NE BOUCHONS PAS LES PUITS !

Genèse 26.18 – Isaac creusa de nouveau les puits d’eau qu’on avait creusés du temps d’Abraham, son père, et qu’avaient comblés les Philistins après la mort d’Abraham ; et il leur donna les mêmes noms que son père leur avait donnés.

Il y a quelques temps, en ouvrant notre robinet, j’ai pris conscience du privilège que nous avions d’avoir l’eau courante et je me suis dit : « Dire que certaines personnes doivent faire des kilomètres à pied pour avoir cette eau ! ». Mon cœur était rempli d’un mélange de reconnaissance au Seigneur et de compassion pour les bien-aimés qui n’ont pas ce confort.

Je trouve qu’il y a une certaine idiotie dans l’attitude des Philistins que rapporte notre verset. Trouver de l’eau n’est pas toujours une sinécure, surtout à l’époque de la Genèse, et voici que ceux-ci « s’amusaient » à reboucher les puits. J’en arrive à la constatation que certains bâtissent et que d’autres s’évertuent à détruire.

Dans le ministère, nous avons souvent constaté que des « chrétiens » passaient derrière nous pour démolir l’œuvre que le Seigneur avait accomplie. Leurs motivations étaient animées par la jalousie, la calomnie, l’incrédulité, la haine, la rancœur… tant et si bien que le puits de vie qui avait été ouvert était rebouché avec plein de détritus. Le Seigneur évaluera l’œuvre de chacun !

Nous sommes toujours consternés de voir l’aveuglement de certains sur les changements que produit la grâce de Dieu dans la vie de ses enfants parce que ceux-ci sont dérangés, pas d’accord ou frustrés. Mes bien-aimés, réfléchissons bien à ce qui nous anime quand nous serons tentés d’enrailler, de détruire ou de mépriser l’œuvre d’un autre. Les conséquences et les pertes pour le Royaume de Dieu peuvent être tragiques.

L’esprit qui animait Myriam et Aaron se développe si facilement. Leur reproche à Moïse était justifié mais ils avaient oublié qu’en touchant à l’homme, ils étaient entrés en contestation avec Dieu. Mettons toute notre énergie à creuser des « puits de vie » et aidons ceux qui font la même chose. N’utilisons pas notre énergie pour reboucher les avancées des autres.

Bonne réflexion.

UN SEUL SUFFIT !

Genèse 18.26 – Et l’Éternel dit : « Si je trouve dans Sodome cinquante justes au milieu de la ville, je pardonnerai à toute la ville, à cause d’eux ».

Nous n’imaginons pas ce que la présence d’un enfant de Dieu dans une ville peut avoir comme conséquence positive. L’Éternel Dieu était disposé à pardonner toute la ville de Sodome, une ville si méchante et dépravée, s’Il y trouvait 50 justes. Nous savons qu’Abraham avait réduit ce nombre à dix. Il se réduit encore à un seul si nous lisons Ezéchiel 22.30 : « Je cherche parmi eux un homme qui élève un mur, qui se tienne à la brèche devant moi en faveur du pays, afin que je ne le détruise pas ; mais je n’en trouve point ».

Nous sommes convaincus qu’il y a une forte interaction entre l’enfant de Dieu et sa ville. Le bonheur de celui-ci dépend de la ville où il est (Jérémie 29.7) mais aussi le sort de la ville dépend de l’attitude de l’enfant de Dieu. Quand Lot a fui Sodome, il a demandé à se réfugier dans Tsoar et celle-ci a été épargnée de la destruction (Genèse 19.21).

Si nous prenons conscience de ces réalités, nous ne pouvons pas rester indifférents. Si nous désirons que l’atmosphère de notre localité change, il nous faut nous tenir sur la brèche pour elle. C’est quoi « se tenir sur la brèche » ? C’est intercéder pour ses habitants, pour ses autorités politiques et ecclésiales ! C’est s’humilier, à l’instar de Daniel, pour ses mauvais choix ! C’est appeler la faveur de Dieu sur elle jusqu’à ce qu’il se crée une percée !

Mes bien-aimés, nous devons nous laisser envahir par l’amour et la compassion du Seigneur pour notre ville. Peut-être qu’elle ne nous plaît pas, peut-être que ses habitants nous exaspèrent, mais si nous sommes à cet endroit précis, c’est pour son salut. Que le Seigneur nous donne de saisir cette autorité et de bouleverser l’endroit où nous nous trouvons.

Bonne réflexion.

ENTRE SALEM ET SODOME !

Genèse 14.17 et 18 – Après qu’Abram fut revenu vainqueur de Kedorlaomer et des rois qui étaient avec lui, le roi de Sodome sortit à sa rencontre dans la vallée de Schavé, qui est la vallée du roi. Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin : il était sacrificateur du Dieu Très Haut.

Cet épisode est assez intéressant et j’aimerais que nous en tirions quelques réflexions. Abram vient de remporter une victoire et de délivrer son neveu Loth de la main de ses ravisseurs. Melchisédek, roi de Salem, probablement Christ Lui-même vient à sa rencontre pour le bénir et partager avec lui le pain et le vin. Le roi de Sodome vient, lui aussi, à la rencontre d’Abram pour lui faire une proposition alléchante.

Ma première réflexion est celle-ci : une victoire ne garantit pas que l’ennemi va laisser tomber. Nous avons pour habitude de dire que l’ennemi se lève quand Dieu se lève. Ceci devrait nous encourager… en effet si c’est le cas, cela veut dire que nous sommes un danger pour son royaume. Mais ne laissons pas l’euphorie nous faire baisser la garde, veillons.

Ma deuxième réflexion est celle-ci : deux chemins se présentent à Abram : celui de donner ou celui de recevoir facilement. Le sacrifice ou la richesse. L’intégrité ou la compromission. Pourquoi me direz-vous ? Les richesses de Sodome étaient entachées de péchés abominables ! La réaction d’Abram est clairvoyante, s’il accepte ce « don » du roi de Sodome, cela aura un prix ; ne fusse que de perdre une partie de sa réputation. Le pain et le vin qui amenaient le sacrifice contenaient la vie, la vie de Christ (Jean 6.54). Peu importe le don qui est fait après, le pain et le vin sont des choses inestimables.

Ma troisième réflexion est celle-ci : le roi de Sodome a attiré la guerre, le roi de Salem apporte la paix et la justice. Suivre Christ nous apportera la paix, une paix profonde qui surpasse toute intelligence (Philippiens 4.7). Tout ce que le monde a à offrir ne fait pas le poids dans la balance. Voilà les enjeux de cette rencontre avec le roi de Salem et de Sodome.

Bien-aimés, ce genre de choix va se présenter très souvent à nous, pour ne pas dire tous les jours. Garder une conduite intègre a un coût. Les fruits de cette conduite ne sont pas immédiats mais ils sont certains, mieux ils sont éternels. Ne magouillons pas, ne tergiversons pas, ne vivons pas dans le compromis et la paix de Christ nous gardera et nous rendra plus que vainqueurs.

Bonne réflexion.

L’ESPRIT AU CONTROLE

Genèse 2.7 (BFC) – Le Seigneur Dieu prit de la poussière du sol et en façonna un être humain. Puis il lui insuffla dans les narines le souffle de vie, et cet être humain devint vivant.

Si nous comprenons bien ce verset, Dieu façonna avec de la matière le corps d’Adam, Il insuffla en lui un esprit de vie et il devint une âme vivante. L’homme, à l’image de Dieu, a été créé en trois parties : son corps, son âme et son esprit. Cela veut dire que dans chaque être humain il y a une partie de Dieu qui est l’esprit. C’est pour cela que Salomon pourra dire que dans le cœur (le centre) de l’homme, il y a la pensée de l’éternité (Ecclésiaste 3.11). Malheureusement le péché a fait mourir l’esprit et il n’y a que le miracle de la nouvelle naissance qui peut remédier à cet état.

Cette partie de Dieu en nous cherche à rejoindre son Créateur. Notre esprit a un besoin éternel d’être en communion avec Dieu. L’angoisse la plus terrible de l’enfer sera d’être séparé pour l’éternité de la présence de Dieu, ce sera le sujet d’un tourment perpétuel.

L’être humain est devenu une âme vivante. C’est ce qui fait notre personnalité ! C’est là que se trouve le siège de notre volonté, de notre intellect et de nos sentiments. A cause de la chute, l’âme est devenue rebelle à Dieu et elle supplante l’esprit. Quand nous nous donnons à Christ, notre esprit reprend sa capacité de vie. Le défi quotidien de la vie chrétienne, c’est que l’esprit arrive à soumettre l’âme ; que celle-ci soit métamorphosée par la Parole de Dieu et la communion avec le Saint-Esprit. Le caractère de l’âme non régénérée est le pire ennemi de la vie spirituelle en nous. C’est pour cela que la conversion n’est pas le fruit d’un sentiment ou d’une sensation mais le fruit du réveil de la conscience.

Mes bien-aimés, j’explique tout cela pour que nous sondions la « valeur » de notre conversion. Qu’est-ce qui m’a amené à Jésus, le Christ ? Quand j’ai entendu la Parole de Dieu, ma conscience s’est-elle réveillée et ai-je été convaincu du péché dans ma vie ? Mon caractère a-t-il radicalement changé pour « s’aligner » sur les qualités du fruit de l’Esprit (Galates 5.22 et 23) ? L’enjeu est trop important pour que nous négligions une question aussi essentielle. Il ne suffit pas de dire : « Seigneur, Seigneur ! ». Si notre esprit, sous l’impulsion de l’Esprit de Dieu, n’a pas le contrôle de tout notre être, il est temps d’invoquer le Seigneur pour qu’Il vienne à notre secours !

Bonne réflexion.

UN DIEU DE MOUVEMENT

Genèse 1.2 – …l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.

Les astronomes sont d’accord pour dire que notre univers est encore toujours en expansion, c’est-à-dire qu’il continue d’évoluer et de grandir, comme si la Parole créatrice de Dieu poursuivait son œuvre inlassablement. J’aimerais que nous essayions de réfléchir à ceci : Dieu est un Dieu de mouvement !

Cette faculté de mouvement, Dieu la donne à ses enfants. Paul dira dans son discours à Athènes : « Car en Lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être » (Actes 17.28). Notre Seigneur désire que nous entrions dans son mouvement de vie. Quand Ézéchiel a prophétisé, un mouvement s’est produit, rassemblant les os desséchés (Ézéchiel 37.7). L’Esprit de Dieu a besoin de se mouvoir. C’est pour cela que Jésus a utilisé plusieurs expressions pour parler de la relation du Saint-Esprit avec le croyant. Il sera EN vous, mais aussi SUR vous, ou encore AVEC vous. L’Esprit de Dieu ne se laissera jamais cloisonner, canaliser ou enfermer, Il se meut dans toute sa splendeur au-dessus de…

Tout cela pour dire que l’Église doit se laisser entraîner par ce mouvement ! Elle ne peut demeurer statique, engluée dans des traditions religieuses, sinon elle devient semblable aux os secs d’Ézéchiel. Cela ressemble à l’Église mais c’est mort. L’onction du Saint-Esprit est dérangeante parce qu’elle poussera toujours vers un mouvement de vie. Malheureusement, beaucoup de communautés se sont fermées à la voix prophétique par crainte d’être bousculées ! Le mouvement de création et de vie n’est que rarement confortable, demandez à une maman ce qui s’est passé dans ses entrailles, pourtant une naissance est quelque chose d’extraordinaire.

Mes bien-aimés, comme une eau qui stagne sent mauvais, si nous ne sommes pas en mouvement avec le Saint-Esprit dans nos vies personnelles, nous allons dégager une odeur nauséabonde. De même si notre communauté n’évolue pas dans la mouvance de l’Esprit, elle ne ressemblera qu’à un sépulcre blanchi. Mettons en pratique cet ordre divin : « Marchez selon l’Esprit » (Galates 5.16) !

Bonne réflexion.

LE ROYAUME DE DIEU 11

Apocalypse 4.1 – Après cela, je regardai, et voici, une porte était ouverte dans le ciel. La première voix que j’avais entendue, comme le son d’une trompette, et qui me parlait, dit : « Monte ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite ».

J’espère que cette série sur le Royaume de Dieu vous a donné le désir, la soif d’approfondir votre connaissance sur ce merveilleux pays où le surnaturel est tout à fait naturel.

Pour finir, j’aimerais parler du prophétique. Jean a vu que la porte du ciel était ouverte. Dieu l’a invité à y entrer, à y monter, pour apercevoir les événements futurs. Bien des hommes de Dieu, dans la Bible, ont fait une incursion dans ce domaine et ont discerné ce qui devait se produire. Jésus dira qu’Abraham a vu, par avance, son jour et que cela lui a procuré une grande joie. Je ne prends pas le temps ici de parler des différents prophètes, mais une chose est certaine, c’est que Dieu ne fait rien sans en parler d’abord à ses prophètes (Amos 3.7).

La Parole de Dieu nous encourage à être un peuple de prophètes. C’est un désir qui est sur le cœur de Dieu, Il désire nous communiquer, nous dévoiler ses plans et ses desseins. Si l’Église d’aujourd’hui entrait dans la dimension du Royaume, elle comprendrait dans quel temps elle est ; elle serait préparée et avertie. Malheureusement, beaucoup d’entre nous ne savent pas où nous en sommes, à l’horloge de Dieu. Ils sont entraînés par le flot de panique montante qui angoisse le monde en se demandant de quoi sera fait demain. Le Seigneur nous dit : « Je sais Moi, de quoi sera fait demain, tout est sous contrôle ! ». Jésus nous encourage en disant : « Redressez-vous et levez la tête, votre délivrance approche » (Luc 21.28).

Mes bien-aimés, il est plus que temps que chacun d’entre nous, nous commencions à établir le Royaume de Dieu sur terre, à l’endroit même où nous sommes. Même si notre foi n’est qu’à la taille d’un grain de moutarde, elle ne demande qu’à se développer jusqu’à devenir un arbre. N’oublions pas que la foi est une DEMONSTRATION de ce qui n’est pas encore visible dans notre réalité physique mais qui est éclatant de gloire dans le Royaume de notre Père Éternel. Allons-y, mes bien-aimés, allons-y !

DEMI-TOUR, DROITE !

Apocalypse 3.17 – Parce que tu dis : « Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien », et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu.

Ce passage de l’Écriture fait partie de la lettre qui a été écrite pour l’église de Laodicée mais je pense qu’il est également adressé à nous, église du 21ème siècle.

Malgré les temps particuliers que nous traversons, une mentalité fait rage, celle de « je fais ce qui me plaît » tout en affirmant être conduit par le Saint-Esprit. Nous nous croyons riches, riches de connaissance de Dieu et de sa Parole, riches du Saint-Esprit, riches en œuvre… mais pourtant, le triste constat est que nous sommes souvent bien pauvres, aveuglés par notre orgueil démesuré et nus car non équipés de l’armure à cause de notre désobéissance à Dieu et aux autorités qu’Il a établies. Nous nous exposons ainsi à bien des déboires mais nous exposons également celles et ceux qui nous entourent.

Nous sommes l’armée de Dieu. Si je suis militaire et que pour exemple, la chambre où je dors n’est pas propre, lors de l’inspection dans la chambre, c’est toute la chambrée qui risque d’être punie. Si je désobéis à mon supérieur et que de ce fait, je me retrouve au gnouf, je serai ainsi punie de ma désobéissance mais il va de soi que si un combat est engagé, toute ma section subira le manque d’un homme et sera de ce fait, pénalisée avant même d’avoir commencé le combat et ce, à cause de mon manque de respect, par ma désobéissance et ma rébellion. La rébellion, le non-respect d’un seul peut entraîner la faiblesse de toute la section.

De la même manière, si lors de l’appel, un soldat n’est pas encore arrivé, même s’il est à deux pas de la caserne, son absence sera considérée comme une marque de non-respect aux règles de la caserne et de ce fait, il sera sanctionné d’une manière ou d’une autre.

Il en est de même dans l’armée de Dieu. D’ailleurs, pourquoi en serait-il autrement dans l’armée de Dieu ? L’armée de Dieu est souvent considérée comme une armée bisounours, dans laquelle tout le monde est mon pote, où tout est permis, non-respect des règles, non-respect des consignes, non- respect des autorités en place… (nous ne sommes plus sous la Loi n’est-ce pas), une armée dans laquelle on s’engage mais sans vraiment prendre un réel engagement avec sérieux.

Si aujourd’hui, nous pouvions réaliser quelle est cette armée de Dieu. Oh mes amis, pas n’importe quelle armée, l’armée du Très haut, de l’Alpha et de l’Oméga, celle du Dieu d’Israël, le Dieu trois fois Saint. Réfléchissons, sondons-nous, et si c’est nécessaire, humilions-nous sous la main puissante de Dieu et changeons de comportement.

Je laisse cela à votre réflexion.

PERSÉVÉRER : UN ORDRE ?

Apocalypse 3.10 – Puisque tu as gardé mon ordre d’être persévérant, moi aussi je te garderai de la période de malheur qui va venir sur le monde entier pour mettre à l’épreuve les habitants de la terre.    

Nous venons de traverser un temps de crise sanitaire d’une grande envergure avec toutes les conséquences terribles que cela a causé. Des décès par centaines de milliers, des familles brisées, des personnes dans une détresse psychologique, financière…

Si le confinement a amené de nombreuses personnes à réfléchir sur l’état de leur vie, il semblerait que le déconfinement ait amené un grand nombre de personnes, chrétiens compris, dans l’insouciance ou l’inconscience des temps présents.

En effet, d’une part, cette crise sanitaire n’est pas encore terminée, que du contraire et des personnes décèdent encore aujourd’hui par cette pandémie. D’autre part, nous allons vers une crise économique à l’échelle mondiale. De nombreuses personnes vont se retrouver sans emploi, ne pouvant plus subvenir à leurs besoins ni à ceux de leur famille, entraînant ainsi des conflits dans la famille, des tensions pouvant amener le déchirement complet de la cellule familiale.

Dans ce même temps, des lois iniques sont votées amenant son flot de puissances mauvaises sur nos pays.

Nous sommes en guerre. En guerre, comme il avait été dit, contre ce virus invisible mais qui fait tant de dégâts mais nous sommes également dans une guerre spirituelle très violente qui aboutira à de nombreuses persécutions en tout genre.

J’écoutais dernièrement un homme qui a eu un songe terrifiant. Il est ressorti de ce songe que l’Église allait être attaquée principalement par l’intérieur. C’est ce qui s’est passé au temps des Huguenots et je crois que nous allons vers ce temps où, comme il nous est dit dans la Parole : « Plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se haïront les uns les autres. Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens… Et, parce que l’iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé » (Matthieu 24.10, 12 et 13).

Il est question ici de persévérance. Or, cette qualité devient de plus en plus rare. Il suffit pour s’en convaincre de voir le nombre de personnes prenant des engagements pour telles ou telles choses mais en « deux temps trois mouvements », plus souvent deux que trois d’ailleurs, elles changent complètement d’avis et les engagements pris tombent telles des feuilles emportées par le vent. Nous sommes devenus trop souvent des girouettes changeant de direction au gré de nos envies, humeurs, impulsions…

Il va sans dire que l’ennemi de nos âmes, lui, est sur le terrain de la persévérance ! Il va nous distraire pour nous amener à faire quelque chose qui sort du cadre du « pourquoi » nous sommes nés. Il nous faut avoir de la persévérance dans la Parole de Dieu ; du temps pour écouter Dieu et pour Lui parler. De la persévérance afin de faire avec soin ce que l’Éternel, notre Dieu, nous a ordonné ; et de ne s’en détourner ni à droite, ni à gauche (Deutéronome 5.32). De la persévérance dans notre relationnel, ne zappant pas les personnes au moindre désaccord mais au contraire, avoir les mêmes sentiments les uns envers les autres selon Jésus-Christ (Romains 15.5), de la persévérance dans l’amour fraternel (Hébreux 13.1), de la persévérance dans la prière et les supplications (Ephésiens 6.18), de la persévérance afin de courir dans la carrière qui nous est ouverte (Hébreux 12.1), il y aurait tant et tant à retirer sur la persévérance dans la Parole de Dieu, c’est dire si cela a de l’importance pour le Seigneur.

Oh très souvent nous avons de la persévérance mais celle-ci est dans le mal. Pour ne donner que quelques exemples, nous persévérons dans la calomnie, la médisance, dans la paresse, dans des voies tortueuses et malsaines.

Je crois mes amis que nous allons vers des temps et nous y sommes déjà en partie où nous allons avoir besoin de faire preuve de persévérance pour le Seigneur et pour accomplir son œuvre.

Aussi, je vous propose en cette journée de nous arrêter quelques instants et de demander au Saint-Esprit qu’il nous montre dans quel domaine notre persévérance a failli. Je pense que chacun d’entre nous a failli dans l’un ou l’autre domaine. Ensuite, demandons au Saint-Esprit de nous aider à devenir des hommes et des femmes forts, persévérants et remplis d’amour. Que nous ne soyons pas de ceux qui, au temps de la persécution, trahiront nos bien-aimés.

Que le Seigneur éclaire chacun d’entre nous.

PETIT TEST DE COMPATIBILITÉ !

Apocalypse 2.7 – …A celui qui vaincra je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu.

Pour manger de l’arbre de vie, c’est-à-dire avoir la vie éternelle, voici le test : nous avons pour nous de bonnes œuvres, du travail pour Dieu, de la persévérance (Apocalypse 2.2). Persévérance qui s’est manifestée en souffrant pour le nom du Seigneur sans se décourager (Apocalypse 2.3). Nous avons percé le mensonge qui se cache derrière certains « serviteurs de Dieu ». Paul nous avait avertis que des loups entreraient dans la bergerie sous notre responsabilité (Actes 20.29), mais nous les avons dévoilés. Nous luttons encore contre l’œuvre des Nicolaïtes, c’est-à-dire ceux qui introduisent la corruption du monde dans l’église. Nous avons donc droit au salut ! Eh bien non ! Tout ceci n’est pas suffisant si nous avons abandonné notre premier amour, la ferveur qui nous animait quand nous avons donné notre vie au Seigneur.

Ceci est un avertissement sérieux, mes bien-aimés. Combien, dans l’Église du 21ème siècle peuvent prétendre présenter à Dieu ce que les Éphésiens pouvaient Lui présenter ? Quelle communauté peut se targuer d’avoir éradiqué l’esprit du monde de son sein ? Finalement, qui est compatible pour manger le fruit de l’arbre de la vie ?

Le salut n’est pas une question de « faire » mais une question de relation ! Ce que Dieu cherche, ce ne sont pas des serviteurs mais des « amis » qui se mettent à son service. Dieu n’attend pas nos « cadeaux » mais Il désire notre cœur. Son premier commandement est : L’aimer de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa pensée (Matthieu 22.37). L’obéissance à ce commandement vaut tous les sacrifices !

Le Seigneur ne condamne pas. Souviens-toi, fais fonctionner ta mémoire ! Souviens-toi d’où tu es tombé, à quel endroit, dans quelles circonstances ? Reviens à cet endroit, humilie-toi et laisse le feu de l’amour pour Dieu t’embraser tout à nouveau. Bonne réflexion.

ARROGANCE

Jude 1.8 – Malgré cela, ces hommes aussi, entraînés par leurs rêveries, souillent pareillement leur chair, méprisent l’autorité et injurient les gloires.

Si vous avez suivi un peu la Coupe du monde de football en 2018, vous aurez peut-être remarqué que l’Allemagne a été éliminée au premier tour, ce qui n’est jamais arrivé dans son histoire. J’ai vu un peu le match contre la Corée du Sud et voici ma réflexion.

Il y a des attitudes de joueurs qui ne trompent pas. L’Allemagne a pris de haut son adversaire qui pourtant l’a battue 2-0. Ce mépris pour l’adversaire me laisse perplexe.

En vertu de notre verset du jour, je crois que ce serait une grave erreur de prendre de haut notre adversaire, le diable. Je ne veux pas lui faire de la publicité mais si nous entrons dans une attitude arrogante par rapport à lui, nous nous mettons en danger. Un manque d’humilité est un terrain propice pour lui. Malheureusement ce genre de comportement lui donne le droit de nous amener à l’échec.

Mon épouse et moi avons rencontré beaucoup de personnes. Certaines d’entre elles avaient une attitude dans l’intercession qui laissait franchement à désirer. Nous sommes les premiers à clamer haut et fort notre victoire en Christ, oui c’est en Christ ! C’est Lui et Lui seul qui a dépouillé les dominations. Regardons attentivement son attitude quand Il était en confrontation directe avec les mauvais esprits. Pas d’arrogance, pas de cris, pas d’attitudes hautaines, juste une Parole d’autorité efficace aux effets immédiats.

Mes bien-aimés, soyons prudents. N’imitons pas celui que nous voulons combattre mais imitons notre Maître à tous, le Roi des rois et le Vainqueur des vainqueurs.

Bonne réflexion.