CROIRE EN DIEU OU CROIRE DIEU ?

Jacques 2.19 – Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien !

Beaucoup de personnes croient en Dieu. Elles en ont une image plus ou moins exacte et leur croyance les pousse à plus ou moins de pratiques religieuses. Pourtant Jacques, dans la suite de notre verset, souligne que c’est largement insuffisant de croire en Dieu.

Ce qui va démontrer la valeur de notre foi, c’est notre capacité à croire Dieu dans ce qu’Il dit ! C’est bien inutile de croire en l’existence de Dieu si nous ne croyons pas ce qu’Il dit. A qui cela sert-il de croire qu’Il a créé l’univers si nous n’avons pas confiance en Lui quand Il dit qu’Il nous aime et qu’Il veut et peut prendre soin de nous ?

Ce matin, renouvelons notre déclaration de confiance en Lui. Au-delà de tout ce que je peux voir, ressentir, analyser… proclamons haut et fort : « Oui Seigneur je crois que ce que Tu dis est la vérité. Les promesses que Tu m’as faites vont se réaliser ! Tu vas prendre soin de moi et faire concourir toutes choses à mon bien parce que je suis ton enfant chéri(e) ! Je crois en Toi et je crois ce que Tu dis, parce que Tu n’es pas homme pour mentir (Nombres 23.19). Ce qui est vrai, c’est ta Parole, tout le reste n’est que mensonge et faux semblant ».

Soyez pleinement béni(e)s !

L’ÉTALAGE !

Jacques 2.6 (Parole de Vie) – Mais vous, vous méprisez le pauvre…

Nous sommes dans un monde où « les écrans » ont pris une place très importante. Nous sommes sans cesse confrontés à des images qui nous laissent un message. C’est dans ce sens, et en vertu de notre verset, que nous voudrions pointer du doigt un comportement qui est indigne d’un enfant de Dieu : celui d’étaler ses richesses sur les réseaux sociaux.

Paul nous donnait un principe important sur le comportement que nous devrions avoir envers nos frères et nos sœurs. En voici quelques extraits : « Prenez garde, toutefois, que votre liberté ne devienne une pierre d’achoppement pour les faibles » (1 Corinthiens 8.9) ; « En péchant de la sorte contre les frères, et en blessant leur conscience faible, vous péchez contre Christ » (1 Corinthiens 8.12) ; « C’est pourquoi, si un aliment scandalise mon frère, je ne mangerai jamais de viande, afin de ne pas scandaliser mon frère » (1 Corinthiens 8.13). Vous nous direz : « Cela concernait les viandes sacrifiées aux idoles ! ». Certes, mais le principe, c’est de ne rien faire pour blesser la conscience, de ne pas scandaliser et finalement de garder pour soi les privilèges que nous avons (Romains 14.22). Et encore : « Mais, si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu’on le jetât au fond de la mer » (Matthieu 18.6).

En étalant les privilèges d’une vie aisée, photos de repas, de piscines, de voyages, de luxueuses maisons et voitures, vous scandalisez ceux qui ont du mal à joindre les deux bouts. Vous créez chez eux une tentation à l’envie, à la jalousie, au mépris, à l’ébauche de magouilles, etc.

Vous témoignez aussi d’un faux évangile, car la bénédiction de Dieu ne tient pas en une réussite matérielle, mais en valeurs spirituelles. Ces valeurs spirituelles sont, entre autres, l’amour, la bienveillance et le souci de l’autre. Donc, avant de publier vos photos malsaines, analysez votre motivation et l’impact qu’auront celles-ci sur vos frères et vos sœurs démunis.

Voici d’autres sujets de réflexion : « Avoir de la compassion pour les indigents, c’est honorer Dieu » (Proverbes 14.31- BDS) ; « Celui qui écrase les pauvres par l’injustice insulte son Créateur » (Proverbes 14.31- PDV) ; « Se moquer du pauvre, c’est outrager son Créateur » (Proverbes 17.5- BDS).

Bien-aimés, quand vous agissez de la sorte, vous péchez ! Le mal n’est pas dans le fait d’avoir des richesses et des privilèges, le mal est dans le fait d’en faire une gloriole, car avouons-le, la finalité, c’est la fierté des « avoirs » qui pousse à ce genre de comportement, le « m’as-tu vu » et le « c’est moi que v’là » !

Tirez encore profit de ce passage : « Ezéchias donna audience aux envoyés, et il leur montra le lieu où étaient ses choses de prix, l’argent et l’or, les aromates et l’huile précieuse, son arsenal, et tout ce qui se trouvait dans ses trésors : il n’y eut rien qu’Ezéchias ne leur fît voir dans sa maison et dans tous ses domaines » (2 Rois 20.13). Lisez la suite de ce passage et vous verrez qu’une parole de malédiction a été prononcée sur ce comportement !

Bonne réflexion.

PROSTITUTION DÉGUISÉE !

Jacques 1.14 – Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise.

Les réseaux sociaux sont arrivés dans notre quotidien à une vitesse fulgurante amenant des contacts d’un bout à l’autre du monde en un clic. Pourtant, les gens n’ont jamais été aussi seuls qu’aujourd’hui et certains vivent un monde factice devant leur ordinateur ou smartphone. Nous sommes surpris d’entendre que de plus en plus de jeunes hommes et jeunes filles font leur rencontre avec le sexe opposé via des sites de rencontres en tout genre.

Si des agences matrimoniales existent depuis très longtemps, elles n’étaient utilisées que par une minorité. Pourtant, aujourd’hui, des jeunes exposent leurs meilleurs atours, tels « des paons faisant la roue », afin d’attirer le sexe opposé et très souvent, dans l’ultime but de passer un bon moment au lit. Ne serait-ce pas là, dans le sens littéraire, de la prostitution déguisée, tant du côté des hommes que des femmes ? Voici ce sens littéraire : action d’avilir, de s’avilir dans un comportement dégradant. Cela y ressemble bien, vous ne trouvez pas ?

Nous voyons également sur les réseaux sociaux de plus en plus de « vieux Monsieur » et de « vieille Dame » se marier avec de beaux jeunes hommes ou de belles jeunes filles. Ah c’est vrai, l’amour n’a pas d’âge ! Si je crois qu’un homme et une femme ayant une différence d’âge importante peuvent réellement devenir amoureux et désirer faire route ensemble, je crois que, pour la majorité des cas, il y a là aussi une forme de prostitution déguisée qui s’est installée.

On pourrait penser que je parle « du monde », eh bien non, je vous parle d’un monde mais celui des chrétiens et des chrétiennes. Le jeu de la séduction est au rendez-vous, ceux et celles qui s’y font prendre sont de plus en plus nombreux. Combien de femmes ne sont attirées que par l’argent du « vieux Monsieur » mais également par le fait de pouvoir venir vivre dans un pays considéré comme riche ? Combien d’hommes ne voient que leurs désirs charnels, enfin s’assouvir, et s’illusionnent quelques instants d’être encore beaux, jeunes et séduisants.

Il est temps de nous réveiller de cette torpeur et de refuser toutes ces pratiques citées plus avant. Elles ne sont qu’œuvres de mort et nombreux sont ceux et celles qui sont tombés dans ce piège et qui peuvent en témoigner.

Notre Dieu est un Dieu qui ne se lasse pas de pardonner mais tu dois décider d’être en vérité. Qu’est-ce qui motive le relationnel que tu entretiens avec cet homme, cette femme ? Pourquoi t’exhibes-tu ainsi sur les réseaux sociaux : Facebook, Twitter, Tinder, Snapchat, Instagram… Il est temps pour toi de te ressaisir et de prendre une autre direction. Le Seigneur ne te rejettera pas, c’est encore possible au moment où tu lis ces lignes. Si tu as besoin de soutien dans la prière, nous restons à ton écoute.

Avec toute mon affection.

LE ROYAUME DE DIEU 10

Hébreux 12.22 à 24 – Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel.

Hébreux nous donne un éclairage intéressant sur vivre la dimension du Royaume. La traduction peut porter à confusion, car le terme « approchés » ne rend pas bien le grec. Il y a quelques années, nous avons déménagé et nous nous sommes « approchés » de la frontière française. Cela ne voulait pas dire que nous habitions la France mais nous en étions proches. Le terme grec ne veut pas dire cela. Dans un autre passage, il est dit que les disciples de Jésus s’approchèrent de Lui (Matthieu 15.12), cela veut dire qu’ils étaient en sa présence, dans le même lieu. Les chrétiens dont parle Hébreux étaient donc dans la présence de la Jérusalem céleste, la présence du chœur des anges, il était DANS le ciel !

J’affirme cela parce qu’Hébreux 11.14 à 16 nous dit que ceux qui parlent ainsi, c’est-à-dire ceux qui ont un langage et une démarche de foi, comme les exemples décrits plus haut dans le chapitre, désirent MAINTENANT la patrie céleste. Ceux de l’Ancienne alliance l’ont saluée de loin, mais en Jésus-Christ nous pouvons y entrer dans notre présent. Le voile est déchiré, le domaine du Royaume est ouvert pour ceux qui ne veulent pas ou plus de leur patrie terrestre mais qui désirent les choses d’en haut.

Pour ce faire, l’Église doit retrouver sa dimension prophétique. Nous sommes trop souvent pollués par le siècle de la raison. Notre intelligence, qui se base sur nos sens physiques, surtout celui de la vue, nous emprisonne dans le raisonnement terrestre. Jésus a dit à Nicodème : « Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes ? » (Jean 3.12). A nouveau il est question de foi et pour entrer dans cette dimension prophétique, nous avons besoin que notre intelligence soit métamorphosée (Romains 12.2), ce qui permettra à la foi de se développer en nous.

Mes bien-aimés, nous pouvons vivre la dimension du Royaume de Dieu sur cette terre, aller dans le ciel pour y prendre de la volonté de Dieu et la manifester dans notre vie quotidienne. Cette volonté est bonne, agréable et parfaite…

AUCUN RÊVE N’EST TROP GRAND !

Hébreux 11.24 et 25 – C’est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon, aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d’avoir pour un temps la jouissance du péché.       

Moïse avait été sauvé des eaux et avait grandi à la cour du royaume le plus puissant de l’époque : l’Égypte. Une brillante carrière était ouverte devant lui et finalement, n’était-ce pas l’Éternel qui avait conduit son destin pour qu’il se retrouve là ? Pourtant, jour après jour, naissait dans son cœur une frustration, une insatisfaction, un désir profond d’autre chose…

Dès sa naissance, Moïse avait un appel sur sa vie : celui d’être un libérateur pour les Hébreux ! Certains pourraient penser qu’étant à un poste clé, il aurait pu influencer le gouvernement égyptien pour qu’il donne plus de privilèges aux Israélites et quelquefois Dieu agit ainsi, mais pas dans ce cas. En fait, il y avait un fort « contentieux » entre Pharaon et Dieu et Celui-ci voulait montrer toute Sa grandeur et Sa puissance : une sorte de leçon à ce roi imbu de lui-même au point de défier le ciel.

Dieu a préparé son serviteur au travers de difficiles épreuves et quand il fut prêt, à Ses yeux, Il l’envoya. Ma réflexion c’est : avons-nous déjà « médité » sur notre destinée, et si oui, y sommes-nous entrés ou vivons-nous une frustration dans notre être ? Je pense sincèrement que nous ne serons pas satisfaits tant que nous ne serons pas entrés dans le pourquoi Dieu nous a créés ! Nous sommes peut-être dans une situation très confortable mais le bonheur semble s’échapper tout le temps. Nous avons tout pour être heureux mais, au plus profond de nous-mêmes, nous ne le sommes pas !

Mes bien-aimés, si c’est votre cas, n’attendez pas un jour de plus. Bien sûr que suivre votre destinée aura un prix, bien sûr que vous quitterez peut-être le confort d’un palais pour la vie rude d’un désert. Probablement que votre entourage dira que vous êtes fous mais… aucun rêve n’est trop grand s’il vient de Dieu, aucun rêveur n’est trop petit s’il est envoyé par Dieu ! Réfléchissons bien à ce verset : « Pourquoi pesez-vous de l’argent pour ce qui ne nourrit pas ? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas ? Ecoutez-moi donc, et vous mangerez ce qui est bon, et votre âme se délectera de mets succulents » (Esaïe 55.2). Nous vous conseillons néanmoins la plus grande prudence ! Il est impératif que notre rêve vienne de Dieu et que nous soyons mandatés par Lui, et Lui seul !

Bonne réflexion.

L’ARCHE

Hébreux 11.7 (Parole Vivante) – C’est la foi qui a fait agir Noé. Dieu lui avait parlé d’événements futurs que rien ne laissait prévoir. Noé prit son avertissement au sérieux et il s’est mis à construire l’arche dans laquelle toute sa famille a été sauvée. Sa foi a rendu manifeste l’incrédulité de son entourage…

Je me demande combien de Noé il y a parmi nous ! Le verset de Job est tellement d’actualité : « Dieu parle cependant, tantôt d’une manière, tantôt d’une autre, et l’on n’y prend point garde » (Job 33.14). Encore aujourd’hui, le Seigneur avertit son peuple par la bouche de l’un et de l’autre, mais qui est assez sage pour se préparer ? Noé prit son avertissement au sérieux ! Rien ne laissait présumer un déluge, peut-être que même Noé ne savait pas ce que cela était. Cependant il était suffisamment proche de son Dieu pour se laisser interpeller.

Voilà quelques années maintenant que nous sonnons de la trompette pour encourager le peuple de Dieu à se préparer à des temps difficiles. Nous ne sommes pas là pour créer de la phobie, encore moins pour dénigrer l’Église de Jésus-Christ ; mais nous voyons avec effroi que beaucoup d’enfants de Dieu ne sont pas prêts. Nous ne prétendons pas être prêts nous-mêmes car qui est suffisant pour ces choses, seule la grâce de Dieu est suffisante. Cependant, nous cherchons de tout notre cœur à ce que le Seigneur soit le premier dans notre vie et nous chérissons sa Parole. Nous voulons être jour après jour animés par le feu de notre premier amour.

Bien-aimé, t’es-tu construit une « arche » ? As-tu suivi les instructions du Seigneur pour ta vie à la lettre ? Entretiens-tu le feu de la passion pour ton Seigneur ? Construis-tu jour après jour cette « arche » de l’alliance dans un cœur à cœur intime avec ton Père Céleste ? Ne vois pas dans ce texte un jugement mais juste une exhortation à un bilan. La foi de certains enfants de Dieu va rendre manifeste l’incrédulité d’autres. Jésus nous a prévenus : « Il en sera comme du temps de Noé ! » (Matthieu 24.37).

Bien-aimé, construis ton « arche » !

Bonne réflexion.

LA PEUR D’Y CROIRE ENCORE !

Hébreux 11.1 – Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas.

Nous passons parfois par des épreuves très difficiles. Nous recevons une promesse de Dieu et puis les jours passent, les mois passent, même les années passent et rien, toujours rien. Pourtant, Dieu a parlé et Il a même confirmé à plusieurs reprises cette promesse.

Parfois, il t’a même semblé que cette promesse était sur le point de s’accomplir. C’était là, presque à portée de main, et patatra, flash-back, te revoilà à la case départ ! De ce fait, tu crois encore mais progressivement, ta foi en cette promesse diminue et tu te dis : « J’ai peur d’y croire encore, car peur d’être déçu(e) une nouvelle fois, j’aspirais tellement à l’accomplissement de cette promesse ».

Mon ami(e), si tu te retrouves dans ces lignes, j’ai une bonne nouvelle pour toi : ce que Dieu dit, Il l’accomplit, Alléluia !

Habakuk 2.3 nous dit : « Car c’est une prophétie dont le temps est déjà fixé, elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas ; si elle tarde, attends-la, car elle s’accomplira, elle s’accomplira certainement ».

Allez, relis avec moi ce verset : « Une prophétie dont le temps est déjà fixé ! Elle s’accomplira !!! ». Wouah ! C’est fort non ? Alors persévère, crois mon ami(e) et tu verras la gloire de Dieu. L’accomplissement de cette promesse est en marche. Crois encore, espère contre toute espérance, accroche-toi à ce que Dieu a dit. Prépare-toi ! Organise tout comme si tu étais déjà dans l’accomplissement de cette promesse et ne crains pas, Dieu n’est pas un homme pour mentir.

Avec toute mon affection.

UN ÉCONOME IRRÉPROCHABLE !

Tite 1.7 – Car il faut que l’évêque soit irréprochable, comme économe de Dieu…

Nous vous avons déjà parlé du don de Marie, don réservé au Seigneur Jésus et non pas pour son frère, ni pour les pauvres. J’aimerais aborder aujourd’hui la gestion des finances qui nous est impartie à nous, serviteurs de Dieu.

Une communauté européenne utilisait les dons faits pour la mission en Afrique pour réparer son bâtiment d’église en Europe, parce qu’elle avait des soucis financiers. Cette communauté s’appauvrissait de plus en plus et ses finances descendaient en flèche. Finalement, elle risquait de perdre son bâtiment, jusqu’à ce que les responsables se repentent à ce sujet.

Imaginez que l’apôtre Paul ait utilisé une partie de la collecte faîte en faveur des pauvres de Jérusalem pour ses besoins personnels ! Malheureusement, il arrive que l’offrande du peuple de Dieu soit utilisée à d’autres fins que ce pourquoi elle a été donnée. Tôt ou tard, le Seigneur va éprouver notre fidélité dans ce domaine. Combien de serviteurs sont tombés parce qu’ils n’étaient pas irréprochables à cet égard ?

Les enfants de Dieu ont de plus en plus difficile à donner de leurs biens. Nous pouvons bien sûr enseigner sur l’obéissance dans ce domaine, mais ne devrions-nous pas aussi nous repentir pour les « abus » commis à leur égard, que cela soit les nôtres ou ceux des autres serviteurs de Dieu ?

Mes bien-aimés, serviteurs de Dieu, soyons très prudents dans la gestion de ce qui nous est confié. Ne nous accaparons pas ce qui est donné à Dieu, ce serait une grave offense. Quand les enfants de Dieu nous donnent une offrande, posons la question de savoir ce qu’ils ont sur le cœur : est-ce pour l’œuvre, est-ce pour la mission, est-ce pour le ministère, est-ce pour les besoins personnels du serviteur ? Ne prenons pas le risque de nous accaparer ce qui est réservé pour le Seigneur !

Bonne réflexion !

COLLABORATEURS ?

2 Timothée 4.10 et 14 – Car Démas m’a abandonné… Alexandre, le forgeron, m’a fait beaucoup de mal.

Vous conviendrez avec moi que Paul était un bon serviteur de Dieu. Certes, c’était un homme parfois exigeant envers ses collaborateurs mais ses yeux étaient fixés sur l’ampleur de la vision et sur l’excellence nécessaire pour que celle-ci se réalise. Beaucoup d’hommes et de femmes ont travaillé à ses côtés. Si plusieurs d’entre eux ont été une aide précieuse, plusieurs aussi l’ont laissé tomber, pire certains ont démoli le travail accompli et lui ont fait les plus méchantes misères.

C’était vrai à l’époque de Paul et c’est d’autant plus vrai à notre époque. Le vrai engagement est devenu une denrée très rare et beaucoup vont d’un serviteur à un autre, d’un ministère à un autre… sans vraiment embrasser la vision et chercher à exceller dans celle-ci. D’autres ne cherchent qu’à se réaliser et quand la promotion ne se fait pas dans les délais qu’ils se sont impartis, ils quittent le navire. Est-t-il besoin de parler aussi de tous ceux et celles qui sont au service du diable et qui infiltrent les communautés et autres dans l’unique but de détruire ?

La susceptibilité aussi fait que trop souvent, la frustration se faufile facilement créant une « poche » d’amertume. On ne peut pas, même dans le service de Dieu, travailler ensemble sans que les personnalités se « frottent ». Je dirai même que c’est une bonne chose car cela peut provoquer un changement de caractère à salut, ou tout le moins une remise en question bénéfique. Dans ces conditions, pourquoi oublie-t-on si facilement les engagements pris ?

La réponse se trouve probablement dans le fait qu’on ne réalise pas que l’on s’est engagé envers Dieu. Si nous travaillons avec tel serviteur ou tel ministère, c’est certainement qu’il y avait au départ une conviction de Dieu à le faire. Ensuite, l’aspect humain a pris le dessus et toutes les excuses sont bonnes pour se désengager. Cela fait souffrir le serviteur ou le ministère, mais c’est surtout l’œuvre du Seigneur Lui-même qui en pâtit.

Bien-aimés, n’abandonnons pas si facilement notre place pour le « chant des sirènes ». Demeurons fermes là où Dieu nous veut. Apprenons à travailler ensemble, à nous aimer les uns les autres, à exceller dans l’œuvre pour la plus grande gloire de notre merveilleux Seigneur.

Bonne réflexion.

GARDE-MOI SUR LE CHEMIN ETROIT !

2 Timothée 3.8 et 9 – De même que Jannès et Jambrès s’opposèrent à Moïse, de même ces hommes s’opposent à la vérité, étant corrompus d’entendement, réprouvés en ce qui concerne la foi. Mais ils ne feront pas de plus grands progrès ; car leur folie sera manifeste pour tous, comme le fut celle de ces deux hommes.

Nous écrivons ces lignes parce que nous sommes attristés de voir un « frère » s’égarer alors qu’il avait bien démarré. Il se pose en enseignant de la vérité et publie sur le net des aberrations de plus en plus grandes.

Comment tout cela a-t-il commencé ? Il voulait être « aware » (ouvert) et il s’est soumis à des enseignements du Nouvel Age. Il trouve cela tout à fait compatible avec le Christianisme sur la base du sacro-saint Amour. Il voit dans la radicalité de l’Évangile un manque de compassion, comme si l’Auteur de cette Bonne Nouvelle manquait de ce beau sentiment.

Le Seigneur Jésus nous a exhortés à entrer par la porte étroite (Luc 13.24). Le chemin de la Vérité n’est pas « aware » ! Il est étroit et resserré, la Vérité est radicale, sans compromis, sans mélange et Elle ne se soumettra jamais aux divagations des uns et des autres. Même si Elle est exclusive, Elle est la source de la liberté, de la paix et du salut.

Bien-aimés, il y a un grand danger à suivre des enseignements qui vous proposent de L’adoucir, de La rendre plus acceptable, plus moderne, plus… Nous ne vous cachons pas qu’il existe des enseignements qui vont créer des forteresses dans votre intellect, qui vont vous aveugler sur la Vérité et qui vont causer votre ruine spirituelle, même si dans ce siècle, ils vous apporteront la forte illusion de vous sentir mieux !

Ne soyons pas friands d’enseignements qui nous proposent monts et merveilles, car « Que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme ? » (Marc 8.36). Cherchons avec zèle des enseignements qui vont nous rapprocher du cœur du Père ! Serrons de près le Seigneur Jésus, nous reconnaîtrons sa voix et nous ne serons plus attirés par la voix des mercenaires (Jean 10.4 et 5).

Bonne réflexion.