LES LIEUX DE SA PRESENCE 2

Nombres 22.26 – « L’ange de l’Eternel passa plus loin, et se plaça dans un lieu où il n’y avait point d’espace pour se détourner à droite ou à gauche ». 

Avez-vous déjà été coincé dans une situation où vous n’avez pas d’autres choix que de faire la volonté de Dieu ? La plupart du temps, il nous arrive de penser que le diable est celui qui nous donne des blocages, mais Dieu aussi peut nous bloquer si nous nous entêtons dans une voie qui n’est pas la sienne.

C’est ce qui arriva au prophète corrompu Balaam, qui pensait faire ce qu’il voulait, mais la Bible dit que Dieu passa plus loin pour l’attendre dans un lieu étroit où l’on ne pouvait se détourner à droite ou à gauche.

Voyez-vous, quand on fait sa propre volonté, tout commence toujours bien, mais plus loin, Dieu nous attend dans un lieu étroit où nous sommes bien obligés de l’écouter.

Il faut réellement manquer de sagesse pour désirer, comme Balaam, maudire le peuple de Dieu. Alors qu’il était en chemin pour accomplir ce mauvais dessein, son ânesse d’un seul coup refusa d’avancer parce qu’elle avait vu l’ange de l’Éternel au-devant d’elle. Mais Balaam se mit à battre l’ânesse qui en retour lui parla comme une personne !

Balaam était tellement stupide et têtu que Dieu préféra se révéler à son ânesse, plutôt qu’à lui. Car même si Dieu se révélait à Balaam, il allait tout de même continuer dans sa mauvaise voie. L’ânesse semblait avoir plus la crainte de Dieu que Balaam. C’est seulement quand l’Éternel ouvrit les yeux de Balaam que celui-ci comprit ce qui se passait. L’ange de l’Éternel lui dit alors : « Voici je suis sorti pour te résister, car je te vois suivre un chemin qui mène à la perdition » (Nombres 22.32).

La Bible dit que Dieu résiste aux orgueilleux, parce que l’orgueil consiste à faire sa propre volonté et non celle de Dieu. Le nom Balaam signifie « qui n’est pas du peuple ». S’il y a une chose qui ne doit pas être du peuple de Dieu, c’est le manque de discernement ou le manque de sagesse.

Ma prière est que nous ayons toujours l’humilité de demander à Dieu sa sagesse.

Références : Nombres 22.32

PRESENCES DE CHRIST DANS L’ANCIEN TESTAMENT 4 – LE SERPENT D’AIRAIN

Nombres 21.8 – « L’Eternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche ; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie ». 

En restant uniquement sur le symbole du bois, nous lisons dans 2 Rois chapitre 6, qu’un des fils des prophètes, alors qu’il était en train d’abattre une poutre laissa tomber le fer de sa hache dans l’eau. Le prophète Elisée qui était avec lui, coupa un morceau de bois et le jeta dans l’eau, juste à l’endroit où le fer tomba.

Nous savons tous que le fer est plus lourd que le bois. Mais il se passa quelque chose de surnaturel : le bois fit surnager le fer. Ce que je comprends par-là, c’est qu’aussi lourd que soit ton péché, le bois, qui est la croix de Jésus, peut le porter et le briser. Il n’y a pas de péché plus grand, ni plus lourd que la croix de notre Seigneur Jésus-Christ. Dans notre verset de méditation, nous voyons au travers de la perche, le bois, qui représente la croix, au bout duquel Moïse a placé un serpent de bronze, image et présence de Christ.

Il est vrai que comparer Jésus-Christ à un serpent serait presque inconcevable. Cependant, notons que tous ceux qui étaient mordus par des serpents brûlants, quand ils regardaient le serpent de bronze, étaient tous guéris et conservaient la vie.

C’est exactement l’image de Jésus, qui sur la croix était devenu un serpent. Le serpent est l’image du péché. D’où la fameuse exclamation du Seigneur : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ». A l’instant où Jésus disait cela, Il était devenu complètement péché, et Dieu ne pouvant pas habiter dans le péché, s’était séparé de Lui.

Mais comme ceux qui regardaient le serpent de bronze étaient guéris, de même à travers la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, nous recevons la vie éternelle. La Bible dit : « Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu ».

A la croix de Golgotha, un échange a été fait, Jésus a pris notre nature de pécheur, et nous a donné sa nature divine, il a pris nos handicaps et nous a donné ses capacités, Il a pris nos fardeaux, et nous a donné son repos.

Ma prière, aujourd’hui, est une invitation à déposer nos fardeaux sur Jésus. Il est le bois qui fait surnager le fer, Il est celui en qui nous conservons la vie. Marchons dans ses capacités à Lui et non dans nos faiblesses humaines, car Celui qui est en nous est plus grand que celui qui est dans le monde.

Références : Matthieu 27.46 – 2 Corinthiens 5.21 – Matthieu 11.28 – Nombres 21.4 à 9 – 1 Jean 4.4 – Galates 3.13 et 14 – 2 Pierre 1.3 et 4.

LES BENEDICTIONS JAMAIS VECUES

Lévitique 25.3 et 4 – « Pendant six années tu ensemenceras ton champ, pendant six années tu tailleras ta vigne ; et tu recueilleras le produit. Mais la septième année sera un sabbat ; un temps de repos pour la terre ; un sabbat en l’honneur de l’Eternel… ».

Si nous pouvions compter les bénédictions jamais vécues, nous pourrions mesurer la bonté de l’Éternel, et surtout notre manque de foi. La Bible dit que Dieu est lent à la colère et riche en bonté. Mais c’est comme si nous vivons plus dans la lenteur de sa colère par la désobéissance, que dans la richesse de sa bonté en obéissant à ses commandements.

Lorsque le peuple d’Israël entra en Canaan, la terre promise, l’Éternel lui dit de travailler la terre pendant six années, mais de la laisser se reposer la septième année. Evidemment une telle recommandation, suscite de vives inquiétudes, car la première question que l’on se pose est la suivante : comment mangerons-nous alors la septième année ?

L’homme, le plus souvent, s’attend à ce que le Seigneur lui demande des choses très raisonnables, très humaines, très logiques, et très faciles à réaliser. Mais lorsque Dieu nous demande quelque chose qui est impossible ou illogique à faire, c’est parce qu’il a déjà trouvé une solution qui va rendre cette chose facile à réaliser, si nous y mettons la foi.

Les Israélites n’ont jamais laissé la terre se reposer la septième année parce qu’ils n’ont pas cru dans la Parole du Seigneur. Et pourtant le Seigneur leur avait dit : « Si vous dites : Que mangerons nous la septième année puisque nous ne sèmerons point et ne ferons point de récoltes ? Je vous accorderai ma bénédiction la sixième année et elle donnera des produits pour trois ans » (Lévitique 25.20 et 21).

Mais Israël n’a jamais vécu cette bénédiction. Ils ont travaillé la terre systématiquement tous les ans, sans jamais la laisser se reposer. Alors la colère de l’Éternel s’enflamma et il permit à Nébucadnetsar de détruire Jérusalem et de massacrer le peuple. Après cela, Nébucadnetsar emmena des captifs à Babylone, pour 70 années, le temps que la terre récupère les années de sabbat qu’elle n’avait pas eues chaque 7ème année (2 Chroniques 36.17 à 21).  Ceci démontre que pendant 490 ans, Israël s’est entêté dans la désobéissance en refusant de laisser la terre se reposer chaque 7ème année.

Lorsque Pierre demanda à Jésus : « Combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi ? … Jésus lui dit : Je ne dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois » (Matthieu 18.22). Ce qui donne 490 fois. Dieu a été patient avec Israël, pendant 490 années. Mais la patience et la bonté de Dieu ne signifient pas que Dieu ne se met pas en colère.

Ma prière, aujourd’hui, est que nous revenions à l’Éternel, à l’obéissance de ses commandements, afin que nous n’ayons pas dans notre existence, des bénédictions jamais vécues. 

Références : Lévitique 25.20 et 21 – 2 Chroniques 36.17 à 21 – Matthieu 18.22 – Psaume 103.8 – Exode 20.8 à 11.

ADONAI 5

Exode 21.5 et 6 – « Si l’esclave dit : J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas sortir libre, alors son maître le conduira devant Dieu et le fera approcher de la porte ou du poteau et son maître lui percera l’oreille avec un poinçon, et l’esclave sera pour toujours à son service ».   

Jésus-Christ porte le nom d’Adonaï qui est le nom de Dieu. Ce faisant, il affirme ouvertement qu’il n’est pas seulement un homme, mais qu’il est aussi Dieu.

Dans Jean chapitre 13, le Seigneur Jésus déclare : « Vous m’appelez Maître et Seigneur ; et vous dites bien, car je le suis ». La version anglaise King James dit : « Vous m’appelez maître et Seigneur, et vous dites bien, car Je suis ». Sachant que « Je suis » est le nom de Dieu, nous comprenons par-là que Jésus était en train d’affirmer sa divinité.

Jésus-Christ avait au milieu des hommes un double ministère. Il était le Maître-serviteur : d’un côté, Il incarnait Dieu, et d’un autre, Il incarnait le serviteur, nous donnant ainsi un exemple à suivre.

En effet la Bible dit dans Philippiens chapitre 2, que le Seigneur Jésus « … s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et après s’être trouvé dans la situation d’un homme, il s’est humilié lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort… ».

Nous voyons ici qu’un esclave ou un serviteur, c’est quelqu’un qui se rend obéissant jusqu’à la mort. Nous retrouvons cette obéissance chez l’apôtre Paul qui disait : « Christ est ma vie, et la mort m’est un gain ».

Lorsque Christ est vraiment le Seigneur de notre vie, nous n’avons plus de vie, dans le sens où c’est Sa vie qui devient notre vie. Et comme disait Paul : « J’ai été crucifié avec Christ, et si je vis, c’est Christ qui vit en moi… ».

Nous avons beaucoup de facilité à recevoir Jésus-Christ comme notre Sauveur, celui qui est mort pour nous racheter du péché, et pour nous donner une vie nouvelle. Mais, nous avons beaucoup de difficulté à le recevoir comme notre Seigneur, notre Maître, celui qui règne dans notre vie, et dont nous sommes les esclaves. Jésus n’est pas seulement notre Sauveur, il est aussi notre Seigneur.

Ma prière est que nous laissions toute la place à Jésus, afin qu’il soit le pilote de notre vie.

Références : Jean 13.13 – Exode 3.14 – Jean 14.8 et 9 – Philippiens 2.5 à 8 – Philippiens 1.21 – Galates 2.20.

ADONAI 4

Exode 21.5 et 6 – « Si l’esclave dit : J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas sortir libre, alors son maître le conduira devant Dieu et le fera approcher de la porte ou du poteau et son maître lui percera l’oreille avec un poinçon, et l’esclave sera pour toujours à son service ».   

La première révélation que Paul eut de Dieu, fut celle d’Adonaï. Lorsqu’il s’appelait encore Saul et qu’il était sur la route de Damas pour aller persécuter les chrétiens, la Bible dit : « … Tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui. Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? ». Il répondit : « Qui es-tu Seigneur ? ».

Saul ne connaissait pas encore Dieu, mais il l’appelait « Seigneur », ce qui signifie « Adonaï ». Le Seigneur lui répondit en disant : « Je suis Jésus que tu persécutes ». Alors Saul, « tremblant et saisi d’effroi dit ; Seigneur, que veux-tu que je fasse ? ».

Cette question révèle toute la nature de la relation qu’il y a entre un esclave ou un serviteur et son maître. Peut-être que nous aussi, dans nos situations individuelles, nous avons besoin de poser cette question à Dieu : « Seigneur que veux-tu que je fasse ? ».

A partir de cette seule question, Saul est passé de son identité de meurtrier, à l’identité de Paul, le serviteur de Dieu.

Paul s’est livré tout entier au Seigneur au point qu’il pouvait dire : « Je suis le prisonnier de Christ ». Voyez-vous, quand on a la révélation d’Adonaï, on n’est pas seulement serviteur, fidèle, croyant, chrétien, mais on devient le prisonnier de Jésus-Christ.

De qui êtes-vous le prisonnier ou la prisonnière ? Il y a beaucoup de prisons en ce monde, mais il est une prison qui est plus valable et plus honorable que toutes les autres, c’est quand on devient le prisonnier ou la prisonnière de Jésus-Christ. Telle est ma prière.

Références : Actes 9 – Ephésiens 3.1 – Philémon 9.

ADONAI 3

Exode 21.5 et 6 – « Si l’esclave dit : J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas sortir libre, alors son maître le conduira devant Dieu et le fera approcher de la porte ou du poteau et son maître lui percera l’oreille avec un poinçon, et l’esclave sera pour toujours à son service ».   

Le nom Adonaï ne signifie pas seulement maître et Seigneur, mais aussi possesseur ou propriétaire.

Dans Genèse 14, lorsque le roi de Sodome voulut faire une transaction avec Abram, ce dernier lui répondit : « Je lève la main vers l’Eternel, le Dieu Très-Haut (El Elyon), maître (Adonaï) du ciel et de la terre : je ne prendrai rien de tout ce qui est à toi, pas même un fil, ni un cordon de soulier, afin que tu ne dises pas : J’ai enrichi Abram ».

Dans sa réponse au roi de Sodome, Abram a présenté Dieu sous deux noms différents. Il l’a d’abord présenté comme le Dieu Très-Haut, qui est traduit en Hébreu El Elyon, ensuite il l’a présenté comme le possesseur ou le maître du ciel et de la terre, qui est traduit : Adonaï.

Parce que Abram avait la révélation que Dieu possédait toute chose, le ciel, la terre, et tout ce qu’elle renferme, il a pu refuser la proposition du roi de Sodome, qui n’était autre que Satan lui-même. Il ne s’est pas laissé corrompre par les choses de ce monde, mais il a choisi de donner sa dîme à Adonaï, qui est appelé ici le roi de Salem.

De même, deux rois viennent souvent à notre rencontre. A nous de choisir celui que nous voulons adorer : le roi de Sodome et les richesses de ce monde, ou Adonaï, le possesseur de toutes choses.

Comme Abram nous pouvons refuser de négocier avec le Prince de ce monde et décider de faire alliance avec Adonaï, en lui donnant la dîme de tout. Il deviendra ainsi maître de tout ce que nous possédons et nous donnera le pouvoir de prospérer à tous égards.

Ma prière, aujourd’hui, est que nous ayons la révélation du possesseur du ciel et de la terre, ainsi les choses de ce monde ne pourront plus nous corrompre.

Références : Genèse 14.17 à 23

ADONAI 2

Exode 21.5 et 6 – « Si l’esclave dit : J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas sortir libre, alors son maître le conduira devant Dieu et le fera approcher de la porte ou du poteau et son maître lui percera l’oreille avec un poinçon, et l’esclave sera pour toujours à son service ».   

L’oreille de celui ou de celle qui aime son maître et qui décide d’être volontairement son esclave, doit être percée. C’est ainsi que Jésus-Christ fut percé sur la croix, parce qu’il fit de Dieu son maître. Il fut percé aux pieds, aux mains, dans le côté. Et même sa tête fut transpercée par une couronne d’épines.

Voyez-vous lorsqu’on aime le Seigneur on finit toujours par être percé. Parfois, nous sommes percés de tous côtés par des persécutions, des épreuves, des attaques, des injustices, parce que nous aimons le Seigneur, et que nous avons choisi d’être ses esclaves.

La Bible dit : « … tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés » ou « percés ». Etes-vous persécutés, trahis ou rejetés ? Plutôt que d’être découragés et déprimés, pourquoi ne pas regarder Dieu comme Adonaï ? Une des choses qui caractérisent un esclave, c’est le silence. L’esclave n’est pas là pour faire des revendications, des manifestations, de la résistance ou de l’opposition.

La Bible dit de Jésus : « … il a été maltraité et opprimé, et il n’a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent, il n’a point ouvert la bouche ».

Celui qui garde le silence invite Dieu à parler pour lui. Sachons que nous avons un maître qui est bon et toutes choses sont entre ses mains. Même les choses qui semblent nous échapper sont dans les mains de Dieu, parce qu’il est le Maître : Adonaï.

Proverbes 21 nous enseigne que : « Le cœur du roi est un courant d’eau dans la main de l’Eternel, il l’incline partout où il veut ».

Ma prière, aujourd’hui, est que nous ayons la révélation que nos circonstances, quelles qu’elles soient, sont sous le contrôle d’Adonaï.

Références : Jean 19.34 – 2 Timothée 3.12 – Esaïe 53.7 – Proverbes 21.1.

ADONAI 1

Exode 21.5 et 6 – « Si l’esclave dit : J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas sortir libre, alors son maître le conduira devant Dieu et le fera approcher de la porte ou du poteau et son maître lui percera l’oreille avec un poinçon, et l’esclave sera pour toujours à son service ».   

Adonaï est un nom de l’Éternel qui révèle Dieu comme notre maître. L’Éternel est mon Seigneur, c’est-à-dire mon maître. Ce nom fait référence à la relation qu’il y a entre l’esclave et son maître. Il s’agit d’une relation basée exclusivement sur la soumission, car l’esclave n’impose pas sa volonté à son maître, mais c’est plutôt le maître qui fait de l’esclave ce qu’il veut. Sommes-nous prêts à laisser l’Éternel faire de nous ce qu’il veut ?

Jésus-Christ a révélé Dieu comme Adonaï, lorsque dans le jardin de Gethsémané, sachant toutes les souffrances par lesquelles il allait passer, il dit à son Père : « … Que Ta volonté soit faite et non la mienne ». Cette Parole, à mon avis, résume le christianisme, car c’est sa volonté qui doit être faite et non la nôtre. Il est le maître et nous sommes ses esclaves.

La Bible dit dans Exode 21 à propos des lois concernant les esclaves que si quelqu’un a un esclave, celui-ci travaillera pendant six années, mais la septième année, il doit être libéré. Cependant, la loi précise que si l’esclave aime son maître et décide de rester pour toujours son esclave, alors le maître doit le conduire devant Dieu et ensuite lui percer l’oreille. C’est le signe que cette personne a volontairement choisi de rester pour toujours l’esclave de son maître.

Ma prière, aujourd’hui, est que le Saint-Esprit renouvelle notre cœur et nos pensées, afin que nous puissions reconsidérer notre relation personnelle avec Dieu. Sommes-nous réellement ses esclaves ?

Références : Luc 22.42 – Exode 21.1 à 6.

QUI EST TON DIEU OU QUEL EST TON DIEU

Exode 20.3 – « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face ».

L’histoire du jeune homme riche qui demanda à Jésus, que faire pour avoir la vie éternelle, est une des plus tristes de toute la Bible : je n’ai jamais vu quelqu’un qui était si proche de la vie éternelle, comme ce jeune homme, et qui y a si vite renoncé.

Lorsque Jésus l’interrogea sur les cinq derniers commandements des dix commandements, Il répondit qu’il les observait depuis sa jeunesse. La Bible va jusqu’à dire qu’à cette réponse Jésus l’aima, sous-entendu, Jésus l’admira.

Malheureusement, lorsque arriva le moment d’appliquer sa connaissance des commandements de Dieu, il se trouva que ce jeune homme ne pouvait pas appliquer le premier des dix commandements qui dit : « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face ». Car quand Jésus lui demanda d’aller distribuer tous ses biens et de venir le suivre, la Bible dit que le jeune homme s’en alla tout triste. Pourquoi ? Parce que ses biens étaient devenus son dieu, et il ne pouvait pas se débarrasser d’eux pour suivre le vrai Dieu.

Nous serions étonnés de savoir que malgré notre zèle pour la Parole, malgré notre fréquentation régulière des églises, malgré nos prières quotidiennes, Dieu n’est pas notre Dieu, parce que nous avons d’autres dieux qui nous empêchent d’avoir une bonne relation avec le vrai Dieu. Pour certains, la voiture est leur dieu, l’argent est leur dieu, le travail est leur dieu… Pour d’autres le football est leur dieu, la télé est leur dieu, leurs enfants sont leurs dieux… ou tant d’autres choses encore ! Mais la Bible dit : « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face ».

Une des raisons pour laquelle Dieu a testé Abraham, en lui disant de tuer son fils, c’est parce qu’il voulait savoir entre Lui et Isaac, qui était réellement le Dieu d’Abraham.

Maintenant, pour connaître le dieu ou le Dieu qui gouverne notre vie, la question est : Qu’est-ce qui prend le plus de place dans notre vie ? Qu’est-ce qui a toujours la priorité ?  Si ce n‘est pas Dieu, alors ma prière aujourd’hui, est que le Seigneur éloigne toutes les idoles de notre vie, et qu’Il devienne notre vrai et unique Dieu.

Références : Marc 10.17 à 22 – Genèse 22.

LE COMBAT EST TOUJOURS SPIRITUEL

Exode 17.11 – « Lorsque Moïse élevait sa main, Israël était le plus fort ; et lorsqu’il baissait sa main, Amalek était le plus fort ».

La Bible dit : « Amalek vint combattre Israël à Rephidim. Alors Moïse dit à Josué : Choisis-nous des hommes, sors, et combats Amalek ; demain je me tiendrai sur le sommet de la colline, la verge de Dieu dans ma main » (Exode 17.8 et 9).

Voilà la stratégie militaire que le « général » Moïse a mise sur pied pour affronter Amalek. Lorsque nous l’analysons, nous voyons qu’il s’agit d’une stratégie bâtie sur deux points. Le premier concerne Josué, qui devait choisir des hommes pour combattre physiquement Amalek et son armée sur le terrain. Le deuxième concerne Moïse qui devait aller au sommet de la colline, son bâton ou sa verge à la main pour superviser le combat.

A vue d’œil, en considérant ces deux points, on pourrait avoir l’impression que dans ce combat contre Amalek, le sort d’Israël était entre les mains de Josué, car il était celui qui physiquement faisait le combat. Mais en réalité, le sort d’Israël était entre les mains de Moïse, car c’était lui, qui du haut de la colline, à l’aide de son bâton, contrôlait spirituellement le combat.

La Bible dit : « Lorsque Moïse élevait sa main, Israël était le plus fort ; et lorsqu’il baissait sa main, Amalek était le plus fort ». Moïse, élevant la main, était une image de l’intercession. Hur et Aaron comprirent que la victoire ou la défaite d’Israël était liée aux conditions dans lesquelles se trouvait le pasteur Moïse.

C’est pour cela que voyant les mains de Moïse se fatiguer, « … Ils prirent une pierre qu’ils placèrent sous lui, et il s’assit dessus. Aaron et Hur soutenaient ses mains, l’un d’un côté, l’autre de l’autre ; et ses mains restèrent fermes jusqu’au coucher du soleil » (Exode 17.12).

Tout combat est d’abord spirituel. Aaron et Hur en soutenant le leader spirituel Moïse, permirent à Israël d’obtenir la victoire. La Parole dit : « Josué vainquit Amalek et son peuple, au tranchant de l’épée » (Exode 17.13).

Soutenez-vous les mains de votre pasteur ? Votre succès peut en dépendre.

Références : Exode 17.8 à 13