GARDE-MOI SUR LE CHEMIN ETROIT !

2 Timothée 3.8 et 9 – De même que Jannès et Jambrès s’opposèrent à Moïse, de même ces hommes s’opposent à la vérité, étant corrompus d’entendement, réprouvés en ce qui concerne la foi. Mais ils ne feront pas de plus grands progrès ; car leur folie sera manifeste pour tous, comme le fut celle de ces deux hommes.

Nous écrivons ces lignes parce que nous sommes attristés de voir un « frère » s’égarer alors qu’il avait bien démarré. Il se pose en enseignant de la vérité et publie sur le net des aberrations de plus en plus grandes.

Comment tout cela a-t-il commencé ? Il voulait être « aware » (ouvert) et il s’est soumis à des enseignements du Nouvel Age. Il trouve cela tout à fait compatible avec le Christianisme sur la base du sacro-saint Amour. Il voit dans la radicalité de l’Évangile un manque de compassion, comme si l’Auteur de cette Bonne Nouvelle manquait de ce beau sentiment.

Le Seigneur Jésus nous a exhortés à entrer par la porte étroite (Luc 13.24). Le chemin de la Vérité n’est pas « aware » ! Il est étroit et resserré, la Vérité est radicale, sans compromis, sans mélange et Elle ne se soumettra jamais aux divagations des uns et des autres. Même si Elle est exclusive, Elle est la source de la liberté, de la paix et du salut.

Bien-aimés, il y a un grand danger à suivre des enseignements qui vous proposent de L’adoucir, de La rendre plus acceptable, plus moderne, plus… Nous ne vous cachons pas qu’il existe des enseignements qui vont créer des forteresses dans votre intellect, qui vont vous aveugler sur la Vérité et qui vont causer votre ruine spirituelle, même si dans ce siècle, ils vous apporteront la forte illusion de vous sentir mieux !

Ne soyons pas friands d’enseignements qui nous proposent monts et merveilles, car « Que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme ? » (Marc 8.36). Cherchons avec zèle des enseignements qui vont nous rapprocher du cœur du Père ! Serrons de près le Seigneur Jésus, nous reconnaîtrons sa voix et nous ne serons plus attirés par la voix des mercenaires (Jean 10.4 et 5).

Bonne réflexion.

A PROPOS D’ÉGOISME !

2 Timothée 3.2 – Car les hommes seront égoïstes…

Dans cette société, la devise pourrait être un pour tous et tous pour moi ! Effectivement, l’individu est de plus en plus tourné vers lui-même, ne pensant bien souvent qu’à son ventre, son portefeuille, sa « réussite », bref son moi et moi encore ! Quand est-il de nous chrétiens ?

Nous aimerions dire que nous sommes différents ! Malheureusement, il faut faire le triste constat que nous sommes, bien trop souvent, pas meilleur que ceux qui croisent nos chemins chaque jour. Nous rêvons d’un monde qui tourne autour de notre moi et qui nous apporte tout ce dont nous avons besoin, rêvons et plus encore. Notre portefeuille semble également faire partie de notre moi, car tant que nous recevons, tout va bien, mais dès qu’il s’agit de donner, cela demande une grande réflexion !

Quant à notre temps, nous sommes très heureux quand une personne prend de son temps pour nous apporter consolation, parole encourageante, prières, mais quand il s’agit de nous investir pour quelqu’un, là encore, nous y réfléchissons à deux fois, voire trois. Tout nous vient en tête : notre feuilleton préféré, le match qui va bientôt se jouer, notre sortie dans les magasins… Bref, des excuses qui tournent autour de notre moi !

Pour d’autres, ils donnent l’impression que la communauté tourne autour d’eux seuls et que par eux seuls ! Ils n’ont plus de temps à consacrer pour ceux du dehors. A contrario, il est triste de constater également que des serviteurs et des servantes de Dieu, engagés dans le ministère à temps plein, se donnant jour après jour pour l’œuvre de Dieu et pour les gens, doivent se gratter la tête ou les fonds de tiroir pour finir le mois. Il semblerait que les enfants de Dieu aient de plus en plus de mal à soutenir les ministères de la Parole. Nous sommes trop souvent devenus de simples consommateurs. Nous voulons tout, tout de suite et de plus, gratuitement.

Nous lisions un texte de Joseph Prince qui parle de Jésus. Celui-ci a toujours du temps pour nous ! Quand Il rencontrait quelqu’un dans le besoin, la souffrance, Il s’arrêtait pour prendre du temps pour cette personne. Jésus oubliait ses propres besoins pour les autres.

Pourquoi n’aspirerions-nous pas tous à vivre cela ? Nous oublier un peu pour nous tourner vers les autres et leurs besoins. Le Seigneur nous dit dans sa Parole qu’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir (Actes 20.35).

Si nous examinons nos cœurs, qu’est-ce qui provoque en nous le bonheur ? Retrouvons ce cœur rempli de joie de donner : donner notre temps, donner notre écoute, notre argent !

Détournons nos regards de notre moi pour voir ce que Dieu veut nous montrer ! Une vaste étendue et un sol où semer seront devant nos yeux si nous les levons !

Bonne réflexion !

LÈVE-TOI, PERSÉVÈRE ET SOIS OBÉISSANT !

2 Timothée 2.5 – De même, il ne suffit pas de participer à une compétition sportive pour être vainqueur : jamais on n’a vu un athlète gagner la coupe sans avoir respecté toutes les règles du jeu.

Quel bon sens dans ces paroles de Paul. « Il ne suffit pas » s’adapte à beaucoup de situations actuelles et c’est une phrase que nous pourrions sortir bien souvent aux personnes que nous côtoyons. Notre société nous a éduqués petit à petit au résultat « fast food », c’est-à-dire au résultat immédiat, même s’il n’est pas de très bonne qualité. La qualité est devenue un luxe et quand je pense à mes grands-parents, la qualité de leur vie, du moins sur un aspect écologique, était de loin meilleure que la nôtre.

Et donc, que peux m’apporter ce verset ? En premier, je dois avoir le désir de participer, c’est essentiel comme l’a dit le baron Pierre de Coubertin. Si je suis un sportif de canapé, jamais je ne gagnerai de coupe. Chrétien : lève-toi !

Mais la pensée biblique ne se limite pas à cela. Notre Dieu est un Dieu de victoire, « il ne suffit pas » pour Lui de participer mais Il vise et veut nous faire remporter la coupe. Gagner ne se fait pas en deux coups de cuillères à pot, il faut travailler avec persévérance. La course du cent mètres que vous voyez à la télévision a demandé des heures d’entraînements à ces coureurs. Chrétien : travaille avec ardeur et persévère !

Enfin, troisièmement, je dois respecter les règles. Je dois apprendre l’obéissance ! Les chrétiens sont de plus en plus indisciplinés, ils ne veulent plus écouter ni obéir et après ils se lamentent sur la médiocrité de leur vie avec Dieu. Les Israélites, sortis d’Égypte, ont perdu le résultat de la promesse à cause de cette indiscipline. Chrétien : sois obéissant !

Bonne réflexion !

LE ROYAUME DE DIEU 9

Colossiens 3.1 et 2 – Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre.

Je disais, dans une autre méditation, que Dieu voulait faire de nous des ambassadeurs du Royaume. Pour être un bon représentant de notre pays, nous devons bien le connaître. Paul utilise deux termes : chercher et s’affectionner. Nous avons déjà parlé de chercher. Le mot affectionner veut dire : aimer la même chose, avoir les mêmes vues, être harmonieux. Philippiens 2.5 d’ajouter : « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ ».

Le Royaume de Dieu ne peut se manifester qu’à travers des enfants de Dieu qui se sont laissés envahir par les sentiments du ciel et notamment ceux qui animaient le Seigneur Jésus. Au plus nous serons au diapason avec Ses sentiments, au plus le Royaume va se manifester à travers nous. Philippiens nous donne un contexte d’humilité mais nous pouvons y ajouter l’amour et la Vérité. Jésus a été un modèle d’humilité, d’amour et de vérité. « S’affectionner » dans ce sens nous conduira à chercher toujours plus à être humble, aimant et vrai.

A contrario, le Royaume de Dieu ne se manifestera pas ou plus si nous nous prenons le chou, si nous manquons d’amour et de grâce, et pire encore si nous tolérons le mensonge dans notre vie. Malheureusement, beaucoup ont bien débuté mais se sont laissés piéger. Constamment, nous devons nous mettre sous le « scanner » de la Parole pour atteindre le standard divin d’intégrité.

Le Seigneur nous invite à nous asseoir avec Lui dans les lieux célestes5. A vrai dire c’est déjà un acquis, pourtant nous avons besoin de prendre conscience de cette position. Quelle serait notre réaction si le Seigneur nous disait d’une voix audible : « Assieds-toi ici avec moi, nous allons discuter ensemble ? ».

C’est exactement de cela qu’il s’agit.

AS-TU APPRIS ?

Philippiens 4.12 – Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette.

Nous aimons proclamer que notre Dieu est le Dieu de l’abondance et c’est une vérité. Cependant le verset du jour nous exprime que nous devons savoir vivre dans l’abondance mais aussi dans l’humiliation.

Vivre dans l’humiliation ? Mais est-ce manquer de tout ? C’est possible mais je crois que cela va bien au-delà.

Beaucoup d’enfants de Dieu ont un standard de vie bien au-dessus de leur capacité budgétaire. Ces enfants de Dieu ont, pour certains, établi leur budget en fonction du « qu’en-dira-t-on ». Si je mets une robe à moins de … €, les gens vont me trouver ridicule. Si je ne mets pas de belles photos de mes vacances sur facebook, ceux-ci vont croire que je ne pars pas en vacances. Si je… ils vont penser que.

Nous sommes-nous attardés à imaginer ce que pouvait penser Dieu ?

Aujourd’hui, il semble que pour se faire un nom dans la famille, dans la communauté, dans notre milieu professionnel, sur le net… il faille targuer de son abondance. Parfois, nous prions pour que Dieu pourvoit à nos besoins mais en fait, c’est à nos désirs de paraître ou d’avoir un standard de vie élevé et non à nos réels besoins que nous consacrons nos prières.

Il est intéressant de décortiquer le mot « humiliation ». En fait, il veut dire : réduire à des moyens plus modestes, assigner à une place inférieure, être mis en dessous d’autres qui sont honorés, s’abaisser à une vie humble, exempt de toute arrogance, niveler, aplanir. Tout cela est l’humiliation et l’Apôtre Paul, cet homme incroyable, nous dit qu’il sait vivre ainsi.

Paul n’avait-il pas compris le véritable Évangile ? Je crois qu’un grand nombre d’enfants de Dieu doivent aujourd’hui prier afin que leur budget soit mis à plat devant Dieu (aplanir). Qu’Il leur montre ce qu’Il appelle besoin. Comment Lui voit leur budget, recettes et dépenses. Comment Lui souhaite les voir gérer ce qu’Il leur a permis d’obtenir car n’oublions pas que nous ne sommes que les gérants de ce que Dieu nous permet d’avoir.

Nous sommes nombreux à être d’accord sur le fait que nous sommes en train de vivre les temps de la fin, alors pourquoi attachons-nous tant d’importance aux choses terrestres et éphémères ? La Parole nous dit que celui qui emprunte est l’esclave de celui qui prête (Proverbes 22.7). Tout nous est permis, mais tout n’est pas utile (1 Corinthiens 6.12). Ne nous laissons donc plus asservir par quoi que ce soit. Dégageons-nous de notre servitude tant de nos dettes que du regard des autres. Humilions-nous sous la puissante main de Dieu, afin qu’Il nous élève au temps convenable (1 Pierre 5.6). Cette élévation ne ressemblera en rien à celle que l’on croit obtenir des hommes mais elle sera tellement plus grande.

Je laisse cela à votre réflexion. Avec toute mon affection.

DANS QUELLE COURSE ES-TU ENGAGÉ(E) ?

Philippiens 3.14 – Je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.

J’imagine une personne qui court, connaissant dans quelle direction elle doit aller, courant avec persévérance car voulant atteindre le but et remporter le prix. Remporter quel prix ? Celui d’entrer un jour dans la gloire avec notre Seigneur.

Un athlète qui veut gagner un prix s’entraînera régulièrement, contraindra son corps à un exercice quotidien, aura une bonne alimentation. Il devra être persévérant et sa vision sera le but à atteindre. Pour nous chrétiens, ne devrait-il pas en être de même que pour l’apôtre Paul ?

Beaucoup d’entre nous nous voyons la course comme une compétition. Ainsi, nous pouvons constater que l’esprit de compétition est à l’œuvre et au lieu de voir l’autre comme un complément à nos manquements, nous le voyons comme un rival. Nous sommes depuis notre tendre enfance en compétition. Notre monde tourne autour de la compétition : meilleur résultat à l’école, idem dans le sport, compétition pour devenir le chouchou de maman ou papa… Ensuite vient le monde du travail dans lequel nous désirons gravir les échelons, la réussite sociale, etc. Avec l’apparition des réseaux sociaux, l’esprit de compétition est également à l’œuvre. Obtenir le plus de « j’aime », le plus de « partage », faire mieux que l’autre tout en regardant où en est l’autre. Cela vous fera peut-être sourire mais examinons-nous un peu et soyons en vérité.

Nous sommes donc imprégnés de cet esprit de compétition et cela nous semble normal. Cependant, la seule personne avec qui Paul était en compétition, je crois que c’était lui-même. Il devait se poser cette question : « Me suis-je rapproché du but ? Où en étais-je hier et où en suis-je aujourd’hui ? Suis-je en train d’accomplir le pourquoi je suis né et le pourquoi j’ai été saisi par Christ ? Ma vie est-elle encombrée par certaines choses qui m’empêchent de courir à la vitesse à laquelle je dois courir ? Est-ce que je fais mon entraînement quotidien, ou me suis-je laissé un peu aller ces derniers temps ? ». Et si ces questions étaient celles que nous devions nous poser ?

Il est temps pour chacun d’entre nous de nous débarrasser définitivement de cet état d’esprit et de décider d’œuvrer dans la complémentarité, sans compétitivité et que nous décidions de courir pour remporter le prix afin que jamais nous puissions entendre : « Tu courais bien, qui t’a arrêté ? Cette influence ne vient pas de Celui qui nous a appelés » (Galates 5.8).

Bonne réflexion.

AVOIR DE LA CONSTANCE

Philippiens 3.12 – Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection ; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ.

Constance, un mot pas très à la mode mais pourtant employé par Paul (2 Timothée 3.10). Un mot également employé dans Apocalypse 2.19. Ce mot veut dire avoir de la persévérance dans ce qu’on entreprend, de la stabilité.

Dans notre verset du jour, Paul nous parle d’une course pour remporter le prix. Pour remporter une course, il faut travailler, se discipliner et avoir de la constance.

Je crois qu’il nous faut retrouver cette qualité dans notre génération du 21ème siècle car celle-ci fait défaut à un grand nombre d’entre nous, chrétien(ne)s. Pour s’en convaincre, nul besoin d’aller loin. Nous commençons une conversation via les réseaux sociaux et nous terminons celle-ci le lendemain ou le surlendemain. Nous nous engageons à faire quelque chose et puis, plus rien.

En fait, beaucoup d’enfants de Dieu commencent des choses pour ne jamais les terminer car occupés à mille et une autres. Etre au service de Dieu demande de l’engagement, de la constance dans nos voies. Nous voulons servir Dieu, être sur l’estrade, être en vue, mais nous oublions souvent que derrière le rideau, si je peux parler ainsi, il y a des heures de préparation, tant dans la présence de Dieu que dans la mise en place, la préparation de ce qui sera fait dans le visible. La partie visible n’est en fait que la pointe de l’iceberg, et ce qu’il nous faut savoir est que la partie cachée de cet iceberg est 75 à 90 % plus grande. Il va donc sans dire que dans ces 75 à 90 % il doit y avoir de la constance.

Beaucoup d’enfants de Dieu sont devenus des consommateurs et non plus des acteurs car ils refusent cette constance qui demande de la détermination et de l’engagement. Les temps dans lesquels nos pays entrent sont des temps particuliers où Dieu va se manifester avec puissance mais cependant, ces temps vont être très difficiles. Nous allons avoir besoin d’endurance, de constance pour les traverser. Nous allons avoir également besoin de faire bloc comme de bons soldats en temps de crise.

Alors aujourd’hui, si nous décidions de demander à Dieu de devenir des disciples constants, sur lesquels Il peut compter, des personnes déterminées à aller jusqu’au bout de leurs engagements.

Je laisse cela à votre réflexion.

DREAM, IMAGINE, BELIEVE

Ephésiens 3.20 et 21 – Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons, à lui soit la gloire dans l’Église et en Jésus-Christ, dans toutes les générations, aux siècles des siècles ! Amen !

Je vais vous raconter une histoire incroyable mais vraie. Au-dessus de mon bureau, j’ai un tableau sur lequel il est écrit : « Dream, imagine, believe ». Chaque jour, il est en face de moi et ma prière est que Dieu mette ses rêves dans mon cœur car je ne veux pas rêver des chimères mais je veux rêver ce que Dieu rêve. Je le veux tellement, je veux connaître ce qu’Il rêve pour ma vie, pour mon couple, pour mes enfants, pour ma ville, mon pays, pour le monde… Alors voici l’histoire de l’application 365 jours pour ranimer la flamme.

Dream.

J’ai eu un jour fort sur mon cœur que nous devions créer une application afin de permettre aux personnes qui le souhaiteraient de pouvoir lire chaque jour nos pensées à méditer. J’ai partagé cela à mon époux et il a commencé à chercher comment faire une application.

Imagine.

Nous imaginions déjà celle-ci. Cependant, au fil des recherches, il s’est avéré que cela était, d’une part très compliqué à faire et d’autre part, fort coûteux. Nous n’avions ni les compétences, ni l’argent.

Believe

Nous avons donc dit à Dieu : « Seigneur, si tu veux qu’un jour on puisse faire une application, tu feras que cela devienne possible ». Nous avons lâché ce projet et n’en avons jamais parlé à personne.

Quelques mois plus tard, David Houstin, pionner du web chrétien francophone, co-fondateur de l’association « EnseigneMoi », nous écrit pour nous dire qu’il a sur son cœur de faire une application et nous demande si nous accepterions qu’il utilise certaines de nos pensées pour celle-ci. Un truc de fou ! Voilà comment Dieu fait !

Bien évidemment, nous avons dit oui à la proposition de David et quelques mois plus tard est née l’application « 365 jours pour ranimer la flamme ». Aujourd’hui, c’est plus de 20.000 personnes qui utilisent chaque jour cette application et nous avons des retours incroyables de vies transformées par le Seigneur.

Toi qui me lis, tu as peut-être un rêve que Dieu a mis dans ton cœur : la parole pour toi aujourd’hui est rêve encore ! Rien n’est terminé. Imagine comment cela sera ! Crois que tout est possible à Dieu. Dieu ne s’arrête pas à tes incapacités, à tes manques. Crois, fais ce que tu sais faire et laisse à Dieu le soin d’accomplir Son rêve. Lâche tout entre Ses mains, au temps opportun, Il fera ! A Lui toute la gloire !

Avec toute mon affection.

QUAND DIEU DIT : NON J’AI MIEUX

Ephésiens 3.20 – Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons.

C’est peut-être la plus belle des réponses que Dieu peut nous donner. Dans notre timidité, nous nous approchons de Dieu avec des demandes « raisonnables » alors qu’Il peut faire tellement plus. Un dicton dit : « Le bien est l’ennemi du meilleur ». Dieu aime à se glorifier à travers des exaucements qui dépassent tout entendement humain. Quand nous prions, ne mettons pas Dieu dans un carcan ! Quand il s’agit de répondre à nos besoins, remettons-lui ceux-ci sans Le confiner dans une réponse. C’est ainsi que nous verrons ce « infiniment au-delà ».

Quand Dieu s’est présenté à Salomon, il lui a demandé : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? ». La seule demande de Salomon a été d’avoir un cœur intelligent pour assumer sa fonction de roi. Dieu lui a accordé cette sagesse mais de plus, il lui a donné la richesse et une gloire incomparable.

En conclusion, la foi est importante dans le domaine de la prière. Cette foi devrait se définir par une confiance complète dans la gestion de l’exaucement par Dieu. Ne nous décourageons pas si cet exaucement tarde à venir, Dieu va, à un moment donné ou à un autre, nous répondre. Prenons en exemple la veuve dont Jésus parle dans Luc 18 qui ne s’est point relâchée et découragée mais qui a obtenu la réponse à sa prière.

Oui Dieu veut répondre à nos besoins existentiels, oui Dieu veut nous guérir, oui Dieu veut nous remplir de son Saint-Esprit. Il veut le meilleur pour nous, c’est cela qui doit alimenter notre foi et nous animer de persévérance jusqu’à son intervention. Si nous nous sommes arrêtés en chemin à cause du découragement, c’est le bon moment pour lever les yeux au ciel et pour dire : « Seigneur, j’ai confiance que tu entends ma prière et que Tu vas m’exaucer en ton temps ».

Bonne réflexion !

SORTIR DE SA ZONE DE CONFORT

Ephésiens 2.10 – Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions.

Il y a des moments dans nos vies où nous nous installons dans un confort qui pourrait s’apparenter à un nid douillet. Nous aimons Dieu, nous passons du temps dans sa présence, mais il nous est difficile de sortir de notre confort et de notre quotidien pour entrer dans le pourquoi nous avons été créés par Dieu. Pourtant, nous disons à Dieu : « Sers-toi de moi ».

Il y a une histoire qui est souvent racontée pour expliquer comment Dieu vient nous secourir. Cependant, cette histoire pourrait également représenter la façon dont Dieu fait pour nous faire entrer dans ses œuvres. Il y a une très forte inondation et une femme dans sa maison voit l’eau monter, monter et monter encore. Elle décide donc de monter à l’étage afin de ne pas se retrouver sous l’eau et se noyer. Des pompiers arrivent avec un zodiac et lui disent de monter vite dans le bateau. La femme répond : « Non, non. Dieu va faire quelque chose pour moi ». Ensuite, elle monte sur son toit car l’eau monte et monte encore et là un hélicoptère arrive et lui envoie une échelle afin la sauver, mais là encore la femme répond : « Non, non. Passez votre chemin, Dieu va faire ». Finalement, elle se noie. Au ciel, elle va se plaindre de la non-intervention de Dieu mais un ange lui dit : « Nous avons envoyé un zodiac et un hélicoptère ! ».

Nous, les enfants de Dieu, ne sommes-nous pas souvent ainsi ? Nous prions et disons au Seigneur : « Seigneur sers-toi de moi » ? Puis Dieu crée une ouverture afin que nous puissions œuvrer dans tel ou tel domaine, mais nous attendons encore et encore que Dieu intervienne directement.

Puis Dieu envoie d’autres personnes, et là, nous n’acceptons pas non plus car nous attendons toujours une intervention miraculeuse de Dieu. Parfois, cela ne correspond pas exactement à ce que nous attendions. Pourtant, Dieu ouvre des portes qui ne semblent pas grandioses mais derrière celles-ci se cachent d’autres portes incroyables. C’est ainsi que certains enfants de Dieu voient les années défiler sans entrer pleinement dans ce que Dieu a prévu pour eux. Il va sans dire que nous nous cachons souvent derrière l’intervention de Dieu pour ne pas dire qu’en fait, nous n’acceptons pas de sortir de notre confort.

Aujourd’hui, je t’invite à réfléchir à cela et à réaliser que si une porte s’ouvre, avant de dire non, réfléchis au pourquoi de ce non. Est-ce parce que tu es convaincue que là n’est pas ta place ou est-ce simplement parce que cela ne correspond pas exactement à tes attentes ? Ou est-ce parce que cela demande que tu sortes de ton confort ?

Que Dieu vous bénisse et parle à votre cœur et que là où vous êtes, vous entriez dans les bonnes œuvres que Dieu a préparées pour vous depuis toute éternité.

Je laisse cela à votre réflexion.