SERVIR DIEU !

Deutéronome 10.12 – Maintenant, Israël, que demande de toi l’Éternel, ton Dieu, si ce n’est que tu craignes l’Éternel, ton Dieu, afin de marcher dans toutes ses voies, d’aimer et de servir l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme.

Servir un Dieu si grand, si puissant, et pourtant si proche est quelque chose de merveilleux. De nombreux enfants de Dieu aspirent à Le servir et cela est bon, nous sommes tous sur cette terre avec une mission particulière, un don qui nous est propre, un trésor que Dieu a déposé en nous et pour lequel, Il souhaite que nous nous investissions et non que nous l’enterrions.

Certains d’entre nous connaissent déjà la mission qui leur a été confiée et d’autres sont encore à l’écoute de Dieu afin de connaître où et quand ils devront s’investir pleinement pour l’avancement du Royaume de Dieu. S’il est important de connaître son appel, il est important de se rappeler que l’appel et l’établissement dans l’appel sont deux choses différentes et qu’entre les deux, il peut se passer plusieurs années. Tout un cheminement va nous amener dans l’accomplissement de l’appel qui est sur notre vie. Cela veut-il dire que nous allons rester les bras croisés à attendre ? Certes non, que du contraire.

La Parole de Dieu nous dit dans Ecclésiastes 9.10 : « Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas ».

Pendant tout ce cheminement, Dieu va se révéler à nous, nous former,  et nous donner des opportunités de Le servir dans différentes sphères. Souvent cela peut nous demander du renoncement, de la persévérance et de la discipline : être ponctuel, à l’écoute de Dieu et des autres, fidèle dans chaque petite chose qu’Il nous confie. Ceci en vue qu’un jour Il nous en confie de plus grandes (Luc 16.10).

Il est triste de constater que certaines personnes ne rentrent jamais dans l’accomplissement de leur appel ! Elles n’acceptent pas ce cheminement qui pourtant est formateur et nous équipe pour l’appel que Dieu a prévu.

L’évangile qui nous est souvent proposé est un évangile micro-onde dans lequel Dieu t’appelle son prophète, son évangéliste, son…  le lendemain, tu penses être déjà sur une estrade en train de prêcher et de prophétiser. Pourtant, si nous méditons la Parole de Dieu, nous verrons que Dieu n’agit pas ainsi ! Dans ce cheminement cité plus avant, il y aura souvent un désert à traverser et c’est nécessaire pour ne pas dire indispensable.

Mais alors que se passe t-il ? Je crois que nous sommes trop souvent enclin à nous servir plutôt qu’à servir Dieu. Ne passons plus à côté de notre destinée parce que ce qui nous est demandé peut nous paraître bien fade à côté de l’appel qu’il y a sur notre vie. Chaque pas d’obéissance nous conduira dans le pourquoi nous sommes nés.

Je laisse cela à votre réflexion et méditation

LEVE LES YEUX !

Nombres 21.9 – Moïse fit un serpent d’airain, et le plaça sur une perche ; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d’airain, conservait la vie.

Les hébreux murmuraient contre Dieu et contre Moïse son serviteur et Dieu envoya des serpents en grand nombre dans le désert et beaucoup perdirent la vie. Le peuple vint auprès de Moïse et dit : « Nous avons péché contre l’Éternel et contre toi, prie l’Éternel afin qu’Il éloigne de nous ces serpents ». Il nous est dit que Moïse pria l’Éternel et Dieu lui dit de faire un serpent d’airain. Ce serpent est le pendant de Jésus-Christ qui a donné sa vie pour nous à la croix.

Cette histoire donne à réfléchir et peut nous reprendre chacun personnellement. Cependant, aujourd’hui, j’aimerais parler de notre attitude face aux serpents. Si les serpents qui ont causé la mort d’un grand nombre d’Hébreux étaient là à cause de leur mépris, il y a parfois dans nos déserts des serpents qui surgissent de toutes parts. Ces serpents, dont le venin veut nous tuer, ne sont autres que les morsures des méchants : calomnies, médisances, toutes formes de mensonge dit à notre sujet… David d’ailleurs nous en parle dans le Psaume 58, il nous dit au verset 5 : « Ils ont un venin pareil au venin d’un serpent ».

Paul nous parle également de ces personnes : « Leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils se servent de leurs langues pour tromper ; ils ont sous leurs lèvres un venin d’aspic » (Romains 3.13).

Vous n’avez jamais été entourées par ce type de serpents ? Nous comprenons aisément que si nous écoutons, regardons à ces méchantes personnes et à leur propos, cela va provoquer inévitablement une œuvre de mort en nous. En effet, leur venin va progressivement envahir tout notre être et nous amener à la mort.

Une seule solution ! Celle de lever les yeux et de regarder à la croix, à ce que Christ a accompli pour toi. Ce n’est qu’au moment où tu fixeras la croix que tout ce poison n’aura plus aucun effet sur ta vie. En regardant cette croix, d’une part, tu prendras pleinement conscience de quoi tu as été pardonné et d’autre part, c’est à cette croix que tu pourras déposer toute ton amertume, ta rancune, qui sont tout autant des poisons mortels qui doivent quitter ta vie.

C’est également en tournant le regard vers cette croix que la vie de Christ jaillira en toi détruisant toutes œuvres de mort venant de l’extérieur. Alors mon ami(e), aujourd’hui même, ne fixe plus les serpents mais lève les yeux vers Jésus.

Avec toute mon affection.

MANNE OU CAILLES ?

Nombres 11.6 – Maintenant, notre âme est desséchée : plus rien ! Nos yeux ne voient que de la manne.

Vous connaissez probablement cet épisode de la vie du peuple d’Israël dans le désert. Les Hébreux avaient pris en aversion la manne, qui était pourtant un miracle quotidien, le pain qui descendait du ciel ; ils disaient même que c’était une misérable nourriture (Nombres 21.5). L’Éternel a envoyé des cailles mais cette nourriture a été source de mort pour le peuple hébreu ! C’est une chose terrible quand Dieu nous livre à nos propres passions (Romains 1.24).

Aujourd’hui, beaucoup de chrétiens se retrouvent dans la même situation : ils sont « dégoûtés » de la Parole de Dieu, Pain de vie. Ils veulent quelque chose de nouveau, d’innovant, de spectaculaire, qui flatte leur égo et les encourage à leur propre réussite : évangile de prospérité ou d’épanouissement personnel. Pour se faire, ils suivent tout un tas de « mercenaires » qui ont pour seule ambition de plaire au peuple, même si pour y arriver ils doivent tronquer la vérité. Malheureusement, leurs enseignements sont source de mort et non de vie, ils répondent aux désirs malsains des chrétiens d’apporter des choses agréables, finalement inspirées par les démons (2 Timothée 4.2 et 3).

Le tri se fait entre les brebis du Seigneur et les « fausses brebis ». Jésus Lui-même a dit que Ses brebis suivent sa voix et qu’elles ne suivront pas la voix d’un étranger (Jean 10.4 et 5). Jésus a encore dit que les véritables disciples connaîtront, percevront, sentiront la Vérité. Ils auront une connaissance intuitive de la Vérité, et cette Vérité les rendra libres (Jean 8.31 et 32). Si nous nous attachons à la Véritable Parole du Seigneur Jésus, nous serons préservés de ces fausses doctrines, de tous ces faux docteurs et faux prophètes. La connaissance intuitive de la Vérité nous avertira que ce n’est pas la Parole de notre Bon Berger. Nous aurons cette capacité surnaturelle de comprendre que c’est la voix d’un étranger.

Bien-aimés, si nous nous laissons attirer par la nouveauté, ce qui est à la mode évangélique, si nous laissons la Bible dans « l’armoire » au profit des écrits des uns et des autres, nous nous mettons en danger. Vous savez, le diable peut utiliser la Bible, mais la Bible dans la bouche du diable est toujours source de mort. Ne vous laissez pas impressionner par le miraculeux, Satan peut se déguiser en ange de lumière (2 Corinthiens 11.14) ! Le miraculeux ne sera toujours qu’un moyen, jamais un but en soi. Le but que Dieu s’est fixé, c’est de nous transformer de gloire en gloire jusqu’à l’image de son Fils (2 Corinthiens 3.18) et de nous faire participer à Sa sainteté (Hébreux 12.10).

Il n’est pas possible que les élus de Dieu soient séduits (Matthieu 24.24) même si le diable va essayer. Le Seigneur Jésus ne perdra aucun de ceux que Dieu Lui a confié (Jean 18.9). Attachons-nous fermement au Bon Berger. Apprenons à le connaître de plus en plus dans l’intimité et nous reconnaîtrons sa voix, le Saint-Esprit nous conduira dans l’Écriture, nous révélera la Vérité de Dieu et nous gardera de tous ceux qui sont animés par le monde des ténèbres.

Si cela n’est pas déjà fait, devenons un vrai disciple de Jésus !

Bonne réflexion.

LE FACTEUR HUMAIN

Exode 25.40 – Regarde, et fais d’après le modèle qui t’est montré sur la montagne.

J’aimerais parler aujourd’hui de quelque chose qui m’a toujours sidéré et qui se pratique dans le monde chrétien : c’est le facteur humain. Bien des enfants de Dieu reçoivent des visions de la part du Seigneur, la vision est claire et limpide mais ils ont une tendance innée à mettre les choses à leur sauce, ce qui au final, s’avère une catastrophe !

Moïse était un leader avec une onction hors du commun, cependant la recommandation qu’il recevra est celle-ci : « Fais les choses d’après le modèle que je Te montre ». En bon serviteur fidèle qu’il était, Moïse a fait les choses exactement comme le Seigneur lui avait montré.

Quand nous recevons une vision, ayant un but à atteindre, il est d’une importance primordiale de faire les choses exactement comme le Seigneur nous les a demandées ! Soyons très prudents au facteur humain en nous qui va essayer de « corriger », modifier, « améliorer » ce que Dieu nous demande.

Ce danger devient encore plus grand quand nous devons partager la vision et que d’autres doivent s’y impliquer. La tendance actuelle à la « démocratie » est un piège certain. Dans le service de Dieu, il n’y a pas et il n’y aura jamais de « démocratie ». Dieu est pleinement souverain et ses choix sont clairs et limpides, ils ne nécessitent aucune contestation ou revendication.

Mes bien-aimés, beaucoup de visions ne sont pas parvenues à maturité à cause du facteur humain. Si nous reconnaissons que Dieu nous donne, ou que quelqu’un est investi d’une vision mandatée par le Seigneur, celle-ci ne doit souffrir d’aucune « adaptation » même si elle semble saugrenue.

Si Noé parlait de sa vision aujourd’hui, voici ce qu’il entendrait :

« Il faut construire l’arche plus près de la mer… ».

« Un couple des animaux comestibles est suffisant… ».

« Il faut voir moins grand… ».

« Pas en bois de gopher… ».

« Construit aussi un pont « touristique »… ».

«  Il n’y aura pas de déluge… ».

Vous voyez ce que je veux dire ?

Bonne réflexion.

QUELLE EST LA NATURE DE MA CRAINTE

Exode 20.20 (BFC) – Moïse leur répondit : « Ne craignez rien ! Si Dieu s’est approché de vous, c’est pour vous mettre à l’épreuve ; Il veut que vous reconnaissiez son autorité et que vous ne commettiez pas de péché ».

Cet épisode fait référence à la rencontre des Israélites avec l’Éternel au mont Sinaï. Je pense qu’il y a une leçon à tirer parce que la manifestation de Dieu était des plus impressionnantes, avec des signes effrayants.

Certaines périodes de crise que nous traversons sont effrayantes. Et plusieurs de se poser la question : « Mais où est Dieu ? ». Plusieurs serviteurs partent trop tôt dans la gloire, la réputation des églises est souvent traînée dans la boue, le monde s’acharne à trouver en elles des boucs émissaires, les chrétiens se mordent les uns les autres… Si Dieu est à l’œuvre dans ces crises, et c’est le cas, cela bouscule nos concepts les plus profonds !

Nous ne pouvons pas tout expliquer, d’ailleurs nous devons bien admettre notre petitesse et notre manque de compétences quand il s’agit de parler d’un si grand Dieu. Cependant, si nous faisons une photographie du Corps de Christ aujourd’hui, nous devons admettre que la crainte de Dieu a disparu de bien des communautés, de bien des vies.

Parole de Vie traduit ainsi ce verset : « …Dieu est venu voir si vous alliez Lui obéir. Il veut que vous Le respectiez… » (Exode 20.20). Dans ces temps, mes bien-aimés, il faut sonder nos cœurs pour voir si nous sommes dans une attitude de respect et de crainte envers notre Dieu. Ce n’est pas le moment de chercher des boucs émissaires, ni d’accuser les autres, mais c’est un temps de grâce pour exposer notre être intime dans la présence du Seigneur.

Jésus nous a dit : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne (Matthieu 10.28). Que notre crainte ne soit pas orientée vers les mauvaises nouvelles des médias, mais que notre crainte soit orientée vers Celui qui est le Créateur de l’univers, qui siège au-dessus de tout et qui n’est jamais pris au dépourvu. Alors la paix de Dieu, qui surpasse tout ce que notre intelligence peut comprendre, nous gardera dans la foi et l’espérance que Dieu nous aime et qu’Il a des projets de paix et non de malheur pour nous (cp Philippiens 4.7 et Jérémie 29.11).

Bonne réflexion.

FRAPPER OU PARLER ?

Exode 17.6 – Voici, je me tiendrai devant toi sur le rocher d’Horeb ; tu frapperas le rocher, et il en sortira de l’eau, et le peuple boira. Et Moïse fit ainsi, aux yeux des anciens d’Israël.

Savez-vous que ce miracle s’est produit plusieurs fois ? Cependant, un autre épisode s’est mal passé. Nous lisons Nombres 20.11 et 12 : « Puis Moïse leva la main et frappa deux fois le rocher avec sa verge. Il sortit de l’eau en abondance. L’assemblée but, et le bétail aussi. Alors l’Éternel dit à Moïse et à Aaron : Parce que vous n’avez pas cru en moi, pour me sanctifier aux yeux des enfants d’Israël, vous ne ferez point entrer cette assemblée dans le pays que je lui donne ». 

C’est cet incident qui « coûtera » le pays de Canaan à Moïse et Aaron. Nous prenons encore un élément en compte : « Et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ » (1 Corinthiens 10.4).

Ces différents passages me poussent à plusieurs réflexions. Premièrement, nous devons être prudents dans la manifestation de la puissance de Dieu. Quand quelque chose marche, nous avons tendance à le reproduire alors que l’Esprit Saint a une onction fraîche pour chaque situation. Jésus a guéri Bartimée simplement en confirmant sa foi, Il en a guéri un autre en faisant de la boue avec sa salive, un autre encore en lui imposant les mains deux fois. L’Esprit de Dieu a une « stratégie » pour chaque situation. Prier pour tous les aveugles en faisant de la boue n’est pas sa méthode, vous voyez ce que je veux dire ? Moïse a frappé le rocher la première fois, c’est ce qu’il devait faire ; il l’a frappé la deuxième fois et là, il a manqué de respect envers le Seigneur.

Ma deuxième réflexion est celle-ci : quand Dieu a ouvert, il ne faut plus frapper. Je pense que dans le domaine de l’intercession, beaucoup oublient un élément : nous devrions nous tenir sur la brèche pour un sujet précis jusqu’au moment où nous recevons une réponse de Dieu. Quelquefois, nous quittons la présence de Dieu trop vite. Dieu aimerait nous dire « J’ai répondu » mais nous ne prenons pas le temps d’attendre. Je prends en exemple l’apôtre Paul : il avait une écharde ! Il a prié trois fois pour que Dieu le libère et Dieu a répondu : « Ma grâce te suffit car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (2 Corinthiens 12.9). Dieu avait répondu : Paul pouvait proclamer que la grâce de Dieu est toute suffisante malgré la faiblesse de Son serviteur.

Quand nous n’avons pas pris le temps d’entendre ce genre de réponse, cela nous amène à intercéder pour un sujet où Dieu a déjà répondu : nous frappons là où Dieu a ouvert. Quand Dieu a ouvert il suffit de parler dans l’autorité obtenue par Sa réponse et la puissance de Dieu se manifeste.

Enfin, Christ en tant que rocher spirituel est un mystère. Mais j’aimerais dire ceci : « Le rocher ne donnait plus son eau ! ». Les Israélites n’ont cessé de provoquer le Seigneur par leur désobéissance. Le flot de la bénédiction s’est tari mais, Dieu, attendait l’intercession de Ses serviteurs : « Parlez au rocher ». Quel que soit le degré de désobéissance dans le peuple de Dieu, Celui-ci cherche quelqu’un qui parlera, qui plaidera pour que la gloire de Dieu se manifeste à nouveau. C’est le temps de parler avec douceur, humilité et foi, ce n’est pas le temps de frapper Christ avec nos critiques sur son épouse.

Bonne réflexion.

LA FIN DE L’ÉGYPTIEN !

Exode 14.14 – L’Éternel combattra pour vous, et vous, vous vous tiendrez tranquilles.

Nous sommes conscients qu’il existe beaucoup de combats et de victoires à remporter dans notre vie avec Dieu. Nous sommes souvent appelés à lutter contre nos « géants philistins » afin de les terrasser et de garder notre liberté d’enfant de Dieu.

Mais il existe un ennemi beaucoup plus redoutable encore que le Philistin, il s’agit de l’Égyptien (il s’agit d’une image bien sûr). Le Pharaon égyptien nous coince dans des situations inextricables d’oppression, de peur panique comme si un « monstre » allait nous engloutir. C’était le cas du peuple hébreux qui était acculé à la Mer Rouge avec à ses trousses une armée égyptienne bien décidée à lui faire subir des représailles et à le ramener illico dans l’esclavage de l’Égypte. Pour ce genre d’ennemi, c’est Dieu Lui-même qui décide de combattre pour nous avec cette promesse : « Regarde bien ton Égyptien, tu ne le verras plus jamais ! ».

Quelle que soit cette situation ou cette personne qui est ton Égyptien, Dieu est tout puissant pour t’en délivrer. Pour cela, Il te demande trois choses : ne crains pas ! La peur ne peut pas t’aider, au contraire elle va te pousser à prendre des décisions ou faire des choses qui seront mauvaises pour toi. Apporte cette crainte à ton Dieu.

Deuxièmement, reste tranquille ! C’est le plus difficile à faire pour nous quand cela « chauffe », pourtant la Parole de Dieu nous dit : « C’est dans le calme et la confiance que sera votre force ».

Enfin, à Son signal, marche ! Quand la situation bloquée s’ouvre (la Mer Rouge), lève-toi et avance. C’est quand tu mettras ton pied dans la mer ouverte, et combien cela doit être impressionnant, que la perte de ton Égyptien est définitive car c’est quand tu seras passé à travers la mer que ton oppresseur s’y noiera.

Que notre Dieu se lève et qu’Il combatte pour nous !

Bonne réflexion.

JE NE SAIS PLUS QUI JE SUIS !

Exode 3.11 – Moïse dit à Dieu : « Qui suis-je ? ».

Aujourd’hui, je voudrais vous parler de comment nous nous percevons nous-mêmes.

Cette parole a été prononcée par Moïse au moment où Dieu lui donne sa mission : devenir le libérateur du peuple hébreu. Nous pouvons imaginer que pendant toute cette traversée du désert avant le buisson ardent, Moïse avait dû réfléchir à qui il était. Peut-être pensait-il : « Je suis un peureux, j’ai fui l’Égypte par peur. Je suis un meurtrier, j’ai tué un Égyptien ».

Moïse avait vécu le rejet par ses frères hébreux alors qu’il voulait leur faire du bien. La Parole nous dit : « Et cet homme répondit : Qui t’a établi chef et juge sur nous ? Penses-tu me tuer, comme tu as tué l’Égyptien » (Exode 2.14). La culpabilité, la souffrance, l’incompréhension devaient ronger son cœur. Lui qui était un homme instruit et qui était puissant en paroles (Actes 7.22) disait de lui : « Je ne suis pas un homme qui ait la parole facile, et ce n’est ni d’hier ni d’avant-hier, ni même depuis que tu parles à ton serviteur ; car j’ai la bouche et la langue embarrassées » (Exode 4.10). Moïse ne savait plus s’exprimer avec habilité et cela n’était certainement pas faux car Dieu lui donnera Aaron, son frère, qui exprimera ce que Moïse devait dire.

Si le désert a épuré Moïse pour qu’il devienne ce qu’il devait être dans les mains de Dieu, aujourd’hui, c’est sur la perception de notre personne que j’aimerais m’arrêter. Nous sommes nombreux à avoir vécu le rejet, l’incompréhension. Nous avons fait pour certains des erreurs de parcours, nous avons peut-être même chuté. Des personnes ont même parlé sur nous. Peut-être que ces personnes ont dit : « Bah tu vois, il est comme sa mère, ou comme son père ». D’autres auront dit : « Il est bon pour l’enfer ! Plus de salut pour lui, il est tombé trop bas ». D’autres auront dit : « C’est Belzébuth personnifié ». D’autres encore auront dit que rien ne pouvait venir de bon de toi et un peu à l’instar de Moïse, ils auront dit : « Qui t’a établi ? ». D’ailleurs, cette parole devait résonner dans le cœur de Moïse quand Dieu lui dit de retourner en Égypte ?

Au fil du temps, peut-être nous sommes nous bagarrés contre cette culpabilité mais en vain. Peut-être comme Moïse, tous ces propos nous les avons acceptés comme étant la vérité à notre sujet au point de se dire « Mais qui suis-je ? ». Peut-être que même nous avons perdu certaines choses que nous faisions aisément. Nous ne sommes plus conscients de ce que Dieu dit de nous mais c’est au contraire, tous les propos des autres qui ont forgé notre identité.

Aujourd’hui est un jour nouveau et ta façon de te voir peut-être transformé par Dieu. Tu as du prix à ses yeux. Il t’aime. C’est pour cela qu’Il a donné sa vie pour toi à la croix afin de te repositionner avec Lui, assis dans les lieux célestes (Ephésiens 2:6). Ta nouvelle identité est celle qui est couverte par le sang de l’Agneau. Ta nouvelle identité est dans ce que Dieu dit de toi et seulement Dieu. C’est le temps pour toi de croire Dieu. Il n’est pas un homme pour mentir.

Et à l’appel de Dieu, même si comme Moïse, tu es une personne qui est inconnue de tous, un enfant de Dieu dans un désert, sans visage, n’argumente plus et lève-toi !

Avec toute ma compassion.

PAS DE PASSE DROIT !

Exode 2.21 et 22 – Et Moïse consentit à demeurer avec cet homme. Et celui-ci donna à Moïse sa fille Séphora, et elle enfanta un fils auquel il donna le nom de Guersom, parce que, dit-il, j’ai été habitant d’une terre étrangère.

Moïse était un serviteur de Dieu remarquable. Ce qui est encore plus remarquable, c’est qu’il a préparé sa succession en la personne de Josué. Déjà, nous pourrions en tirer une leçon pour nous : combien de serviteurs de Dieu prennent le temps de préparer leur succession ? Combien envisagent que le Royaume de Dieu dépassera leur longévité et que « leur vision » ne trouvera peut-être pas son plein accomplissement lors de leur vie ? De ce fait découle la nécessité de prendre le temps de former un fils ou une fille spirituelle qui pourra prendre le relais.

Dans le cas de Moïse, il faut constater que le successeur en question n’a pas été son fils Guersom, ni son deuxième fils Éliezer. Nous avons, là aussi, une leçon à retenir. Dans les choix de Dieu, il n’y a pas de passe-droit ! C’est même un danger de se laisser guider par « l’esprit de famille » pour choisir les collaborateurs dans le ministère. Prenons aussi enseignement des fils d’Eli, le sacrificateur, qui étaient une honte dans le service de Dieu (1 Samuel 2.22 à 25).

Nous constatons tellement de dégâts dans le peuple de Dieu à cause de ces personnes qui sont à « des postes » d’autorité dans l’Église alors qu’elles n’ont ni le mandat, ni l’appel de Dieu mais qui bénéficient du choix d’un parent ! Non seulement, des personnes ne sont pas à la bonne place mais ceux qui devraient y être sont « barrés » dans leur progression spirituelle.

Bien sûr, c’est une joie quand nos enfants emboîtent le pas et qu’ils ont un désir de servir Dieu. Nous avons, dans ce sens, un rôle supplémentaire de formateur spirituel. Cependant, même dans ce cas, laissons-leur l’occasion de développer leur propre appel. N’essayons pas de les mettre dans notre moule en les contraignant à compléter notre service.

Mes bien-aimés, cherchez avec soin qui sera votre successeur ! Ne vous laissez pas inspirer par vos sentiments personnels mais demandez au Seigneur son cœur pour discerner la bonne personne.

Bonne réflexion.

DANS LE TROU A RATS !

Genèse 40.14 et 15 (BFC) – Essaie de ne pas m’oublier, quand tout ira bien pour toi ; sois assez bon pour parler de moi au Pharaon et me faire sortir de cette prison. J’ai été amené de force du pays des Hébreux, et ici je n’ai rien fait qui mérite la prison.

Quand nous pensons à l’histoire de Joseph, nous nous souvenons tous de sa fin glorieuse comme premier ministre de l’Égypte, mais nous oublions souvent les périodes sombres par où il a dû passer. Dans notre verset, Joseph est en prison pour un « crime » qu’il n’a pas commis et même s’il a obtenu, parce que la faveur de Dieu était sur lui, un statut privilégié dans cette prison, il n’en demeure pas moins un esclave en prison susceptible d’y passer le reste de sa vie.

Les choses semblent se débloquer enfin quand il reçoit l’explication des rêves de deux serviteurs de la cour de Pharaon. Mais malgré sa demande, exprimée dans nos versets du jour, rien ne se passera de plus pendant deux ans. Pouvons-nous imaginer un peu ce qui s’est passé dans la tête de Joseph ? Injustement en prison, oublié par la personne à qui il avait fait du bien, un avenir bouché et sombre, le souvenir de son propre rêve devait être loin ! Il devait être harcelé par le découragement et par le doute, il n’était qu’un être humain comme vous et moi. Il a peut-être même succombé à la tentation de se résigner en se disant : « Ce rêve n’était pas de Dieu, j’ai dû prendre mes désirs pour le plan de Dieu, je vais finir dans ce trou à rats ».

Pourquoi deux ans, nul ne sait si ce n’est Dieu. Mais une chose est sûre, c’est qu’en une seule journée, Joseph a retrouvé sa dignité d’homme et à été placé au rang le plus haut possible de l’Égypte.

Nous ne savons pas depuis combien de temps tu es en « prison ». Nous ne connaissons pas le « rêve » que Dieu a mis sur ton cœur, nous ne savons pas si tu l’espères encore ou si tu as sombré dans le découragement. Mais ce que nous savons, c’est qu’au temps de Dieu, il se réalisera, quelle que soit l’épaisseur des barreaux qui te retiennent.

Que le Seigneur t’encourage pleinement par ces quelques paroles !

Bonne réflexion.