J’AI VAINCU LE MONDE

1 Jean 5.4 – « Parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde ; et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi ».

Toutes les visions que nous suivons, toutes les démarches que nous entreprenons, tous les désirs qui nous consument, tous les projets que nous avons et tous les rêves que nous poursuivons, sont-ils réellement de Dieu ?

Nous sommes-nous déjà demandé : « Seigneur, suis-je dans ta volonté parfaite ? ».

La meilleure façon de vivre sa foi est de connaître d’abord la volonté de Dieu pour soi et ensuite marcher dans cette volonté. 1 Jean 5.4 nous enseigne que tout ce qui est né de Dieu, ou tout ce qui vient de Dieu, ou encore tout ce qui est la volonté parfaite de Dieu, finit toujours par triompher.

Être dans la volonté parfaite de Dieu, ne signifie pas forcément que tout est parfait autour de soi. Gethsémané n’était pas un endroit confortable pour Jésus, mais c’était la volonté parfaite de Dieu pour lui.

Peu importe le prix qu’il faut payer. Si ce que nous faisons est né de Dieu, alors la victoire est au bout du chemin.

La vérité est que tout ce qui vient de Dieu est toujours combattu. L’exemple de Joseph illustre assez bien cela. A 17 ans, il eut un songe qui se réalisa lorsqu’il eut atteint l’âge de 30 ans. Entre 17 et 30 ans, il a connu 13 années qui ressemblaient à un enfer. Mais comme son rêve est né de Dieu, il a fini par triompher.

Le Seigneur lui-même nous a dit : « Vous aurez des tribulations dans le monde, mais prenez courage, j’ai vaincu le monde ».

Ma prière, aujourd’hui, est que le Seigneur nous révèle sa volonté parfaite, afin que nous puissions marcher en elle et accomplir notre destinée.

Références : Matthieu 26.36 à 52, Genèse 37.2 à 11, Genèse 41.46, Jean 16.33.

DIEU D’ALLIANCE 29

1 Jean 4.19 – « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier ».

La patience est constructive parce qu’elle respecte la notion de temps. C’est avec patience, qu’on bâtit les relations solides et la patience est dans l’alliance un élément incontournable.

La raison pour laquelle l’amour agapé : « … excuse tout, croit tout, espère tout, et supporte tout », c’est parce que c’est un amour patient. Il a fallu du temps à Abraham pour connaître réellement Dieu. L’Éternel l’appela, alors qu’il avait soixante-quinze ans. Vingt-cinq ans plus tard, à cent ans Abraham donna naissance à Isaac. Quelques années plus tard, quand Isaac était devenu grand, Abraham était prêt à le sacrifier à Dieu.

Il a fallu plus de vingt-cinq années de foi à Abraham pour voir que Dieu est plus puissant que la mort et pouvait ressusciter son fils, s’il le sacrifiait. Pendant toutes ces années, Abraham avait appris la foi. On peut apprendre la foi, parce que Dieu est patient. Abraham en voulant sacrifier Isaac montrait par là qu’il avait enfin atteint le niveau de Dieu. Et cela a tellement touché le cœur de Dieu que pour la première fois, Dieu a imité un homme. Il a imité son ami Abraham en nous donnant son Fils unique Jésus-Christ.

Dans le mariage, il y a toujours une personne qui a besoin d’être patiente avec l’autre. Et avec le temps les deux finissent par devenir un. Je prie pour la patience constructive dans la vie des couples.

Références : Genèse 12.4, Genèse 21.5, Hébreux 11.17 à 19, Genèse 22.6, 1 Corinthiens 13.7.

DIEU D’ALLIANCE 28

1 Jean 4.19 – « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier ».

L’amour comme Dieu l’exprime, est patient (1 Corinthiens 13.4). La patience est un fruit de l’esprit (Galates 5), donc la nature de Dieu. Lorsque Dieu dans son amour manifeste la patience, c’est pour un but précis.

La Bible dit : « Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance » (2 Pierre 3.9).

Dieu est patient avec nous, non pas parce qu’il prend plaisir à nos péchés, mais parce qu’il nous laisse le temps de nous repentir et de changer de direction.

Abraham dans sa marche de foi avec le Seigneur a commis beaucoup de fautes. Il prit Agar pour femme croyant que Dieu était incapable de rendre Sara féconde (Genèse 16). Il mentit au roi Abimélec disant que Sara était sa sœur et non sa femme (Genèse 20), exposant ainsi Sara au danger. Abraham commit beaucoup d’erreurs avec Dieu, mais Dieu dans sa patience…

La patience de l’Éternel a finalement emmené la foi d’Abraham à la perfection, car le même Abraham qui pensait que Dieu ne pouvait pas rendre sa femme féconde, était prêt à lui sacrifier son fils unique, parce qu’il a fini par croire que Dieu est puissant même pour ressusciter les morts (Hébreux 11.17 à 19).

Ma prière est que Dieu nous aide à développer la patience dans les alliances que nous faisons.

Références : 1 Corinthiens 13.4, Galates 5, 2 Pierre 3.9, Genèse 16, Genèse 20, Hébreux 11.17 à 19.

DIEU D’ALLIANCE 27

1 Jean 4.19 – « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier ».

Un des versets les plus émouvants qui traduit le genre d’amour que Dieu nous donne est le suivant : « Dieu prouve son amour envers nous, en ce que lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous ».

L’amour que Christ donne à l’Église est un amour qui nous a aimés, au moment où nous n’étions pas dignes d’être aimés. Christ est mort pour nous, alors que nous n’étions même pas capables de reconnaître son amour et d’en évaluer le prix parce que nous étions encore des pécheurs.

C’est ce genre d’amour que la Bible demande aux maris d’avoir pour leur femme, lorsqu’elle dit : « Maris, que chacun aime sa femme, comme Christ a aimé l’Église ». C’est aussi ce genre d’amour qui caractérise l’alliance entre Dieu et Abraham.

Lorsque la Bible parle de cet amour dans 1 Corinthiens chapitre 13 à son verset 4, le premier qualificatif qu’elle lui donne, c’est d’être un amour patient. L’amour patient est un amour puissant, car il finit par transformer la personne aimée. C’est un amour rempli de foi.

Christ en mourant pour les pécheurs, avait la foi que le jour où ces pécheurs comprendraient la portée de son sacrifice, ils seraient transformés et viendraient à Lui : « … nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier ».

Les maris aussi doivent être les premiers à manifester l’amour de Christ, à aimer leur femme les premiers, à faire la réconciliation les premiers, à mettre la paix dans le foyer les premiers.

Références : Romains 5.8, Ephésiens 5.25, 1 Corinthiens 13.4.

LA REPENTANCE DE DIEU ET LA REPENTANCE DE L’HOMME

2 Pierre 3.9 – « Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance ».

Lorsque nous lisons la Parole de Dieu, nous rencontrons à plusieurs reprises le mot repentance, mais le sens de ce mot varie selon les contextes. Nous distinguons trois types de repentance.

1.  La repentance

Le mot repentance contient le sens de « retour ». Revenir sur soi, changer de pensées ou de direction sans forcément qu’il y ait la notion de péché.

Dans Exode chapitre 13 à son verset 17, nous lisons : « Lorsque Pharaon laissa aller le peuple, Dieu ne le conduisit point par le chemin du pays des Philistins, quoique le plus proche ; car Dieu dit : « Le peuple pourrait se repentir en voyant la guerre, et retourner en Égypte ». Le mot « repentir » dans ce passage signifie changer de direction. Cela n’implique aucune notion de péché.

2. La repentance de Dieu

Quand Israël était dans le désert, il y a eu plusieurs situations dans lesquelles le peuple a péché contre Dieu. A chaque fois la colère de Dieu s’enflammait contre Israël, mais Moïse intercédait toujours en disant : « Reviens de l’ardeur de ta colère et repens-toi du mal que tu veux faire à ton peuple ». Moïse demandait à Dieu de se repentir, non pas parce que Dieu avait péché, mais parce que Moïse voulait que Dieu change sa décision de détruire le peuple d’Israël. Et la Bible dit : « L’Eternel se repentit du mal qu’il avait déclaré vouloir faire à son peuple » (Exode 32.11 à 14).

Dans Jérémie 26 à son verset 13, la Bible déclare : « Maintenant réformez vos voies et vos œuvres, écoutez la voix de l’Eternel votre Dieu et l’Eternel se repentira du mal qu’il a prononcé contre vous ».

La repentance de Dieu signifie donc que Dieu peut changer d’avis ou de décision, suite à une intercession ou à une repentance. 

3. La repentance de l’homme

La repentance de l’homme vis à vis de Dieu signifie que l’homme a péché contre Dieu, qu’il le regrette et qu’il demande à Dieu de lui pardonner ce péché, parce qu’il ne va plus recommencer. La Bible dit : « Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse, obtient miséricorde » (Proverbes 28 :13).

La repentance est la faiblesse de Dieu. S’il y a une chose à laquelle Dieu ne peut pas résister, c’est à une repentance sincère.

En lisant 1 Rois chapitre 21, par exemple, nous voyons que le roi Achab a commis tellement d’abominations que l’Eternel a décidé de le « balayer » de la terre en livrant son corps aux chiens… (1 Rois 21.18 à 26). Lorsqu’il apprit cela, la Bible dit : « Achab déchira ses vêtements, il mit un sac sur son corps, et il jeûna ».  Le roi Achab commença à se repentir et l’Éternel dit au prophète Elie : « As-tu vu comment Achab s’est humilié devant moi ? Parce qu’il s’est humilié devant moi, je ne ferai pas venir le malheur pendant sa vie… » (1 Rois 21.27 à 29). La repentance d’Achab a provoqué la repentance de Dieu.

Ma prière, aujourd’hui, est que nous n’abusions pas de la patience de Dieu, mais que nous nous repentions dès que nous péchons contre Lui. 

Références : Nombres 23.19, Exode 32.11 à 14, Jérémie 26.13, Exode 13.17, Proverbes 28.13, 1 Rois 21.18 à 29, 1 Rois 21.27 à 29.

LE DROIT D’AÎNESSE

Hébreux 12.15 et 16 – « Veillez à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu … à ce qu’il n’y ait ni débauché, ni profane comme Esaü, qui pour un mets vendit son droit d’aînesse ».

Il y a une bénédiction et une responsabilité particulière, attachées au fait d’être l’aîné de la famille. Dans Nombres chapitre 3, l’Éternel dira : « Car tout premier né m’appartient … ».

Jésus-Christ lui-même est notre aîné dans la nouvelle naissance, car il est le premier né de nouveau, c’est-à-dire le premier à ressusciter des morts pour ne plus jamais mourir.

Il y a un droit et une faveur spéciale qui sont attachés aux aînés. Car dans l’Ancien Testament, l’aîné de la famille est celui qui reçoit la bénédiction du père. Mais la Bible nous apprend qu’Esaü avait vendu son droit d’aînesse à son frère Jacob. Lorsque nous lisons Genèse chapitre 25 à partir du verset 27, nous voyons qu’Esaü, revenu de la chasse, était fatigué et affamé. Il trouva son frère Jacob, en train de préparer un potage de lentilles, et il lui en demanda une portion.

Jacob, qui était rusé de nature, mais qui surtout connaissait la valeur des choses spirituelles, demanda à Esaü de lui vendre son droit d’aînesse en échange d’un plat de lentilles. Et c’est ainsi, qu’Esaü échangea ce qui est spirituel et éternel contre ce qui est matériel et passager. Quelque temps après, la Bible dit dans Genèse chapitre 27, qu’Isaac étant vieux et sentant sa mort prochaine, voulut bénir son fils aîné Esaü. Mais voici que Rebecca dit à Jacob de se déguiser comme s’il était Esaü pour aller prendre la bénédiction de son frère.

Au moment où Isaac allait bénir Jacob, croyant que c’était Esaü, il dit cette parole étrange en parlant avec Jacob : « La voix est la voix de Jacob, mais les mains sont les mains d’Esaü ». Il s’en est fallu de peu pour qu’Isaac découvre que ce n’était pas Esaü, mais Jacob. Cependant Dieu ne permit pas qu’Isaac découvre la réalité. Cela pourrait paraître injuste, mais les choses se sont passées de cette façon à cause d’Esaü lui-même, qui avait déjà vendu son droit d’aînesse.

Quand nous vendons notre droit d’aînesse, nous permettons à d’autres de prendre notre bénédiction. La Bible qualifie Esaü de profane. Un profane, c’est quelqu’un qui méprise les principes de Dieu ou qui n’a pas de considération pour les choses spirituelles. A cause de la satisfaction d’un jour, parce qu’il avait faim, Esaü a vendu la bénédiction de toujours. Il ne faut pas sacrifier les choses spirituelles pour les choses matérielles, mais au contraire, il faut sacrifier les choses matérielles pour les choses spirituelles.

Esaü regrettera amèrement ce qu’il a fait, car la Bible dit : « … plus tard, voulant obtenir la bénédiction, il fut rejeté, quoiqu’il l’ait sollicitée avec larmes ; car il ne put amener son père à changer de sentiments ».  Une autre traduction dit : « … car son repentir ne put avoir aucun effet ».

Aujourd’hui, en tant que chrétiens nés de nouveau, nous sommes les aînés dans ce monde. Nous avons notre droit d’aînesse, et nous ne devons pas le vendre pour quoi que ce soit. Je suis attristé parfois, quand je vois les frères et sœurs en Christ, décider volontairement de travailler les dimanches au lieu d’aller à l’église. C’est aussi une façon de vendre son droit d’aînesse.

Puisse le Saint-Esprit ouvrir nos yeux sur notre identité de chrétiens, afin que nous puissions pleinement occuper notre place spirituelle dans ce monde matériel.

Références : Nombres 3.13, Genèse 25.27 à 34, Genèse chapitre 27, Hébreux 12.17.

LE PRINCE D’ÉGYPTE 4

Hébreux 11.27 – « C’est par la foi que (Moïse) quitta l’Egypte, sans être effrayé de la colère du roi ; car il se montra ferme, comme voyant celui qui est invisible ».

L’Égypte est l’image du monde, et le roi ou le Pharaon, l’image du diable. La Bible dit que Moïse quitta le monde, sans craindre la colère ou les représailles du diable. Ce verset est très puissant et très significatif. Beaucoup quittent le monde, en ayant encore un pied dans le monde, et un pied dans l’Église, car ils ont peur d’abandonner les alliances diaboliques qu’ils ont faites dans le passé.

Je connais personnellement, des gens qui ont reçu Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur, et qui, à un rythme régulier, retournent au pays dans leur village pour faire des cérémonies traditionnelles, par lesquelles ils honorent et renouvellent les alliances ancestrales, que leurs pères ont faites avec des esprits.

En fait, ils ont le désir de se débarrasser de ces alliances, mais ils n’y arrivent pas, parce qu’ils se disent, qu’en quittant ces alliances, quelque chose de mauvais va leur arriver. Ils ont peur de la colère du roi. Mais la Bible dit : « C’est par la foi que Moïse quitta l’Égypte sans être effrayé de la colère du roi, car il se montra ferme, comme voyant celui qui est invisible ».

La foi de Moïse était tellement ferme, enracinée ; c’est comme s’il voyait Dieu physiquement. Les choses invisibles étaient devenues pour lui, plus réelles, que les choses visibles. C’est cela, l’œuvre de la foi. Ce n’est pas la maladie dont je souffre qui est ma réalité, mais plutôt la guérison qui va se manifester. Ce n’est pas la pauvreté, dont je souffre, qui est ma réalité, mais plutôt la prospérité qui va se manifester. Ce n’est pas la colère du diable qui est ma réalité, mais plutôt la puissance de Dieu qui va se manifester.

Ma prière, aujourd’hui, est que nous nous débarrassions de toutes les alliances que nous avons faites avant de rencontrer le Seigneur. Maintenant que nous sommes dans le Royaume de Dieu, nous ne sommes plus sous l’autorité du roi, mais plutôt sous l’autorité du Roi des rois.

Référence : Hébreux 11.27.

LE PRINCE D’ÉGYPTE 3

Hébreux 11.26 – « … il regarda l’opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Egypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération ».

C’est par la foi, selon ce que nous dit ce verset, que Moïse vit la mort et la résurrection de Jésus-Christ, et qu’il trouva que l’œuvre de la croix était plus grande ; plus valable, plus précieuse que tous les trésors de l’Égypte, car il avait les yeux fixés sur le salut.

La foi évalue les choses, et donne plus de valeur aux choses spirituelles qu’aux choses matérielles, et comme le dit la Bible : « Les choses visibles sont passagères et les invisibles sont éternelles ». Cela ne signifie pas que nous n’avons pas besoin de choses matérielles, mais les choses matérielles ne sont pas nos idoles. Lorsqu’on est chrétien, les priorités de la vie ne sont pas les mêmes que lorsqu’on est païen. Quand nous étions dans le monde, il y avait des choses pour lesquelles nous étions prêts à nous battre jusqu’à la mort, parce que ces choses avaient une grande valeur pour nous. Mais depuis que nous suivons le Seigneur, ces choses ont perdu de leur valeur.

L’apôtre Paul dit : « Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout ; je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ… ».

Le christianisme a-t-il changé votre façon de voir la vie ? Ce que Moïse a fait, est d’une grandeur incommensurable. Il a abandonné son titre de prince, abandonné les honneurs, les privilèges, tous les trésors de l’Égypte, parce qu’il voulait sauver son âme. La Bible dit : « Que servirait-il à un homme de gagner le monde entier, s’il perdait son âme ? ».

Les gens me demandent souvent si je crois que Moïse est allé au ciel, car avant de mourir, il avait désobéi et par conséquent Dieu ne lui avait pas permis d’entrer dans la terre promise. Personnellement je crois que Moïse est au ciel, pour la simple raison que depuis l’Ancien Testament, il avait eu la révélation de la croix, et la Bible dit que quiconque croit au Seigneur Jésus-Christ, sera sauvé. 

Ma prière, aujourd’hui, est la suivante : « Seigneur Jésus, je reconnais que je suis pécheur et que tu es le Fils de Dieu. Je reconnais que tu es mort pour mes péchés et que tu es ressuscité d’entre les morts. Je viens à toi aujourd’hui et je te reçois dans mon cœur comme mon Seigneur et mon Sauveur ».

Références : 2 Corinthiens 4.18, Philippiens 3.7 à 11, Matthieu 16, Romains 10.9.

LE PRINCE D’ÉGYPTE 2

Hébreux 11.25 – « … il préféra être maltraité avec le peuple de Dieu, plutôt que d’avoir pour un temps la jouissance du péché… ».

Moïse choisit de souffrir pour la cause de Dieu, plutôt que de jouir de tous les avantages, privilèges et plaisirs que lui procurait son titre de prince, dans un royaume qui n’était pas celui de Dieu. Cela s’appelle l’intégrité.

Moïse pouvait proclamer tout haut sa foi en Dieu, tout en restant prince d’Égypte. Appartenir à moitié au royaume des ténèbres, et à moitié au Royaume de Dieu, comme beaucoup d’entre nous, ont l’habitude de le faire, cela s’appelle le compromis.

Mais Dieu n’est pas un Dieu de compromis. Il dit dans Apocalypse 3 au verset 15 : « Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid, ni bouillant (ou encore je sais que tu es à moitié froid, et à moitié chaud). Puisses-tu être froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche ».

Lorsque nous venons au Seigneur, nous devons nous donner à lui tout entier, et non à moitié. La conversion va toujours avec une mission. La Bible dit que chaque personne convertie au Seigneur, a le ministère de la réconciliation, qui consiste à ramener aussi les autres au Seigneur, c’est-à-dire, à les évangéliser.

De nos jours, beaucoup d’entre nous sont devenus des chrétiens sans mission. Même à l’église, nous ne voulons pas travailler, nous ne cherchons pas à apporter notre pierre à la construction de l’œuvre de Dieu. Nous allons à l’église, comme on part en vacances. La crèche, l’accueil, le nettoyage, tout est fait par les autres, et nous venons juste pour recevoir. Le christianisme, ce n’est pas juste recevoir ; c’est aussi donner, et mieux encore, c’est se donner tout entier.

Que faisons-nous de notre foi ? Que faisons-nous de notre conversion ? Lorsque Moïse s’est converti, la première chose à laquelle il pensa, c’est de sauver ses frères de l’esclavage de Pharaon. Et il était prêt à payer le prix pour cela, puisqu’il avait quitté tous ses privilèges de prince d’Égypte.

Combien de fois, depuis que nous sommes chrétiens, avons-nous cherché à sauver nos frères et sœurs qui sont sous l’esclavage du diable, parce qu’ils ne connaissent pas le Seigneur ? Pourquoi ne pas nous poser ces questions : Suis-je utile au Seigneur ? Quel travail est-ce que je fais dans mon église locale ? A combien de personnes, ai-je déjà parlé de Jésus ? Est-ce l’intérêt du Royaume de Dieu qui compte ou mon intérêt personnel ?

Ma prière, aujourd’hui, est que nous prenions conscience de toutes ces choses, et que nous décidions d’être engagés dans notre église, et d’être utiles pour le Seigneur.

Références : Apocalypse 3.15 et 16, 2 Corinthiens 5.18.

LE PRINCE D’ÉGYPTE 1

Hébreux 11.24 – « C’est par la foi que Moïse devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon… ».       

Moïse devenu grand dans la foi, ou la foi de Moïse ayant grandi, il prit des décisions radicales concernant sa vie. La Bible dit : « Il refusa d’être appelé le fils de la fille de Pharaon ». Moïse, adopté et élevé par la fille de Pharaon, grandit à la cour du roi, comme un prince et en tant que tel, il fut initié à la culture, à la philosophie, et à la spiritualité de l’Égypte. Mais ayant appris plus tard qu’il était Hébreu, et non Égyptien, il prit conscience de son identité d’origine, et lorsque sa foi eut atteint la maturité, il décida de changer d’identité.

C’est comme une forme de nouvelle naissance pour Moïse, car ce changement d’identité exigeait des sacrifices que personne ne pouvait faire sans la foi. C’est pour cela que la Bible précise : « Moïse devenu grand ». Si nous ne grandissons pas dans la foi, nous passerons toujours à côté, parce que la foi est exigeante.

Moïse « refusant d’être appelé fils de la fille de Pharaon » signifie qu’il rejetait tout ce qu’il avait reçu comme enseignement, depuis sa naissance jusqu’alors, y compris tous les privilèges de prince, qu’il avait à la cour du Pharaon. La question que le Seigneur veut nous poser aujourd’hui, est la suivante : « Avez-vous déjà changé d’identité ? Avez-vous déjà obéi aux exigences de la foi en prenant des décisions radicales pour votre vie ? ».

La Bible dit, c’est par la foi que Moïse « refusa » … Il y a des choses que la foi refuse. Quand on a la foi, on n’accepte pas tout. Avons-nous déjà fait le compte ou l’inventaire de tout ce que nous avons déjà refusé à cause de notre foi, depuis que nous sommes chrétiens ?

Si jusqu’ici notre foi n’a encore rien refusé, cela veut dire que nous n’avons pas encore grandi. Nous ne faisons pas mûrir notre foi par la prière, mais par la méditation et l’application de la Parole de Dieu. On peut prier chaque jour, chaque heure, et chaque minute, sans jamais méditer, et sans jamais appliquer la Parole de Dieu.

« Que ce livre de la Loi ne s’éloigne pas de ta bouche ; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit ; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras ». Voilà ce que l’Éternel dit à Josué, et voilà ma prière pour nous, aujourd’hui.

Références : Exode chapitre 2, Josué 1.8.