PARDONNER, MAIS PAS À TOUS PRIX !

2 Samuel 14.33 – Joab se rendit auprès du roi et lui fit un rapport. Le roi fit appeler Absalom qui vint auprès de lui et se prosterna  face contre terre devant le roi. Alors le roi embrassa Absalom (TOB).

Je vous explique en quelques lignes ce qui s’est passé. Absalom a une sœur appelée Tamar. Son demi- frère Amnon la viole. Deux ans plus tard, Absalom la venge en tuant Amnon. Ensuite Absalom s’enfuit à Guéchour. Après trois ans, Joab, le chef de l’armée, incline le cœur du roi David, le père d’Absalom, pour faire revenir celui-ci à Jérusalem. David accepte sa demande mais refuse de voir Absalom. Il se passe encore deux années. Absalom ne veut pas se plier à cette situation, il fait incendier le champ de Joab, celui qui l’a fait revenir, pour mettre la pression. Finalement David accepte de le rencontrer. Et juste après cet épisode… Absalom fomente un coup d’état pour prendre le pouvoir à son père.

Il y a, dans le peuple de Dieu, une incompréhension par rapport au pardon. Pardonner, pour beaucoup, est synonyme de « renouer la relation ». Or, l’exemple d’Absalom vient nous montrer tout le danger qu’il y a à agir de la sorte.

Absalom était un homme très beau… à l’extérieur, mais son cœur était très mauvais. A aucun moment il ne s’est repenti pour le meurtre qu’il a commis. Joab prend son parti et en « reconnaissance » il fait incendier son champ. Il fait « l’enfant gâté » pour obtenir une audience auprès du roi pour mieux le « poignarder dans le dos » ensuite…

Si la Parole de Dieu nous invite à pardonner, c’est parce que cette décision est une puissance libératrice pour nous. Mais attention, renouer la relation avec notre offenseur ne peut s’envisager que si celui-ci change et s’il démontre un repentir sincère. Si nous ne prenons pas cet avertissement au sérieux, nous serons blessés à nouveau au point peut-être d’être anéantis.

Mes bien-aimés, nous sommes appelés à vivre en paix. Paul dira : « Autant que cela dépende de vous » (Romains 12.18), cela sous-entend que cela n’est pas toujours possible. Si vous êtes tributaires d’une relation destructrice, coupez cette relation, elle ne vous fera que du tort. N’acceptez pas la culpabilisation que l’on va mettre sur vos épaules en disant : « Tu n’as pas pardonné » ! Pardonner et restaurer une relation sont deux choses très différentes.

Bonne réflexion.

NE TOUCHE PAS À L’OINT DE DIEU !

1 Samuel 24.7 – Et il dit à ses gens : « Que l’Éternel me garde de commettre contre mon seigneur, l’oint de l’Éternel, une action telle que de porter ma main sur lui ! car il est l’oint de l’Éternel ».

Vous connaissez certainement ce passage de l’Écriture qui est bien souvent utilisé pour dire qu’il ne nous faut absolument rien faire ou rien dire au sujet d’un serviteur de Dieu. Il va sans dire qu’un certain nombre d’hommes et de femmes utilisent ce passage de l’Écriture afin de ne pas être contesté en quoi que ce soit, une façon de nous dire : « Ne réfléchissez plus, mais obéissez à l’oint de Dieu ». Cependant, Dieu nous a dotés d’une matière grise et Il ne nous demande pas de ne pas nous en servir, que du contraire.

J’aimerais m’arrêter sur ma compréhension de certains passages de l’Écriture relatifs à ce sujet. Tout d’abord, réfléchissons quelques instants à notre verset du jour. Saul, celui qui ne se lasse pas de vouloir tuer David, est à la portée de celui-ci et il peut le tuer facilement, ainsi il a la possibilité de se débarrasser de son ennemi. Cependant David va dire : « Que l’Éternel me garde de commettre contre mon seigneur, l’oint de l’Éternel, une action telle que de porter ma main sur lui ! car il est l’oint de l’Éternel ». Vous pourrez constater que ce n’est pas Saul qui s’est prétendu l’oint de l’Éternel mais c’est David qui reconnaît que Saul est oint de l’Éternel et qui prend la décision de ne pas lui faire de mal.

Nous pouvons lire également dans la Parole : « Ne touchez pas à mes oints, et ne faites pas de mal à mes prophètes » (1 chroniques 16.22). Qui parle ? Est-ce l’oint de l’Éternel ? Non, c’est Dieu Lui-même qui prend la défense de ses oints.

Autre passage dans Esaïe 65. C’est le Seigneur qui parle, Il dit que personne ne le cherche, que le peuple le provoque ouvertement et sans arrêt… Je vous invite à lire ce chapitre de l’Écriture. A partir du verset 5, le Seigneur dit : « Ils disent aux gens : N’approchez pas, ne me touchez pas, ce serait dangereux pour vous, car je suis consacré à Dieu » (Esaïe 65.5). Le Seigneur continue en disant : « Quand je vois tout ce que vous faites, ma colère prend feu ». Nul va sans dire que là, ce sont des hommes (et des femmes) qui proclament eux-mêmes de ne pas les « toucher » sous prétexte qu’ils sont consacrés (oints). Ce fait met Dieu en colère.

Mes ami(e)s, le véritable oint de Dieu n’a pas à se défendre lui-même, ni à faire peur aux gens en proclamant : « Attention à ce que vous me faites ou à ce que vous dites ». Non, c’est Dieu Lui-même qui se charge de défendre son oint ! Il vous fera simplement reconnaître que telle personne est ointe par Lui et Il mettra sur votre cœur de ne pas faire ou dire quoi que ce soit à son sujet.

Je ne veux pas dire dans cette pensée que nous pouvons calomnier et médire, bien au contraire. Mon propos est là pour libérer ceux qui sont sous un joug de peur à cause de « prétendus » serviteurs de Dieu qui se prennent pour le Tout-Puissant ! Je pense que dans les temps que nous traversons, il est important de s’arrêter un instant sur ce sujet.

Bonne réflexion.

LA MORT AUX TROUSSES !

1 Samuel 18.11 – Saül leva sa lance, disant en lui-même : « Je frapperai David contre la paroi ». Mais David se détourna de lui deux fois.

Notre bien-aimé David, c’est ce que son nom veut dire, a frôlé la mort plusieurs fois avant de devenir roi. La peur qu’il inspirât à Saül poussait celui-ci à essayer de le tuer mais il n’y parvint pas. En méditant sur cela, j’ai repensé à tous ces hommes de Dieu qui ont frôlé la mort, mort qui aurait été synonyme d’une destinée avortée.

Pensons à Moïse qui devait être mis à mort dès sa naissance ; à Pierre qui a failli se noyer ; à Paul qui donne le détail de ses « ennuis » dans 2 Corinthiens 11.23 à 26 ; et bien sûr à notre Seigneur, menacé de mort dès sa naissance et à maintes reprises lors de son ministère terrestre.

Cela me pousse à la réflexion suivante : si la « mort » nous poursuit, n’est-ce pas le signe que nous avons une grande destinée devant nous ? Et si le diable avait entendu ce que Dieu a dit dans les lieux célestes sur notre vie ? Cela n’expliquerait-il pas cet acharnement à la destruction, ce flot de haine inexpliqué, ces méchancetés gratuites que l’on inflige à certains enfants de Dieu ?

Oui mes bien-aimés, je suis convaincu que le diable s’acharne là où il a de bonnes raisons de le faire. Mon encouragement serait celui-ci : entretiens dans ta pensée ce qui est préparé pour toi quand tu auras traversé la galère dans laquelle tu es aujourd’hui. Si tu persévères et tiens bon, l’ennemi de ton âme ne pourra enrayer le plan du Seigneur pour ta vie. Peut-être que mille fois il a déjà soufflé à ton oreille : « A quoi bon continuer, le Seigneur ne t’aime pas, tu ne t’en sortiras jamais, tu perds ton temps… ». Il est le père du mensonge pas vrai ? Alors pourquoi écouter ses bobards ?

Qui que tu sois, le Créateur de l’univers t’a créé pour un but. Tu as été voulu, désiré et méticuleusement préparé pour une mission bien précise. Plus les difficultés sont grandes, plus la mission est importante, ne l’oublie pas.

Avec toute notre affection.

Bonne réflexion.

OU SONT LES HOMMES ?

1 Samuel 14.6 – Jonathan dit au jeune homme qui portait ses armes : « Viens, et poussons jusqu’au poste de ces incirconcis. Peut-être l’Éternel agira-t-il pour nous, car rien n’empêche l’Éternel de sauver au moyen d’un petit nombre comme d’un grand nombre ».

Juges 6.11 – Gédéon, son fils, battait du froment au pressoir, pour le mettre à l’abri de Madian.

La doctrine chrétienne nous enseigne que Jésus était vrai Dieu mais aussi vrai Homme. J’aime bien cette expression : vrai Homme. Si vous voyez ce que je veux dire, Jésus n’était pas une femmelette. Il s’est opposé à l’hypocrisie religieuse de son temps avec un aplomb assez déconcertant. Il a pris la défense de la femme adultère, de la femme pécheresse chez Simon le lépreux, des enfants qui voulaient s’approcher de Lui, de ses disciples dans le jardin de Gethsémané… Jésus avait le profil d’un grand Libérateur ! Il avait de l’audace et du courage, n’hésitant pas à dire ce qui devait être dit : Il était venu libérer les captifs ! Mais quelle est la relation avec nos deux textes ?

J’ai voulu mettre en contraste l’état d’esprit de deux hommes : Jonathan et Gédéon. La situation était la même, tous deux étaient sous la menace d’un Oppresseur. Jonathan voyait le problème, sa fougue le poussait à l’action, même seul contre l’armée ennemie, il n’attendait pas spécialement une « prophétie », il avait confiance que le Seigneur l’accompagnerait dans sa détermination. Pas étonnant que David était profondément attaché à son âme.

Gédéon vivait dans la peur, il battait le froment dans une cuve à vin, en cachette. Il devait ressasser sur son cœur les anciens exploits de l’Éternel et prier dans ce sens : « Mais tu es où Éternel, Tu ne fais rien ! ». Vous connaissez la réponse de l’ange de l’Éternel : « Va… et délivre Israël ! ».

Voici le témoignage fait aux premiers disciples : « Ces gens, qui ont bouleversé le monde, sont aussi venus ici » (Actes 17.6). Oui mes bien-aimés, le Seigneur nous demande de bouleverser le monde ! Il ne nous demande pas de prier seulement mais aussi d’aller avec la force que nous avons et de délivrer les opprimés, de libérer les captifs ne fusse qu’en étant une bouche pour le muet (Proverbes 31.8). Où sont les vrais hommes… de Dieu ? Combien de temps allons-nous tourner en rond dans la cuve à vin en marmonnant : « Ah Seigneur, avant Tu faisais des miracles mais aujourd’hui c’est dur ? ». L’Esprit du Seigneur est sur toi, sur moi pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux… pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance (Esaïe 61.1).

Bonne réflexion.

ATTENTION, RISQUE DE FOLIE !

 1 Samuel 13.11 et 13 (Parole de Vie) – Qu’est-ce que tu as fait là… Tu as agi comme un fou !

Ces paroles ont été adressées par le prophète Samuel à Saül. Nous vous invitons à lire toute l’histoire dans le chapitre 13. Le prophète Samuel donne rendez-vous à Saül à Guilgal afin d’offrir un sacrifice à l’Éternel. Cependant, Samuel n’arrivant pas, Saül offre lui-même le sacrifice à Dieu. Quand le prophète arrive, c’est ce qu’il dit à Saül : « Qu’est-ce que tu as fait là… tu as agi comme un fou ».

En effet, si Saül avait été consacré roi d’Israël, il n’était pas sacrificateur et n’était, de ce fait, pas habilité à offrir lui-même un sacrifice complet à Dieu. Cette faute a valu à Saül de perdre la couronne et bien entendu, l’onction qui accompagnait cet appel, Dieu ayant trouvé en la personne de David un homme qui lui plaisait pour l’établir chef de son peuple en lieu et place de Saül.

Cette histoire donne à réfléchir, vous ne trouvez pas ? Même si certains nous rétorqueront peut-être que celle-ci se trouve dans l’Ancien Testament, je pense que celle-ci devrait nous amener à nous questionner. Suis-je la bonne personne, à la bonne place ? Nous croyons que chacun d’entre nous, nous avons reçu de Dieu des dons particuliers et que le Seigneur désire que nous fassions fructifier ces dons, mais bien dans le cadre qui nous est imparti.

Aujourd’hui, beaucoup se lèvent apportant leur « propre » saine doctrine et l’explication de celle-ci, qui n’est bien entendu pas la même d’une personne à une autre. Beaucoup se proclament prophètes, docteurs, pasteurs…

Lors de ma conversion, le net était peu accessible, les réseaux sociaux n’existaient pas, et je n’ai pas eu à entendre une chose et son contraire en dix minutes de temps. Je pense qu’il nous faut prier pour que les nouvelles personnes qui se donnent à Dieu s’enracinent dans Sa Parole et prennent feu illico afin de ne pas se laisser entraîner à tout vent de doctrine.

Bref, revenons à notre texte. Il y a un grand danger à prétendre un appel qui n’est pas le nôtre ou même à dépasser notre zone d’autorité confiée par Dieu. Nous sommes convaincus que certains dépassent ce que le Seigneur leur a confié. Etudier la Bible ne fait pas de nous un docteur, prophétiser ne fait pas de nous un prophète, évangéliser ne fait pas de nous un évangéliste… Le Seigneur sera beaucoup plus sévère avec les ministères de la Parole 1, alors avant de prendre celle-ci, posons-nous la question : « Est-ce bien ce que le Seigneur me demande ? ».

De plus, je rappelle qu’il n’est pas bon qu’un serviteur de Dieu ait des querelles ! Les débats « ouverts », les discussions « match de ping-pong » sont complètement inutiles. Dieu nous demande de proclamer, point. Le Saint-Esprit fait, quant à Lui, le travail de persuasion.

En fait, puisque nous parlons de proclamer la Parole, pourquoi ne pas proclamer un peu plus Christ qui Lui est la Saine Doctrine par excellence. N’attendons pas que Dieu nous dise : « Que fais-tu là ? Tu agis comme un fou ». Soyons la bonne personne à la bonne place.

Bonne réflexion.

ZOOM SUR LE PROPHÉTIQUE 1 !

1 Samuel 10.10 – Lorsqu’ils arrivèrent à Guibea, voici, une troupe de prophètes vint à sa rencontre. L’esprit de Dieu le saisit, et il prophétisa au milieu d’eux.

Dans ce passage des Écritures, il nous est parlé de Saul qui arriva au milieu d’une troupe de prophètes et se mit à prophétiser. Nous savons que Saül n’était pas prophète et que même s’il a prophétisé lors de cette rencontre, il n’en est pas pour autant devenu prophète.

Il n’est pas rare de vivre ce phénomène. Vous vous retrouvez auprès de prophètes et vous êtes saisies par l’onction prophétique qui repose sur ce ou ces prophètes. Jusque-là, rien d’anormal. La difficulté est que trop souvent, au sortir d’un tel moment, nous pouvons être convaincus que nous sommes devenues prophétesses. Or, tel n’est pas le cas.

Le ministère prophétique est très peu connu et fait l’objet de grandes confusions, ce qui amène des dérives importantes. On ne devient pas prophète par un « shoot » prophétique et ce n’est pas parce qu’une personne donne une ou plusieurs paroles de connaissance, qu’elle est consacrée prophète par le Seigneur. De la même manière, une personne qui parle très peu de la part du Seigneur ne sera pas considérée comme prophète alors qu’elle peut l’être. Il nous est donc nécessaire de comprendre ce qu’est le prophétique afin de ne pas nous laisser tromper par l’ennemi qui, comme je vous le disais dans les pensées précédentes, n’a de cesse de vouloir tourner en dérision le prophétique.

Tout d’abord, pour le comprendre, il est une nouvelle fois important de se plonger dans la Parole de Dieu car celle-ci va nous donner un grand nombre d’explications à ce sujet. Ensuite, si nous avons une sensibilité prophétique, que nous percevons des choses, je nous encourage à avoir un vis-à-vis avec qui nous pourrons partager ce que nous avons sur le cœur afin que ces choses soient confrontées et soupesées. Enfin, ne nous précipitons pas vers un titre quelconque mais laissons le temps à Dieu de nous montrer clairement quel est l’appel qui est attaché à notre vie car comme j’aime à le dire : la bonne personne à la bonne place sera efficace et réjouira le cœur de son Père.

Je laisse cela à votre réflexion.

VA AVEC LA FORCE QUE TU AS !

 Juges 6.12 – L’Éternel est avec toi, vaillant héros !

Que cette annonce est surprenante car Gédéon avait tout sauf l’apparence d’un vaillant héros ! D’ailleurs il s’empressera de rappeler à l’Ange de l’Éternel qu’il doit se « tromper », Gédéon s’estimant un « tout petit bonhomme ». Ce qu’il ignorait, c’est que notre Dieu voit bien au-delà de nos limitations humaines et qu’effectivement, Gédéon deviendra par la suite un grand héros national ; un libérateur puissant de la main de l’oppresseur.

Même si Gédéon n’était pas un exemple d’homme inébranlable dans la foi (rappelons-nous qu’il a eu besoin d’au moins quatre confirmations que c’est bien Dieu qui lui parlait), cela n’a pas empêché le Seigneur de l’utiliser puissamment.

Qu’est-ce que cela veut dire pour nous aujourd’hui ? Nous devons comprendre que notre Dieu n’est pas limité par nos limites ! Peu importe qui tu es à tes yeux, l’important c’est de Le laisser te convaincre de qui tu es à Ses yeux. A vrai dire, au plus tu te sens petit, au plus tu doutes de tes capacités, au plus tu te sens le moindre pour la tâche à accomplir, au plus tu as des probabilités que Dieu t’envoie ! Le Seigneur « ne sait trop quoi faire » avec ceux qui se sentent aptes, capables et dignes…

Sa seule recommandation c’est : « Va avec cette force que tu as ! » Il n’a rien besoin de plus. Tu te sens sans force ? Alléluia, c’est largement suffisant. Tu te sens faible et fragile ? Gloire à Dieu, il n’y a pas meilleur candidat(e). Tu as peur et tu défailles ? C’est Dieu qui combattra pour toi et qui te montrera à quel point Il est un Dieu victorieux !

Prends courage, ton Seigneur n’a pas fini de te surprendre quand tu verras ce qu’Il fait de ta vie ! Penses-y aujourd’hui, cela te fera beaucoup de bien.

Bonne réflexion.

DONNE-MOI CETTE MONTAGNE !

Josué 14.12 – Et maintenant, donne-moi cette montagne…

Ces mots, c’est Caleb qui les a prononcés. Caleb était l’un des douze espions qui avaient, quarante ans plus tôt, inspecté le pays promis. Lui et Josué avaient donné un bon rapport mais le peuple s’étant révolté, ils avaient dû errer dans le désert quarante longues années comme les autres. Caleb avait maintenant 85 ans mais il était tout aussi déterminé.

J’aimerais m’adresser aux personnes âgées. Moi-même j’approche de la soixantaine. Notre tendance nous pousse à regarder plus aux « exploits » du passé plutôt que d’envisager de conquérir d’autres montagnes pleines de géants. Nous nous cantonnons trop souvent à un service dans la prière, laissant le « terrain » aux plus jeunes. Et pourtant ! Si nous avions l’audace de demander encore des montagnes à notre Dieu, ne nous donnerait-Il pas la vigueur des vainqueurs ? Nous vivrions la promesse d’Esaïe : « Mais ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force » (Esaïe 40.31).

Plus le temps passe et plus nous enterrons nos rêves. Nous attendons, résignés, que le Seigneur nous reprenne avec Lui. Debout génération aux cheveux blancs, il y a encore des montagnes à gravir, des rêves à réaliser, des missions à accomplir… le Seigneur est fidèle à sa Parole et à ses promesses.

Un dicton du monde dit : « Les jeunes ne savent pas et les vieux ne savent plus ». Allons-nous démentir cette sagesse humaine et proclamer bien haut comme Caleb : « Je suis âgé aujourd’hui de 85 ans. Je suis encore vigoureux comme au jour où Moïse m’envoya ; j’ai autant de force que j’en avais alors, soit pour combattre, soit pour sortir et pour entrer » (versets 10 et 11).

Mes bien-aimés, nous pouvons témoigner aux générations qui nous suivent que la vigueur spirituelle n’est pas une question d’âge mais de mentalité. Oui Seigneur, jusqu’au bout, j’aurai une mentalité de vainqueur et de conquérant.

Bonne réflexion.

CHANGER LE COURS DE L’HISTOIRE !

Deutéronome 23.3 – L’Ammonite et le Moabite n’entreront point dans l’assemblée de l’Éternel, même à la dixième génération et à perpétuité.

Cette mesure contre les Moabites que nous retrouvons dans la Loi de Moïse est la conséquence de l’attitude du roi Balak. Il avait refusé d’aider les Hébreux, il avait même essayé de soudoyer le prophète Balaam pour que celui-ci maudisse le peuple d’Israël. Il s’était levé en ennemi de l’Éternel et de son peuple.

J’en arrive à la constatation que les sujets d’un gouvernement subissent les conséquences des choix de leurs dirigeants. C’est une réalité spirituelle, la malédiction atteint des peuples à cause du péché de leurs chefs. Quand un gouvernement promulgue des lois iniques, il plonge toute la population dans les ténèbres. Il en est de même pour les leaders chrétiens qui dévient de la vérité. Pourtant, il y a une possibilité de changer le cours de l’histoire.

Ruth était Moabite. Elle a fait beaucoup plus que d’entrer dans l’assemblée de l’Éternel, elle est entrée dans la lignée du Messie. Le projet divin du salut de l’humanité est passé par ses entrailles. Quand elle a donné naissance à son fils Obed, elle a donné naissance à David et des générations plus tard à Jésus. Mais qu’a-t-elle fait pour changer le cours de l’histoire, la malédiction en bénédiction ?

La première des choses c’est qu’elle s’est séparée de ce qui était sa malédiction. Elle s’est séparée de son peuple, de sa famille même, pour suivre sa belle-mère. Cela nous montre qu’il nous faut savoir trancher ce qui freine, bloque, empêche notre élan vers Dieu.

La deuxième, c’est qu’elle a pris effet et cause pour l’Éternel et son peuple (Ruth 1.16). Si nous voulons être utilisés par Dieu pour changer le cours des choses, nous devons nous positionner d’une manière claire, radicale, sans compromis pour le Seigneur et sa cause. Nous devons faire nôtre ses desseins à Lui, ses projets à Lui, ses sentiments à Lui envers l’humanité mais aussi envers son peuple, son Église. Se positionner pour le Seigneur et ne pas aimer son Église est une aberration ! Ceci ne veut pas dire que nous n’avons pas un regard lucide sur les lacunes de celle-ci mais toute notre démarche pour changer les choses sera animée par l’amour.

Enfin quand nous nous sommes sanctifiés (séparés, mis à part) et que nous sommes remplis de l’amour de Dieu, nous devenons des guerriers aguerris pour renverser les malédictions sur les peuples par l’intercession. Nous pouvons être celui ou celle par qui le Seigneur va frayer un chemin, une ouverture, une percée.

Bonne réflexion.

UN LIVRE EXTRAORDINAIRE !

Deutéronome 17.19 – Elle (une copie de la Loi) restera auprès de lui, et il la lira tous les jours de sa vie, pour apprendre à craindre le Seigneur son Dieu…

Le Seigneur a toujours fortement encouragé la lecture de sa Parole. Notre verset du jour était une recommandation pour le futur roi d’Israël, mais nous nous rappelons aussi son « conseil » à Josué pour qu’il réussisse dans ses entreprises (Josué 1.7). Le Seigneur Jésus ajoute encore : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres » (Jean 8.31 et 32). Nous insistons souvent sur ce sujet : méditer la Parole de Dieu, mais cela est d’une importance extrême.

Méditer la Parole de Dieu nous aide à « apprendre » Dieu. Sa Parole est un puissant révélateur. Le Seigneur s’y dévoile, s’y révèle, se met à nu à nos regards émerveillés.

Méditer sa Parole nous enseigne tout ce que nous devons savoir pour vivre une vie harmonieuse et équilibrée parce qu’elle nous révèle qui nous sommes. La Bible est remplie de sagesse pour nous aider à réussir notre vie, même si ce n’est pas spécialement pour réussir dans la vie.

Demeurer dans la Parole nous libère, nous métamorphose, nous transcende, nous explique comment passer du statut de « simple mortel » au statut de fils ou de fille bien-aimés pour l’éternité.

Méditer la Parole nous donne de l’intelligence, une volonté ferme et une force émotionnelle extraordinaire. Il y aurait tant à en dire.

Aujourd’hui, tu vas démarrer ta journée avec quoi ? Le journal, les post Facebook, les cours de la bourse, ton horoscope, les infos télé ou radio, les commérages du coin… ou par une Parole te concernant « tombée » des lèvres du Tout-Puissant ? De ce choix dépendra en grande partie l’atmosphère de ta journée ! Ah si seulement tous les enfants de Dieu pouvaient chérir cette Parole éternelle, tant de souffrances et de drames pourraient être évités !

Bonne réflexion.