PRESENCES DE CHRIST DANS L’ANCIEN TESTAMENT 3 : CHRIST, NOTRE ROCHER

Exode 17.6 – « Voici, je me tiendrai devant toi sur le rocher d’Horeb ; tu frapperas le rocher, et il en sortira de l’eau, et le peuple boira ».

Dans 1 Corinthiens chapitre 10 à partir du premier verset, la Bible déclare : « Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse, dans la nuée et dans la mer, qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ ».

Au moment où le peuple d’Israël était dans le désert, et que Christ, le rocher spirituel les suivait, Jésus n’était pas encore né. Nous voyons par-là que Christ existait avant Jésus et nous comprenons encore plus clairement que Christ est le nom qui se réfère à sa divinité ; celui qui n’a ni père, ni mère, ni commencement, ni fin. Jésus, cependant, est le nom qui se réfère à son humanité, celui qui est né de la vierge Marie. Par conséquent, Jésus-Christ est 100% homme et 100% Dieu. Il est l’Homme – Dieu. Dans sa divinité, nous le voyons comme Christ, la deuxième personne de la trinité, se manifestant depuis l’Ancien Testament sous plusieurs formes.

Lorsque Moïse désira voir la face de Dieu, celui-ci lui répondit : « l’homme ne peut me voir et vivre ». Mais l’Éternel lui dit : « Voici un lieu près de moi ; tu te tiendras sur le rocher. Quand ma gloire passera, je te mettrai dans un creux du rocher, et je te couvrirai de ma main jusqu’à ce que j’aie passé. Et lorsque je retournerai ma main, tu me verras par derrière, mais ma face ne pourra pas être vue ».

Ce que l’Éternel expliquait à Moïse, c’est qu’il ne pouvait pas le voir sans être dans le creux du rocher, c’est-à-dire, sans être en Jésus-Christ. N’est-ce pas Jésus Lui-même qui a dit : « Nul ne vient au Père que par moi » ?  Dans Exode 17, lorsque le peuple pressé par la soif murmura contre Moïse, Dieu dit à Moïse : « …je me tiendrai devant toi sur le rocher d’Horeb ; tu frapperasle rocher, et il en sortira de l’eau, et le peuple boira ».

La même chose se répéta dans Nombres chapitre 20, quand ils arrivèrent dans le désert à Kadès. Il n’y avait point d’eau. Ils se soulevèrent contre Moïse et Aaron. Alors l’Éternel dit à Moïse : « Prends la verge et convoque l’assemblée, toi et ton frère Aaron. Vous parlerez en leur présence au rocher, et il donnera ses eaux… ».

Voyez-vous, la première fois, Dieu dit à Moïse de frapper le rocher, la deuxième fois, il lui dit de parler au rocher. Une fois que Jésus a été frappé, crucifié, une fois qu’il est mort et ressuscité, nous ne le frappons plus une deuxième fois ; mais nous Lui parlons, nous L’élevons, nous Le louons, parce qu’Il est devenu notre forteresse de sécurité !

Mais Moïse n’avait pas la révélation du rocher. Il dit à l’assemblée : « Ecoutez donc, rebelles ! Est-ce de ce rocher que nous vous ferons sortir de l’eau ? Puis Moïse leva la main et frappa deux fois le rocher avec sa verge. Il sortit de l’eau en abondance ».

Moïse frappa encore le rocher, au lieu de parler au rocher : c’est comme s’il crucifiait Jésus-Christ pour la deuxième fois. Alors Dieu dit à Aaron et à Moïse : « Parce que vous n’avez pas cru en moi, pour me sanctifier aux yeux des enfants d’Israël, vous ne ferez point entrer cette assemblée dans le pays que je lui donne ». C’est ainsi que Moïse et Aaron n’ont pas pu entrer dans Canaan, la terre promise.

Ma prière, aujourd’hui, est que nous ne frappions plus le Rocher une deuxième fois en rejetant sa Parole ou en doutant de ses promesses ; mais au contraire, appuyons-nous sur le Rocher en confessant et en agissant avec foi sur sa Parole.

Références : 1 Corinthiens 10.1 à 4 – Exode 33.12 à 23 – Jean 14.6 – Exode 17.6 – Nombres 20.7 à 12.

PLUS JAMAIS

Exode 14.13 – « … car les Egyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais ».  

La vie nous a habitués à son cycle et à ses saisons, au point que tout est devenu une routine dans laquelle nous finissons par accepter l’inacceptable. Après la pluie vient le beau temps, après le beau temps revient la pluie, et encore le beau temps, et encore la pluie, et ce cycle semble être permanent aussi longtemps que nous vivons sur cette terre.

Nous sommes arrivés à ce niveau où nous acceptons les cycles de bonheur, suivis par des cycles de malheur, ou des cycles d’échecs suivis par des cycles de réussites. Nous pouvons même dire en accord avec l’Ecclésiaste, qu’il y a un temps pour toute chose, et même nous baser sur cela pour dire que les épreuves annoncent une bénédiction prochaine, ou que les mauvaises saisons précèdent les bonnes. Ainsi quand nous passons par de mauvaises situations, au lieu de les combattre nous les acceptons, en nous disant que c’est le signe qu’il y a une bénédiction qui arrive.

Mais le Seigneur m’a emmené à cette conviction, qu’Il est le Dieu qui brise les cycles. Dieu peut nous donner un bonheur permanent et faire en sorte que plus jamais les mauvaises choses ne reviennent dans notre vie.

Plus jamais cette maladie ne reviendra, plus jamais cette pauvreté ne reviendra, plus jamais cette malédiction ne reviendra, plus jamais cette solitude ne reviendra, plus jamais cette instabilité ne reviendra.

Depuis 430 ans, les enfants d’Israël avaient été les esclaves des Égyptiens. Leurs ancêtres avaient servi les Égyptiens, leurs arrières-grands-pères avaient servi les Égyptiens, leurs pères avaient servi les Égyptiens. Ils avaient tellement servi les Égyptiens que l’esclavage, la souffrance, et les persécutions étaient devenues quelque chose de normal pour eux. Lorsque vous vivez trop longtemps dans une situation injuste et dure, cette situation finit par vous convaincre que tout ce qui vous arrive est normal, et que vous êtes fait pour souffrir et pour être persécuté. Mais le diable est un menteur. Un jour est arrivé, où après avoir résisté longtemps à Moïse et à Dieu, le Pharaon a fini par craquer et à laisser partir le peuple de Dieu. C’était pour le peuple d’Israël comme une nouvelle saison, un nouveau cycle, celui de la liberté. 

Mais voici que quelques heures après leur libération, le même Pharaon qui les avait relâchés, partit à leur poursuite pour les ramener en esclavage. Voyez-vous le diable cherche toujours à revenir. Alors que Pharaon et les soldats égyptiens se rapprochaient du peuple de Dieu pour les détruire, l’Éternel inspira à Moïse cette parole puissante : « … les Egyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais ».

Je suis persuadé que cette parole est encore valable pour nous aujourd’hui. Toutes ces choses qui nous ont tenu en captivité jusqu’à ce jour, nous ne les verrons plus jamais, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ.

Références : Exode 14.13 – Ecclésiaste 3.

DIEU A UNE RAISON

Exode 13.17 et 18 – « Lorsque Pharaon laissa aller le peuple, Dieu ne le conduisit point par le chemin du pays des Philistins, quoique le plus proche ; car Dieu dit : le peuple pourrait se repentir en voyant la guerre, et retourner en Egypte. Mais Dieu fit faire au peuple un détour par le chemin du désert, vers la mer Rouge ».  

Ce n’est pas toujours le diable qui nous conduit dans le désert, Dieu peut nous y conduire aussi. La Bible dit : « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert… ».

Pour toute chose qui peut nous arriver dans la vie, Dieu a une raison. Parfois nous nous plaignons en nous disant, cela fait déjà trop longtemps que j’attends ; pourquoi Dieu prend-il autant de temps pour accomplir sa promesse ? Nous nous plaignons sans jamais nous demander ce qui aurait pu nous arriver si Dieu nous avait déjà donné ce que nous voulions.

La Bible dit que lorsque le peuple d’Israël sortit d’Égypte, il y avait deux chemins pour arriver à Canaan, la terre promise. Un chemin plus court qui passait par le pays des Philistins (Onze journées de marche) et un chemin plus long qui passait par le désert vers la mer Rouge.

Entre le chemin le plus court et le chemin le plus long, tout le monde aurait choisi le chemin le plus court. Mais Dieu a choisi le chemin le plus long. Pourquoi ? Parce qu’il savait que si le peuple prenait le chemin le plus court, les Philistins leur feraient la guerre, et ils se repentiraient et retourneraient en Égypte. Le peuple ne le savait pas, mais Dieu le savait, parce que Dieu connaît l’avenir. Comme il ne voulait pas que son peuple voie la guerre et retourne en Égypte, Il les a fait passer par le chemin le plus long.

Pourquoi Dieu ne t’a-t-il pas encore donné ce que tu désires ? Pourquoi Dieu met-il autant de temps pour accomplir sa promesse ? Pourquoi reste-t-il aussi sourd à ton impatience ?

Parce qu’Il ne veut pas que tu voies la guerre. La Bible dit : « C’est une prophétie dont le temps est déjà fixé… Si elle tarde, attends-la… Elle s’accomplira certainement ».

Ma prière pour aujourd’hui est que Dieu nous donne la foi, non pas celle qui reçoit seulement, mais surtout celle qui sait attendre les promesses.

Références : Matthieu 4.1 – Deutéronome 1.2 – Habakuk 2.3.

EMMANUEL

Exode 3.7 et 8 – « L’Eternel dit : J’ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Egypte, et j’ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs. Je suis descendu pour le délivrer de la main des Egyptiens… ».

Moïse était certainement confus, lorsqu’il reçut la mission d’aller délivrer le peuple de Dieu en esclavage ; car, l’Éternel lui dit : « J’ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Égypte… Je suis descendu pour le délivrer… ».

Moïse devait se dire, si l’Éternel Lui-même est descendu pour délivrer son peuple, pourquoi a-t-il encore besoin de moi ?

Mais voici, lorsque Dieu créa la terre, Il la confia à l’homme. Dieu s’est dit, l’homme va régner sur la terre, comme Je règne dans le ciel. Le ciel est pour les esprits, mais pour vivre sur cette terre, il faut que l’esprit ait un corps.

C’est pour cela que lorsque Dieu Lui-même est venu sur cette terre, il a pris la forme d’un être humain et s’est appelé Jésus-Christ. Dieu ne fait rien sur cette terre sans passer par un homme ou une femme.

L’onction, c’est le mariage entre l’Esprit de Dieu et le corps humain. Quand on n’a pas de corps, on ne peut pas être oint. Dieu est descendu sur Moïse sous la forme de l’onction, afin de rendre Moïse capable d’accomplir sa mission, en faisant des choses surnaturelles. Quand l’Esprit est quelque part, le naturel disparaît, et le surnaturel prend le dessus.

La Bible dit : « Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous (Dieu descendant sur vous) et vous serez mes témoins… ».  Dans l’Ancien Testament, Dieu descendait sur ses serviteurs, juste le temps de les utiliser, ensuite Il les quittait. Mais depuis la Pentecôte, Dieu est descendu sur la terre pour ne plus jamais nous quitter. Aujourd’hui, Il habite en tous ceux qui croient en son fils Jésus-Christ. Le fait est que nous ne sommes pas suffisamment conscients de sa présence en nous ; c’est pour cela que nous sommes encore prisonniers des choses naturelles.

Ma prière, aujourd’hui, est que l’Esprit de Dieu nous fasse passer d’une vie naturelle à une vie surnaturelle.

Références : Matthieu 1.23 – Genèse 1.26 à 31 – Actes 1.8.

L’ARCHE DE MOISE

Exode 2.3 – « Cette femme devint enceinte et enfanta un fils. Elle vit qu’il était beau et elle le cacha pendant trois mois. Ne pouvant plus le cacher, elle prit une caisse de jonc, qu’elle enduisit de bitume et de poix ; elle y mit l’enfant et le déposa parmi les roseaux sur le bord du fleuve ».

Nous avons tous entendu parler de l’arche de Noé, mais nous n’avons pratiquement jamais entendu parler de l’arche de Moïse. Et pourtant l’arche de Moïse a vraiment existé et son bâtisseur était une femme appelée Jokebed, la mère de Moïse. Pourquoi a-t-elle bâti une arche pour son fils ? Certainement, elle voulait imiter la foi de Noé, sachant que Noé et toute sa famille avaient été protégés dans l’arche, durant le déluge.

En effet, il y avait un déluge qui sévissait à cette époque en Égypte et ce déluge venait de Pharaon qui donna cet ordre à tout son peuple : « Vous jetterez dans le fleuve, tout garçon qui naîtra, et vous laisserez vivre toutes les filles ».

C’était dans ce déluge de persécutions et d’atrocités que Jokebed donna naissance à Moïse. Comme son enfant était un garçon et que Pharaon faisait massacrer tous les garçons qui naissaient, Jokebed eut peur. Mais lorsqu’elle regarda le visage de son bébé, la Bible dit qu’elle vit que l’enfant « était beau ». Cette beauté n’était pas physique, mais plutôt spirituelle et prophétique. Cela veut dire que l’enfant avait un grand avenir. Elle vit la gloire de Dieu sur la vie de son enfant, et décida de le cacher. Mais on ne peut pas cacher la gloire de Dieu. La Bible (version Segond) dit : « Ne pouvant plus cacher l’enfant, elle prit une caisse de jonc… ».  Alors que la traduction anglaise (version King James) dit : « Ne pouvant plus cacher l’enfant, elle fit pour lui une arche de jonc… ».

Vous êtes-vous déjà bâti une arche en temps de crise ? L’arche, c’est l’image de la foi. Jokebed mit son bébé dans l’arche de jonc, et la laissa emporter par les eaux du fleuve. Comme elle le fit par la foi, Dieu emmena le petit Moïse auprès de la fille de Pharaon, qui l’adopta.

Vous imaginez ? La fille de celui qui a décrété la mort de tous les bébés mâles, adopta Moïse. Elle demanda qu’on cherche une nourrice pour l’enfant et on lui amena Jokebed. La fille de Pharaon ne savait pas que c’était la mère de l’enfant. Elle engagea Jokebed à qui elle donna un salaire pour s’occuper de son propre enfant, Moïse. C’est ce qu’on appelle, la faveur peu commune. 

Ma prière, aujourd’hui, est que Dieu donne à chacun d’entre nous l’occasion d’expérimenter sa faveur peu commune.

Voyez, comment Dieu peut transformer une situation, du pire au meilleur. Jokebed signifie : « l’Éternel est glorieux ». Par sa foi, elle ouvrit un chemin dans un fleuve pour son bébé qui, plus tard, ouvrira un chemin dans la Mer Rouge pour son peuple. Par sa foi, elle perdit son enfant pour le retrouveravec un salaire.La foi donne toujours un salaire, une récompense. L’arche de Moïse, c’est la foi qui protège dans les dangers.

Références : Nombres 26.59 – Genèse 6.13 et 14 – Exode 1.22 – Exode 2.5 à 9 – Exode 14.21 – Hébreux 11.23.

DU DECOURAGEMENT AU BONHEUR

Genèse 42.36 – « Toutes ces choses sont contre moi ».

Jacob fut un homme qui avait, dans sa vie, connu beaucoup d’épreuves, mais parce qu’il avait un caractère combatif, il a toujours su surmonter ses obstacles. C’était un homme qui aimait se battre pour gagner les choses de Dieu. Et même s’il fallait qu’il trompât son père pour prendre la bénédiction de son frère Esaü, il pouvait le faire. La Bible dit dans Genèse 32, que pendant toute une nuit, il lutta avec Dieu en lui disant : « Je ne te laisserai pas partir, si tu ne me bénis pas ». Il aura fallu que Dieu lui « casse les hanches » pour pouvoir se débarrasser d’un homme aussi acharné que Jacob, déterminé à recevoir la bénédiction. Et il la reçut. Dieu changea son nom de Jacob en Israël. Il est vrai que pour recevoir une promotion de Dieu, il a toujours fallu qu’il se batte. Mais il arriva aussi dans la vie de Jacob des moments où cette force et ce goût du combat semblaient l’avoir quitté en lui laissant un arrière- goût d’amertume et de démission devant les choses de la vie. Dieu bénit énormément Jacob en bétail, en serviteurs et aussi dans sa postérité.

Il avait douze fils et une fille. La Bible dit que de tous ses enfants, il aimait particulièrement Joseph. Mais un jour, les frères de Joseph vinrent dire à Jacob que son fils bien-aimé est mort. Ils n’avaient pas eu ce courage de dire à leur père qu’ils avaient vendu leur frère, parce qu’ils étaient jaloux de lui. Jacob, déjà dans sa vieillesse, éprouva une vive douleur pour la perte de son fils. Il transféra son amour sur un autre fils qui s’appelait Siméon. Mais un jour arriva où Siméon mourut, laissant encore Jacob dans une grande douleur. Jacob s’attacha fortement alors à son petit dernier, celui qui vint après Joseph, et qui s’appelait Benjamin.

Mais voici, qu’il se trouva dans une situation où il fallait qu’il se sépare aussi de Benjamin. Alors Jacob craqua, et dit : « C’est sur moi que tout cela retombe ». Mais la traduction anglaise de ce verset dit : « Toutes ces choses sont contre moi ». Avez-vous déjà vécu une situation où vous avez l’impression que tout est contre vous ? Tout ce que vous faites ne marche pas, et tous ceux que vous aimez, à tour de rôle, vous quittent. Alors vous restez abandonné à vous-même, et vous vous dites : « Toutes ces choses sont contre moi ».

Le nom Joseph veut dire croissance ; Siméon est traduit : « l’Éternel a exaucé » ; et Benjamin signifie : « fils de ma droite » ou « fils de la bénédiction ». Ce que Jacob traversait était très démoralisant, très déprimant, et très décourageant. Il avait perdu la croissance, ensuite c’est comme si l’Éternel ne l’exauçait plus, et maintenant, on lui demande de se séparer de la bénédiction.

Mais j’ai remarqué que dans la vie, quand nous traversons des situations où tout est contre nous, cela veut dire, que Dieu est pour nous. Alors que Jacob se lamentait, il ne savait pas que Dieu était en train de lui ouvrir le chemin de la paix et du bonheur. Car quelques jours après, il apprendra que son fils Joseph n’était pas mort, mais qu’en plus, il était devenu le premier ministre d’Égypte. Ils allèrent tous vivre en Égypte où le Pharaon leur donna la meilleure partie du pays. Et ce qui est touchant, c’est quandJacob, devenu Israël, dit à son fils Joseph : « Je ne pensais pas revoir ton visage, et voici que Dieu me fait voir même ta postérité ».

Voilà le Dieu que j’aime et le Dieu que je prêche : le Dieu « qui peut faire infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons… ».  Ma prière, aujourd’hui, est que ce Dieu nous donne à tous, au-delà de notre attente.

Références : Genèse 32.24 et 32 – Genèse 34.1 – Genèse 35.16 à 20 – Genèse 29.33 – Genèse chapitres 29 à 30 – Genèse 47.6 – Genèse 48.11.

QUELQUE CHOSE

Genèse 41.8 – « Le matin, Pharaon eut l’esprit agité, et il fit appeler tous les magiciens et tous les sages de l’Egypte. Il leur raconta ses songes. Mais personne ne put les expliquer à Pharaon ». 

Il y a quelque chose que personne ne peut faire à part toi seul. Quelque chose pour laquelle Dieu t’a donné la vie, quelque chose pour laquelle tu es aimé, et aussi pour laquelle tu es haï. Quelque chose qui malgré le mépris des uns et la jalousie des autres fait que tu es unique en ton genre. C’est une chose pour laquelle on peut te rejeter, mais pour laquelle on ne peut pas te remplacer.

Joseph avait cette chose. Quelque chose que ni les magiciens, ni les sages de tout le pays d’Égypte n’avaient. Car c’est une chose qui ne vient pas des hommes, mais qui vient de Dieu. Tu ne seras jamais toi-même si tu ne découvres pas cette chose. Dieu ne l’a pas seulement donnée aux autres, mais Il te l’a donnée à toi aussi. C’est tellement différent en chacun, et cela rend chacun si différent que personne ne peut te la prendre, et tu ne peux la prendre à personne non plus.

Avec cette chose, Joseph a connu beaucoup d’années de souffrances. Mais à cause de cette chose, Joseph est passé de son état de prisonnier, à la position de premier ministre d’Égypte, en moins de vingt-quatre heures.

La Bible nous a déjà parlé de cette chose, en nous recommandant de ne pas la négliger. Car c’est une chose si précieuse qu’elle peut ouvrir même les portes des rois. Cette chose, tout le monde la désire, mais tout le monde ne sait pas qu’elle est en chacun de nous et s’appelle tout simplement, le don de Dieu.

Références : Genèse 41 – 1 Timothée 4.14

LES LIEUX DE SA PRESENCE 1

Genèse 40.3 – « Et il les fit mettre dans la maison du chef des gardes, dans la prison, dans le lieu où Joseph était enfermé ».

Le diable avait envoyé Joseph en prison, certainement parce qu’il pensait qu’une fois en prison Dieu allait l’oublier et la vie de Joseph s’arrêterait là. La prison n’est pas le meilleur endroit pour trouver des opportunités favorables dans la vie. Mais Dieu est partout, même en prison ! Le diable peut nous envoyer partout où il veut, mais il ne peut jamais nous cacher à Dieu.

Dieu dit que nous sommes la prunelle de ses yeux et partout où nous allons, il est avec nous (Zacharie 2.8). David, dans le psaume 139, déclare : « … où irais-je loin de ton Esprit, et où fuirais-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu es là ; si je me couche au séjour des morts, te voilà. Si je prends les ailes de l’aurore, et que j’aille habiter à l’extrémité de la mer, là aussi ta main me conduira, et ta droite me saisira. Si je dis : Au moins les ténèbres me couvriront, la nuit devient lumière autour de moi ; même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi, la nuit brille comme le jour, et les ténèbres comme la lumière ».

Dans le lieu où Joseph était emprisonné, Dieu fera en sorte que le Pharaon enverra deux de ses serviteurs qui avaient commis des fautes. C’est ainsi qu’ils feront la connaissance de Joseph, de ses dons, et de ses talents. Et ce sera grâce à l’un des serviteurs du Pharaon, que Joseph passera de son état de prisonnier, à celui de premier ministre d’Égypte (Genèse 41 :9-44).

Qui a dit que Dieu ne sait pas où tu es ?

Qui a dit que Dieu n’est pas avec toi ?

Qui a dit que Dieu n’enverra pas quelqu’un près de toi ?

Références : Zacharie 2.8 – Psaume 139 – Genèse 41

PRESENCES DE CHRIST DANS L’ANCIEN TESTAMENT 2 – L’ANGE DE L’ETERNEL

Genèse 22.15 à 17 – « L’ange de l’Eternel appela une seconde fois Abraham des cieux, et dit : Je le jure par moi-même, parole de l’Eternel ! parce que tu as fait cela, et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai et je multiplierai ta postérité… ». 

Nous devons faire une différence entre l’expression un ange de l’Eternel ou un ange de Dieu et l’expression l’ange de l’Eternel. A chaque fois que nous rencontrons dans les textes bibliques, l’ange de l’Eternel, sachons que c’est une manifestation de Christ.

La première fois que nous rencontrons l’ange de l’Eternel, c’est dans Genèse chapitre 16, lorsqu’il s’adressa à Agar en lui disant : « Retourne vers ta maîtresse et humilie-toi sous sa main ». Puis la Bible continua dans ces termes : « L’ange de l’Eternel lui dit : Je multiplierai ta postérité et elle sera si nombreuse qu’on ne pourra la compter ».

Ce qui est extraordinaire avec l’ange de l’Eternel, c’est qu’il ne parle jamais de la part de Dieu ; mais quand il s’exprime, il utilise toujours le pronom personnel « Je », parce qu’Il est Lui-même l’Éternel. Lorsqu’il s’adressa à Abraham, Il lui dit : « Je te bénirai et je multiplierai ta postérité… ».

Quand Moïse rencontra le buisson ardent, la Bible a bien précisé que c’est l’ange de l’Éternel qui lui apparut dans une flamme de feu (Exode 3 :2). Ensuite, au verset 4, l’ange de l’Éternel est appelé Dieu. Sept siècles avant la naissance de Jésus, Esaïe prophétisa en ces termes : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix ».

La traduction anglaise utilise le nom « Merveilleux » à la place du nom « Admirable ». Nous pouvons ainsi lire, dans la version anglaise, Esaïe chapitre 9 verset 5 : « On l’appellera Merveilleux, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix ».

 En lisant Juges chapitre 13, nous y voyons une très belle conversation entre Manoach, le père de Samson et l’ange de l’Éternel. La Bible déclare : « Et Manoach dit à l’ange de l’Eternel : Quel est ton nom afin que nous te rendions gloire quand ta parole s’accomplira ? L’ange de l’Eternel lui répondit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Il est merveilleux ». Quand on se réfère à la prophétie d’Esaïe, il n’y a pas de doute que Christ est à la fois, le Merveilleux, et l’ange de l’Éternel.

Partout où l’ange de l’Éternel s’est manifesté, une espérance est née, un rêve s’est accompli, un exploit a été réalisé. Gédéon était un homme rempli de peur et de complexe d’infériorité. Mais quand l’ange de l’Éternel se manifesta dans sa vie, Il appela le peureux, « vaillant héros », et Il dit au complexé, « Va avec cette force que tu as ». Il y a un peu de Gédéon dans chacun de nous.

Ma prière, aujourd’hui, est que l’ange de l’Éternel réveille en nous le vaillant héros ou la vaillante héroïne.

Références : Juges 6.11 à 16

DIEU D’ALLIANCE 6

Genèse 22.12 – « … je sais maintenant que tu crains Dieu… ».   

 Tout sacrifice a une vision, tout sacrifice est un acte de foi. Le sacrifice révèle la sincérité de notre cœur, le sacrifice ne garde rien pour soi, le sacrifice débouche toujours sur la bénédiction, le sacrifice attire les yeux de l’Éternel sur nous, le sacrifice nous fait voir dans le surnaturel.

Dans toute alliance, le premier sacrifice à faire est celui de l’orgueil. Tant que les deux alliés font preuve d’humilité, l’alliance sera toujours forte. Il n’est pas évident d’harmoniser deux personnes différentes dans leur caractère. Forcément l’une cherchera à dominer sur l’autre. Et c’est là, où intervient la notion d’humilité et de sacrifice, car chacune des deux personnes alliées, doit travailler sur son caractère, afin de ne pas toujours provoquer un désaccord ou une mésentente dans l’alliance. Le sacrifice consiste à renoncer à ses défauts, afin de permettre à l’alliance de tenir.

Dans notre alliance avec le Seigneur, quand nous péchons, nous nous repentons et Dieu nous pardonne, en accord avec sa promesse dans 1 Jean 1 verset 9.

De même aussi dans le mariage, lorsque l’une des deux personnes commet une faute et offense l’autre, la personne fautive doit avoir l’humilité pour s’excuser et demander à son allié(e) de lui pardonner, et son allié(e) doit lui pardonner. Dans l’alliance, le pardon n’est pas un choix, mais une loi.

L’humilité et la repentance déclenchent toujours l’amour et le pardon de Dieu. Imaginez-vous que Dieu peut garder rancune contre quelqu’un qui s’est sincèrement repenti de ses fautes ? Et pourtant, il existe des couples qui vivent ensemble, mais qui ne se parlent pas pendant des semaines, parce que l’un a offensé l’autre, et ni l’un ni l’autre ne veut sacrifier son orgueil pour amener la réconciliation.

La Bible dit : « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Christ Jésus : Existant en forme de Dieu, il n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et après s’être trouvé dans la situation d’un homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix ». (Philippiens 2.5 et 6)

Quels étaient ces sentiments qui étaient en Christ Jésus ? L’humilité et le sacrifice.

Références : 1 Jean 1.9 – Philippiens 2.5 et 6.