C’EST DÉCIDÉ, JE FAIS MA COMMUNAUTÉ !

3 Jean 1.9 – …mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous reçoit point.

De nos jours, les pasteurs autoproclamés sont légion et les ouvertures de communauté s’en suivent. Il semble que pour beaucoup, pasteur rime avec reconnaissance, décideur, en bref, à l’image de Diotrèphe, celui qui a toute autorité et que les autres doivent suivre. Il y a donc beaucoup de pasteurs mais force est de constater que peu d’entre eux ont un cœur pastoral. Le pasteur, dans la notion biblique du terme, n’est pas le grand manitou d’une communauté, mais il est avant tout une personne qui va prendre soin des autres et au travers de laquelle Dieu va apporter la guérison, la consolation, le conseil et si cela s’avère nécessaire, le correctif. Ce n’est pas une fonction, c’est un cœur !

Après, bien entendu, qui dit pasteur, dit communauté. Il semblerait d’ailleurs que celles-ci poussent comme des champignons et, triste constat, pour beaucoup, c’est le même schéma (grand manitou et petites brebis n’ayant aucune possibilité de fonctionnement, si ce n’est le nettoyage des locaux). Je ne dis pas que cela est la généralité, mais nous voyons que trop ce mode de fonctionnement.

Nous lisions un post qui disait que « si tant d’écoles bibliques en tout genre s’ouvrent un peu partout, c’est que l’église ne fait pas son travail ». Je crois effectivement que c’est là que se trouve la difficulté. La Parole nous dit qu’il y a peu d’ouvriers dans la moisson et le Seigneur nous invite à prier à ce sujet. Cependant, si nous ouvrons une communauté avec pour seul objectif de faire notre groupe en gérant tout, nous n’allons pas aider à ce que des ouvriers se lèvent. Pourquoi ne pas former les gens et leur donner la possibilité de se lever dans le domaine et dans les dons que Dieu a placé en eux ? Avons-nous peur qu’ils prennent notre place ? Si nous laissons les gens assis un mois, un an, deux ans… en attendant de voir le témoignage qu’ils vont donner, nous les laissons « mourir ». Quand un jeune converti est en feu pour Dieu, s’il est vrai qu’il est important de lui expliquer comment gérer ce qui brûle en lui, il faut lui donner la possibilité de laisser ce feu se manifester et embraser les autres.

Nous pouvons critiquer que beaucoup chauffent les bancs des communautés mais pour un grand nombre d’entre eux, tout a été fait pour qu’ils ne décollent surtout pas leur popotin de ces bancs. Nous voulons être des meneurs, d’accord ; mais alors discernons le potentiel de chacun et menons les gens à manifester les dons qu’ils ont reçus de la part de Dieu et ne les étouffons plus.

Bonne réflexion.

NOURRITURE TOXIQUE !

2 Jean 1.9 (Parole Vivante) – Celui qui ne reste pas dans les limites de ce que le Christ a enseigné, mais s’aventure au-delà, n’a pas de communion avec Dieu.  

Nous sommes dans une époque bien trouble en ce qui concerne l’enseignement biblique. Ceux qui enseignent sont légion et il y en a pour tous les goûts. Or, plutôt que d’être une richesse, les enfants de Dieu n’ont jamais été, à un moment de l’histoire, autant dans la confusion quant à la vérité.

Notre verset du jour en donne la raison : beaucoup s’établissent en enseignants de la Parole mais ils n’ont pas de communion avec Dieu, ils n’ont pas reçu de mandat de sa part et ils dépassent largement la sphère d’enseignement du Christ. Que peut-on attendre de quelqu’un qui n’a pas de communion avec Dieu ? C’est un aveugle qui conduit des aveugles (Matthieu 15.14) ! Et malheureusement notre verset se termine par : « ils tomberont dans une fosse ».

Bien-aimés, c’est de notre responsabilité de rechercher des enseignements qui vont nous faire grandir. Une nourriture spirituelle saine qui cadre avec l’enseignement de Jésus. Si nous sommes à la recherche de la nouveauté ou d’un enseignement qui nous fait plaisir, ou encore d’un enseignement qui nous promet monts et merveilles en satisfaisant notre chair, nous sommes en danger. La Parole du Seigneur est quelquefois abrupte, sévère, extrémiste… mais c’est pour notre bien, ayant en vue notre perfectionnement.

J’aimerais aussi sonner de la trompette pour ceux qui se lancent dans l’enseignement des autres brebis du Seigneur. Soyez sobres, veillez sur votre enseignement (1 Timothée 4.16), souvenez-vous qu’un jugement plus sévère vous atteindra (Jacques 3.1) et surtout, ne tombez pas dans le piège de chercher la complaisance de vos auditeurs.

Bonne réflexion.

DEVIANCES PROPHÉTIQUES !

1 Jean 4.1 (Parole de Vie) – Amis très chers, ne croyez pas tous ceux qui disent : « Nous avons l’Esprit Saint ». Mais examinez-les avec attention pour savoir si ces gens ont vraiment l’Esprit de Dieu. En effet, beaucoup de faux prophètes sont venus dans le monde.

Le prophétique est un merveilleux don donné à l’Église. Pourtant, aujourd’hui, nous sommes attristés de voir ce que nous faisons de ce don et comment il est utilisé dans de nombreuses communautés.

Le prophétique est devenu pour beaucoup un faire-valoir. Nombreux sont ceux qui s’autoproclament prophètes, prophétesses ou qui ont obtenu une reconnaissance des hommes mais pas un mandat divin. Le prophétique est mis sur l’autel de l’ennemi qui se réjouit de créer ainsi une telle confusion. Nous croyons que c’est le temps de rétablir l’autel à notre Dieu.

Nous vous partagions il y a quelque temps de cela « ne fuis pas en Égypte ». Aujourd’hui, notre message est ne te laisse pas convaincre par l’Égypte. Quand Moïse est venu de la part de Dieu pour libérer le peuple hébreu, le Seigneur a fait des prodiges. Cependant, et je vous invite à relire ce passage des Écritures, les magiciens ont reproduit les mêmes choses.

Aujourd’hui, beaucoup de choses peuvent ressembler au prophétique, avoir « l’allure du prophétique » mais ce n’est pas du prophétique. Viendra un temps où le Véritable amènera la destruction du faux mais pour le moment, il y a un grand mélange et il est important de demander à Dieu le discernement. Il est triste de constater qu’il suffit qu’un homme ou une femme se mette à crier, voire vociférer « Dieu dit » ou encore que ses paroles soient pleines de flatterie, pour qu’une assemblée le reconnaisse comme prophète et accepte ses propos comme Parole de Dieu.

Nous croyons que Dieu parle encore aujourd’hui et qu’Il choisit Lui-même le canal par lequel Il va parler, même si celui-ci ne nous convient pas. Cependant, nous devons être prudents et ne pas accepter n’importe quelle parole donnée sous le couvert du prophétique. Dieu est en train de lever une armée de prophètes mais l’ennemi, voulant créer la confusion et le rejet complet du prophétique, utilise des hommes et des femmes en quête de faire valoir, de reconnaissance et de supériorité, pour semer des choses fausses.

Demeurons attachés au Seigneur, à sa Parole et demandons-Lui le discernement, Il ne manquera pas de nous l’accorder.

Plus qu’un partage, c’est un cri.

Avec tout notre amour.

SI NOUS PASSIONS AU RÉEL ?

1 Jean 3.18 – Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité.

Bonjour à toutes et à tous ! J’espère que vous allez bien.

Je regarde chaque jour, sur Facebook, qui fête son anniversaire. J’aime adresser un petit mot d’attention pour cette journée particulière qui est le jour de la naissance de mes « amis ». Pourtant, ce matin, en faisant cela, je me suis dit : « Voilà des anniversaires qui ne me coûtent pas chers ! ». Et cela m’a amené dans une réflexion.

C’est vrai qu’il est facile à chacun de souhaiter un anniversaire via le net mais qu’en est-il dans notre quotidien ? Quand avons-nous eu la joie de faire plaisir à quelqu’un en lui offrant un cadeau, une attention ? Je vois également beaucoup de post avec des « je t’aime », des petits cœurs et tout et tout… mais quand ai-je dis à ceux qui m’entourent, aux personnes que Dieu a placées sur mon chemin : « Je t’aime, j’ai de l’affection pour toi, tu es important(e) dans ma vie » ?

Beaucoup de demandes de prières également voient le jour via le net et nous cliquons, j’aime, nous faisons une prière en post, mais quand avons-nous pris réellement un temps à part pour intercéder pour notre frère ou notre sœur en souffrance ?

Si aujourd’hui, intérieurement, nous nous posions ces questions ?

Nous vivons dans une génération « virtuelle » où engagements, paroles, sous souvent très superficielles. Puissions-nous revenir au réel, faire suivre nos paroles par des actes concrets.

Bonne réflexion !

L’EFFICACITÉ DU SANG

1 Jean 1.7 – Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.

Nous avons une tendance innée à nous cacher quand nous avons chuté. La honte et la culpabilité nous envahissent et nous cherchons refuge dans « l’anonymat ». Or c’est là tout le plan de l’ennemi car il sait pertinemment que la lumière amène l’efficacité du sang !

Le sang de Jésus possède une puissance extraordinaire. Il est capable d’ôter, d’effacer, de rendre nulle, la plus grande des offenses ! Le sang de Jésus purifie toute faute, toute transgression, tout échec, même le péché le plus vil. Le nouvel espoir, la nouvelle envolée, le recommencement, le retour à sa destinée se trouve là : dans la capacité du sang de faire table rase et de mettre les compteurs à zéro, comme s’il n’y avait jamais eu de péché commis.

Pour cela mes bien-aimés, nous avons besoin de chercher la lumière. Notre Dieu se tient dans la lumière. Cela fait trop longtemps que le diable t’a tenu enfermé dans la caverne de la culpabilité. Sors à la lumière ! Qui te condamnera si tu es lavé dans le sang ? Qui osera « braver » la sentence du Créateur de l’univers qui dit : « Tu es gracié et justifié » ? Et si certains se le permettent, peu importe, ce qui compte c’est le témoignage que te rend le sang : purifié de TOUT !

Quand les ténèbres nous assaillent pour essayer de nous envelopper, invoquons le sang de l’Agneau sur nos vies. Le sang sera tout aussi efficace pour nous qu’il l’a été sur les linteaux des maisons des Juifs en Égypte : le destructeur est passé outre. Si nous sommes marqués du sang, le diable passera outre sans nous toucher ! Bonne réflexion.

PROUVEZ VOTRE REPENTANCE

2 Pierre 3.9 – Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance.

Nous expliquions ci-dessus la nécessité de vivre dans la lumière, dans la vérité en combattant farouchement les zones d’ombre du mensonge dans notre vie. Cet avertissement n’a pas pour but de créer de la crainte, bien qu’une saine crainte de Dieu soit salutaire, mais il a pour but de nous sensibiliser à la repentance.

Nous avons une tendance innée à minimiser les conséquences de ces zones d’ombre. Le Seigneur n’est-Il pas un Dieu de grâce ? Certainement Il l’est mais c’est aussi un Dieu équitable, juste et véridique. Quelquefois, nous interprétons les « silences » de Dieu sur notre vie comme de la tolérance, un acquiescement, Il sait combien nous sommes faibles alors Il compatit ! Détrompons-nous, notre Dieu est un feu dévorant qui est prêt à consumer tout ce qui Lui fait horreur.

A cause de cette façon de voir, nous continuons à trimbaler nos « casseroles » de moment de faiblesse à répétition. A certains moments, parce que nous arrivons à nous maintenir plus ou moins correctement, nous pensons que nous ne chuterons plus, mais une nouvelle « opportunité » s’offre à nous et nous retombons de plus belle. Nous n’avons pas réglé le problème à la racine parce que nous avons été trop conciliants avec nous-mêmes.

C’est tellement plus facile de croire à la compassion immense du Seigneur que de chercher à solutionner nos problèmes. Nous usons ainsi, nous abusons même de la patience du Seigneur. C’est aussi insensé de croire cela que de croire qu’un sportif peut être un champion sans entraînement, qu’un soldat peut gagner la bataille sans arme, une rose entre les dents et les mains dans les poches.

Bien sûr que le Seigneur a de la patience. Son amour et sa miséricorde Lui donnent une patience dont on ne peut mesurer la profondeur. Justement, nous devrions trouver dans cette miséricorde l’encouragement à changer de comportements. Si nous nous retranchons derrière l’amour de Dieu pour continuer à faire ce que nous avons envie de faire, nous démontrons par là que nous n’avons pas compris cet amour. Comprendre comment nous sommes aimés ne peut que nous contraindre à changer pour plaire de plus en plus à Celui qui nous aime, non ?

Jean le baptiste dira à ceux qui venaient pour se faire baptiser : « Prouvez donc, par vos actes, que votre désir est sincère et que vous voulez réellement changer. Ne vous imaginez pas qu’il vous suffit de répéter : Nous sommes les descendants d’Abraham » (Luc 3.8 – Parole Vivante). Ne nous imaginons pas qu’il suffit de répéter : « Je suis chrétien, je vais à l’église toutes les semaines, je fais ceci ou cela, je crois en la croix… ». Prouvons que nous avons un désir sincère de changer en cherchant la victoire qui est en Christ. Démontrons que nous avons compris l’amour que Dieu a pour nous en vivant la pleine liberté qui se trouve dans la vérité, libre, libre, libre…

DÉCHARGEZ-VOUS !

1 Pierre 5.7 – Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous.

Se décharger de ses soucis est peut-être la chose la plus difficile qui soit. Même avec beaucoup de bonne volonté, nous avons énormément de mal à vivre sans la pression et le stress que provoquent les soucis de nos vies au quotidien. Et si ce matin nous envisagions quelques pistes pour essayer d’y arriver ?

La première chose, il me semble, c’est de bien analyser notre souci. Il y a des préoccupations qui sont « graves » mais d’autres ne sont que futiles. Un pneu crevé n’est pas un souci en soi, il suffit de réparer. Le retard qu’il provoque, lui, peut être plus sérieux. Donc, soupesons la gravité de ce qui nous préoccupe.

Ensuite, cherchons dans la Parole ou demandons au Saint-Esprit une promesse écrite de la part du Père qui correspond exactement à notre souci. Si c’est un problème d’argent, «  no stress », Il a promis qu’Il répondrait à tous nos besoins « essentiels ».

Après avoir « trouvé » cette promesse, rappelons à notre Dieu dans la prière ce qu’Il a promis. Faisons-le avec insistance et persévérance mais n’oublions pas aussi d’être pleinement reconnaissant. Même si Ses promesses sont oui et amen, Il ne nous doit rien ! Cependant notre Dieu est un Dieu de grâce et de bonté, alors allons-y avec confiance.

Lorsque nous nous sommes « épanchés » devant le Seigneur, cherchons ce qui est à notre portée pour régler le problème. Si nous sommes sans emploi, bougeons-nous pour obtenir un entretien d’embauche (pas simple en ce moment je sais). Si le conjoint boude dans son coin, faisons le pas de la réconciliation…

Et après ? C’est là le plus difficile ! Disciplinons nos pensées. Quand des pensées de doute, d’angoisse, de panique ou que sais-je viennent nous assaillir, résistons-leur. Pensons à de bonnes choses empreintes de l’approbation de Dieu. Ouvrons notre regard sur le verre à moitié plein et pas sur celui à moitié vide. De toute façon aucune pensée d’inquiétude ne fera avancer le schmilblik, au contraire.

Enfin, ça c’est le top. Emerveillons-nous de comment notre Papa d’amour répond à notre « problème » car Il sait si bien prendre soin de nous. Quand cela arrive, et cela arrivera, n’oublions pas de danser devant Lui en signe de gratitude !

Aller, courage, c’est pour aujourd’hui !

LE SACERDOCE DES PAPAS !

1 Pierre 2.9 – Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.

De tout temps, le Seigneur a utilisé des circonstances pour faire passer un message. Est-il besoin de rappeler qu’il est important de saisir le message que « le ciel » nous envoie à travers cette période difficile. Nous aimerions mettre le doigt sur une faiblesse de l’Église d’aujourd’hui : les papas ont perdu de vue qu’ils sont le sacerdoce royal de leur maison !

Quand Israël est sorti d’Égypte, l’Éternel voulait une relation personnelle avec chacun de ses enfants, mais les Israélites ont eu peur et ils ont demandé à Moïse de servir d’intermédiaire. Et le peuple de Dieu qu’est l’Église a perdu de vue qu’il n’a pas besoin d’un intermédiaire pour avoir une relation directe avec le Père, si ce n’est Jésus-Christ Lui-même, seul Médiateur entre Dieu et les hommes (1 Timothée 2.5).

Les Israélites ont déserté cette position par peur, les membres de l’église l’ont fait par négligence et pour certains par lâcheté. Aujourd’hui les familles sont dans le désarroi : les papas n’exercent pas leur autorité de prêtre, ils n’enseignent pas, ne montrent pas l’exemple, d’ailleurs souvent, ils ne prennent pas les rênes de la maisonnée. Les mamans, par obligation ou par féminisme, sortent souvent de leur sphère et ne sont plus les vis-à-vis de leurs maris. Enfin, les enfants ne reçoivent trop souvent leur éducation chrétienne que par l’école du dimanche ou toutes autres activités de la communauté spécifiques pour eux. Nous avons pu constater que le désarroi est venu quand le « robinet » de la provision qui passe par la communauté a été fermé.

Nous ouvrons une parenthèse au sujet des pasteurs. Certains ont répondu aux besoins d’édification des maisonnées à cause de l’abandon de poste des papas. Mais pour d’autres, ils ont profité de cette situation pour prendre une autorité qu’ils n’ont pas en s’ingérant dans la gestion de la maisonnée, en dominant les épouses qui obéissent plus à leur pasteur qu’à leur mari. Nous sommes directs mais c’est la réalité.

Ce temps est une opportunité pour toi « papa », pour que tu reprennes ton rôle. Cette période est propice pour remettre en place un culte de famille quotidien : prier avec les enfants, leur expliquer les Écritures, passer du temps à leur écoute aussi, leur apporter des valeurs morales… Le pasteur, comme les autres ministères d’Éphésiens 4.11, est là pour vous aider dans cette tâche, vous équiper un peu plus, vous enraciner dans la Parole, mais il n’est pas là pour faire le travail à votre place !

Bonne réflexion.

CONFESSEZ DONC VOS PÉCHÉS

Jacques 5.16 – Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris : la prière du juste, faite avec ferveur, a une grande puissance.

Nous avons déjà parlé de sortir de nos zones d’ombre, de marcher dans la lumière en évitant toutes actions, toutes paroles qui nous mèneraient dans le mensonge. Mais il faut constater qu’il est difficile de sortir du compromis lorsque nous y avons sombré. Sommes-nous obligés de perpétuer des rechutes dans nos domaines de faiblesse ?

Malheureusement, nous avons oublié cette recommandation de Jacques et peut-être que l’absolution prônée par la religion y est pour quelque chose. Différentes prédications viennent étayer le fait que nous pouvons y arriver tout seul, il suffit de prendre sa victoire en Christ. Nous négligeons ainsi la pensée que nous fonctionnons comme un corps. L’assemblée des disciples du Seigneur est un corps. Si nous observons notre corps, nous nous rendons compte qu’il se mobilise pour résister aux agressions et venir au secours du membre qui a des difficultés.

D’autres se sont ouverts mais ont été profondément déçus, les « confidences » ont été divulguées au déshonneur de leur réputation. Il est vrai que de graves maladresses ont été commises mais pourtant, le Seigneur est derrière sa Parole pour démontrer qu’elle est la vérité.

Jacques nous dit : « Afin que vous soyez guéris ». Le mot « guéris » a une connotation de restauration, de rétablissement. Prenons conscience que la restauration, le rétablissement après une chute et finalement la victoire complète passent très souvent, pour ne pas dire toujours, par une confession à un autre membre du corps. Bien sûr, le choix judicieux de ce membre est primordial afin que cette confession ne se transforme pas en confusion.

Les zones d’ombre enrayent la puissance qui accompagne la prière. Nous pouvons chercher du secours auprès de Dieu mais il existe comme une barrière, nous avons l’impression que nos prières ne montent pas plus haut que le plafond. C’est normal, nous ne sommes plus dans la lumière. Le seul remède à cette situation, c’est de trouver de l’aide dans une oreille bien intentionnée et qui pourra se joindre à nous pour une prière de libération efficace. Retrouvant le chemin de la lumière, nous serons dans la joie d’avoir retrouvé notre pleine relation avec notre Père.

Bonne réflexion.

QUAND DIEU DIT NON !

Jacques 4.3 – Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions !

Dieu peut nous répondre carrément non quand nous Le prions et il peut y avoir plusieurs raisons à cela. La plus triste c’est la prière qui émane d’un cœur qui ne recherche que sa propre satisfaction dans un égoïsme exacerbé. On ne peut pas mettre le Créateur de l’univers dans « notre poche » par une attitude pieuse et par des prières qui ne cachent que nos propres désirs. Notre Seigneur ne se laissera jamais impressionner par une attitude capricieuse qui révèle un caractère enfantin dans la foi.

Dieu sait exactement ce qui est le meilleur pour nous. Il sait très bien qu’en exauçant certaines prières, cet exaucement aura des conséquences néfastes sur nos vies, ou celles d’autres, à moyen ou à long terme. Imaginez un Jacques et un Jean qui ont la foi pour que le feu tombe du ciel sur un village parce qu’ils n’ont pas été reçus comme ils estimaient devoir l’être. La réponse de Jésus est très significative : « Vous ne savez pas de quel esprit vous êtes animés » (Luc 9.51 à 56). Devant nos prières non exaucées demandons-nous si ce n’est pas Dieu Lui-même qui nous dit NON !

Autre exemple bien connu : celui de Paul. Celui-ci souffrait d’une « écharde » dans sa chair. On ne sait pas exactement de quoi il s’agissait mais peu importe. Il a prié trois fois pour que Dieu l’enlève. La réponse de Dieu a été un « non » sous- entendu dans la réponse : « Ma grâce te suffit ! » (2 Corinthiens 12.9). En d’autres termes, le Seigneur lui répondait : « Ne t’inquiète pas pour ça, Je serai là pour que tu la supportes ». Paul en a conclu que Dieu permettait cette « épreuve » pour qu’il reste humble.

Bonne réflexion !