DANS LA VALLÉE !

Psaumes 23.4 (BFC) – Même si je passe par la vallée obscure, je ne redoute aucun mal, Seigneur, car tu m’accompagnes…

Dans notre marche chrétienne, il est des vallées obscures que nous aurons à traverser. Elles font partie de notre pèlerinage et plus notre destinée est glorieuse, plus elles seront profondes !

C’est quoi ces vallées obscures ? Cela peut être ce moment où le ciel semble fermé, où tout va de travers, où Dieu semble sourd à nos requêtes et où l’ennemi s’acharne sur nous avec férocité. C’est l’endroit où tous nos repères, nos sécurités, nos convictions passent par le feu.

David a traversé ce genre d’endroit que notre nature humaine fuirait, s’il était possible, de toutes ses forces. Jésus l’a traversé et tant d’autres au travers des siècles. A vrai dire, ce passage est nécessaire pour arriver à une plus grande maturité, pour que notre foi devienne inébranlable et fondée sur notre Seigneur seul.

David ne dit pas que le mal ne l’atteindra pas, il dit qu’il ne le redoute pas. La peur nous fait faire tant de détours, elle nous pousse loin, très loin du plan de Dieu pour notre vie. Rappelons-nous que Jésus a été « poussé » par le Saint-Esprit vers le désert, lieu de la tentation et de la confrontation. Il en est ressorti plein de puissance. Nous sommes attirés par l’onction que certains serviteurs de Dieu portent mais nous sommes peu enclins à passer par la vallée où ils sont passés !

La promesse, c’est que le Seigneur nous accompagne et au fond, si Dieu est là malgré les apparences et tous nos sentiments négatifs, c’est le meilleur endroit. Seigneur que je sois là où Tu es, et rien que là où Tu es !

L’encouragement de cette pensée, c’est que pour Dieu qui a notre vie entre ses mains, tout a un sens et que si nous avons l’impression de sombrer, Lui demeurera à jamais fidèle et qu’après la vallée obscure, il y aura des montagnes de grâces puissantes.

Que le Seigneur vous encourage et de grâce, tenez bon !

LE BOUT DU TUNNEL !

Psaumes 22.1 ou 22.2 selon les versions – Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Pourquoi restes-tu si loin, sans me secourir, sans écouter ma plainte ?

David, comme chantre, était inspiré des paroles de Dieu. Dans ce verset il cite les mots même de Jésus sur la croix, ultime moment où le Fils et le Père ont été séparés parce que Jésus portait sur Lui tout le poids du péché du monde. David a eu beaucoup d’épreuves dans sa vie, certaines d’entre elles lui sont « tombées dessus », d’autres ont été la conséquence de ses choix.

L’épreuve, quelle qu’elle soit, n’a qu’un seul but, nous faire grandir. L’impression qu’il avait que Dieu ne venait pas le secourir était illusoire, car Dieu travaille toujours au salut de ceux qui L’aiment. Aucune épreuve (tentation étant le même mot) n’est surhumaine, Dieu prépare à l’avance le moyen de s’en sortir.

Mais quand nous sommes au beau milieu de l’épreuve, il nous est très difficile de voir le bout du tunnel. Seule la foi dans cette promesse peut nous aider à faire un pas de plus vers la sortie, à continuer encore et encore jusqu’à une pleine victoire. C’est dans ce temps d’épreuve que tu vois vraiment ce que tu as dans le ventre… elle fait le tri entre ce qui est de la grâce de Dieu en toi et de ce qui est encore des choses qui doivent changer. Personne n’aime être éprouvé, pourtant l’épreuve a ceci de positif, c’est qu’elle nous remet à la mesure de qui nous sommes : des êtres humains complètement dépendants de la grâce de Dieu.

Pour revenir à notre David, l’homme selon le cœur de Dieu, c’était un battant qui avait remporté de grandes victoires et il était un peu la vedette en Israël. Ce sentiment d’abandon, purement fictif d’ailleurs, parce que Dieu veille sur les siens, le ramènera à la juste réalité : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » ! Courage mon ami, tu es un pas de plus vers la sortie du tunnel…

Sois pleinement béni.

Bonne réflexion.

A L’OMBRE DE TES AILES !

 Psaumes 17.8 – Garde-moi comme la prunelle de l’œil, cache-moi à l’ombre de tes ailes.

Nous avons déjà écrit sur le fait que Dieu nous cache dans son carquois. Bon nombre de serviteurs du Seigneur ont trouvé ce lieu « spécial » de la rencontre avec leur Dieu. Moïse était caché dans le désert, Elie et David étaient cachés dans une caverne, Jonas était dans le ventre d’un grand poisson, Jean-Baptiste passait ses journées dans le désert, le fils prodigue gardait à l’écart des cochons… Ces différents lieux avaient un dénominateur commun, c’était l’endroit de la réflexion et de l’intimité avec Dieu.

Et pour nous : quel est ce lieu privilégié où Dieu nous attend ? Vers quel endroit le Saint-Esprit nous pousse pour nous parler ? Tant que nous éviterons cet endroit, Dieu restera muet. Un jour en rentrant chez moi le soir assez tard, le Seigneur m’a interpellé en me disant : « Lève-toi demain à 4h00, Je veux te parler ! ». Je me suis exécuté et j’ai passé un moment inoubliable en sa présence.

Reviens au secret de la chambre fermée ! Fais une pause indispensable pour te ressourcer en Lui et recevoir ces précieuses Paroles pour ta vie. Ne fuis pas cet endroit car c’est là que le Père Céleste se tient, t’attendant avec enthousiasme.

Bonne réflexion.

UN PETIT REMONTANT ?

Psaumes 16.11 – …Il y a d’abondantes joies devant Ta face…

Dans les temps troublés que nous traversons, nous aurions tendance à oublier cette vérité. Il y a d’abondantes joies devant la face de notre Seigneur.

La peur, la souffrance, la maladie, le deuil, l’incompréhension, l’angoisse sont autant de choses qui peuvent nous entraîner dans un gouffre dont il semblerait que nous ne pourrons jamais nous relever.

Irons-nous jusqu’à dire que toutes ces choses nous devons les traverser avec joie ? Non bien sûr, d’ailleurs nous pleurons avec ceux qui pleurent, nous souffrons pour toutes ces familles endeuillées, pour toutes ces personnes malades, pour toute cette violence également qui est en train d’émerger. Nous sommes avec vous et nous sommes loin d’être des extra-terrestres.

Cependant, ce matin, ce verset a résonné dans  mon cœur. Il y a d’abondantes joies devant Ma face. Dans le Psaumes 34.5 (ou 6 selon les versions) nous lisons : « Quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie ». David, le psalmiste dira aussi : « J’ai constamment l’Éternel sous mes yeux » (Psaumes 16.8). Qu’avons-nous constamment sous nos yeux mes amis ? Que regardons-nous ? Sur qui ou sur quoi avons-nous les regards fixés ?

Il est temps de détourner nos regards pour regarder à notre Roi des rois. A l’instar de Moïse dans le désert brandissant le serpent d’airain et permettant ainsi à toutes celles et ceux qui regardaient vers ce serpent de ne pas mourir malgré la morsure des serpents, nous sommes invités à lever nos yeux afin que le poison de la peur, de l’angoisse… ne fasse plus une œuvre de mort en nous mais qu’au contraire, nous recevions toute la vie qui émane de ce que Jésus a accompli à la croix !

La Parole de Dieu nous dit encore : « Car la joie de l’Éternel sera votre force… » (Néhémie 8.10). Il nous appartient maintenant de décider vers qui nous allons tourner nos regards. Mes bien-aimés, pendant ces temps troubles et ceux qui vont suivre, que la joie de notre Seigneur soit notre force.

Avec tout mon amour.

Bonne réflexion.

LES ENFANTS PRIS EN OTAGE !

Psaumes 10.3 – Car le méchant se glorifie de sa convoitise, et le ravisseur outrage, méprise l’Éternel.

Tout le monde sait que le divorce sera la cause de dommages collatéraux, d’autant plus s’il y a des enfants dans le couple qui se disloque. Une étude annonçait qu’environ trente personnes seront affectées par un divorce. J’aimerais vous dire que la vie est un tapis de roses mais même si je vous disais cela, il me faudrait vous dire que ces roses ont des épines.

Ces dommages pourraient être « adoucis » si nous n’assistions pas à une guéguerre provoquée par l’un des parents qui utilise les enfants comme une arme. Les enfants sont pris en otage par l’un des parents, qui au nom de « l’amour » pour eux, va les utiliser pour faire souffrir l’autre. Les exemples sont malheureusement trop nombreux, même parmi les chrétiens, pour ne pas en parler comme s’ils n’existaient pas. Il faut prendre conscience que c’est le meilleur moyen pour détruire psychologiquement les enfants et les déstructurer socialement.

Combien d’enfants entendent l’un des parents dire tout un tas de choses négatives sur l’autre parent ? Combien usent de pressions pour garder des biens matériels prétextant qu’ils seront pour les enfants ? Combien ne permettent pas que le droit de visite se fasse dans de bonnes conditions par l’autre parent et utilise tout un tas de stratagèmes pour arriver à leur fin ? La liste serait longue.

Croyez-vous que ce parent aime ses enfants ? Croyez-vous qu’il se soucie de leur bien-être ? Il serait facile de répondre oui devant ces comportements car le parent qui agit ainsi criera haut et fort : « Moi j’aime mon enfant ». Cependant, essayons un instant de réfléchir et de comprendre l’impact destructeur que ces comportements auront sur l’enfant.

Il est plus facile de parler négativement de l’ex-conjoint que de taire ses erreurs. Il est plus facile de dérober, même ce qui ne nous appartient pas, que de renoncer à ce qui devrait nous revenir de plein droit, pour le bien des enfants. Il est plus facile de ne pas accepter que l’ex-partenaire peut être aimé(e) par ses enfants, que de lâcher-prise et d’accepter qu’ils aient une bonne relation.

Ne soyons pas méchant(e)s. Si nous essuyons un divorce, n’utilisons pas les enfants comme une arme. D’ailleurs, tôt au tard, ceux-ci se retourneront contre ceux et celles qui les ont manipulés de la sorte.

1 Corinthiens 6.7 – C’est déjà certes un défaut chez vous que d’avoir des procès les uns avec les autres. Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt quelque injustice ? Pourquoi ne vous laissez-vous pas plutôt dépouiller ?

Bonne réflexion.

FAITES DU BIEN À CEUX QUI NE VOUS AIMENT PAS !

Job 42.10 – L’Éternel rétablit Job dans son premier état, quand Job eut prié pour ses amis ; et l’Éternel lui accorda le double de tout ce qu’il avait possédé.

Une de nos étudiantes, Fannie, nous a interpellés avec ce verset. Suivons bien la chronologie : Job a été restauré APRES avoir prié pour ses « amis ». Je ne sais pas pour vous, mais pour moi les « amis » de Job lui ont « pourri » la vie. Non seulement il était dans de grandes souffrances, à peine imaginable pour les êtres humains que nous sommes, et tout ce que ces « amis » ont trouvé à faire, c’est encore de lui « casser » la tête avec leurs conseils bidon. Il y a de quoi criser non ?

Je pense encore à notre Seigneur qui, jour après jour, devait supporter Judas alors qu’Il était bien au courant de ses intentions. Je dois avouer que parfois il y a des signes de maturité en Dieu qui me semblent tellement inaccessibles.

Je vois quand même une lueur dans la démarche de Job. Au verset 6 il nous dit : « C’est pourquoi je me condamne et je me repens sur la poussière et sur la cendre ». Nous savons que Job se croyait un homme intègre et ce n’était pas de l’illusion, il était vraiment intègre. Mais toute cette intégrité a fondu comme neige au soleil quand il a été mis en présence de la grandeur de Dieu. Brisé, il n’était plus difficile pour lui de prier pour ses « amis ».

Nous avons difficile à demander la bénédiction pour ceux qui ne nous aime pas, ceux qui nous maltraitent, insultent, persécutent… parce que quelque part, nous nous croyons meilleurs, pas vrai ? Si nous nous arrêtons à un standard humain, oui c’est vrai ! Mais si nous entrons dans le standard divin, nous ne sommes pas meilleurs, que du contraire !

Mes bien-aimés, peut-être que ton besoin de restauration se trouve dans les quelques lignes de ce jour. Dieu agira envers toi APRES avoir pris le temps de bénir toutes ces personnes qui t’ont ou te mènent la vie dure. Je sais : mission impossible pour nous mais… avec l’Esprit de Dieu en nous, tout devient possible !

Bonne réflexion.

Avec toute notre compassion.

PACIFICATEUR ?

 Job 9.33 – Au moins, s’il y avait un arbitre entre nous, qui poserait la main sur chacun de nous deux !

Ces derniers jours, deux prédicateurs que nous avons écoutés ont utilisé ce verset et il faisait aussi partie de notre lecture quotidienne : Papa veut nous dire quelque chose ! Job était un homme qui souffrait beaucoup et il ne trouvait aucun réconfort dans ses « amis », venus plus pour l’accabler que pour le soutenir.

Ma réflexion de ce matin est : sommes-nous prêts à devenir cet arbitre ? Il y a si peu de ce genre de chrétiens dans le peuple de Dieu : un homme, ou une femme, qui a suffisamment d’amour pour se tenir entre deux personnes en opposition. Un homme aussi (ou une femme) qui se tient dans l’intercession pour une autre personne et fait ainsi la jonction entre Dieu et cette personne. Un rassembleur, un point de contact entre deux parties en conflit !

Nous sommes tellement enclins à prendre parti dans les conflits qui nous entourent. Par la langue, nous attisons cette querelle au lieu de faire ce travail de construction et de réconciliation. Heureux ceux qui procurent la paix disait Jésus, ils seront appelés fils de Dieu. Le terme « qui procurent la paix » pourrait être traduit par « pacificateur ». Dieu cherche ces « arbitres » pleins de bon sens, de douceur et d’amour.

Mes bien-aimés, une personne qui souffre n’a pas besoin de moralisateurs, encore moins d’accusateurs. Elle a besoin de quelqu’un qui mette sa main sur son épaule et qui fasse la jonction avec le Créateur. Après tout, Lui seul peut consoler les cœurs brisés mais souvent il y a une rupture entre celui qui souffre et son Consolateur. Sommes-nous prêts à relever ce défi et à devenir un pont, une main tendue, une « croix » ?

Bonne journée.

LE DÉGOÛT OU L’AFFECTION ?

Job 1.5 – …Il se levait tôt le lendemain et offrait à Dieu un sacrifice complet pour chacun d’eux, car il se disait : « Mes fils ont peut-être commis une faute, ils ont peut-être offensé Dieu en pensée ». C’est ainsi que Job agissait chaque fois (BFC).

Quelle belle attitude parentale avait Job. Il ne restait pas sur le sentiment offensé de voir ses enfants ne pas suivre la voie de sa foi, mais il apportait à Dieu un plaidoyer sincère pour chacun d’eux. Son amour paternel le rendait capable de dépasser la déception, se faisant médiateur, intercesseur pour leur bien.

Ne nous voilons pas la face, les conflits générationnels existent même dans les familles chrétiennes. Plus d’un serviteur de Dieu a vu ses enfants « mal tourner », laissant de nombreuses blessures. Chaque cas est particulier, que l’éducation soit très stricte ou franchement « cool », des enfants rejettent le Dieu de leurs parents. Nous ne pouvons que faire notre possible en comptant sur la grâce de Dieu, mais là n’est pas mon propos.

Mon propos c’est : si un de mes enfants offense Dieu ouvertement, comment vais-je réagir ? Si ce qu’il fait est détestable au plus haut point, il n’en demeure pas moins que Dieu l’aime. Qu’est ce qui va être le plus fort dans mon être intérieur : le dégoût ou l’affection ? A coup sûr Dieu aimerait que nous adoptions l’attitude de Job et que nous entrions dans un plaidoyer pour notre enfant. La prière d’un père ou d’une mère a beaucoup plus d’efficacité que nous ne le pensons. De nombreux témoignages pourraient venir étayer le fait que des enfants ont quitté la voie de la perdition suite à l’intercession de leurs parents.

Mes bien-aimés, si nous fermons la porte à ces enfants prodigues, le diable aura doublement gagné. Passons outre la souffrance que cela provoque, même si nous sommes séparés d’eux physiquement, continuons de prier pour leur rédemption. Un jour peut-être reviendront-ils à la maison en disant : « J’ai péché contre le ciel et contre toi… » (Luc 15.21).

Bonne réflexion.

DIEU TE FAIT JUSTICE !

Esther 7.10 – Et l’on pendit Haman au bois qu’il avait préparé pour Mardochée. Et la colère du roi s’apaisa.

Quelle histoire avec une fin inimaginable ! Voilà un homme, Haman, qui avait pour projet de faire du mal et qui espérait emmener Mardochée pour le pendre au bois. Il avait d’ailleurs déjà préparé la potence à cette fin. Cependant, il y eu un retournement de situation et celui qui a été pendu au bois a été Haman et Mardochée a été quant à Lui élevé par le Roi.

Oh, mon ami(e), notre Dieu est le Dieu des retournements de situation. Notre Dieu est celui qui te fait justice. Tant que Dieu n’a pas dit son dernier mot, l’histoire, ton histoire n’est pas terminée. Mais que s’est-il passé pour qu’il y ait retournement de la situation ?

Tout d’abord, j’aimerais relever que le peuple de Dieu avait revêtu le sac et la cendre, c’est-à-dire qu’ils s’humiliaient devant Dieu et la Parole nous enseigne que l’humiliation précède la gloire. Plions les genoux devant notre Roi des rois et au temps convenance, Il nous élèvera.

Ensuite, Esther a dû entrer dans le pourquoi elle était née, au risque de perdre la vie, c’est-à-dire qu’elle a dû surmonter ses craintes, qu’elle a dû s’oublier pour penser à son peuple. Quelle leçon incroyable ! Quand nous arrêtons de regarder à notre petite personne, quand nous abandonnons nos peurs, nos ambitions… quand nous acceptons d’obéir quitte à perdre des plumes et que nous décidons de nous lever pour entrer dans un plan global, il se passe quelque chose mes amis !

Joseph l’avait compris également. Genèse 50.20 : « Vous aviez médité de me faire du mal : Dieu l’a changé en bien, pour accomplir ce qui arrive aujourd’hui, pour sauver la vie à un peuple nombreux ».

Dieu aujourd’hui veut retourner ta situation et changer le mal en bien !!! C’est le temps !!

Humilie-toi sous Sa main puissante, lève-toi pour accomplir le pourquoi tu es né et regarde Dieu agir avec puissance !

C’est le jour J.

Avec toute mon affection.

COMPLÈTEMENT DINGUE !

Néhémie 13.25 – Je pris ces compatriotes à partie et j’appelai la malédiction sur eux ; je battis (je frappai) même quelques-uns d’entre eux et je leur arrachai les cheveux… (BDS)

Nous sommes tous d’accord pour dire que Néhémie était un homme de Dieu intègre et efficace, mais, dans un premier temps, nous pourrions être très surpris de ce genre de réaction. Qu’est-ce qui lui est passé par la tête pour s’emporter de cette manière ?

Ce que Néhémie comprenait, c’est que les Israélites avaient beaucoup souffert de leur rébellion envers l’Éternel. Et voilà que ses compatriotes faisaient exactement la même chose, attirant le malheur sur Jérusalem, ville qui avait tant de prix à ses yeux. Cette colère n’était pas de la méchanceté mais une profonde tristesse de voir ce gâchis.

Aujourd’hui encore, nous pouvons ressentir ce genre de sentiment ! Quand nous voyons un jeune, plein de talents et de promesses, faire des choix qui vont détruire sa vie, comme le dirait mon épouse : « Il y a de quoi le tarter » !

J’aimerais prendre un autre exemple, comment lisons-nous Matthieu 16.22 et 23 ? Je vais essayer de retranscrire la scène. Pierre prend Jésus par le bras, le pousse à l’écart et lui dit : « Non mais ça va pas la tête, il n’est pas question que tu meures comme çà, ce n’est pas la volonté de Dieu ! ». Jésus se retourne, il y a du feu dans son regard et il crie : « ARRIERE DE MOI SATAN, TU REAGIS DANS LA CHAIR, TU NE COMPRENDS RIEN A LA VOLONTE DE DIEU ! ». Pierre reste muet et complètement interloqué.

Quand nous voyons les comportements, les manigances, les fourberies… de certains enfants de Dieu, il y a de quoi avoir des réactions fortes. Ce ne sont pas seulement ces attitudes qui provoquent cette colère mais ce sont toutes les conséquences désastreuses qu’elles vont engendrer. Tant de souffrances, tant de malheurs à cause de la folie de ces insensés, pour leur propre vie mais aussi, bien souvent, pour d’autres.

J’aimerais terminer en disant ceci : « Bien-aimé, laisse-toi reprendre, laisse-toi te faire enguirlander car c’est pour ton bien. Ne reste pas sur un « oh je suis choqué », ne joue pas à la victime mais comme le dit si bien Proverbes 25.12 : La réprimande donnée par un homme sage ressemble à un anneau ou à un collier d’or fin pour celui qui l’écoute » (NFC).

Bonne réflexion.