DIEU D’ALLIANCE 10

2 Rois 20.3 – « Souviens-toi que j’ai marché devant ta face… ». 

La plupart des bénédictions que le Seigneur nous a promises dans son alliance, sont conditionnelles. Deutéronome chapitre 28, verset 1 à 14 est un passage rempli de bénédictions puissantes que le Seigneur a promises à son peuple. Mais toutes ces bénédictions sont liées à une seule condition que nous trouvons dans le premier verset : « Si tu obéis à la voix de l’Eternel, ton Dieu, en observant et en mettant en pratique tous ses commandements que je te prescris aujourd’hui… ».

Une de nos responsabilités primordiales est tout simplement d’obéir à la Parole de Dieu, et d’être fidèle aux promesses que nous avons faites à notre allié. Alors, indiscutablement nous attirerons la faveur de Dieu sur nous.

C’est pourquoi nous pouvons rappeler à Dieu, tout ce que nous avons fait dans notre alliance pour Lui. 2 Rois chapitre 20 nous donne l’exemple du roi Ezéchias, à qui l’Éternel envoya le prophète Esaïe pour lui dire de se préparer, car il allait bientôt mourir. Lorsque Ezéchias reçut ce message, il dit à l’Éternel : « Souviens-toi que j’ai marché devant ta face avec fidélité et intégrité de cœur, et que j’ai fait ce qui est bien à tes yeux ». La Bible déclare, qu’après cette prière, l’Éternel rajouta quinze années à la vie du roi Ezéchias.

Lorsque nous assumons notre responsabilité qui est d’obéir à la Parole de Dieu, l’Éternel aussi est fidèle à sa Parole et peut même rallonger son alliance avec nous.

Références : Deutéronome 28.1 à 14 – 2 Rois chapitre 20.

LES ENNEMIS DE LA FOI 4

2 Rois 5.1 – « Naaman, chef de l’armée du roi de Syrie, jouissait de la faveur de son maître et d’une grande considération ; car c’était par lui que l’Eternel avait délivré les Syriens. Mais cet homme fort et vaillant était lépreux ».   

Le Général Naaman, chef de l’armée syrienne, était un homme très influent et très considéré. La Bible dit qu’il était fort et vaillant, mais il avait un point faible : il était lépreux.

C’est étonnant, comme parfois, on peut être considéré, influent, respecté, célèbre, et pourtant, on a sa lèpre à soi. Il y a dans la vie de chacun une lèpre qui nous rappelle, qu’on a beau être fort et puissant, on a toujours besoin de Dieu.

Naaman ne savait pas que le Dieu d’Israël est un Dieu qui guérit, jusqu’au jour où sa servante, qui était juive, lui inspira d’aller consulter le prophète de l’Éternel. Lorsque Naaman est allé trouver l’homme de Dieu, il s’imaginait lui-même comment Dieu allait le guérir : « Je me disais : il sortira vers moi, il se présentera lui-même, il invoquera le nom de l’Éternel, son Dieu, il agitera sa main sur la place, et guérira le lépreux ».

Malheureusement, les choses ne se passèrent pas comme Naaman se l’imaginait, au contraire, lorsqu’il arriva le prophète ne sortit même pas de sa maison pour l’accueillir, mais il envoya un messager lui dire : « Va et lave-toi sept fois dans le Jourdain ; ta chair redeviendra saine, et tu seras pur ».

Lorsque Naaman entendit cela, il se mit en colère. Pourquoi ? D’abord à cause de son orgueil et ensuite à cause de ses propres pensées. Les pensées et l’orgueil sont de grands ennemis de la foi. Naaman se disait que le prophète allait lui rendre les honneurs, en organisant une grande cérémonie de guérison spectaculaire, digne de son rang de général. Mais voici, devant Dieu, la position sociale ne compte pas. Ce qui compte, c’est la foi, et Naaman ne pouvait pas avoir la foi, parce que ses propres pensées étaient un blocage pour lui.

Selon la traduction anglaise King James, Naaman s’imaginant sa propre guérison, disait : « Je pensais, il sortira vers moi, il se présentera lui-même, il invoquera le nom de l’Éternel, son Dieu, il agitera sa main sur la place, et guérira le lépreux ». Nos pensées, quand elles ne sont pas renouvelées, peuvent nous empêcher de recevoir du Seigneur. L’Éternel dit : « Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies… Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées ».

Il a pratiquement fallu que les serviteurs de Naaman le supplient, avant qu’il se décide à obéir à la parole du prophète et qu’il aille se tremper sept fois dans le Jourdain. Il ne faut pas s’approcher de Dieu avec ses pensées, mais avec la foi.

Dieu est un Dieu simple, mais nous venons vers lui avec des pensées très compliquées. Jésus avait l’habitude de dire : « Crois seulement ». Certaines personnes comme Naaman mettent leur foi dans les grandes cérémonies qui frappent aux yeux, au lieu de recevoir tout simplement la Parole.

Le centenier romain cependant, était un homme d’humilité et de foi. Il dit à Jésus : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement un mot et mon serviteur sera guéri ». Dans une autre traduction, il est écrit : « Dis seulement la Parole et mon serviteur sera guéri ». 

Aujourd’hui, êtes-vous prêts à recevoir la Parole ?

Références : 2 Rois (tout le chapitre) – Marc 5.36 – Esaïe 55.8 et 9 – Matthieu 8.5 à 8.

LA CHAMBRE HAUTE

2 Rois 4.8 – « Un jour Elisée passait par Sunem ».  

La Bible nous parle dans 2 Rois chapitre 4 d’une femme qui est tout simplement appelée la Sunamite parce qu’elle habitait une ville appelée Sunem. Sunem est un beau nom dont la signification en Hébreu vient du mot « repos ». La Sunamite habitait dans le repos, mais elle n’avait pas le repos. Car dans sa vie elle souffrait d’un manque, qui était pour elle devenu une souffrance silencieuse, à laquelle elle se croyait condamnée pour toujours. Il y a dans la vie parfois de ces douleurs qu’on n’ose partager avec personne, parce que rien ni personne ne peut nous en guérir.

Mais la Bible dit : « Un jour Elisée passait par Sunem ». Lorsque cette femme apprit que l’homme de Dieu avait l’habitude de passer par sa ville, elle lui proposa à chaque fois qu’il y passerait, d’accepter de manger chez elle. Puis elle alla encore plus loin dans son hospitalité et dit à son mari : « Voici, je sais que cet homme qui passe toujours chez nous est un saint homme de Dieu. Faisons une petite chambre haute avec des murs, et mettons-y pour lui un lit, une table, un siège et un chandelier, afin qu’il s’y retire quand il viendra chez nous ».

Elisée, touché par cette générosité demanda en échange à la Sunamite : « Que peut-on faire pour toi ? Faut-il parler pour toi au roi ou au chef de l’armée ? ». Mais la Bible dit de la Sunamite qu’elle était une femme de distinction. Elle appartenait à une classe sociale élevée et par conséquent, elle connaissait déjà le roi et le chef de l’armée. Soudainement Guéhazi, le serviteur d’Elisée découvrit le point faible de cette femme. Il dit à son maître : « … Elle n’a point de fils et son mari est vieux ».

Alors, Elisée fit appeler la Sunamite et lui dit : « A cette même époque, l’année prochaine, tu embrasseras un fils ». Mais la réaction de cette femme, à cette parole, fut très étonnante. Elle répondit : « Non ! Mon seigneur, homme de Dieu, ne trompe pas ta servante ! ». Apparemment, cette Sunamite avait toujours été trompée par de fausses promesses. Mais voyez-vous, quand c’est Dieu qui promet, Dieu est fidèle. La Bible dit : « Cette femme devint enceinte, et elle enfanta un fils à la même époque, l’année suivante, comme Elisée le lui avait dit ».

Ma prière, aujourd’hui, est la suivante : L’année prochaine à la même époque, que le Seigneur fasse de nos douleurs silencieuses, un témoignage retentissant. 

Références : 2 Rois 4.8 à 17.

L’AUTEL DE L’ETERNEL

1 Rois 18.30 – Elie dit alors à tout le peuple : « Approchez-vous de moi ! Tout le peuple s’approcha de lui. Et Elie rétablit l’autel de l’Eternel qui avait été renversé ».

Elie, seul prophète de Dieu devant tout Israël et quatre cent cinquante prophètes de Baal, pria Dieu pour qu’il se manifestât ; et Dieu envoya le feu. Le peuple vit le miracle et tomba sur son visage en disant : « C’est l’Éternel qui est Dieu ». La Bible précise dans ce passage qu’avant de recevoir ce miracle, Elie fit quelque chose de capital : il rétablit d’abord l’autel de l’Éternel qui avait été renversé.

Tout Chrétien attend du Seigneur que ses prières soient exaucées. Nous attendons tous de Dieu, une manifestation particulière ; mais avant de recevoir notre miracle, comme l’a fait Elie, nous devons rétablir notre autel. L’autel est le lieu par excellence où demeure l’esprit de l’Éternel. Comme l’indique 1 Corinthiens 6.19 à 22 : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple du Saint-Esprit ? ».

Dans Apocalypse 3.20 Jésus déclare : « Voici je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi ».

Qu’est-ce qui fait de nous le temple du Saint-Esprit ? Quelle est cette porte à laquelle frappe Jésus ?

Notre cœur est l’autel du Seigneur, et c’est cet autel qui fait de nous le temple de Dieu. Notre cœur est cette porte à laquelle Jésus frappe avant de s’y asseoir pour souper avec nous et nous avec Lui.

Tant que nous serons incapables de pardonner, incapables d’amour et de miséricorde, alors notre cœur, notre autel restera toujours renversé. Mais la Bible déclare qu’Elie rétablit d’abord l’autel ; nous devons d’abord restaurer notre cœur, le purifier : « Car c’est du dedans, c’est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et souillent l’homme » (Marc 7.21).

Nous disons dans notre prière quotidienne : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés… », mais pardonnons-nous vraiment ? Apprenons à purifier notre cœur. Ainsi, pendant que nous désirons recevoir notre miracle, pendant que nous désirons fermement que nos prières soient exaucées, si nous nous souvenons qu’un frère a quelque chose contre nous, nous devons faire comme le dit Matthieu 5.24 : « Laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère… ».

Elie pria et reçut le miracle, Dieu lui ayant envoyé le feu, après qu’il eût rétabli l’autel. Nous aussi, en rétablissant notre autel, en purifiant notre cœur, nous recevrons notre miracle.

Proverbes 4.23 nous dit : « Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie ».

Références : 1 Corinthiens 6.19 à 22 – Apocalypse 3.20 – Marc 7.21 – Matthieu 5.24 – Proverbes 4.23.

MES BREBIS ENTENDENT MA VOIX

1 Rois 13.11 – « Or il y avait un vieux prophète qui demeurait à Béthel ».  

1 Rois chapitre 13, notre texte de méditation, nous parle de deux prophètes. L’un, appelé le vieux prophète habitait à Béthel, et l’autre venait de Juda à Béthel avec la Parole de l’Éternel. Pourquoi Dieu a-t-il envoyé un prophète à Béthel pour annoncer sa Parole, alors qu’un vieux prophète y habitait déjà ?

Quand Dieu veut faire une chose nouvelle, quand il veut susciter un réveil, il choisit quelqu’un qui n’a pas grandi dans le système, quelqu’un qui n’a pas été corrompu par le système. Le vieux prophète n’était pas forcément « vieux » à cause de son âge, mais il était « vieux » dans le sens où il avait trop servi un système qui maintenant avait vieilli et que Dieu voulait changer.

En fait, le vieux prophète entendait toujours la voix de Dieu (1 Rois 13.20), mais Dieu ne l’avait pas choisi pour déclarer sa Parole au roi. Le Seigneur avait préféré envoyer un autre prophète à qui il donna des instructions très précises. Il lui fut dit de ne point manger, de ne point boire d’eau, et de ne point utiliser pour revenir le même chemin par lequel, il était allé à Béthel.

Mais voici qu’après avoir accompli sa mission, alors que ce prophète retournait en Juda, le vieux prophète alla le trouver en route pour lui mentir en disant, un ange de l’Éternel m’a dit de te ramener à la maison pour boire et manger. Le prophète de Juda s’est laissé ainsi tromper par le vieux prophète de Béthel, et nous connaissons la suite de l’histoire.

Ma question aujourd’hui est la suivante : Dieu vous a-t-il parlé ? Avez-vous la conviction que c’est vraiment Dieu qui vous a parlé ? Si oui, alors gardez la Parole que Dieu vous a donnée même si un vieux prophète vous dit le contraire. Dieu ne se contredit pas et il dit : « Mes brebis entendent ma voix ! ».

Références : 1 Rois chapitre 13 – Jean 10.27.

OU TU IRAS, J’IRAI

Ruth 1.16 – « Ne me presse pas de te laisser, de retourner loin de toi ! Où tu iras, j’irai, où tu demeureras, je demeurerai, ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu ».

Ruth s’attacha à Naomi et ne voulut plus se séparer d’elle. Elle lui fit cette merveilleuse confession que nous devons faire à Jésus : « Où tu iras, j’irai, où tu demeureras, je demeurerai, ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu ».

Ruth a choisi de faire de Naomi, sa mère spirituelle et pourtant, la vie de Naomi n’avait rien d’attirant pour qu’on s’y attache. Au contraire, de nos jours, les gens chercheraient plutôt à s’éloigner d’elle, en disant qu’elle est une femme qui porte la poisse ou encore qui attire le malheur.

En effet, Naomi, son mari et ses deux garçons, avaient quitté Bethléhem pour s’installer dans le pays de Moab. Quelque temps après, elle perdit son mari et ses deux garçons. Sa vie était tellement remplie de douleur, qu’elle voulut même changer son nom de Naomi, qui signifie douceur, en celui de Mara qui signifie amertume. Mais malgré tous ces malheurs par lesquels Naomi était passée, Ruth qui signifie amitié, s’attacha à Naomi.

Certainement que Ruth admira la foi et la sagesse avec lesquelles sa belle-mère Naomi traversa tous ces évènements malheureux qui tombèrent sur elle, et elle se dit : « Il y a quelque chose de grand dans cette femme, je vais m’attacher à elle ».

Vous voyez, vous ne savez pas qui vous regarde et vous ne savez pas pour qui vous êtes une source d’encouragement. Alors que Naomi passait par des temps très difficiles allant de deuil en deuil, Ruth l’observait et admirait son courage. Là où nous avons échoué, juste à l’endroit de notre défaite, se trouve un admirateur qui veut s’inspirer de notre courage et de notre foi.

Si Ruth est devenue, plus tard, une femme heureuse, prospère et restaurée, c’est à cause des conseils que lui procura sa mère spirituelle, Naomi. Car lorsqu’ elles arrivèrent à Bethléhem, Naomi eut cette parole puissante pour Ruth : « Je voudrais assurer ton repos, afin que tu sois heureuse ».  C’est cela la force des pères spirituels et des mères spirituelles. 

Ma prière, aujourd’hui, est pour les mères spirituelles et les pères spirituels. Que le Seigneur les fortifie et continue de leur donner cette sagesse dont ils font bénéficier notre vie.

Références : Ruth 3.1.

FAIS-MOI VOIR TA GLOIRE

2 Samuel 14.28 – « Absalom demeura deux ans à Jérusalem, sans voir la face du roi ». 

Moïse fut le seul homme à qui la Bible rendit hommage en disant : « Il n’a plus paru en Israël de prophète semblable à Moïse, que l’Éternel connaissait face à face. Nul ne peut lui être comparé pour tous les signes et les miracles que Dieu l’envoya faire au pays d’Égypte contre Pharaon, contre ses serviteurs et contre tout son pays, et pour tous les prodiges de terreur que Moïse accomplit à main forte sous les yeux de tout Israël ».

Avec tous les miracles qu’il accomplit en son temps, Moïse peut vraiment dire qu’il a vu la main de Dieu à l’œuvre. Mais ce qui est admirable dans son histoire, c’est qu’il ne s’est pas arrêté à la main de Dieu, il a désiré voir la gloire de Dieu ou la face de Dieu.

Beaucoup de chrétiens s’arrêtent à la main de Dieu : « Seigneur donne-moi, donne-moi, donne-moi… ». Mais en fait il y a plus que la main de Dieu, il y a la face de Dieu. La plus belle prière qu’un chrétien puisse faire, se trouve dans cette parole puissante de Moïse : « Montre-moi ta face » ou « Montre-moi ta gloire ».

La Bible dit qu’Absalom demeura deux ans dans la ville du roi, Jérusalem, sans voir la face du roi. C’est exactement comme si on passait de longues années dans l’église, sans jamais connaître le Seigneur. Lorsque Moïse a désiré voir la face de Dieu, c’était une façon de dire : « Seigneur je ne veux plus seulement voir Tes miracles, maintenant je veux Te connaître. Je veux avoir une relation personnelle et profonde avec Toi, fais-moi entrer dans Ton intimité ».

Ma prière, aujourd’hui, est que nous cherchions la face de l’Éternel, car si nous avons trouvé sa face, nous n’avons plus besoin de sa main, parce qu’il y a tout dans sa face.

Références : Exode 33.18 – Deutéronome 34.10 à 12.

LES CHEMINS DE L’ELEVATION

2 Samuel 5.3 – « Ils oignirent David pour roi sur Israël ». 

David, oint par Samuel au milieu de sa famille, retourna dans les montagnes garder les brebis de son père. Chose étonnante, montrant l’humilité de David, il ne s’enorgueillit point, et ne revendiqua aucune position élevée par rapport à l’onction qu’il reçut.

Seulement, quand on est oint, on passe d’une vie ordinaire à une vie extraordinaire. Le premier effet de l’onction que reçut David, était qu’il fut appelé à la cour du roi Saül pour jouer de la harpe. La Bible dit que le roi était dérangé par un mauvais esprit, mais à chaque fois que David jouait de la harpe, le mauvais esprit s’éloignait de Saül (1 Samuel 16.23). Nous voyons ici David l’adorateur, dont l’onction manifestait la délivrance. Ensuite la Bible nous dit que David rencontra Goliath et eut une grande victoire sur ce Philistin qui menaçait l’armée de l’Éternel. Nous voyons dans ce cadre l’onction qui donne la victoire sur toute adversité (1 Samuel 17).

Mais voici que la victoire de David sur Goliath rendit Saül très jaloux au point qu’il décida de tuer David. L’onction attire la jalousie. C’est ainsi que des années durant, Saül cherchera à éliminer David sans jamais y parvenir, parce que l’onction protège. Puis, vint le jour où le roi Saül, et son fils Jonathan moururent à la guerre (1 Samuel 31). David pleura sur son ami Jonathan et aussi sur Saül, son ennemi qu’il regardait pourtant comme un père. Après ces évènements, la Bible dit : « Les hommes de Juda vinrent à (Hébron) et ils oignirent David pour roi sur la maison de Juda » (2 Samuel 2). Ce fut la deuxième onction. La première fois, David fut oint au milieu de sa famille, la deuxième fois, il fut oint au milieu de sa tribu, la tribu de Juda.

La première onction fut celle de l’élection. Dieu montrait par-là que David était son élu. Mais la deuxième onction fut l’onction du combat et de la conquête, car elle déclencha la guerre entre David et les enfants de Saül qui voulaient l’empêcher de devenir roi. La Parole dit : « La guerre dura longtemps entre la maison de Saül et la maison de David ». Puis la Bible continua en disant : « David devenait de plus en plus fort, et la maison de Saül allait en s’affaiblissant » (2 Samuel 3).

Après avoir combattu longtemps et avec acharnement ses adversaires, la puissance et la renommée de David ne cessèrent de grandir. Et 2 Samuel chapitre 5 dit : « Toutes les tribus d’Israël vinrent auprès de David à Hébron… ils oignirent David pour roi sur Israël ». Ce fut la troisième onction, celle de la consécration. Si Dieu vous a choisi, les hommes aussi finiront par le faire. Il ne sert à rien de précipiter les choses ou de les provoquer soi-même, car tout ce que Dieu a commencé, Il le finit toujours. David a été oint trois fois avant de devenir roi, parce que Dieu fait les choses étape par étape, avec patience. Il a préparé David des années durant pour en faire le plus grand roi d’Israël, celui de qui le Messie est sorti.

Etre choisi ne suffit pas, être préparé est le plus important. Etes-vous préparés pour l’appel de Dieu qui est sur votre vie ? Ma prière, aujourd’hui, est que Dieu nous donne de la persévérance, afin que nous puissions supporter patiemment toutes les épreuves par lesquelles nous devons passer pour devenir des hommes et des femmes selon le cœur de Dieu.

Références : 1 Samuel 16.23 – 1 Samuel 17 – 1 Samuel 31 – 2 Samuel 1 – 2 Samuel 2.4 – 2 Samuel 3.1 – 2 Samuel 2.4.

DIEU EST POUR NOUS UN REFUGE

1 Samuel 30.6 – « David fut dans une grande angoisse car le peuple parlait de le lapider, parce que tous avaient de l’amertume dans l’âme, chacun à cause de ses fils et de ses filles. Mais David reprit courage en s’appuyant sur l’Eternel son Dieu ».

Le Seigneur permet parfois que nous nous retrouvions dans des situations extrêmes, où nous n’avons pas d’autres secours, ni d’autres recours à part Lui seul.

Personne ne peut prétendre connaître Dieu s’il ne s’est jamais trouvé dans une situation où seul Dieu pouvait le secourir. C’est ainsi que nous bâtissons notre assurance et notre foi dans ce Dieu que nous ne voyons pas, mais qui a tout pouvoir et toute puissance.

La Bible nous dit dans le verset d’aujourd’hui que David fut dans une grande angoisse parce que le peuple parlait de le lapider. Ce qui est surprenant dans ce passage, c’est que ceux qui cherchaient à lapider David étaient ceux qui soutenaient David. Il peut arriver que celui qui est votre plus grand soutien, subitement, devienne votre plus grand ennemi.

C’est pour cela que j’aime particulièrement ce verset qui dit : « Dieu n’est pas un homme… ». Il est vrai, Dieu s’est fait homme, mais Il n’est pas un homme ; car l’homme change toujours, mais Dieu est le même aujourd’hui et éternellement. Il est le Dieu qui dit : « Je suis l’Éternel, Je ne change pas ».

Fort heureusement, David tira une leçon de sa situation. La Bible dit qu’il prit courage en s’appuyant non plus sur les hommes, mais sur Dieu.

Ma prière, aujourd’hui, est que nous fassions de Dieu, notre seul et unique appui. Le psalmiste dit : « Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse ».

Références : Nombres 23.19 – Hébreux 13.8 – Psaume 46.1.

MAIS TU M’AS CONDUIT DANS UNE PLACE D’ABONDANCE

1 Samuel 30.1 et 2 – « Lorsque David arriva le troisième jour à Tsiklag avec ses gens, les Amalécites avaient fait une invasion dans le midi et à Tsiklag. Ils avaient détruit et brûlé Tsiklag, après avoir fait prisonniers les femmes et tous ceux qui s’y trouvaient, petits et grands ».   

Avez-vous déjà connu Tsiklag ? Tsiklag est une place où l’ennemi vient vous attaquer pour vous dépouiller de vos familles et de vos biens.

Alors que David était absent, les Amalécites sont venus détruire et brûler toute la ville en faisant prisonniers, les femmes et les enfants. A son retour, David et ses gens trouvèrent la ville en cendre, et toutes leurs familles avaient disparu. La Bible dit : « Alors David et le peuple qui était avec lui élevèrent la voix et pleurèrent jusqu’à ce qu’ils n’eussent plus la force de pleurer ».

Il y a souvent dans la vie, des situations dans lesquelles, il nous arrive de pleurer jusqu’à ce que nous n’ayons plus la force de pleurer. Mais Dieu fait de nos larmes, une prophétie pour notre joie future.

Juste au moment où David avait tout perdu, Dieu lui préparait un trône, mais il ne le savait pas. C’est ainsi que l’esprit de Samuel parla au roi Saül, lorsqu’il alla consulter une voyante : « L’Éternel te traite comme je te l’avais annoncé de sa part, l’Éternel a déchiré la royauté d’entre tes mains, et l’a donnée à un autre, à David ».  Or, juste au moment où Dieu s’apprêtait à donner le royaume à David, David lui-même était à Tsiklag dans un état désespéré, car il venait de tout perdre.

Il n’avait pas la tête de quelqu’un qui allait devenir roi, mais il avait plutôt l’air de quelqu’un qui n’avait plus d’avenir. Et pourtant, malgré sa situation, Dieu ne le voyait pas comme un perdant, mais comme le nouveau roi, qui bientôt serait sur le trône.

Savez-vous ce que Dieu fera de vous quand vous aurez fini de pleurer ? Il fera de vous un roi ou une reine !

Il est étonnant, lorsque nous recevons des paroles de prophétie, de voir à quel point ce que Dieu nous promet, est contraire à ce que nous vivons. Lorsque nous considérons la grandeur des difficultés dans lesquelles nous sommes, il nous est parfois impossible d’imaginer que Dieu nous réserve un grand avenir. Et pourtant, Dieu est un grand Dieu, et Il a un grand avenir pour chacun d’entre nous.

Joseph, à l’âge de dix-sept ans, eut un songe dans lequel Dieu lui montra qu’un jour il serait au sommet et dominerait sur sa famille ; mais, la première chose qui lui arriva, c’est que ses propres frères le jetèrent dans un fossé. Voyez-vous, Dieu lui avait promis le sommet, et les hommes l’ont mis dans un fossé. Mais la chose la plus intéressante est que même dans le fossé, Dieu le voyait toujours au sommet.

La Bible dit : « Car tu nous as éprouvés, ô Dieu ! Tu nous as fait passer au creuset comme l’argent. Tu nous as amenés dans le filet, tu as mis sur nos reins un pesant fardeau, tu as fait monter des hommes sur nos têtes ; nous avons passé par le feu et par l’eau. Mais tu nous en as tirés pour nous donner l’abondance ».

Rendons grâce à Dieu, qui nous tire toujours de toute situation impossible pour nous conduire dans la place de l’abondance. Abondance spirituelle, abondance matérielle, abondance financière, abondance totale…

Références : 1 Samuel 30.4 – 1 Samuel 28.15 à 17 – Genèse 37.2 à 11 – Genèse 37.24 – Psaume 66.10 à 12.