QUESTION DE CHOIX !

 2 Chroniques 18.21 – « Je sortirai », répondit-il, « et je serai un esprit de mensonge dans la bouche de tous ses prophètes ». L’Éternel dit : « Tu le séduiras, et tu en viendras  à bout ; sors, et fais ainsi ».

Merci de lire tout le chapitre pour se mettre dans le contexte.

Ce passage est pour nous un peu obscur. Il faut admettre que certaines réalités spirituelles nous échappent et je n’ai pas la prétention de tout expliquer. Cependant, j’aimerais faire quelques remarques.

Si tous les « prophètes » d’Achab ont été trompés, la vraie parole est sortie par la bouche du prophète Michée. Le roi Achab était ainsi devant un choix, il avait la possibilité de se positionner pour la vérité. Prenons conscience que nous pourrons être un jour amenés à faire ce genre de choix.

Deutéronome 30.19 nous dit : « J’ai mis devant toi la vie et la mort… Choisis la vie ». C’est Dieu Lui-même qui nous amène devant ce choix. Il ne veut pas des robots qui s’exécutent sans sentiment, mais Il cherche des personnes qui ont fait un choix libre et réfléchi de Le suivre, de Le servir et de Lui obéir.

Quand ce genre de parole vient à nous commence un véritable combat intérieur : celui de faire ce que Dieu nous dit ou de faire ce que nous avons envie ! Le Tentateur nous pousse à nous émanciper de la volonté de Dieu pour assouvir notre propre désir. Mes bien-aimés, ce chemin de mort nous conduira dans une perte, un fracas lourd de conséquence. Pour Achab ce sera perdre sa vie.

Nous pouvons comme Achab mettre la « parole de vérité » en prison, c’est-à-dire étouffer notre conscience, cela n’empêchera pas le désastre de nous atteindre, que du contraire. C’est pourquoi, quand nous sommes confrontés à un choix, même si celui-ci semble légitime (reprendre la ville de Ramoth en Galaad n’était pas mauvais en soi), soyons attentif à ce que le Seigneur veut nous dire. Si nous ressentons un petit malaise intérieur, soyons sur nos gardes. Plutôt que d’étouffer ce sentiment, laissons-le nous parler avec force afin d’être préservés du choix de la mauvaise voie.

Je vous laisse avec cette prière du roi David : « Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Eprouve-moi, et connais mes pensées ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l’éternité ! ».

Bonne réflexion.

IDOLÂTRIE !

2 Rois 18.4 – Il fit disparaître les hauts lieux, brisa les statues, abattit les idoles, et mit en pièces le serpent d’airain que Moïse avait fait, car les enfants d’Israël avaient jusqu’alors brûlé des parfums devant lui : on l’appelait Nehuschtan.

Cet épisode de l’histoire d’Israël est intéressant. Le serpent d’airain, fabriqué par Moïse, avait été le moyen pour que beaucoup d’Israélites, mordus par les serpents brûlants, ne perdent pas la vie. Certains Israélites, bien des années plus tard, pensaient que brûler des parfums devant cette « statue » serait certainement plus bénéfique que de les brûler au Temple de Jérusalem.

Vous allez me dire : « C’était de l’idolâtrie ! ». Vous avez raison, aussi j’aimerais nous pousser à la réflexion. Quand nous faisons venir l’huile d’onction d’Israël pour prier pour les malades, ne sommes-nous pas dans la même démarche ? Quand nous prenons du pain azyme pour faire la Sainte Cène, pensons-nous que nous serons plus bénis ? Quand nous essayons de reproduire les composantes d’un réveil qui « marchent » dans un autre pays, ne sommes-nous pas dans le même état d’esprit ? Je crois que si quelqu’un pouvait mettre la main sur la garde-robe de l’apôtre Paul, il ferait fortune dans les milieux charismatiques ! Vous voyez ce que je veux dire ?

Le Saint-Esprit agit dans le présent ! Sa façon de faire dans le passé n’est pas la norme pour son action aujourd’hui. Et sa façon d’agir aujourd’hui ne sera pas celle de demain. Pourquoi ? Parce qu’Il ne veut pas que nous nous attachions à la forme mais à Lui. Il a des révélations à nous communiquer aujourd’hui ! Il a des moyens pour aujourd’hui ! Il a une conduite à nous montrer pour aujourd’hui !

Souvent le plus grand opposant au réveil et à la puissance de Dieu c’est « l’expérience » ! Une église vit un réveil puissant, vous revenez 20 ans plus tard et rien n’a changé, si ce n’est que la vie a disparu et que la communauté est sclérosée. La seule « expérience » qu’il nous faut entretenir, c’est l’écoute du Saint-Esprit !

La mouvance du Saint-Esprit, c’est la vie ! La vie est extraordinaire mais elle bouscule. Demandez à un couple qui voit venir la première naissance dans sa maison. Pour que la vie de Dieu nous bouscule, nous avons besoin de quitter les habitudes, les stéréotypes, les immobilismes, les présupposés… Aujourd’hui, à cet instant même, le Saint-Esprit a une révélation toute fraîche à te communiquer !

Bonne réflexion.

AVEUGLEMENT ?

2 Rois 7.12 – Le roi se leva de nuit, et il dit à ses serviteurs : « Je veux vous communiquer ce que nous font les Syriens. Comme ils savent que nous sommes affamés, ils ont quitté le camp pour se cacher dans les champs, et ils se sont dit : Quand ils sortiront de la ville, nous les saisirons vivants, et nous entrerons dans la ville ».

J’aimerais que nous nous replongions dans cet épisode de l’histoire d’Israël. Samarie, la capitale du Nord, est assiégée depuis longtemps par les Syriens. Une famine terrible tenaille le peuple au point que des femmes se livrent au cannibalisme. Le roi a une attitude de repentance en portant « le sac » (2 Rois 6.30) mais il est très en colère sur le prophète Elisée qu’il rend responsable de cette tragédie. Elisée vient annoncer la délivrance, entre parenthèse : au péril de sa vie, en annonçant la fin de la famine pour le lendemain. Finalement, quatre lépreux se présentent au camp des Syriens et se rendent compte qu’il n’y a plus personne. Le butin est grand et la promesse s’accomplit. C’est à l’annonce de cette nouvelle que le roi réagit comme notre verset nous l’indique.

Ma réflexion est que souvent nous réagissons de cette manière. Nous demandons des choses à notre Dieu, quelquefois Il scelle notre prière par une Parole prophétique et quand l’accomplissement vient, nous sommes sceptiques et nous cherchons ce qui cloche. Nous pourrions parler d’aveuglement sur ce que Dieu fait ou est en train de faire.

Dans notre histoire, le roi a bien été conseillé par un de ses serviteurs. Heureusement, parce que lui et son peuple, seraient passés à côté de l’intervention de Dieu. Cette méfiance cumulée à l’incrédulité dans la Parole de Dieu vole tellement de bénédictions.

Je pense que le problème se situe au niveau de notre mentalité. Nous prions mais nous ne croyons pas que cela sert à quelque chose. Nous prophétisons même parfois et nous ne croyons pas en « notre » prophétique. Nous avons pu remarquer d’ailleurs que plusieurs ont prophétisé sur nous et ils ne donnaient aucun crédit à ce prophétique. Je prends un exemple : la personne prophétise que tu as un message pour l’Église mais elle ne t’invite pas à apporter ce message à sa propre communauté alors qu’elle en est le pasteur.

Un jour Georges Müller, le grand homme de foi, devait se rendre à une réunion aux Etats-Unis. Le capitaine du bateau lui avait signalé que si le brouillard ne se levait pas, ils n’arriveraient pas à temps pour cette réunion. Georges proposait de prier. Il exposa sa requête à Dieu, ensuite le capitaine allait prier mais Georges l’arrêta. Il lui dit : « Capitaine, cela n’est pas nécessaire de prier. D’abord, j’ai reçu ce que j’ai demandé et ensuite vous ne croyez absolument pas que Dieu va faire quelque chose ». En remontant sur le pont, le capitaine a pu constater que le brouillard s’était complètement levé.

Mes bien-aimés, prions avec foi et quand le Seigneur intervient, ne soyons pas suspicieux mais réjouissons-nous de la grâce que notre Père nous fait.

Bonne réflexion.

CONVICTION D’ENFANT !

2 Rois 5.3 – Et elle dit à sa maîtresse : « Oh ! si mon seigneur était auprès du prophète qui est à Samarie, le prophète le guérirait de sa lèpre ! ».

Le témoignage de cette petite fille est tellement touchant. Peu d’adultes sont capables de faire ce que les enfants sont capables de faire. Les Syriens avaient fait une incursion en Israël et cette petite fille avait été emmenée captive pour devenir une esclave. Elle était privée de sa famille, privée de son peuple ; cependant il n’y avait aucune racine d’amertume dans son cœur, au contraire, elle désirait ardemment la guérison de son « maître ». Malgré la peur que peut engendrer le fait de se retrouver en pays étranger, elle témoignait de sa foi avec une conviction poignante, convaincue que Naaman pouvait être guéri de cette maladie tellement grave qu’est la lèpre. Elle ne se posait même pas la question de l’alliance. Le général syrien n’étant pas juif, il ne pouvait bénéficier des « grâces » réservées à Israël. Non dans son cœur, il y avait une conviction profonde : si mon « maître » est mis en contact avec l’onction, il guérira, point. C’est beau, vous ne trouvez pas ?

Si vous comparez l’attitude du roi d’Israël, vous verrez combien il était incrédule et combien il se sentait menacé (2 Rois 5.7). Nous, adultes, sommes souvent comme cela. Dans nos « petites têtes », il y a toujours un hic ; une bonne raison pour que la gloire de Dieu ne se manifeste pas. Je comprends encore davantage pourquoi le Seigneur Jésus nous a « commandé » de devenir comme des petits enfants (Matthieu 18.3).

Ma réflexion est : si je me trouvais dans la même situation, aurais-je la même audace pour  témoigner ? Serais-je replié sur moi-même avec cette pensée perfide : C’est bien fait pour lui, il n’avait pas à me traiter en esclave ? Quelquefois nous disons au Seigneur : « Utilise-moi pour témoigner de Toi ». Mais sommes-nous prêts à vivre des situations inconfortables pour pouvoir le faire ? Sommes-nous prêts à braver les dangers ?

Je me rappelle de cette femme qui demandait à son pasteur de prier pour son déménagement parce que l’endroit où elle habitait était un quartier « chaud ». Le pasteur lui a répondu : « Je ne vais pas prier pour que le Seigneur enlève la lumière qu’Il a mise dans ce quartier ! ». Cependant, chaque matin, il téléphonait à cette dame pour prier avec elle pour le quartier où elle vivait. Les choses ont commencé à bouger et plusieurs se sont convertis. Ensuite le pasteur lui dira : « Maintenant je peux prier pour ton déménagement ».

La Bible ne nous dit pas ce qu’est devenue cette petite fille mais je suis convaincu qu’elle a été affranchie de son esclavage car Dieu honore ceux qui l’honorent.

Bonne réflexion.

LA MORT EST DANS LE POT !

 2 Rois 4.40 – …La mort est dans le pot, homme de Dieu !

Un jour, le Seigneur m’a interpellé avec cette parole dans une communauté. La médisance y faisait beaucoup de ravage et montait les chrétiens les uns contre les autres. La langue peut provoquer ce genre de dégât et même la parole prêchée devient immangeable. Élisée a trouvé la solution en y ajoutant de la farine et la nourriture est redevenue saine.

Les mauvaises paroles sont un fléau et nous sommes tous amenés à le combattre. La seule solution, c’est que de plus en plus se trouvent dans notre bouche des paroles inspirées par le bon blé de l’Écriture Sainte. Jacques nous dit même dans son épître que celui qui arrive à cela est parfait. Avant de dire ce que je veux dire, ce serait bien que je réfléchisse à l’impact de mes paroles, à l’utilité de celles-ci et à ce que Dieu pense d’elles !

J’en appelle aussi aux hommes de Dieu. Veillez mes frères (et sœurs) sur le troupeau que le Seigneur vous a donné. Ne laissez pas courir la médisance, elle ne fera que détruire l’œuvre que le Seigneur vous a confiée. Enseignez la bonne farine de la Parole de Dieu à ce sujet, il en va de la bonne santé des brebis de notre Seigneur.

Pour terminer, mon désir c’est que nous soyons tous comme Esaïe qui a dit : « Le Seigneur, l’Éternel, m’a donné une langue exercée, pour que je sache soutenir par la parole celui qui est abattu ».

Bonne réflexion.

LE CONTRE POUVOIR !

2 Rois 3.13 – Elisée dit au roi d’Israël…

Il y a une notion, je pense, qui manque dans le peuple de Dieu, surtout au niveau du leadership, c’est celle du contre-pouvoir. Par exemple, ici en Europe, nous entendons régulièrement les pasteurs critiquer les syndicats. Ils font une mauvaise interprétation, à mon avis, du texte de 1 Pierre 2.18 : « Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres ». Pourquoi dis-je que c’est une mauvaise interprétation ? Parce que nous ne sommes plus sous le régime de l’esclavage et que la relation entre employeurs et employés se base sur un contrat stipulant des devoirs et des droits, ce qui n’existait pas dans une relation esclaves/maîtres.

Juste une autre façon de voir les choses : si les membres de la communauté peuvent se rendre au culte le dimanche, c’est à cause des syndicats ou de certains mouvements ouvriers. S’ils peuvent aider financièrement l’œuvre, c’est parce qu’ils perçoivent un salaire décent. S’ils peuvent participer à des jeûnes, à des retraites ou à certains services, c’est parce que le temps de travail a été abaissé et qu’ils ont la possibilité d’avoir des congés payés ! Donc le travail des syndicats et autres mouvements ouvriers n’a pas été vain et, j’ose le dire, a reçu l’approbation de Dieu. Le principe syndical est une forme de contre-pouvoir.

Cela m’amène à quelque chose de plus sérieux : les leaders chrétiens n’aiment pas le contre-pouvoir. Pourquoi ? Parce qu’il pousse sans cesse à la remise en cause. Si nous voulons être un peuple prophétique, nous devons, non seulement laisser ce principe se manifester, mais nous devons l’encourager. Israël avait son roi, mais il avait aussi ses prophètes. Si Nathan n’avait pas repris David, jusqu’à quand aurait duré son mal être.

Certaines conséquences désastreuses ont été évitées parce que le contre-pouvoir des prophètes s’est manifesté. En tant que leaders de communauté, nous devrions être reconnaissants de cet équilibre que le Seigneur met dans son peuple. En tant que leader, c’est une sécurité parce que le contre-pouvoir m’oblige à me sonder, à passer au tamis du Saint-Esprit mes motivations, à recourir à l’humilité…

L’homme étant ce qu’il est, et la nature humaine étant ce qu’elle est, le contre-pouvoir prophétique est non seulement nécessaire, mais indispensable, même s’il n’est pas toujours agréable.

Ceci n’est qu’une méditation, elle n’est pas là pour « autoriser » les revendications à tout va, la rébellion, l’autoritarisme ou que sais-je ? Ces attitudes sont tout aussi condamnables que l’abus de pouvoir. De l’équilibre mes bien-aimés, de l’équilibre !

Bonne réflexion.

PLUS QU’UN PETIT NUAGE !

 1 Rois 18.44 – A la septième fois, il dit : « Voici un petit nuage qui s’élève de la mer, et qui est comme la paume de la main d’un homme ».

Voilà plusieurs années qu’il n’était pas tombé de pluie en Israël. Le prophète Élie intercédait pour qu’il pleuve et chaque fois, il envoyait son serviteur vérifier s’il se passait quelque chose. A la septième fois, un minuscule espoir naissait mais finalement la pluie tomba avec force.

Ma réflexion de ce matin c’est : avons-nous cette persévérance dans la prière ? Imaginons qu’Élie se soit arrêté à la quatrième ou cinquième fois. Point d’exaucement ! Je conviens qu’il n’est certes pas facile de continuer à prier alors que rien ne se passe, du moins que nos yeux ne voient rien. Mais n’est-ce pas l’essence même de la foi de vivre les choses qui n’existent pas encore comme si elles existaient déjà ?

Ne relâchons pas nos prières et croyons que celles que nous faisons ce matin seront celles qui vont déclencher le bras de Dieu. Et même si nous ne voyons qu’un tout petit petit nuage, préparons-nous à la pluie abondante qui vient sur nous !

Mes bien-aimés, prenez courage. Aucune de vos prières ne reste sans effet. Chacune de celles-ci est une goutte d’eau qui fera un jour ou l’autre déborder le vase de l’exaucement. Sautez et dansez de joie quand vous voyez le petit nuage, votre libération est proche, toute toute proche.

Bonne réflexion et courage.

LE SOUVENIR DES FAUTES !

1 Rois 17.18 – Sa mère dit à Élie : « Prophète de Dieu, pourquoi m’as-tu fait cela ? Es-tu venu pour rappeler mes fautes à Dieu, et provoquer ainsi la mort de mon fils ? » (BFC).

Le prophète Élie avait été reçu chez une veuve à Sarepta pendant la famine. Pendant bien des jours, ils avaient vécu le miracle de la multiplication de la farine et de l’huile mais un événement dramatique était survenu : l’enfant de cette veuve était décédé.

Ma réflexion c’est : combien de fois avons-nous cru que Dieu nous punissait ou combien de fois avons-nous affirmé que le malheur qui atteint les autres est une punition de Dieu ? Une chose est sûre, celui qui rappelle le souvenir de nos fautes n’est pas le Seigneur, mais bien le diable !

Devant des situations tragiques, nous cherchons, et c’est bien humain, des explications. Mais nous oublions que nous sommes à des années lumières d’avoir tous les tenants et tous les aboutissants pour comprendre ce qui arrive. Notre seul recours est de nous en référer à Dieu qui Lui sait toutes choses.

Pour bien démontrer que le souvenir des fautes de cette femme n’était pas devant ses yeux, l’Éternel va ressusciter l’enfant par l’intermédiaire de son serviteur Élie.

Le psalmiste disait : « Si tu gardais le souvenir des iniquités, Éternel, Seigneur, qui pourrait subsister ? » (Psaumes 130.3). Non le Seigneur ne garde pas le souvenir de tes fautes si tu les as amenées à la croix de Jésus. Aucun souvenir, aucune écriture, casier vierge ! La voix de la condamnation et de la culpabilité qui t’assaillent est l’œuvre de ton ennemi.

Proverbes 16.28 nous dit aussi : « Le calomniateur divise les amis ». Mes bien-aimés, ceux qui souffrent et qui sont dans la tourmente de l’épreuve, ceux qui ont difficile de marcher dans la sanctification, ceux qui sont faibles… n’ont pas besoin d’être encore plus accablés par le souvenir de « leurs fautes » ! Ce qu’ils ont besoin, c’est d’un véritable serviteur de Dieu, plein de compassion, qui intercédera pour eux jusqu’à l’exaucement.

Bonne réflexion.

ECOUTE LE BON CONSEIL !

1 Rois 12.8 – Mais Roboam laissa le conseil que lui donnaient les vieillards, et il consulta les jeunes gens qui avaient grandi avec lui et qui l’entouraient.

Cet épisode de la royauté en Israël est une tragédie. L’attitude du successeur de Salomon a entraîné le schisme dans le pays entre les dix tribus du Nord et la tribu de Juda et une guerre civile a été évitée de peu. Je ne peux m’empêcher de penser à toutes ces vies de jeunes brisées parce qu’ils se sont laissés influencer par leurs « copains », à ces morts prématurés par suicide ou par accident parce qu’ils sont tombés dans les pièges de la vie par manque de connaissance et de sagesse.

Le fossé des générations de notre société moderne a apporté ce manque de communication et d’écoute envers les aînés. Combien d’ados pensent que les adultes qui les entourent ne les comprennent pas, qu’ils sont ringards, dépassés et « chi… » ? Combien de parents sont désespérés parce qu’ils voient leurs « petits » se mettre en danger pour satisfaire au « code de conduite » de leur génération ? Combien acceptent la première cigarette, le premier « joint », la première dose, la première relation sexuelle, la bravade de danger en tout genre pour ne pas déplaire à leur cercle « d’amis » ? Nous pourrions citer tant d’exemples de vies brisées, gâchées ou écourtées.

Par cette pensée je m’adresse à toi qui es jeune. N’écoute pas les conseils sans sagesse des jeunes de ta génération ! Une chose que tu dois comprendre, c’est que l’adulte qui te conseille a été jeune avant toi, avec les mêmes défis et les mêmes incertitudes et il SAIT parce qu’il a l’expérience de la vie. Derrière le conseil de ces « parents », il y a tout l’amour pour t’éviter de la souffrance, souffrance qu’ils ont peut-être subie eux-mêmes. Ils ne sont pas là pour te compliquer la vie, bien au contraire, ils sont là pour te faire bénéficier de leur apport protecteur. Ne sort pas de cette zone de sécurité tant que tu n’es pas armé pour affronter la vie comme « un grand ». Si tu as le Seigneur Jésus dans ta vie et que tu es à l’écoute des conseils des « anciens », tu te prépares un avenir plein de bénédictions et de grâce.

Sois pleinement béni(e).

OPPORTUNISTE ?

2 Samuel 16.3 – Le roi dit : « Où est le fils de ton maître ? » (Mephiboscheth). Et Tsiba répondit au roi : « Voici, il est resté à Jérusalem, car il a dit : Aujourd’hui la maison d’Israël me rendra le royaume de mon père ».

Mephiboscheth était le fils de Jonathan, l’ami intime de David. David, voulant respecter son alliance avec Jonathan, avait pris soin de son fils. Il l’avait accueilli à la cour du roi et lui avait rendu les biens de son grand-père Saül. Absalom, le propre fils de David, avait fomenté un coup d’état et David était en fuite. Nous pourrions penser que Mephiboscheth le soutiendrait dans ce moment d’épreuve, en égard à la bonté que David lui avait prodiguée. Et bien pas du tout : le bougre pensait tirer profit de cette situation trouble dans le pays pour s’accaparer le trône.

Aujourd’hui, nous appellerions Mephiboscheth un opportuniste : quelqu’un qui tire à lui les « couvertures » en toutes circonstances. Un homme sans loyauté, sans reconnaissance et sans scrupule, prêt à tout pour ses propres intérêts. Malheureusement, des « Mephiboscheth » il y en a beaucoup dans le peuple de Dieu. Et si nous nous examinions nous-mêmes ?

Quand, pour la dernière fois, nous sommes-nous « mouillés », insurgés, exposés contre l’injustice ? Quand avons-nous pris des risques pour défendre un plus faible ou une noble cause ? Quand avons-nous haussé la voix pour défendre nos valeurs, notre foi ou notre Seigneur ? Nous devons l’avouer, nous avons été « opportunistes » plus souvent que nous le croyons.

Ma réflexion va dans ce sens : à quel prix peut-on m’acheter ? La peur de « perdre » est peut-être le prix le plus habituel : perdre la face, ma réputation, mon confort, une relation, la tranquillité… la vie. Jusqu’où peut-on nous pousser avant que nous disions : « Non, trop c’est trop ».

Seigneur, je ne veux pas être un opportuniste qui suit le vent de la « mode ». Je veux tenir ferme sur le roc de ta Parole et me démarquer pour que les valeurs fondamentales qui sont sur ton cœur ne soient pas traînées dans la boue. Je désire être ton porte-parole. Quoi qu’il m’en coûte, je ne me laisserai pas acheter ! Je veux te montrer toute ma reconnaissance parce que Tu T’es « mouillé » pour moi.

Si cette prière vous semble o.k., n’hésitez pas à la faire.

Bonne réflexion.