ABIGAIL

1 Samuel 25.21 – « David avait dit : C’est bien en vain que j’ai gardé tout ce que cet homme a dans le désert, et que rien n’a été enlevé de tout ce qu’il possède ; il m’a rendu le mal pour le bien ».  

David fut rempli de colère lorsqu’il apprit que Nabal refusa d’envoyer de la nourriture à lui et à sa troupe. En effet, quand ils étaient dans le désert, ils avaient protégé les bergers et le troupeau de Nabal, et ne leur avait fait aucun mal. David, en échange de cette bonne action, espérait que Nabal allait faire preuve de générosité en leur envoyant de quoi manger, mais Nabal refusa catégoriquement de donner quoi que ce soit à David et sa troupe.

David et ses hommes décidèrent alors d’aller exterminer Nabal, toute sa famille et tous ses biens (1 Samuel 25.13). Mais un des serviteurs de Nabal vint dire à Abigaïl, femme de Nabal ce que David s’apprêtait à faire (1 Samuel 25.14 à 16).

Abigaïl aussitôt, fit une provision de nourriture, et à l’insu de son mari, alla trouver David qui était en chemin pour venir détruire sa famille et sa maison. Lorsqu’Abigaïl parla à David, il y avait tellement de sagesse dans ses paroles, que le cœur de David s’apaisa (versets 23 à 31).

La Bible dit : « David prit de la main d’Abigaïl ce qu’elle avait apporté et lui dit : … je t’ai favorablement accueillie ». C’est ainsi qu’en faisant ce don, Abigaïl montra de la reconnaissance à l’égard de David et de ses hommes pour le bien qu’ils avaient fait aux bergers et au troupeau de son mari : Nabal.

Le nom Nabal en Hébreu veut dire méchant ou fou, mais Abigaïl est un beau prénom qui signifie Père de la joie ou source de la joie. Lorsque nous sommes reconnaissants, cela fait la joie du Père, mais il n’y a rien de plus méchant que de rendre le mal pour le bien.

Abigaïl eut la sagesse d’aller à la rencontre de David pour lui faire un don afin que la méchanceté de son mari soit effacée ou pardonnée. C’est une très bonne décision de faire un don à celui ou à celle qu’on a offensé. La Bible dit : « Un don fait en secret apaise la colère et un présent fait en cachette calme une fureur violente » (Proverbes 21.14).

Je prie que l’esprit d’Abigaïl agisse en nous afin que nous soyons pour les autres, quelle que soit la situation, une source de joie.

Références : 1 Samuel chapitre 25 – Proverbes 21.14.

DAVID ET SAUL

1 Samuel 24.18 – « … Tu es plus juste que moi ; car tu m’as fait du bien, et moi je t’ai fait du mal ».  

Cela faisait déjà des années que Saül poursuivait David pour l’assassiner. J’ai même lu dans un livre, que Saül tenta vingt et une fois de tuer David dans une course poursuite qui dura neuf années. Imaginez avoir un ennemi aussi acharné dans votre dos, durant tout ce temps ! Certainement que vous ne pourriez jamais avoir du repos !

Mais voici que par une grâce exceptionnelle, Saül et David se retrouvèrent tous les deux dans la même caverne. Lorsque Saül arriva dans cette caverne, il ne savait pas que David y était déjà. Tous ceux qui étaient avec David, dirent à David : « Voici le jour où l’Éternel te dit : Je livre ton ennemi entre tes mains ; traite-le comme bon te semblera ». Saül était vraiment à la merci de David, puisque David alla jusqu’à lui couper le pan de son manteau, sans qu’il le sache. En effet, 99,99% des gens qui se trouveraient dans la même situation que David se diraient : « Dieu a livré mon ennemi entre mes mains pour que je le tue ».

C’est étonnant comme dans certaines situations, on s’empresse d’interpréter la volonté de Dieu, tout simplement en suivant l’évidence ou la logique des choses. Mais Dieu n’est pas logique ; Il est spirituel. C’est très dangereux d’interpréter la volonté de Dieu quand on ne connaît pas Dieu. La raison en est, que le Seigneur n’a jamais dit : « A vous, la vengeance », mais plutôt : « A moi, la vengeance ». Dieu ne peut pas nous donner l’occasion de nous venger, s’Il nous a déjà dit de ne pas le faire. C’est là où David fut admirable ! Il ne tua point son ennemi Saül, mais il lui laissa la vie sauve.

Vous êtes-vous déjà trouvé dans une situation, où vous avez fait juste le contraire de ce que tout le monde aurait fait ? Les hommes appellent cela, faire preuve de faiblesse ou de lâcheté. Mais, ce qui semble être une faiblesse pour les hommes, est une force pour Dieu. David a marché dans cette faiblesse et a gagné le cœur de Dieu.

Maintenant, la question est pourquoi Dieu a-t-il livré Saül entre les mains de David, s’Il ne voulait pas que David le tue ? Tout simplement parce que Dieu voulait voir si le cœur de David était aussi méchant que celui de Saül. Si nous sommes aussi méchants que nos ennemis, Dieu ne cherchera pas à nous protéger, ni à nous défendre.

Le Roi Saül finit par mourir à la guerre, sans jamais réussir à tuer David. Il laissa ainsi le trône d’Israël entre les mains de son pire ennemi, David, car Dieu donne à celui qui marche dans l’amour, la place de ses ennemis.

Ma prière aujourd’hui est que l’amour de Dieu remplisse nos cœurs, car lorsque nous aimons nos ennemis, Dieu nous protège et nous élève.

Références : 1 Samuel 24 (tout le chapitre) – Deutéronome 32.35 – Hébreux 10.30.

ALORS LE DIABLE LE LAISSA

1 Samuel 23.28 – « Saül cessa de poursuivre David, et il s’en retourna pour aller à la rencontre des Philistins. C’est pourquoi l’on appela ce lieu Séla-Hammachlekoth ». 

Séla-Hammachlekoth est un mot qui signifie « rocher de séparation ». Il y a un lieu de séparation, un lieu où Dieu nous sépare de nos ennemis, un lieu où le diable ne peut plus venir nous ennuyer. Je prie que cette année soit le lieu spirituel où le diable va s’éloigner de nous… Et d’ici qu’il revienne, le Seigneur nous aura rendus si forts, qu’il s’éloignera encore de nous.

Dans Matthieu chapitre 4, nous voyons comment le diable a tenté le Seigneur avec acharnement. Mais Jésus lui résista de tous côtés à un point tel que la Bible finit par nous dire au verset 11 : « Alors le diable le laissa ». Voici une parole Rhéma pour nous ! Nous sommes maintenant arrivés à ce lieu, où le diable va nous laisser.

La Bible dit : « Saül cessa de poursuivre David… ». Y a-t-il quelque chose qui vous poursuit dans cette vie ? La maladie ? La pauvreté ? La malédiction ? La mort ? Le plan de Dieu n’est pas que le diable nous poursuive !

Jésus-Christ est mort et ressuscité d’entre les morts pour que deux choses accompagnent ceux qui auront cru : le bonheur et la grâce. Le psalmiste dit : « Le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie… ».  Le verbe « accompagner » dans ce verset est traduit « radaph » en Hébreu et signifie « courir après », ou encore « poursuivre ».

« Oui, le bonheur et la grâce me poursuivront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel jusqu’à la fin de mes jours ».

Références : Matthieu 4.11 – Luc 4.13 – Psaume 23.6.

LES ENNEMIS DE LA FOI 3

1 Samuel 23.16 et 17 – « Ce fut alors que Jonathan, fils de Saül, se leva et alla vers David dans la forêt. Il fortifia sa confiance en Dieu, et lui dit : Ne crains rien, car la main de Saül, mon père, ne t’atteindra pas. Tu régneras sur Israël, et moi je serai au second rang près de toi ; Saül, mon père, le sait bien aussi ».

L’histoire de Jonathan est un des récits de la Bible, qui m’a le plus attristé. Jonathan était un homme exceptionnel. Fils de Saül, il était prince d’Israël, celui qui devait succéder à son père sur le trône d’Israël.

Mais, voici que Dieu avait un autre plan. Au lieu de Jonathan, il avait choisi David pour être le futur roi. N’importe qui à la place de Jonathan aurait été jaloux, car à cause de David, il ne pouvait plus accéder au trône. Mais, Jonathan, plutôt que de haïr David, s’attacha à lui.

Saül cependant, reconnaissant l’appel de Dieu sur David, devint très jaloux et décida de l’éliminer. Le nom Jonathan signifie : « donné par l’Éternel ». Lorsqu’il apprit que son père voulait tuer David, il s’y opposa et fit une alliance avec David, lui promettant de l’avertir à chaque fois que son père chercherait à le tuer.

Jonathan devint ainsi, un bouclier « donné par l’Éternel », pour protéger David. Bien souvent, je me suis demandé pourquoi Jonathan n’était pas jaloux de David. Certainement qu’il avait compris quel était son appel et ce que Dieu attendait de lui. C’est en cela que j’admire l’esprit de Jonathan.

L’humilité consiste à connaître sa place et à y rester, mais l’orgueil s’accapare toujours la place qui ne lui revient pas. Jonathan savait, quoiqu’il fût prince, que Dieu ne l’avait pas choisi pour être roi. Il dit à David : « Tu règneras sur Israël et moi je serai au second rang près de toi ». Malheureusement, Jonathan mourut avant que David ne devienne roi. C’est ce qui m’a toujours intrigué.

Il me semble que Jonathan est mort prématurément, parce qu’il marchait par les sentiments. Il savait que Dieu l’appelait à seconder David, mais il resta avec Saül, son père. Cela n’a rien de condamnable, si les sentiments d’ordre familial ont prévalu. Seulement, Dieu avait déjà rejeté Saül.

Jonathan est mort parce qu’il combattait du mauvais côté. De quel côté combattons-nous ? Du côté des sentiments, ou du côté de la vision de Dieu ?

L’Eternel parla à Samuel et dit : « Quand cesseras-tu de pleurer sur Saül ? Je l’ai rejeté…». Si nous continuons de soutenir ceux que Dieu a déjà rejetés, nous mourrons aussi avec eux.

Ma prière, aujourd’hui, est que le Seigneur nous aide à discerner entre les choix sentimentaux et les choix divins.

Références : 1 Samuel chapitres 18, 19, 20, 31 – 1 Samuel 16.1 – 2 Samuel chapitre 1.

UNE CHOSE NOUVELLE

1 Samuel 16.1 – « Remplis ta corne d’huile… ».  

Le plus grand drame de la vie du chrétien, c’est de désirer quelque chose ou quelqu’un que l’Éternel a déjà rejeté.

Le prophète Samuel aimait beaucoup Saül et n’arrivait pas à se détacher de ce sentiment. Il savait que Dieu ne voulait plus de Saül, mais il continuait à plaider en sa faveur jusqu’à ce que Dieu lui dise : « Quand cesseras-tu de pleurer sur Saül ? Je l’ai rejeté afin qu’il ne règne plus sur Israël ».

Il y a des relations que nous avons perdues, non pas parce que le diable nous les a prises, ni parce que nous avons commis des erreurs, mais parce que Dieu n’a pas voulu de ces relations dans notre vie.

Malgré cela, nous continuons, chaque jour de pleurer sur ces relations en demandant à Dieu de nous les redonner, et le Seigneur dit : « Quand cesseras-tu de pleurer ? ».

Dieu ne veut pas que nous soyons remplis de tristesse, ni d’amertume, ni de regrets à cause des relations que nous avons perdues. Lorsque Dieu ferme une porte, il en ouvre toujours une autre, plus grande encore.

Ne soyons donc pas remplis de désespoir, la Parole de Dieu pour nous est claire et spécifique. Cette parole dit : « Remplis ta corne d’huile… ». L’huile est pour nous le symbole de la présence du Saint-Esprit. Remplis-toi de la Parole, remplis-toi de la foi, remplis-toi de l’Esprit de Dieu, car ainsi parle l’Éternel : « Voici, je vais faire une chose nouvelle… ».

Références : 1 Samuel 16.1 – Esaïe 43.19.

QUAND CESSERAS-TU DE PLEURER ?

1 Samuel 16.1 – « Remplis ta corne d’huile… ».  

Lorsque Dieu demanda au prophète Samuel d’aller oindre David pour être roi à la place de Saül, Samuel avait encore un grand attachement pour Saül. Cet attachement était certainement dû au fait que Saül était son premier roi, le premier qu’il avait oint, le premier qu’il avait conseillé, le premier à qui il donnait des instructions précises de la part du Seigneur, le premier qu’il aimait comme un fils.

Avez-vous déjà remarqué que nous avons beaucoup de peine à oublier tout ce qui a été premier dans notre vie ? Voyez-vous Dieu ne tient pas toujours compte de ce qui est notre premier, parce qu’Il veut être Lui-même le premier dans notre vie.

Mais parfois, nous restons tellement attachés aux premières choses et nous voulons tellement que tout soit comme les premières fois que nous finissons par passer à côté du plan de Dieu.

La Bible dit que Saül était : « … jeune et beau, plus beau qu’aucun des enfants d’Israël et les dépassant tous de la tête ». Lorsque Samuel arriva dans la maison d’Isaï pour oindre David à la place de Saül, la Bible dit qu’on fit d’abord passer les frères de David devant le prophète Samuel et lorsqu’il vit Eliab, il dit : « … c’est certainement l’oint de l’Éternel… », mais l’Éternel dit à Samuel : « Ne prends point  garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté ».

Samuel pensait qu’Eliab était le choix de l’Éternel, parce qu’il était aussi beau et aussi grand de taille que Saül. Samuel croyait que le deuxième roi serait comme le premier roi. Mais Dieu ne veut pas que la deuxième fois nous rappelle la première fois. Notre Dieu est un Dieu qui va de gloire en gloire. Ce n’est pas un Dieu qui se répète, c’est un Dieu qui fait mieux que la dernière fois.

Savez-vous que Dieu a déjà commencé une nouvelle chose dans votre vie ? Peut-être que vous ne l’avez pas encore remarquée, parce que vous vous attendiez à ce que les choses soient comme la première fois.

Ma prière est que nous marchions selon le cœur de Dieu, et non selon notre propre cœur.

Références : 1 Samuel 9.2 – 1 Samuel 16.6 à 13.

NOS CHAMPS DE BATAILLE…

1 Samuel 16.1 – « Remplis ta corne d’huile et va à Bethléhem, je t’envoie chez Isaï, car je me suis choisi pour moi un roi parmi ses fils ».  

Il me semble que les chemins de l’élévation commencent toujours par la solitude, l’anonymat et une grande humilité. Ainsi était la vie de David, le petit dernier de la famille, qui n’était pas toujours dans la famille, mais dans les montagnes avec les brebis de son père. David, qui ne semblait pas être aimé des hommes, mais qui était le bien-aimé de l’Éternel, comme l’indique la signification de son nom, avait une vie qui paraissait très ordinaire et très banale.

Pourtant dans sa solitude, dans les montagnes, il livrait bataille contre les animaux féroces qui venaient s’attaquer aux brebis et risquait sa vie pour protéger le troupeau de son père. Mais les gens qui le voyaient passer avec ses brebis, ne savaient pas que ce petit berger était un héros qui, dans le secret, combattait les ours et les lions.

Les hommes ne savent pas toujours les batailles que nous livrons en secret et parfois nous pouvons trouver injuste et ingrat de ne pas être récompensés par eux. Mais Dieu est celui qui récompense, parce qu’Il connaît nos champs de batailles, et la foi que nous avons pour affronter les défis.

David avait fait de tous les dangers qui le menaçaient, un sujet de louange et d’adoration, car c’est au milieu de tous ces défis, qu’il composa au Seigneur, des chansons comme : « L’Éternel est mon berger, je ne manquerai de rien… ».

Puis un jour, l’Éternel envoya le prophète Samuel au milieu de sa famille. Mais David était absent, comme il était dans la montagne avec les brebis de son père. C’est étonnant que Dieu vienne vous chercher à une place où vous n’êtes pas. Mais c’était pour David le jour de la récompense, et Dieu voulait l’honorer devant ceux qui ne le considéraient pas et l’avaient presque rejeté.

La Bible dit que tous les frères de David passèrent devant Samuel, mais personne ne fut qualifié pour recevoir l’onction. Il fallut que le prophète demandât à Isaï : « Sont-ce là tous tes fils ? ». Ce fut alors qu’on se souvint de David et qu’on alla le chercher. Lorsqu’il arriva, l’Éternel dit à Samuel : « Lève-toi, oins-le, car c’est lui ! ».

Certainement, ils étaient tous étonnés du choix de David. Mais Dieu récompense publiquement les batailles de foi que nous livrons dans le secret. Et le plus souvent, ce sont ceux et celles, qu’on ne considère pas et qui sont oubliés, que Dieu choisit pour en faire des rois et des reines.

Ma prière, aujourd’hui, est que chacun et chacune soit encouragé et fortifié dans les batailles de foi qu’il livre en secret, car les jours de récompense arrivent.

Références : 1 Samuel 16 – 1 Samuel 17.36.

LA BONNE COMPAGNIE

1 Samuel 10.5 et 6 – « En entrant dans la ville, tu rencontreras une troupe de prophètes… L’Esprit de l’Eternel te saisira, tu prophétiseras avec eux, et tu seras changé en un autre homme ».     

Saül n’était pas prophète, mais alors qu’il rencontra un groupe de prophètes et qu’il entra dans ce groupe, l’esprit de prophétie vint sur lui, il se mit à prophétiser et il fut changé en un autre homme.

Dans chaque association, dans chaque groupe, dans chaque milieu, que nous fréquentons, il y a un esprit qui domine, et que nous le voulions ou non, cet esprit finit toujours par nous changer en une autre personne.

Le mot « onction » en hébreu, « mâshach » signifie frotter avec de l’huile. En effet on finit par recevoir l’esprit de celui ou de celle à qui on a l’habitude de se frotter. C’est pour cela qu’il est très important de bien choisir les milieux et les gens que nous devons fréquenter parce qu’il y a des relations qui nous enlèvent des choses, plutôt que de nous apporter quelque chose.

Avez-vous déjà évalué les relations que vous avez ? Juste pour savoir si elles vous apportent quelque chose ? Sortez des relations stériles qui vous détruisent plus qu’elles ne vous construisent.

Dans le livre des Actes, nous découvrons le secret qui faisait la force et la puissance des disciples : ils ne s’associaient jamais avec les gens du monde, mais ils restaient toujours entre eux, parce qu’ils avaient le même Esprit, le même Seigneur, et ils s’encourageaient et se soutenaient dans la même foi. La Bible dit qu’on les arrêtait, qu’on les mettait en prison, chacun de son côté, mais quand ils sortaient de prison, « ils retournaient vers les leurs».  Avez-vous une compagnie de foi vers laquelle vous vous tournez quand l’ennemi se lève contre vous ?

Ma prière, aujourd’hui, est que le Saint-Esprit nous conduise dans des relations divines, dans des amitiés qui glorifient le Seigneur.

Référence : Actes 4.23

LES ENNEMIS DE LA FOI 2 – L’IMPATIENCE

1 Samuel 8.5 – « … Maintenant, établis sur nous un roi pour nous juger, comme il y en a chez toutes les nations ».  

Lorsque les anciens d’Israël demandèrent à Samuel d’établir un roi sur eux, l’Éternel dit à Samuel : « Ecoute la voix du peuple dans tout ce qu’il te dira ; car ce n’est pas toi qu’ils rejettent, c’est moi qu’ils rejettent afin que je ne règne plus sur eux ».

Une chose que j’ai remarquée avec Dieu, c’est que quand nous lui forçons la main, il nous donne ce que nous voulons avec les conséquences. Il y a certaines choses que Dieu nous donne et qui ne sont pas sa volonté parfaite pour nous, mais il nous les donne parce que nous lui forçons la main à cause de notre impatience.

Israël a rejeté l’autorité divine, et a exigé que Dieu leur donne un roi, pour la simple raison, qu’il voulait être comme les autres nations. C’est étrange comme parfois les chrétiens veulent être comme les païens ; parce qu’ils n’ont pas compris que quand on est le peuple de Dieu, on doit être différent. Parfois, nous envions le monde, nous jalousons le monde, parce que nous voulons être comme eux, mais le dieu de ce monde, n’est pas notre Dieu.

L’Éternel avait dans son plan, un grand roi pour Israël, un roi qui l’élèverait, et qui inspirerait une grande crainte à toutes les nations de la terre. Ce roi avait un nom qui était tout à fait prédestiné et qui signifie, le « bien-aimé de l’Éternel ». Pas le bien-aimé du peuple, mais de l’Éternel : David.

Seulement, le temps n’était pas encore arrivé pour que David règne. Et comme le peuple, impatient, était intransigeant, Dieu leur donna pour roi Saül.

Saül se révèlera être le plus mauvais roi d’Israël alors que Dieu disait de David : « C’est un homme selon mon cœur ». Il est mieux d’attendre les choses qui viennent du cœur de Dieu, plutôt que de notre propre cœur. Même si les choses de Dieu prennent du temps pour arriver, elles ont au moins un avantage, c’est qu’elles sont durables et nous donnent la paix.

L’impatience est une ennemie de la foi, parce qu’elle nous pousse toujours à sortir du plan de Dieu. La patience au contraire, est un fruit de l’Esprit. Le fruit de l’Esprit, c’est le caractère de Dieu. La Bible dit : « Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience ».

Quand nous nous attendons à recevoir quelque chose du Seigneur et que cela n’arrive pas, notre foi est éprouvée. Mais la Bible dit que cette épreuve de la foi produit en nous le fruit de l’Esprit qui est la patience. Dieu modèle notre caractère en nous apprenant à être patient. Le but de tout ceci, selon Jacques 1 verset 4 est : « … que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien ». Ce qui veut dire que pendant le temps où nous sommes patients, Dieu nous équipe et nous façonne, afin que le moment venu, nous soyons prêts à bien gérer ce que nous avons demandé.

L’épître aux Hébreux nous invite à imiter « ceux qui par la foi et la persévérance, héritent les promesses ». Le mot persévérance est traduit « patience » en anglais. « Ceux qui par la foi et la patience héritent les promesses ». La foi seule ne suffit pas pour recevoir de Dieu. Mais la foi et la patience héritent les promesses.

Ma prière, aujourd’hui, est que nous sachions attendre le temps de Dieu pour le plan parfait qu’il a pour nous, car ce que Dieu nous a promis, rien, ni personne ne peut nous empêcher de le recevoir… si ce n’est notre impatience.

Références : 1 Samuel chapitre 8 – Actes 13.22 – Galates 5.2 – Jacques 1.2 à 4 – Hébreux 6.12.

EL ELYON

1 Samuel 2.8 – « De la poussière, il retire le pauvre, du fumier il relève l’indigent, pour les faire asseoir avec les grands ». 

Lorsque nous lisons l’histoire de Joseph, nous pouvons voir de quelle manière, Dieu peut choisir les choses folles pour confondre les sages. Malgré toutes les souffrances qu’il y avait dans la vie de Joseph, il a fallu à Dieu moins de vingt-quatre heures pour faire passer Joseph de sa position de prisonnier à la position de premier ministre d’Égypte. Dieu est le seul qui, en un clin d’œil, peut faire passer quelqu’un de la prison au palais.

Il est le Dieu de la promotion et de l’élévation. Son nom est EL ELYON, le Dieu très haut. Le Dieu qui est plus haut que ta situation, le Dieu qui change le mal en bien, le Dieu qui dit : « Ne crains rien car je te rachète, je t’appelle par ton nom : tu es à moi ! ».

« Si tu traverses les eaux, je serai avec toi et les fleuves ne te submergeront point, si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, et la flamme ne t’embrasera pas. Car je suis l’Éternel, ton Dieu, le Saint d’Israël, ton sauveur… ».

Ma prière, aujourd’hui, est une invitation à mettre notre confiance en Dieu, car il est le Dieu qui met des chemins, là où il n’y a pas de chemin.

Références : Genèse 17 – Genèse chapitres 39 à 50 – 1 Corinthiens 1.27 – Genèse 41.14 à 44 – Esaïe 43.1 à 3.