquées, de faux-semblants… Juste ce cœur à cœur avec le Seigneur qui t’aime, non pour ce que tu as fait ou pas fait, mais pour qui TU ES !

Avec toute notre affection.

SEUL(E) AVEC DIEU !

Matthieu 26.38 – Il leur dit alors : « Mon âme est triste jusqu’à la mort ; restez ici, et veillez avec moi ».

Le Seigneur Jésus est en train de vivre un des moments les plus pénibles de son existence dans le jardin de Gethsémané. Il espère avoir le soutien de ses amis les disciples mais nous savons qu’ils ont été démissionnaires, harassés par la fatigue. Paul, de son côté, dira : « Dans ma première défense, personne ne m’a assisté, mais tous m’ont abandonné ».

L’être humain souffre quand il est seul, c’est un mal pesant difficile à supporter surtout quand celui-ci doit affronter des épreuves. Cependant, Jésus et Paul ont dû passer par là sans que Dieu ne comble ce sentiment de solitude, du moins en apparence.

Pour beaucoup d’entre nous, il y aura des temps dans nos vies où nous devrons passer par ce chemin ! C’est la dure leçon de la dépendance complète et de la confiance totale en Dieu. Notre Dieu est tout à fait capable de mettre sur notre route la ou les personnes qui répondront à ce besoin mais dans certain cas, Il ne le fera pas. Pourquoi ? Parce qu’Il veut que nous nous appuyions que sur Lui et Lui seul.

Ce que Dieu voit c’est toujours l’après ! Après avoir traversé ces moments pénibles, notre relation avec Lui sera tellement plus profonde et intime. C’est le seul moyen de comprendre à quel point notre Dieu est suffisant.

Jésus est sorti de ce moment de prière angoissant fortifié et prêt pour affronter la croix. Paul dira : « C’est le Seigneur qui m’a assisté et qui m’a fortifié ». Ils ne sont pas restés sans secours mais le Seigneur a répondu Lui-même.

Mes bien-aimés, s’il y a des limites que le Seigneur nous demandera de franchir seul, soyons assurés que Lui sera là, tout puissant et tout suffisant pour se glorifier en nous. Soyons aussi certains qu’il y aura un après. « Il mettra un chemin dans le désert et des fleuves dans la solitude ». Que ces quelques lignes vous redonnent courage. Soyez bénis.

LA RUMEUR !

Matthieu 16.15 – « Et vous », leur dit-il, « qui dites-vous que je suis ? ».

Jésus posait cette question à ses disciples car certaines personnes disaient qu’Il était l’un des prophètes, d’autres qu’Il était Jean-Baptiste, d’autres Élie. Ses disciples auraient pu rajouter, certains disent que tu es un agent de Béelzébul (Marc 3.22). Mais ce qui était important pour Jésus, c’était de savoir ce que ses plus proches amis disaient de Lui.

Simon Pierre va répondre à cette question en disant : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ».

Jésus, reprenant la parole, lui dit : « Tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 16.16).

Si je posais cette question aujourd’hui à mes proches collaborateurs ou collaboratrices, que diraient-ils ? (je ne vous demande pas de répondre ;-))

Chacun d’entre nous, nous nous faisons une idée de qui sont les gens. Cela peut être par les bruits, les rumeurs ou calomnies qui courent au sujet de cette personne et nous nous arrêtons à ce que pensent les gens. D’autres se font une idée sur le passé de la personne. Cette personne a fait ceci ou cela, c’est donc de facto une mauvaise personne. D’autres, c’est sur ce que cette personne fait dans son présent.

Vous aurez compris que tous ces critères par lesquels nous définissons une personne peuvent fluctuer et à l’instar de Jésus, nous pouvons être mis(es) aux nues un jour et quelques jours après, mis(es) plus bas que terre et ce, sans que nous ayons changé quoi que ce soit dans notre comportement au quotidien. La réponse de Jésus à Simon Pierre nous montre le chemin pour voir une personne telle qu’elle est réellement, sans se fier à ce qui est dit à son sujet, sans se fier à son passé, sans se fier à ce qu’elle fait ou pas. Nous devons voir les personnes avec le regard de Dieu. Pas avec ce que nous percevons dans notre chair mais par ce que Dieu nous aura révélé de cette personne. Car sachons-le, le regard de Dieu sur nos vies n’a rien à voir avec le regard humain.

Alors si aujourd’hui, nous demandions à Dieu de nous montrer qui sont les personnes qui nous entourent, comment Lui les voit ?

Je laisse cela à votre réflexion. Que Dieu vous bénisse. Vous êtes précieu(se)x.

QU’ON LUI COUPE LA TETE !

Matthieu 14.10 – et il envoya décapiter Jean dans la prison.

En fait, c’est ce qu’a demandé la fille d’Hérodiade au roi Hérode. Jean-Baptiste avait parlé de la part de Dieu au roi Hérode et celui-ci n’avait non seulement pas accepté la Parole mais de plus, avait fait mettre Jean en prison. L’intention du roi était de faire mourir Jean mais il ne voulait pas le mettre à mort de son propre chef car il avait peur de la réaction du peuple. Cependant le jour de l’anniversaire d’Hérode, la fille d’Hérodiade danse et plaît à celui-ci et il lui fait un serment : « Je te donnerai tout ce que tu me demanderas ». La fille répond qu’elle souhaite la tête de Jean-Baptiste sur un plat et le roi, ayant fait le serment devant tous ses invités, répond favorablement à la demande de la jeune fille et Jean est décapité.

Pourquoi je vous partage cette histoire ?

Le constat est là, l’Église du 21ème siècle ne veut pas entendre la voix prophétique : elle a mis ses prophètes en prison et elle en a fait décapiter plus d’un. Comment les a-t-elle mis en prison ? Tout d’abord en les rejetant, en les montrant du doigt et en se moquant de ce qu’ils pouvaient annoncer de la part du Seigneur, en les prenant de haut, les mettant ainsi dans la prison de l’isolement. Cependant, l’isolement ne suffit pas à arrêter le prophète et ne l’empêche pas d’être à l’écoute de Dieu, que du contraire d’ailleurs. Lui couper la tête est donc le moyen utilisé pour qu’enfin, ils n’entendent plus et ne parlent plus.

Au temps des huguenots, Dieu a fait lever des prophètes et nombreux sont celles et ceux qui ont voulu les faire taire en les mettant dans des couvents, des cachots… mais cela ne suffisait pas, et ils en ont tué beaucoup afin que la voix prophétique ne parvienne plus à l’oreille du peuple. Aujourd’hui, de nombreux prophètes ont été tués.

Dans Jérémie 18.18 il nous est dit : « Venez, complotons contre Jérémie ! Car la loi ne périra pas faute de sacrificateurs, ni le conseil faute de sages, ni la parole faute de prophètes. Venez, tuons-le avec la langue ; ne prenons pas garde à tous ses discours ! Combien de complots, de manigances ont été faits pour tuer les prophètes du 21ème siècle ? Combien ont été tués par la langue et ne pensez pas que cela soit en dehors de l’Église !

Nous oublions également que les prophètes ne sont que des êtres humains et certains, à l’instar de David, mais aussi de Moïse, ont fait des choses qui n’honoraient pas Dieu. Ils ont chuté et quelquefois lourdement. Il va sans dire que ceux-ci ont été non seulement taillés en pièce par l’ennemi mais que la langue de beaucoup de chrétiens n’a servi qu’à les anéantir complètement, en disant : « C’est terminé jamais ils ne se relèveront, jamais ils ne prophétiseront, leurs têtes est enfin coupées ! ».

Une fois, dans une cathédrale, nous avons levé nos têtes et il y avait des statues, des hommes et des femmes sans pied et sans tête. Oui, c’est souvent ainsi que sont les prophètes dans nos communautés, ils n’ont plus de pied pour avancer dans le domaine prophétique parce qu’on ne leur laisse aucun espace, et plus de tête car nous les avons fracassés, oh pas dans toutes les communautés mais avouons que dans de nombreuses communautés, il en est ainsi.

Certains se lèvent à nouveau mais animés d’un zèle amer, remplis de rancœurs, le cœur plein de souffrances à cause du rejet. Comme Moïse, après avoir passé 40 années dans le désert, a dû ôter ses souliers parce qu’il se trouvait sur une terre sainte, ceux qui se lèvent le cœur ainsi blessé doivent ôter leurs souliers pour entrer à nouveau dans la présence de Dieu, dans la présence de ce feu ardent qui brûle toutes les scories.

Pour d’autres, ils se lèvent ! Mais comme il nous est dit dans Romains 10.2 : « Je leur rends le témoignage qu’ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence ». En fait, il cherche à établir leur propre justice et ne sont pas soumis à Dieu. Michée 6.8 nous dit : « On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien ; et ce que l’Éternel demande de toi, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu ».

L’humilité est une vertu essentielle. Ce n’est pas se dénigrer soi-même et encore moins de se comparer aux autres. C’est reconnaître qui nous sommes pour Dieu mais aussi reconnaître l’autre dans ce qu’Il a reçu de Dieu et ne pas chercher à prendre une place qui n’est pas la nôtre.

Or, ceux et celles qui n’ont pas laissé leur cœur être guéri par Dieu ne pourront marcher dans l’humilité et ne seront pas les instruments que Dieu veut qu’ils soient entre Ses mains.

De plus, dans ces temps particuliers que nous traversons, la voix prophétique est ridiculisée sur la place publique. Elle est même bafouée nous oserions dire, certains profitant de toutes les souffrances qui nous entourent pour tenter de se faire un nom en « prophétisant » tout et n’importe quoi, inspirés par les événements et les discours environnants.

Ce tableau que nous dressons peut vous sembler noir, cependant, il n’est pas trop tard.

Il n’est pas trop tard pour que l’Église se mette à l’écoute de la voix prophétique même si celles et ceux que Dieu utilisera ne sont pas le choix que l’Église aurait fait. Pas trop tard pour nous humilier d’avoir coupé tant de têtes parce que dérangeantes. Pas trop tard pour nous humilier également d’avoir parlé de la part de Dieu sans être mandatés par Lui. C’est en s’humiliant que chacun pourra trouver sa véritable place et recevoir le mandat de Dieu pour la tâche qui lui est vraiment assignée. Pas trop tard pour que ceux qui sont appelés au ministère prophétique s’humilient et ôtent leurs souliers en déposant ainsi leur zèle amer rempli de leur propre justice… pour transmettre comme tout à nouveau le cœur de Dieu pour son Église et pour les nations.

Nous laissons tout cela à votre réflexion et restons à votre écoute.

Que Dieu vous bénisse.