DIEU A EXAUCE

1 Samuel 1.15 – « Anne répondit : Non, mon seigneur, je suis une femme qui souffre en son cœur, et je n’ai bu ni vin ni boisson enivrante ; mais je répandais mon âme devant l’Eternel ».

Que faites-vous quand vous êtes prisonniers d’une situation qui ne change pas, qui n’évolue pas, et qui vous bloque de tous côtés ?

Lorsque nous lisons l’histoire d’Anne, nous y découvrons un grand secret pour débloquer les situations stériles.

Voilà une femme qui était très malheureuse parce qu’elle ne pouvait pas avoir d’enfants. Sa rivale la persécutait en se moquant d’elle, et cela lui faisait beaucoup de peine. Un jour, alors qu’elle priait au temple sa douleur était si grande que ses paroles étaient devenues des murmures.

Lorsque le sacrificateur Eli la vit, il pensa qu’elle était ivre. Voyez-vous, il n’y a que Dieu qui puisse réellement comprendre nos douleurs ! Ceci démontre que le sacrificateur, lui-même, n’était plus en connexion avec Dieu, car s’il avait en lui l’Esprit de Dieu, il aurait discerné le problème d’Anne. C’était ce qui manquait en Israël à cette époque : l’esprit de discernement. Israël ne discernait plus les choses de Dieu, le sacrificateur n’avait plus l’Esprit de Dieu et ses propres enfants plus tard, amèneront l’abomination dans la maison de l’Éternel.

C’est dans cette confusion spirituelle qui prévoyait un avenir sombre à Israël, qu’une femme qui ne pouvait pas avoir d’enfants, le cœur rempli de douleur dit à l’Éternel : « Si tu donnes à ta servante un fils, je le consacrerai à l’Éternel pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne passera point sur sa tête ». En quelque sorte, Anne disait à l’Éternel : « Je veux te donner ce qui manque à Israël : un sacrificateur intègre qui saura discerner ta volonté ». C’est ainsi que naquit le grand prophète Samuel. Anne, la stérile, fut la première prophétesse à discerner que Dieu avait besoin d’une nouvelle génération de sacrificateurs intègres pour conduire son peuple. Elle offrit ses entrailles pour porter la semence du réveil en Israël. Voyez-vous, lorsque nous mettons l’intérêt de Dieu en avant, il met des chemins, là où il n’y a pas de chemins.

Anne n’a pas été égoïste ; elle n’a pas voulu un enfant pour elle-même. Elle a d’abord voulu un enfant pour Dieu. La Bible dit, qu’après Samuel, elle donna naissance à cinq autres enfants.

Le nom Samuel signifie, Dieu a exaucé. Je prie, en ce jour, que de la même manière, l’Éternel s’est souvenu de sa servante Anne, qu’ainsi il se souvienne de nous dans tous nos besoins et dans toutes nos attentes.

Références : Lire 1 Samuel chapitre 1 et chapitre 2.

LES BLESSURES OUVERTES

Juges 15.1 et 2 – « Quelques temps après, à l’époque de la moisson des blés, Samson alla voir sa femme, et lui porta un chevreau… Mais le père de sa femme ne lui permit pas d’entrer. J’ai pensé, dit-il, que tu avais pour elle de la haine, et je l’ai donnée à ton compagnon ».

Lorsque nous étudions la vie de Samson, une seule chose pourrait nous intriguer. Comment un homme aussi oint et aussi puissant a-t-il pu marcher dans une faiblesse aussi grande, au point que ses ennemis finirent par le détruire ?

Samson était un homme d’une puissance extraordinaire. Lorsque l’Esprit de l’Éternel venait sur lui, il déchirait les lions, et à lui seul, il pouvait terrasser mille Philistins. Seulement, la grande faiblesse de cet homme était une prostituée appelée Delila. Samson aimait beaucoup Delila, mais il était évident que Delila n’aimait pas Samson. La seule raison pour laquelle elle était avec lui, c’était afin de découvrir le secret de sa force, pour le livrer aux Philistins. Samson savait bien que Delila voulait sa perte, car à plusieurs reprises, elle tenta de le trahir.

Etes-vous assez stupide pour livrer le secret de votre force à votre ennemi ? C’est pourtant ce que fit Samson avec Delila, et c’est ainsi que les Philistins le neutralisèrent et l’emmenèrent à un niveau où il perdit sa vision physique et spirituelle. C’est comme si inconsciemment, Samson était conduit par un esprit de suicide, qui le poussait à se livrer lui-même entre les mains de ses ennemis. Manifestement il y avait dans la vie de Samson un dérèglement qui pourrait expliquer sa grande faiblesse. Il avait dans son cœur, une blessure qui n’était pas guérie. Samson s’était marié une première fois, mais ses beaux-parents avaient donné sa femme à un autre homme !

C’est comme si après ce douloureux évènement, Samson s’était dit : « La prochaine femme que je rencontrerai, qui qu’elle soit, je ne laisserai personne, me séparer d’elle ». Malheureusement, la prochaine femme était la mauvaise, mais Samson persévéra dans la mauvaise voie. C’est très choquant, mais ce sont des choses qui arrivent dans la vie !

Les gens, qui consciemment persistent dans la mauvaise direction, veulent prouver, par un sentiment de vengeance, qu’ils n’ont besoin de personne pour les conseiller. Mais la raison fondamentale de leur comportement est la blessure qu’ils portent dans le cœur. Il est très dangereux de s’engager à nouveau dans un domaine dans lequel on a été blessé, si cette blessure n’a pas encore été guérie. Trop de gens sortent de mariages brisés, et se remarient sans avoir été guéris de leurs premières blessures.

Dieu est un Dieu qui restaure. Il est un Dieu qui guérit. Nous devons apprendre à pardonner d’abord à nous-mêmes, et ensuite à ceux qui nous ont fait du mal. Le pardon amène la guérison, la guérison donne la restauration et la restauration apporte une vie nouvelle qui n’a plus rien à voir avec les blessures du passé.

La guérison de nos blessures restaurera notre vision. Mais si nos blessures demeurent ouvertes, notre vision restera déformée. Ma prière, aujourd’hui, est que nous laissions le Seigneur toucher nos blessures cachées, et que nous soyons restaurés.

Références : Juges chapitres 13 à 16.

L’AUTRE GENERATION

Juges 2.7 – « Le peuple servit l’Eternel pendant toute la vie de Josué… ».

La Parole de Dieu déclare dans le livre des Juges : « Le peuple servit l’Éternel pendant toute la vie de Josué, et pendant toute la vie des anciens qui survécurent à Josué et qui avaient vu toutes les grandes choses que l’Éternel avaient faites en faveur d’Israël… Toute cette génération fut recueillie auprès de ses pères, et il s’éleva après elle une autre génération qui ne connaissait point l’Éternel, ni ce qu’il avait fait en faveur d’Israël ».

Nous avons la lourde responsabilité de transférer la foi et l’intégrité à nos enfants, qui sont la génération future, afin que leur génération fasse des œuvres et des exploits plus grands que la nôtre.

On a remarqué aux Etats-Unis, que la raison pour laquelle certaines grandes entreprises ont fait faillite, c’est parce qu’elles n’ont pas su préparer la relève. La génération suivante n’était pas bien équipée et ne connaissait pas ce qui faisait le succès de la génération précédente.

Josué et ses anciens n’avaient pas préparé la relève et sont morts sans transmettre le secret de leur foi et de leur héroïsme. La Bible dit tristement : « … il s’éleva une autre génération qui ne connaissait point l’Éternel… ». C’est ainsi qu’Israël tomba dans la période des Juges qui fut une période de corruption et de défaite.

Avez-vous déjà pensé à comment sera la génération de vos enfants ? T.D. Jakes disait dans une de ses prédications : « Celui qui a du succès, c’est quelqu’un qui a des successeurs ».

Références : Juges 2.7 à 10.

LE DIEU D’HIER EST ENCORE LE DIEU D’AUJOURD’HUI

Josué 14.10 à 12 – « … Je suis âgé aujourd’hui de quatre-vingt-cinq ans. Je suis encore vigoureux comme au jour où Moïse m’envoya ; j’ai autant de force que j’en avais alors, soit pour combattre, soit pour sortir et pour entrer. Donne-moi donc cette montagne… ».

Lorsque Moïse envoya douze espions visiter le territoire de Canaan, ils revinrent avec un rapport négatif. Dix d’entre eux dirent qu’ils ne pouvaient pas prendre le territoire parce qu’il y avait des géants et qu’aux yeux de ces géants, ils étaient comme des sauterelles. Deux d’entre eux cependant, dirent qu’ils pouvaient prendre le territoire, même s’il y avait des géants, car leur Dieu est puissant.

Les deux espions, qui firent une telle confession de foi, furent les deux de toute leur génération, à entrer dans Canaan. C’étaient Caleb et Josué. Caleb, à l’époque, avait quarante-cinq ans. La foi dont il fit preuve, après avoir visité le territoire de Canaan plut à l’Éternel qui dit de lui : « Parce que mon serviteur, Caleb a été animé d’un autre esprit et qu’il a pleinement suivi ma voie, je le ferai entrer dans le pays où il est allé, et ses descendants le possèderont ».

Cela faisait déjà quarante ans qu’ils étaient entrés dans Canaan, et voici qu’à quatre-vingt-cinq ans, Caleb alla trouver Josué pour lui dire de lui donner une montagne à combattre ! Il était à son âge, encore prêt à chasser les habitants de cette montagne et conquérir ce territoire, parce qu’il se sentait aussi vigoureux à quatre-vingt-cinq ans, comme s’il en avait quarante-cinq !

Certainement que la foi rajeunit, et Caleb savait que le Dieu qui avait fait avec lui des exploits hier, pouvait encore en faire avec lui aujourd’hui. Il dit à Josué : « Donne-moi cette montagne… ».

Le nom Caleb signifie, attaquer. Attaquer, comme un chien attaque. Caleb était un homme qui avait une foi agressive. Il n’attendait pas que les problèmes viennent le trouver, mais il allait lui-même attaquer les problèmes dans leur territoire. Il n’avait peur de rien et confessait la puissance de l’Éternel en toute circonstance.

Dieu lui-même, dit de lui : « … mon serviteur Caleb, animé d’un autre esprit… ». Cet autre esprit s’appelle, l’esprit de foi. En effet, la Bible nous présente la foi sous plusieurs formes. Nous avons le don de la foi, la parole de foi, le bouclier de la foi, la mesure de foi, et aussi l’esprit de foi.

Si chacun d’entre nous, en face de nos défis et de nos épreuves nous avions assez de foi pour dire : « Seigneur, donne-moi cette montagne… », je suis sûr que la montagne disparaîtrait d’elle-même.

Ma prière est que nous n’ayons pas seulement la foi pour recevoir, mais aussi la foi pour conquérir.

Références : Nombres 13 (tout le chapitre) – Nombres 14 (tout le chapitre) – 1 Corinthiens 12.9 – Romains 10.8 – Ephésiens 6.16 – Romains 12.3 – 2 Corinthiens 4.13.

DIEU D’ALLIANCE 9

Josué 9.11 – « … et maintenant faites alliance avec nous ». 

Quand Josué et son armée arrivèrent sur le territoire de Canaan, l’Éternel leur donna l’ordre d’exterminer tous les peuples vivant sur le territoire. Mais parmi ces peuples, il y avait les habitants de Gabaon qui usèrent de la ruse et trompèrent Josué et Israël en leur disant qu’ils étaient un peuple étranger n’ayant jamais habité sur le territoire. Josué et le peuple les épargnèrent et plus encore, firent une alliance avec eux. La Bible dit : « Les hommes prirent leurs provisions et ils ne consultèrent point l’Eternel. Josué fit la paix avec eux, et conclut une alliance par laquelle il devait leur laisser la vie et les chefs de l’assemblée le leur jurèrent ».

Josué fit l’erreur de conclure une alliance sans consulter l’Éternel. Trois jours après, il se rendit compte qu’il avait été trompé. Mais il était trop tard, il ne pouvait plus exterminer les Gabaonites, car l’alliance avait déjà été faite, et Dieu ne brise pas l’alliance.

En conséquence, le peuple d’Israël était obligé de cohabiter avec les Gabaonites. Or, le Seigneur avait dit : « … Si vous ne chassez pas devant vous les habitants du pays, ceux d’entre eux que vous laisserez, seront comme des épines dans vos yeux et des aiguillons dans vos côtés, ils seront vos ennemis dans le pays où vous allez vous établir » (Nombres 33.55).

Aujourd’hui encore, beaucoup de gens concluent des alliances sans consulter l’Éternel. Beaucoup de gens entrent dans le mariage sans consulter le Seigneur. Ma prière est que Dieu soit celui qui nous inspire à faire des alliances.

Références : Josué chapitre 9 – Nombres 33.55.

PRESENCE DE CHRIST DANS L’ANCIEN TESTAMENT 5 – LE CAPITAINE DE L’ARMEE DE L’ETERNEL

Josué 5.13 et 14 – « Comme Josué était près de Jéricho, il leva les yeux, et regarda. Voici, un homme se tenait debout devant lui, son épée nue dans la main. Il alla vers lui et lui dit : Es-tu des nôtres ou de nos ennemis ? Il répondit : Non, mais je suis le chef de l’armée de l’Eternel, j’arrive maintenant ».   

Lorsque Josué demanda à cet homme : « Es-tu des nôtres ou de nos ennemis ? », il répondit : « Non, je suis le chef de l’armée de l’Éternel ». Mais en fait, la pensée qui était derrière la question de Josué, était : « Es-tu d’une armée terrestre » ? Et la réponse fut : « Non, je suis le chef de l’armée céleste, j’arrive tout juste du ciel ».

Ce qui est intéressant chez le chef de l’armée de l’Éternel, c’est l’arme qu’il avait dans sa main : une épée nue. La Bible appelle cette arme : « l’épée de l’Esprit qui est la Parole de Dieu ».  Dès que Josué sut qui était cet homme, immédiatement il se prosterna, et adora. Notons, qu’il n’y a que Dieu seul qui est digne d’adoration. Ensuite, l’homme dit à Josué, la Parole que Dieu dit à Moïse : « Ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est saint ».

Il n’y a pas de doute que le chef de l’armée de l’Éternel, était une manifestation de Christ dans sa divinité. Josué avait besoin de cette rencontre, à cause du travail qu’il avait à faire, car il s’apprêtait à prendre la ville de Jéricho afin de posséder la terre promise. Le chef de l’armée de l’Éternel s’est révélé à Josué afin qu’il sache qu’il ne sera pas seul à faire ce combat, mais que l’armée céleste sera avec lui.

De même aussi le Seigneur est avec nous, pour nous rassurer que ce n’est pas à nous de faire les combats, mais qu’Il les fera pour nous. Le défi auquel Josué faisait face, était trop grand : prendre Jéricho. Or, la Bible dit : « Jéricho était fermée et barricadée devant les enfants d’Israël. Personne ne sortait et personne n’entrait ». Vous savez parfois, on fait face à des situations tellement fermées et barricadées, que personne n’a envie d’y entrer, parce que personne n’est jamais sorti de cette situation. Mais connaissez-vous la bonne nouvelle ? Nous allons en sortir !

Après que Josué a rencontré le capitaine de l’armée de l’Éternel, les murs de Jéricho sont tombés. Ma prière, aujourd’hui, est que tous les murs que l’ennemi a dressés dans notre vie tombent, parce que le capitaine de l’armée de l’Éternel, est avec nous.

Le nom Jéricho signifie « lieu parfumé ». Je suis certain que ce parfum vient de l’adoration que Josué offrit, quand il rencontra le capitaine de l’armée de l’Éternel. Notre adoration préparera toujours pour nous, des lieux parfumés de victoire !

Références : Exode 3.5 – Josué 5.14 et 15 – Josué 6.1 – Ephésiens 6.17.

UN BON SUCCES

Josué 1.8 – « Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche ; médite le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit ; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras ». 

La traduction originale et anglaise de ce passage dit : « …c’est alors que tu auras un bon succès dans tes entreprises… ». Beaucoup de gens dans le monde font des alliances malhonnêtes et diaboliques, juste pour avoir du succès. Malheureusement leur succès est aussi éphémère que le vent.

Cependant, tout ce que Dieu donne n’est jamais éphémère ; c’est pour cela qu’il dit à Josué, je te donnerai un bon succès. Le succès peut arriver très vite et d’une manière très facile mais le bon succès n’arrive pas toujours aussi rapidement.

Les meilleures choses de la vie prennent souvent leur temps, et c’est justement ce temps qui les rend meilleures, en sorte que quand elles arrivent, c’est toujours au bon moment. La Bible dit : « Je connais les projets que j’ai formés pour vous, projet de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance ».

Dieu est un Dieu d’avenir. Il est un Dieu d’espérance, le Dieu qui donne un bon succès.

Ma prière, aujourd’hui, est que ce livre de la loi ne s’éloigne point de notre bouche, que nous puissions le méditer jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit, afin que nous ayons un bon succès dans toutes nos entreprises.

Références : Jérémie 29.11

ET LA PAROLE A ETE FAITE CHAIR

Deutéronome 11.17 – « Gardez-vous de laisser séduire vos cœurs, de vous détourner, de servir d’autres dieux et de vous prosterner devant eux. La colère de l’Eternel s’enflammerait alors contre vous ; il fermerait les cieux, et il n’y aurait point de pluie… ».      

Le fait que la Parole de Dieu, Jésus-Christ, a été faite chair, est une preuve que la Parole peut se faire chair dans toutes nos situations.

La Bible dit : « Elie, le Thischbite, l’un des habitants de Galaad, dit à Achab : L’Eternel est vivant, le Dieu d’Israël dont je suis le serviteur ! Il n’y aura ces années-ci ni rosée ni pluie, sinon à ma parole ».

Lorsque le prophète Elie fit cette déclaration, les cieux se fermèrent et il ne tomba point de pluie pendant trois ans et demi. Quel homme puissant ! La Bible dit : « Elie était un homme de la même nature que nous : il pria avec instance pour qu’il ne pleuve point, et il ne tomba pas de pluie sur la terre pendant trois ans et six mois. Puis il pria de nouveau, et le ciel donna la pluie, et la terre produisit son fruit ».

Mais quel était le secret d’Elie ? Elie connaissait cette parole de Deutéronome 11.17, dans laquelle Dieu disait qu’il n’y aurait point de pluie, si le peuple se détournait de lui pour suivre d’autres dieux.

C’était exactement la situation dans laquelle se trouvait Israël, car le peuple s’était détourné de Dieu pour suivre les prophètes de Baal. Elie voyant que les conditions étaient réunies, fit de la Parole de Dieu, sa propre parole et déclara avec foi : « Il n’y aura point de pluie, sinon à ma parole ».

Il y a la vie dans la Parole de Dieu. Chaque Parole de l’Éternel est comme un petit sceau rempli d’onction, et cette onction est prête à se manifester, pour qui se tient sur cette Parole, et la confesse avec foi.

Il se passa au Nigéria, un fait particulier concernant une femme qui avait perdu son mari, et dont le corps était déjà admis à la morgue. Alors qu’elle lisait l’épître aux Hébreux, la Parole devint vivante, et elle eut la révélation de ce verset qui dit : « Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection… ». Se levant sur le champ, elle se rendit à la morgue pour réclamer le corps de son mari, qu’elle fit transporter à une campagne d’évangélisation animée par l’évangéliste Bonnke.

Pendant que l’évangéliste prêchait, l’onction tomba sur le cadavre, et le mort fut ressuscité. Qui a dit qu’il n’y a pas la vie dans la Parole de Dieu ?

Ma prière, aujourd’hui, est que Dieu nous donne la foi agissante, afin que nous confessions Sa Parole jusqu’à ce qu’elle se fasse chair dans nos situations les plus désespérées.

Références : Jean 1.14 – 1 Rois 17.1 – Jacques 5.17 – Hébreux 11.35.

DIEU D’ALLIANCE 8

Deutéronome 7.9 – « … Ce Dieu fidèle garde son alliance… ».    

Je trouve du réconfort et une grande consolation dans ce verset, quand je pense que Dieu n’oublie pas son alliance, mais qu’Il garde son alliance. Dieu garde sa Parole, Il dit même : « Je veille sur ma Parole pour l’exécuter » (Jérémie 1.12). Dieu est fidèle. La Bible dit : « … si nous le renions, lui aussi nous reniera ; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même » (2 Timothée 2.13). Dieu est premièrement fidèle à lui-même avant d’être fidèle à nous ou à son alliance. Dieu est d’abord fidèle à sa propre Parole, parce qu’Il est la Parole.

Nous avons souvent une fausse conception de la fidélité, et c’est pour cela que l’infidélité s’introduit dans nos cœurs. Nous pensons que la fidélité se manifeste à l’égard d’une personne. Mais nous ne pouvons pas être fidèles à une personne, si nous ne sommes pas d’abord fidèles à la parole que nous avons donnée à cette personne. La fidélité est attachée à la parole et non à la personne, parce que la personne peut changer, mais la parole ne change pas, surtout lorsqu’elle est dite dans le nom de Jésus.

Le mariage se fait toujours autour des promesses et des paroles que les deux conjoints s’échangent pour le meilleur et pour le pire. Lorsque malheureusement le divorce ou la séparation intervient, c’est parce que les deux conjoints ont tout simplement oublié leurs paroles. En faisant cela, ils ont d’abord été infidèles à leurs paroles avant d’être infidèles à leur alliance. Mais le Seigneur dit : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point ».

Si tous les couples, chaque jour, se répétaient l’un à l’autre les promesses qu’ils se sont faites, le jour de leur mariage, il n’y aurait jamais de divorce. Ce sont ces promesses ou paroles qui fortifient l’alliance. C’est exactement ce que nous faisons avec le Seigneur à travers nos prières. Nous Lui répétons l’amour que nous avons pour Lui, depuis que nous Lui avons donné notre vie, et nous Lui rappelons ses promesses pour nous ! Et cela fortifie notre alliance avec Lui, car l’alliance sans paroles ou sans prières est vouée au divorce.

Références : Jérémie 1.12 – 2 Timothée 2.13 – Luc 21.33.    

DIEU D’ALLIANCE 7

Deutéronome 7.9 – « Sache donc que c’est l’Eternel ton Dieu, qui est Dieu. Ce Dieu fidèle garde son alliance et sa miséricorde jusqu’à la millième génération envers ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements ».    

Le mot alliance est traduit « beriyth » en hébreu, qui signifie « couper ». Généralement, nous disons, « faire une alliance », mais l’expression la plus correcte serait plutôt « couper une alliance ». Il s’agit de « couper » dans l’intention de faire couler le sang.

Dans le passé, lorsque deux personnes faisaient une alliance entre elles, elles s’échangeaient des paroles ou des promesses, s’engageant à défendre l’autre, si celui-ci était en danger.

Tout ce que possédait chaque parti devenait la propriété de l’autre, et chacun des deux partis pouvait réclamer à l’autre ce qu’il avait de plus cher, et celui-ci n’avait pas le droit de refuser.

C’était une manière de dire : « tout ce que j’ai et tout ce que je suis t’appartient », de même, « tout ce que tu as et tout ce que tu es m’appartient ». Sur la base de telles paroles et de telles promesses, les deux personnes se faisaient une incision dans la chair, afin de faire couler le sang. Ensuite ces deux personnes mélangeaient leur sang, pour que les deux sangs deviennent un seul sang.

Notons que le sang est versé pour consacrer et rendre inviolables, les paroles ou les promesses échangées. C’est ce qu’on appelle, faire ou « couper » une alliance. Enfin, les deux personnes alliées vont choisir un signe qui va désormais montrer qu’il y a une alliance entre elles.

Dans toute alliance, se trouvent ces trois éléments : les paroles ou les promesses de l’alliance, le sang qui consacre ou rend inviolables ces promesses, et le signe de l’alliance.

Quand la Bible dit que Dieu garde son alliance, cela veut dire que Dieu a donné des paroles, Il a fait des promesses, Il a versé le sang pour que ces promesses soient sacrées ou inviolables, et Il a donné un signe ou une preuve qui montre qu’Il a fait une alliance avec les hommes.

Savez-vous que la Parole de Dieu est inviolable, et que ses promesses s’accomplissent toujours ?

L’Eternel dit dans Esaïe 55 : « … ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins ».

Ma prière, aujourd’hui, est que le Seigneur ravive notre foi, afin que nous ne nous découragions pas, car les jours arrivent, où ce qu’Il nous a promis va s’accomplir, à cause de son alliance.

Références : Esaïe 55.11