LE BESOIN D’UN MÉDIATEUR

Job 9.33 – « Il n’y a pas entre nous d’arbitre (médiateur), qui pose sa main sur nous deux ».  

Job représentait parfaitement la situation de l’homme séparé de Dieu après avoir été frappé par le diable. Job ne pouvait pas voir Dieu, Job ne pouvait pas se défendre devant Dieu, Job ne se sentait pas compris par Dieu, et Dieu ne se sentait pas compris par Job.

Job était complètement livré au diable, et le plus malheureux, le pire c’est que Job n’avait pas d’avocat, il n’avait pas d’arbitre, il n’avait pas de médiateur qui puisse le défendre devant Dieu. Mais pour nous qui vivons la dispensation de la grâce, la Bible dit que : « … nous avons auprès du Père un avocat, Jésus-Christ le juste ». Nous pouvons même dire que nous avons deux avocats, Jésus-Christ et le Saint-Esprit.

Dans l’évangile de Jean à son chapitre 16 au verset 7, Jésus-Christ déclare qu’il nous enverra le « Consolateur », qui est le Saint-Esprit. Le mot « Consolateur », en grec « Parakletos » est aussi le mot qui désigne en grec avocat. « Parakletos » signifie : intercesseur, consolateur, avocat, celui qui est appelé près de nous. Nous avons un avocat dans le ciel : Jésus-Christ et un avocat sur la terre : le Saint-Esprit. Comment pourrions-nous ignorer un aussi grand salut ?

Job n’avait pas cette grâce, à cause du péché d’Adam qui le séparait de Dieu parce que Jésus-Christ n’était pas encore venu. Nous pouvons imaginer cette détresse de l’homme séparé de Dieu à travers Job qui disait à Dieu : « Pourquoi caches-tu ton visage et me prends-tu pour ton ennemi ? ». Mais en Jésus-Christ, nous voyons le visage de Dieu, car il a dit : « Celui qui m’a vu a vu le Père 

Job dit à propos de Dieu : « Oh ! Si je savais où le trouver, si je pouvais arriver jusqu’à son trône »,  mais Ephésiens 2.6 déclare qu’en Jésus-Christ, nous sommes assis à la droite du trône de Dieu. 

Job déclare : « (Dieu) n’est pas un homme comme moi pour que je lui réponde ». Autrement dit, Dieu n’est pas un homme pour que je puisse lui parler de mes problèmes. Mais la Bible dit dans Jean chapitre 1 au verset 1 : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » ; et au verset 14 : « Et la Parole a été faite chair et elle a habité parmi nous… ». Dieu s’est fait homme pour connaître tous les problèmes des hommes afin de mieux les secourir.

Enfin Job dit : « Il n’y a pas entre Dieu et moi un arbitre qui pose sa main sur nous deux ». En disant cela, Job était en train de prophétiser la croix de notre Seigneur Jésus-Christ ; car lorsque nous imaginons un arbitre entre deux personnes posant sa main sur l’un et sur l’autre, cela nous donne l’image de la croix.

Jésus-Christ est l’arbitre qui à travers la croix a posé une main sur l’humanité et l’autre main sur Dieu, afin de les réconcilier. Le mot arbitre dans Job 9.33 signifie avocat, défenseur, intercesseur, celui qui œuvre pour réconcilier deux partis en désaccord ; mais le mot le plus excellent est celui de médiateur.

Si tu t’es éloigné de Dieu, ma prière aujourd’hui, est que tu te tournes vers Jésus-Christ le médiateur, qui seul peut te ramener au Père.

Références : 1 Jean 2.1 – Jean 16.7 – Jean 14.9 – Jean 1.1 – Jean 1.14 – Job 9.3 – Job 9.32 et 33 – Job 13.24 – Job 23.3 – Ephésiens 2.6 – Hébreux 2.18 – Hébreux 8.6.

LA HAIE DE DIEU

Job 3.25 – « Ce que je crains, c’est ce qui m’arrive ; ce que je redoute, c’est ce qui m’atteint ».   

Le nom Job signifie : persécuté. Ce n’est pas étonnant qu’il soit passé par autant de persécutions, sachant l’influence qu’un nom peut avoir sur une vie.

Cependant, il y a deux choses que je voudrais mettre en relief dans l’histoire de Job :

 1.  La protection de Dieu

2. La vie de foi

Lorsque satan alla trouver Dieu pour accuser Job, il dit à l’Éternel quelque chose qui m’a beaucoup éclairé.  Satan dit à Dieu à propos de Job : « Ne l’as-tu pas protégé, lui, sa maison, et tout ce qui est à lui ? ». La version originale et la version anglaise disent de ce verset : « N’as-tu pas mis une haie autour de Job, autour de sa maison et autour de tout ce qu’il possède ? ».

Quand la Bible dit que Dieu nous protège, cela veut dire que Dieu a mis une clôture autour de nous. Dieu a mis une haie autour de nous, autour de nos familles et autour de tout ce que nous possédons. Cette haie représente une frontière que satan ne peut pas traverser.

La Bible dit, quels que soient les ravages de la mer, Dieu lui a donné le sable pour limite. De même, le diable est limité par la haie que Dieu a mise autour de Ses enfants, et je suis persuadé que cette haie, c’est le sang de notre Seigneur Jésus-Christ.

Mais voici, lorsque Dieu nous accorde sa protection, nous devons soutenir cette protection par notre foi et non par la peur. Le problème de Job est qu’il a fini par faire un trou dans cette clôture dont le Seigneur l’avait entouré, à cause de sa propre peur, et satan en a profité pour l’attaquer.

Dieu a permis au diable d’attaquer Job, parce que Job, lui-même, avait foi dans les pensées que le diable mettait en lui. Satan nous atteint d’abord par les pensées. Job vivait dans la peur permanente que le malheur allait tomber sur lui parce que ses enfants auraient peut-être péché. Il n’était même pas sûr que ses enfants aient péché, mais il faisait des sacrifices pour ses enfants, et vivait dans la peur permanente qu’une catastrophe puisse tomber sur lui.

Toutes ces pensées venaient du diable et sont devenues une forteresse dans la vie de Job. Une forteresse est une pensée négative qui nous tient captifs et qui ne nous lâche plus. Mais la Bible dit : « Nous renversons les forteresses, les raisonnements, et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ ».  Voyez-vous, ce n’est pas Dieu qui renverse les forteresses. C’est à nous de le faire !

Quand on a reçu Jésus comme son Seigneur et Sauveur, il faut savoir qu’on est sous la protection de Dieu. Notre attitude ne devrait plus être : « Seigneur, protège-moi, sauve-moi, aie pitié de moi, épargne-moi du malheur… », mais plutôt, notre attitude devrait être : « Aucun malheur ne m’arrivera… ».

Ma prière, aujourd’hui, est que nous soyons libérés de toutes les pensées de peur que le diable a mises en nous et que nous ayons confiance en Dieu qui est toujours fidèle.

Références : Job 1.10 (version anglaise) – Jérémie 5.22 – Job 1.5 – 1 Corinthiens 10.4 et 5 – Psaumes 91.10.

HADASSA 4

Esther 5.2 – « Lorsque le roi vit la reine debout dans la cour, elle trouva grâce à ses yeux ; et le roi tendit à Esther le sceptre d’or qu’il tenait à la main ».  

Esther accepta d’intervenir auprès du roi, mais avant, elle demanda à Mardochée et à tout le peuple juif, de faire un jeûne de trois jours avec elle. La Bible dit : « Le troisième jour, Esther mit ses vêtements royaux et se présenta dans la cour intérieure de la maison du roi, devant la maison du roi… Lorsque le roi vit la reine Esther debout dans la cour, elle trouva grâce à ses yeux et le roi tendit à Esther le sceptre d’or qu’il tenait à la main »  (Esther 5.1 et 2).

Il y a dans ce passage trois choses capitales. La première de ces choses est le jour qu’Esther choisit pour se présenter devant le roi. Elle alla devant le roi, le troisième jour. Nous savons tous dans notre foi chrétienne, que le troisième jour est le jour de la joie, le jour de la victoire, le jour de la résurrection.

La deuxième chose se trouve dans la manière dont elle s’était présentée dans la cour intérieure de la maison du roi. La Bible dit qu’Esther mit ses vêtementsroyaux. Quels sont nos vêtements royaux ? La foi, la sanctification, la justice. Nous pouvons passer toute notre vie dans le jeûne, mais si nous ne portons pas nos vêtements royaux, cela ne sert à rien.

La loi disait que toute personne qui comme Esther entrerait dans la cour intérieure de la maison du roi, sans être appelée par le roi, serait punie de mort (Esther 4.11). La troisième chose dans ce passage est la suivante : lorsque Esther entra dans la cour intérieure, le roi la remarqua à cause des vêtements royaux qu’elle portait, et il lui tendit le sceptre d’or. Le sceptre d’or a protégé Esther de la mort. A cause du sceptre d’or, elle a été sauvée de la condamnation, et est entrée dans l’intimité du roi.

Dans le livre d’Esther, le roi Assuérus qui épousa Esther représente Dieu. La Bible dit dans Esaïe 54 : « Car ton créateur est ton époux… il se nomme Dieu de toute la terre ».  Mardochée est celui qui joue le rôle du Saint-Esprit. Esther représente l’Église qui intercède. Haman est l’accusateur, le diable. Mais où est notre Seigneur Jésus-Christ ?

Le sceptre d’or que le roi tendit à Esther, représente Jésus-Christ. Jésus-Christ a donné sa vie pour nous sauver, et c’est par Jésus-Christ, le sceptre d’or que nous pouvons entrer dans la présence de Dieu, qui est le roi.

Souvenez-vous, lorsque Jacob prophétisa sur Juda, il dit ceci, dans Genèse 49.10 : « Le sceptre ne s’éloignera point de Juda ni le bâton souverain d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Schilo, et que les peuples lui obéissent ».  Jésus-Christ est le Schilo à qui appartient le sceptre.

Ma prière, aujourd’hui, est qu’avec le même courage qu’Esther, et parés de nos vêtements de justice, nous nous approchions avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde, et pour être secourus dans tous nos besoins.

Références : Esther 4.11 – Esther chapitre 5 – Esaïe 54.5 – Genèse 49.10 – Hébreux 4.16.

HADASSA 3

Esther 4.14 – « Et qui sait si ce n’est pas pour un temps comme celui-ci que tu es parvenue à la royauté ? ».            

Esther devint reine. Le roi donna un grand festin à cette occasion, accorda du repos aux provinces et fit des présents avec une libéralité royale.

Comme toute élévation amène une opposition, la Bible dit après le couronnement d’Esther : « … le roi Assuérus fit monter au pouvoir Haman, fils d’Hammedatha, l’Agaguite ; il l’éleva en dignité et plaça son siège au-dessus de tous les chefs qui étaient auprès de lui ».

Haman était un homme très puissant, et tous ceux qui le rencontraient se prosternaient devant lui, sauf Mardochée. Ce refus de Mardochée de se prosterner devant Haman provoqua chez ce dernier une grande haine pour les Juifs, car Mardochée était Juif.

Se prosterner est un acte d’adoration. Lorsqu’on se prosterne devant une personne, c’est tout comme si on adorait cette personne. Souvenez-vous, dans les Actes chapitre 10 au verset 25, la première fois que Corneille rencontra Pierre, il se prosterna devant lui, mais Pierre le releva en disant : « Lève-toi ; moi aussi, je suis un homme ».

Haman, quant à lui, ne pardonnait pas à Mardochée son affront. Il alla trouver le roi pour accuser les Juifs et obtenir l’autorisation de les exterminer. C’est ainsi que Haman publiera l’annonce de tuer tous les Juifs, dans toutes les provinces du royaume. Mardochée ayant appris cela demanda à Esther d’intervenir ou d’intercéder auprès du roi.

Lorsque Esther reçut ce message, elle hésita. Il y avait, en effet, une loi qui punissait de mort toute personne qui entrerait dans la cour du roi, sans être appelé par lui. Mais si le roi, voyant cette personne, lui tendait le sceptre d’or, alors elle avait la vie sauve (Esther 4.11). Or, Esther n’avait pas été appelée par le roi. Elle risquait donc de perdre sa vie. Mais Mardochée pressa Esther de parler au roi, en voyant le danger dans lequel se trouvaient les Juifs. Il dit à Esther : « Qui sait si ce n’est pas pour un temps comme celui-ci que tu es parvenue à la royauté ? ».

Vous est-il déjà arrivé de vous demander, pourquoi Dieu vous a placé là où vous êtes ? Et qui sait si ce n’est pas pour influencer la destinée des gens autour de vous, et pour sauver des âmes, que Dieu vous a mis dans cet endroit ? ».

Ma prière, aujourd’hui, est que nous comprenions la mission que Dieu nous a confiée : nous sommes les ambassadeurs de Christ pour cette génération.

Références : Actes 10.25 – Esther chapitres 3 et 4 – 2 Corinthiens 5.20.

HADASSA 2

Esther 2.19 – « … Mardochée était assis à la porte du roi ».      

Lorsque Dieu nous donne des promotions, lorsqu’Il nous donne du succès en nous faisant entrer dans certains milieux auxquels nous n’aurions jamais pu avoir accès sans Sa grâce, ce n’est pas pour que nous devenions égoïstes et orgueilleux, mais c’est afin que nous puissions glorifier son nom.

Derrière chaque succès que Dieu nous donne, il y a une mission à accomplir pour Lui. Dieu savait, que dans ce grand et paisible royaume perse sur lequel régnait Assuérus, un temps viendrait où l’on chercherait à détruire le peuple juif. Mais, pour que cet horrible plan de l’ennemi ne s’accomplisse pas, Dieu utilisera une jeune fille juive orpheline de père et de mère, en faisant d’elle une reine. Dieu peut faire de vous un roi ou une reine, si vous avez un cœur pour défendre son peuple et sa Parole.

Cette jeune fille juive porte deux noms : un nom juif : Hadassa et un nom perse, Esther. Nous la connaissons plus sous le nom d’Esther, qui signifie dans la langue perse : « étoile ». « Hadassa », cependant est son nom juif, qui signifie « myrte ». Le myrte selon le Larousse est une herbe à feuillage toujours vert, portant des petites fleurs blanches d’une odeur agréable.

Le livre d’Esther est un livre dans lequel le nom de Dieu n’est pas mentionné une seule fois. Cependant, la présence de Dieu remplit grandement cette histoire dans laquelle la reine Esther représente le ministère d’intercession.

Le livre est bâti autour de quatre personnages importants. Le roi Assuérus qui représente Dieu, Mardochée qui représente le Saint-Esprit, Esther, l’image de l’Église qui intercède, et Haman qui est l’image du diable, dont le seul but est de détruire le peuple de Dieu.

Dans ce livre, nous voyons comment Dieu a fait passer Esther de son état d’orpheline à une position élevée. On peut ne pas avoir de père ni de mère, et pourtant atteindre le niveau le plus élevé de la société, parce qu’on a le Saint-Esprit. Car bien qu’Esther soit le centre de cette histoire, elle n’en est pas le personnage le plus important.

Mardochée, est la personne la plus importante du livre d’Esther et j’aime la façon merveilleuse dont la Bible le présente : « … Mardochée était assis à la porte du roi » (Esther 2.19).

Celui qui est assis à la porte du Roi connaît les allées et venues du Roi, il connaît la voix du Roi, les goûts du Roi, le caractère du Roi, les habitudes du Roi, il sait à quel moment parler au Roi, et à quel moment ne pas le faire. Celui qui est assis à la porte du Roi connaît tout du Roi, et personne ne connaît mieux le Roi que le Saint-Esprit.

Si aujourd’hui, nous ne savons pas comment prier, faisons-le avec l’aide du Saint-Esprit, qui nous conduira comme Esther, dans la présence du Roi (Romains 8.26 et 27).

Références : Esther 2.19.

HADASSA 1

Esther 2.7 – « Il élevait Hadassa, qui est Esther, fille de son oncle, car elle n’avait ni père, ni mère ».     

Mardochée adopta Esther et l’éleva comme un père. De même aussi, la Bible dit que nous avons été adoptés en Jésus-Christ. Romains chapitre 8 verset 15 déclare : « … mais vous avez reçu un Esprit d’adoption par lequel, nous crions : Abba ! Père ! ». La notion d’adoption était quelque chose de très fort chez les Romains au temps de Jésus. On pourrait croire qu’un enfant adoptif serait sous-estimé ou moins considéré, cependant la loi romaine donnait à l’enfant adoptif plus de droits qu’à l’enfant naturel.

Esther, montrait une grande obéissance à l’égard de Mardochée. Elle suivait à la lettre toutes les recommandations que lui donnait celui-ci. Lorsqu’elle fut recrutée parmi les filles qui devaient se présenter devant le roi, Mardochée lui recommanda de ne parler ni de son peuple ni de sa naissance. Certainement elle aurait été disqualifiée, si elle avait, dès le départ, parlé de son identité juive. Il se trouve toujours des gens qui sont prêts à rejeter le peuple de Dieu.

Je voudrais montrer ici, la stricte soumission d’Esther. Elle se laissait conduire par Mardochée. Avons-nous la même soumission à l’égard du Saint-Esprit ? La Bible dit : « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu ».

Esther n’était pas arrivée à la cour du roi par hasard, mais comme toutes les autres jeunes filles, avant d’aller vers le roi, elle s’était préparée. Il leur fallait douze mois de préparation avant de se présenter devant le roi, et la Bible dit que cette préparation était faite avec de l’huile de myrrhe, des aromates, et des parfums. La myrrhe, les aromates, et les parfums représentent l’onction du Saint-Esprit et les prières. Toute réussite ou victoire nécessite au préalable, une préparation.

Tour à tour, les jeunes filles se présentaient devant le roi, et lorsque le tour d’Esther arriva, la Bible dit : « Le roi aima Esther plus que toutes les autres femmes, et elle obtint grâce et faveur devant lui plus que toutes les autres jeunes filles ».

Est-ce à dire que les autres jeunes filles ne s’étaient pas préparées ? Non. Mais les autres jeunes filles ne connaissaient pas Mardochée, c’est-à-dire, le Saint-Esprit. 

Nous pouvons faire un parallèle avec la parabole des dix vierges qui allèrent à la rencontre de l’époux avec leurs lampes : cinq étaient sages et avaient pris de l’huile (l’image du Saint-Esprit) avec elle, les cinq autres étaient folles et n’en avaient pas pris. Seules celles qui avaient de l’huile entrèrent avec l’époux dans la salle des noces.

Ma prière, aujourd’hui, est que chacun d’entre nous se laisse diriger, conduire, et préparer par le Saint-Esprit, afin d’être présenté pur et irréprochable devant notre Seigneur.

Références : Romains 8.14 et 15 – Esther chapitre 2 – Matthieu 25.1 à 13.

LAISSERONS-NOUS DE BONNES OU MAUVAISES TRACES ?

2 Chroniques 28.27 – « Achaz se coucha avec ses pères et on l’enterra dans la ville de Jérusalem, car on ne le mit point dans les sépulcres des rois d’Israël ». 

De tous les rois qui dirigèrent Juda, Achaz fut de ceux qui commirent le plus d’abominations devant l’Éternel. Durant tout son règne, il fit ce qui est mal, et alla même jusqu’à fermer la maison de l’Éternel, pour bâtir des autels à d’autres dieux.

Pendant tout le temps où il régna, Achaz déshonora l’Éternel à un point tel que lorsqu’il mourut, il ne fut point enterré dans les sépulcres des rois d’Israël.

La Bible dit cependant qu’à la mort d’Achaz, Ezéchias son fils régna à sa place. Contrairement à son père, Ezéchias restaura, dans le royaume de Juda, la gloire de Dieu que son père Achaz avait foulée au pied.

Nous ne sommes pas obligés d’avoir le même esprit que nos pères, si nos pères ont marché dans des voies qui n’étaient pas celles de Dieu.

Ezéchias rétablit le culte dans le temple, il réorganisa la vie spirituelle et administrative de Juda. Il ramena l’autorité et la crainte de Dieu dans son royaume. La Parole dit : « … il fit ce qui est bien, ce qui est droit, ce qui est vrai devant l’Eternel, son Dieu » (2 Chroniques 31.20).  Et lorsque Ezéchias mourut, « … on l’enterra dans le lieu le plus élevé des sépulcres des fils de David ; tout Juda et les habitants de Jérusalem lui rendirent honneur à sa mort » (2 Chroniques 32.33).

Quelle trace laisserons-nous sur la terre, ou quelle mémoire laisserons-nous parmi les hommes ? Ce n’est pas la longueur de notre vie qui est importante, mais l’impact que cette vie a eu sur notre entourage. Jésus-Christ vécut, trente-trois ans et demi, une vie si significative que même plus de deux mille ans après, il continue toujours d’affecter les nations.

Faisons de notre passage sur cette terre une opportunité précieuse pour toucher et restaurer les vies humaines avec l’évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. La Bible dit que le roi Ezéchias fut enterré « dans le lieu le plus élevé des sépulcres des fils de David ». Cela signifie qu’après sa mort, Ezéchias alla dans le lieu le plus élevé, c’est-à-dire auprès du Seigneur.

Ma prière, aujourd’hui, est cette parole de Moïse dans le Psaume 90 : « Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse ».

Références : 2 Chroniques chapitres 28, 29, 20, 31, 32 – Psaume 30.12.

TOUT EST ACCOMPLI

2 Chroniques 20.30 – « Et le royaume de Josaphat fut tranquille, et son Dieu lui donna du repos de tous côtés ».

L’histoire de Josaphat, roi de Juda, est une des plus étonnantes de la Bible. Menacé par trois armées ennemies qui s’apprêtaient à détruire son royaume, Josaphat fit trois choses qui résument la foi chrétienne.

Il jeûna, pria et crut à la promesse de l’Éternel. Jeûner, prier et croire aux promesses de l’Éternel.

Lorsqu’arriva le jour de rencontrer ses ennemis, Josaphat et son armée se rendirent sur le champ de bataille ; mais chose inouïe, ils ne firent aucun combat, car sous leurs yeux, leurs ennemis eux-mêmes, se sont entretués jusqu’au dernier. Dieu avait combattu pour Josaphat. Tout était accompli !

La seule chose qui leur restait à faire, était d’aller ramasser les richesses que leurs ennemis avaient laissées sur le champ de bataille. La Bible dit : « Ils mirent trois jours au pillage du butin, car il était considérable ».

De même Notre Seigneur Jésus-Christ fit la bataille pour nous sur la croix du Golgotha, puis il dit : « Tout est accompli ».

Dans le séjour des morts, il mit trois jours au pillage du butin, car il était considérable. Il reprit à satan, toutes les richesses qu’il nous a volées depuis Adam, et à sa résurrection, il nous donna du repos de tous côtés.

Le problème est que nous combattons encore pour obtenir le repos ; mais quand on marche avec Dieu, on ne combat pas pour le repos, on entre dans le repos qu’Il a déjà obtenu pour nous. Nous ne combattons plus pour obtenir quelque chose, mais nous combattons pour maintenir ce que Jésus a déjà obtenu pour nous.

Nous ne sommes pas des malades qui cherchent la guérison, nous sommes ceux qui sont guéris et qui combattent la maladie ; nous ne sommes pas des pauvres qui cherchent la prospérité, nous sommes des gens prospères qui combattent la pauvreté. Nous ne sommes pas des pécheurs voués à la mort, nous sommes des rachetés qui combattent le péché.

Ma prière, aujourd’hui, est que nous prenions conscience que « tout est accompli ». En Jésus, nous avons le repos de tous côtés. Il nous appartient de nous reposer dans ce qu’il a déjà fait pour nous selon qu’il est écrit : « Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos ».

Références : 2 Chroniques 20.25 – Jean 19.30 – Hébreux 4.3.

LE SEIGNEUR DES PERCEES

1 Chroniques 14.11 – « Ils montèrent à Baal-Peratsim, où David les battit. Puis il dit : Dieu a dispersé mes ennemis par ma main, comme des eaux qui s’écoulent. C’est pourquoi l’on a donné à ce lieu le nom de Baal-Peratsim ».

La Bible dit : « Les Philistins apprirent que David avait été oint pour roi sur tout Israël, et ils montèrent tous à sa recherche ». C’est étrange que la première personne que l’onction attire, c’est le diable. Et pourtant, le diable sait que ce qui l’a toujours vaincu, c’est justement l’onction.

Les Philistins partirent à la recherche du jeune oint David pour l’attaquer. Lorsque David apprit cela, il demanda à l’Éternel, s’il pouvait livrer bataille contre eux, et l’Éternel lui dit : « Je les livrerai entre tes mains ». David battit les Philistins et dit : « Dieu a dispersé mes ennemis par ma main, comme des eaux qui s’écoulent ».   

L’image que David voulait donner de sa victoire est encore plus forte, car il ne s’agit pas d’une simple image d’eau qui s’écoule. La victoire qu’il obtint sur les Philistins était comme un torrent qui, par sa violence, défonça un barrage. Ce que David voulait dire, c’est comme si ces ennemis étaient comparables à un mur infranchissable, mais Dieu a percé ce mur, Dieu a mis une brèche dans le mur, Dieu s’est frayé pour David un chemin de victoire au milieu de ses ennemis.

Cela me fait penser à Esaïe 59 verset 19 qui dit : « …. Quand l’ennemi viendra comme un fleuve, l’Esprit de l’Eternel le mettra en fuite ».  Nous savons qu’en hébreu, il n’y a pas de ponctuation. Ce verset peut être donc lu comme suit : « … Quand l’ennemi viendra, comme un fleuve l’Esprit de l’Eternel le mettra en fuite ».  Dans l’évangile de Jean à son chapitre 7, Jésus compare le Saint-Esprit à des fleuves d’eau vive. Lorsque nous sommes oints, nous avons des fleuves d’eau vive à notre disposition. En sorte que, ce n’est pas l’ennemi qui vient comme un fleuve, mais c’est plutôt l’Esprit de l’Éternel qui comme un fleuve met l’ennemi en fuite dans nos vies.

C’est ce qui se passa pour David : l’Éternel, par la main de son oint, dispersa les Philistins comme on fait une percée dans un mur ou comme on brise un barrage. La Bible dit que cette victoire fut tellement belle, forte et mémorable qu’ils donnèrent à cet endroit, le nom de Baal-Peratsim, qui signifie le Seigneur des percées. Sur les chemins de la vie, se trouvent de nombreuses places où le Seigneur nous attend pour nous donner des percées.

Ma prière, aujourd’hui, est que le Seigneur des percées nous donne à tous d’expérimenter sa main puissante dans tous les domaines de notre vie.

Références : 1 Chroniques chapitre 14 – Esaïe 59.19 – Jean 7.37 à 39.

UN NOUVEAU NOM

1 Chroniques 4.9 – « Sa mère lui donna le nom de Jaebets en disant : c’est parce que je l’ai enfanté dans la douleur ».  

A chaque fois que Dieu change le nom d’une personne, c’est le symbole de la nouvelle naissance. Cela veut dire que Dieu nous donne une vie nouvelle, qui n’a plus rien à voir avec les liens, les malheurs et les malédictions du passé. Le nom est ce qui détermine notre vie, parce qu’à chaque fois qu’on nous appelle, par un nom particulier, c’est une confession qui est faite sur notre vie. Le nom est toujours prophétique, et agit puissamment sur notre destinée.

Quand Dieu décida de changer la vie d’Abram, il changea d’abord son nom, parce qu’il savait que le nom agit sur la vie.  Il lui dit : « On ne t’appellera plus Abram(Père élevé), mais ton nom sera Abraham(Père de plusieurs nations) … ».  De même, Il dit à Jacob : « Ton nom ne sera plus Jacob(le trompeur), mais tu seras appelé Israël(Prince de Dieu) ».

Zacharie est un beau prénom qui signifie : « Celui dont l’Éternel se souvient ». Tout juste pour prouver l’influence que peut avoir le nom sur la vie de quelqu’un, sachons que durant toute sa vie, Zacharie n’a pas eu d’enfants, parce que sa femme était stérile. Mais alors qu’ils étaient tous les deux avancés en âge, Dieu leur donna un enfant. A force de l’appeler celui dont l’Éternel se souvient, l’Éternel a fini par se souvenir de lui !

Comment t’appelles-tu ? Est-ce que ton nom est une prophétie de bénédiction ou de malédiction ? Jaebets signifie douleur. Sa mère l’a appelé ainsi, parce qu’elle l’a conçu dans la douleur. En grandissant, Jaebets s’est rendu compte que toute sa vie était remplie de souffrances et de douleurs à cause de son nom. Il pria l’Éternel et sa vie fut changée. Rachel eut un accouchement qui lui coûta la vie, et avant de mourir, elle donna à son fils, le nom de Ben-Oni qui signifie : fils de ma douleur. Mais le père de l’enfant changea son nom de Ben-Oni en Benjaminqui signifie : fils de ma droite ou fils de la bénédiction.

Je connais quelqu’un dont le nom, dans sa langue natale signifie « honte ». Et cette personne est très étonnée que tout ce qui lui arrive, l’entraîne toujours vers la honte.

Nous avons un père qui veut changer notre nom, parce qu’il est le Dieu de la bénédiction et non de la malédiction.

Références : Genèse 17.5 – Genèse 32.28 – Luc 1.5 à 20 – Genèse 35.16 à 19.