A L’OMBRE DE TES AILES !

 Psaumes 17.8 – Garde-moi comme la prunelle de l’œil, cache-moi à l’ombre de tes ailes.

Nous avons déjà écrit sur le fait que Dieu nous cache dans son carquois. Bon nombre de serviteurs du Seigneur ont trouvé ce lieu « spécial » de la rencontre avec leur Dieu. Moïse était caché dans le désert, Elie et David étaient cachés dans une caverne, Jonas était dans le ventre d’un grand poisson, Jean-Baptiste passait ses journées dans le désert, le fils prodigue gardait à l’écart des cochons… Ces différents lieux avaient un dénominateur commun, c’était l’endroit de la réflexion et de l’intimité avec Dieu.

Et pour nous : quel est ce lieu privilégié où Dieu nous attend ? Vers quel endroit le Saint-Esprit nous pousse pour nous parler ? Tant que nous éviterons cet endroit, Dieu restera muet. Un jour en rentrant chez moi le soir assez tard, le Seigneur m’a interpellé en me disant : « Lève-toi demain à 4h00, Je veux te parler ! ». Je me suis exécuté et j’ai passé un moment inoubliable en sa présence.

Reviens au secret de la chambre fermée ! Fais une pause indispensable pour te ressourcer en Lui et recevoir ces précieuses Paroles pour ta vie. Ne fuis pas cet endroit car c’est là que le Père Céleste se tient, t’attendant avec enthousiasme.

Bonne réflexion.

UN PETIT REMONTANT ?

Psaumes 16.11 – …Il y a d’abondantes joies devant Ta face…

Dans les temps troublés que nous traversons, nous aurions tendance à oublier cette vérité. Il y a d’abondantes joies devant la face de notre Seigneur.

La peur, la souffrance, la maladie, le deuil, l’incompréhension, l’angoisse sont autant de choses qui peuvent nous entraîner dans un gouffre dont il semblerait que nous ne pourrons jamais nous relever.

Irons-nous jusqu’à dire que toutes ces choses nous devons les traverser avec joie ? Non bien sûr, d’ailleurs nous pleurons avec ceux qui pleurent, nous souffrons pour toutes ces familles endeuillées, pour toutes ces personnes malades, pour toute cette violence également qui est en train d’émerger. Nous sommes avec vous et nous sommes loin d’être des extra-terrestres.

Cependant, ce matin, ce verset a résonné dans  mon cœur. Il y a d’abondantes joies devant Ma face. Dans le Psaumes 34.5 (ou 6 selon les versions) nous lisons : « Quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie ». David, le psalmiste dira aussi : « J’ai constamment l’Éternel sous mes yeux » (Psaumes 16.8). Qu’avons-nous constamment sous nos yeux mes amis ? Que regardons-nous ? Sur qui ou sur quoi avons-nous les regards fixés ?

Il est temps de détourner nos regards pour regarder à notre Roi des rois. A l’instar de Moïse dans le désert brandissant le serpent d’airain et permettant ainsi à toutes celles et ceux qui regardaient vers ce serpent de ne pas mourir malgré la morsure des serpents, nous sommes invités à lever nos yeux afin que le poison de la peur, de l’angoisse… ne fasse plus une œuvre de mort en nous mais qu’au contraire, nous recevions toute la vie qui émane de ce que Jésus a accompli à la croix !

La Parole de Dieu nous dit encore : « Car la joie de l’Éternel sera votre force… » (Néhémie 8.10). Il nous appartient maintenant de décider vers qui nous allons tourner nos regards. Mes bien-aimés, pendant ces temps troubles et ceux qui vont suivre, que la joie de notre Seigneur soit notre force.

Avec tout mon amour.

Bonne réflexion.

LES ENFANTS PRIS EN OTAGE !

Psaumes 10.3 – Car le méchant se glorifie de sa convoitise, et le ravisseur outrage, méprise l’Éternel.

Tout le monde sait que le divorce sera la cause de dommages collatéraux, d’autant plus s’il y a des enfants dans le couple qui se disloque. Une étude annonçait qu’environ trente personnes seront affectées par un divorce. J’aimerais vous dire que la vie est un tapis de roses mais même si je vous disais cela, il me faudrait vous dire que ces roses ont des épines.

Ces dommages pourraient être « adoucis » si nous n’assistions pas à une guéguerre provoquée par l’un des parents qui utilise les enfants comme une arme. Les enfants sont pris en otage par l’un des parents, qui au nom de « l’amour » pour eux, va les utiliser pour faire souffrir l’autre. Les exemples sont malheureusement trop nombreux, même parmi les chrétiens, pour ne pas en parler comme s’ils n’existaient pas. Il faut prendre conscience que c’est le meilleur moyen pour détruire psychologiquement les enfants et les déstructurer socialement.

Combien d’enfants entendent l’un des parents dire tout un tas de choses négatives sur l’autre parent ? Combien usent de pressions pour garder des biens matériels prétextant qu’ils seront pour les enfants ? Combien ne permettent pas que le droit de visite se fasse dans de bonnes conditions par l’autre parent et utilise tout un tas de stratagèmes pour arriver à leur fin ? La liste serait longue.

Croyez-vous que ce parent aime ses enfants ? Croyez-vous qu’il se soucie de leur bien-être ? Il serait facile de répondre oui devant ces comportements car le parent qui agit ainsi criera haut et fort : « Moi j’aime mon enfant ». Cependant, essayons un instant de réfléchir et de comprendre l’impact destructeur que ces comportements auront sur l’enfant.

Il est plus facile de parler négativement de l’ex-conjoint que de taire ses erreurs. Il est plus facile de dérober, même ce qui ne nous appartient pas, que de renoncer à ce qui devrait nous revenir de plein droit, pour le bien des enfants. Il est plus facile de ne pas accepter que l’ex-partenaire peut être aimé(e) par ses enfants, que de lâcher-prise et d’accepter qu’ils aient une bonne relation.

Ne soyons pas méchant(e)s. Si nous essuyons un divorce, n’utilisons pas les enfants comme une arme. D’ailleurs, tôt au tard, ceux-ci se retourneront contre ceux et celles qui les ont manipulés de la sorte.

1 Corinthiens 6.7 – C’est déjà certes un défaut chez vous que d’avoir des procès les uns avec les autres. Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt quelque injustice ? Pourquoi ne vous laissez-vous pas plutôt dépouiller ?

Bonne réflexion.

LA PUISSANCE DU PARDON

Job 42.10 – « L’Eternel rétablit Job dans son premier état, quand Job eut prié pour ses amis, et l’Eternel lui accorda le double de tout ce qu’il avait possédé ».

Quand la Bible dit ici que Job pria pour ses amis, la chose pourrait nous paraître sans intérêt, car il n’y a rien d’extraordinaire à prier pour ses amis. Seulement ce verset aurait pu tout aussi bien dire « l’Eternel rétablit Job dans son premier état, quand Job eut prié pour ses ennemis… ».

Les amis de Job n’étaient pas de vrais amis. Il y a de ces amis qui ne sont avec vous que lorsque tout va bien mais dès que les épreuves arrivent au lieu de vous soutenir et de vous encourager, ils vous accusent, vous découragent, et empirent votre désespoir. C’est ce qui s’était passé entre Job et ses amis. Quand Job était dans le malheur, ces amis étaient venus l’accuser et le décourager au lieu de le fortifier.

Certainement que Job commençait à éprouver de la haine à l’égard de ses amis, parce qu’ils venaient empirer son désespoir. Cette haine allait empêcher Dieu de restaurer Job. Lorsque nous ne pardonnons pas à ceux qui nous ont fait du mal, cela empêche la main de Dieu de nous bénir. Voilà pourquoi Dieu demanda à Job de prier pour ses amis, c’est-à-dire de leur pardonner.

La Bible dit, lorsque Job pria pour ses amis, l’Éternel lui accorda le double de tout ce qu’il avait perdu. Le pardon attire toujours la bénédiction.

Ma requête pour aujourd’hui est que nous puissions prier pour nos amis, je veux dire, nos ennemis.

Références : Job 42.10.

FAITES DU BIEN À CEUX QUI NE VOUS AIMENT PAS !

Job 42.10 – L’Éternel rétablit Job dans son premier état, quand Job eut prié pour ses amis ; et l’Éternel lui accorda le double de tout ce qu’il avait possédé.

Une de nos étudiantes, Fannie, nous a interpellés avec ce verset. Suivons bien la chronologie : Job a été restauré APRES avoir prié pour ses « amis ». Je ne sais pas pour vous, mais pour moi les « amis » de Job lui ont « pourri » la vie. Non seulement il était dans de grandes souffrances, à peine imaginable pour les êtres humains que nous sommes, et tout ce que ces « amis » ont trouvé à faire, c’est encore de lui « casser » la tête avec leurs conseils bidon. Il y a de quoi criser non ?

Je pense encore à notre Seigneur qui, jour après jour, devait supporter Judas alors qu’Il était bien au courant de ses intentions. Je dois avouer que parfois il y a des signes de maturité en Dieu qui me semblent tellement inaccessibles.

Je vois quand même une lueur dans la démarche de Job. Au verset 6 il nous dit : « C’est pourquoi je me condamne et je me repens sur la poussière et sur la cendre ». Nous savons que Job se croyait un homme intègre et ce n’était pas de l’illusion, il était vraiment intègre. Mais toute cette intégrité a fondu comme neige au soleil quand il a été mis en présence de la grandeur de Dieu. Brisé, il n’était plus difficile pour lui de prier pour ses « amis ».

Nous avons difficile à demander la bénédiction pour ceux qui ne nous aime pas, ceux qui nous maltraitent, insultent, persécutent… parce que quelque part, nous nous croyons meilleurs, pas vrai ? Si nous nous arrêtons à un standard humain, oui c’est vrai ! Mais si nous entrons dans le standard divin, nous ne sommes pas meilleurs, que du contraire !

Mes bien-aimés, peut-être que ton besoin de restauration se trouve dans les quelques lignes de ce jour. Dieu agira envers toi APRES avoir pris le temps de bénir toutes ces personnes qui t’ont ou te mènent la vie dure. Je sais : mission impossible pour nous mais… avec l’Esprit de Dieu en nous, tout devient possible !

Bonne réflexion.

Avec toute notre compassion.

JE SAIS QUE MON RÉDEMPTEUR EST VIVANT

Job 33.24 – « Délivre-le, afin qu’il ne descende pas dans la fosse ; j’ai trouvé une rançon ! ».   

Job, au plus profond de ses souffrances, eut la révélation de Christ, le Médiateur, et de Christ le Rédempteur : Christ le Médiateur, prenant par la main, l’homme séparé de Dieu par le péché, pour le ramener à Dieu, et Christ le Rédempteur qui versa son sang, comme une rançon pour payer le prix du péché. Lorsque nous sommes dans des situations extrêmement désespérées, et que nous avons la révélation de ces deux ministères de Jésus, le Médiateur et le Rédempteur, alors, nous sommes sur le chemin de la délivrance.

Job disait : « Mais je sais que mon rédempteur est vivant, et qu’il se lèvera le dernier sur la terre ». Il est très intéressant de voir la position que Job donna au Rédempteur : « … il se lèvera le dernier… ». Voyez-vous, le diable se lève toujours le premier. Mais ce n’est pas la façon dont les choses commencent qui importe, c’est la façon dont elles finissent qui compte. Et pour ceux qui gardent leur confiance en Dieu, les choses finissent toujours bien.

Job avait eu, en dépit de ses épreuves et de la période à laquelle il vivait, une vision précise de Jésus-Christ. Sa foi était tournée vers l’espérance que le Rédempteur le sauverait. Avez-vous la même espérance dans les situations désespérées ? La Parole dit, alors que la vie de Job descendait dans la fosse, Dieu eut compassion de lui et dit à l’ange : « Délivre-le afin qu’il ne descende pas dans la fosse ; j’ai trouvé une rançon ! ».

Jésus-Christ est la rançon ! La Bible déclare : « Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ».

Peut-être que toi aussi, ta vie est en train de descendre dans la fosse à cause du découragement, à cause d’une déception, à cause d’une maladie, ou d’autres choses encore… La bonne nouvelle est que ton Rédempteur est vivant ; mais il faut résister jusqu’au dernier moment, car il se lèvera le dernier.

Ma prière, aujourd’hui, est que Dieu nous donne de l’endurance dans notre foi, afin que nous puissions persévérer jusqu’à la dernière minute, jusqu’au dernier souffle… car bien que Dieu se lève le dernier, il n’est jamais en retard !

Références : Job 19.25 – Job 33.24 – 1 Timothée 2.5 et 6.

PACIFICATEUR ?

 Job 9.33 – Au moins, s’il y avait un arbitre entre nous, qui poserait la main sur chacun de nous deux !

Ces derniers jours, deux prédicateurs que nous avons écoutés ont utilisé ce verset et il faisait aussi partie de notre lecture quotidienne : Papa veut nous dire quelque chose ! Job était un homme qui souffrait beaucoup et il ne trouvait aucun réconfort dans ses « amis », venus plus pour l’accabler que pour le soutenir.

Ma réflexion de ce matin est : sommes-nous prêts à devenir cet arbitre ? Il y a si peu de ce genre de chrétiens dans le peuple de Dieu : un homme, ou une femme, qui a suffisamment d’amour pour se tenir entre deux personnes en opposition. Un homme aussi (ou une femme) qui se tient dans l’intercession pour une autre personne et fait ainsi la jonction entre Dieu et cette personne. Un rassembleur, un point de contact entre deux parties en conflit !

Nous sommes tellement enclins à prendre parti dans les conflits qui nous entourent. Par la langue, nous attisons cette querelle au lieu de faire ce travail de construction et de réconciliation. Heureux ceux qui procurent la paix disait Jésus, ils seront appelés fils de Dieu. Le terme « qui procurent la paix » pourrait être traduit par « pacificateur ». Dieu cherche ces « arbitres » pleins de bon sens, de douceur et d’amour.

Mes bien-aimés, une personne qui souffre n’a pas besoin de moralisateurs, encore moins d’accusateurs. Elle a besoin de quelqu’un qui mette sa main sur son épaule et qui fasse la jonction avec le Créateur. Après tout, Lui seul peut consoler les cœurs brisés mais souvent il y a une rupture entre celui qui souffre et son Consolateur. Sommes-nous prêts à relever ce défi et à devenir un pont, une main tendue, une « croix » ?

Bonne journée.

LE BESOIN D’UN MÉDIATEUR

Job 9.33 – « Il n’y a pas entre nous d’arbitre (médiateur), qui pose sa main sur nous deux ».  

Job représentait parfaitement la situation de l’homme séparé de Dieu après avoir été frappé par le diable. Job ne pouvait pas voir Dieu, Job ne pouvait pas se défendre devant Dieu, Job ne se sentait pas compris par Dieu, et Dieu ne se sentait pas compris par Job.

Job était complètement livré au diable, et le plus malheureux, le pire c’est que Job n’avait pas d’avocat, il n’avait pas d’arbitre, il n’avait pas de médiateur qui puisse le défendre devant Dieu. Mais pour nous qui vivons la dispensation de la grâce, la Bible dit que : « … nous avons auprès du Père un avocat, Jésus-Christ le juste ». Nous pouvons même dire que nous avons deux avocats, Jésus-Christ et le Saint-Esprit.

Dans l’évangile de Jean à son chapitre 16 au verset 7, Jésus-Christ déclare qu’il nous enverra le « Consolateur », qui est le Saint-Esprit. Le mot « Consolateur », en grec « Parakletos » est aussi le mot qui désigne en grec avocat. « Parakletos » signifie : intercesseur, consolateur, avocat, celui qui est appelé près de nous. Nous avons un avocat dans le ciel : Jésus-Christ et un avocat sur la terre : le Saint-Esprit. Comment pourrions-nous ignorer un aussi grand salut ?

Job n’avait pas cette grâce, à cause du péché d’Adam qui le séparait de Dieu parce que Jésus-Christ n’était pas encore venu. Nous pouvons imaginer cette détresse de l’homme séparé de Dieu à travers Job qui disait à Dieu : « Pourquoi caches-tu ton visage et me prends-tu pour ton ennemi ? ». Mais en Jésus-Christ, nous voyons le visage de Dieu, car il a dit : « Celui qui m’a vu a vu le Père 

Job dit à propos de Dieu : « Oh ! Si je savais où le trouver, si je pouvais arriver jusqu’à son trône »,  mais Ephésiens 2.6 déclare qu’en Jésus-Christ, nous sommes assis à la droite du trône de Dieu. 

Job déclare : « (Dieu) n’est pas un homme comme moi pour que je lui réponde ». Autrement dit, Dieu n’est pas un homme pour que je puisse lui parler de mes problèmes. Mais la Bible dit dans Jean chapitre 1 au verset 1 : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » ; et au verset 14 : « Et la Parole a été faite chair et elle a habité parmi nous… ». Dieu s’est fait homme pour connaître tous les problèmes des hommes afin de mieux les secourir.

Enfin Job dit : « Il n’y a pas entre Dieu et moi un arbitre qui pose sa main sur nous deux ». En disant cela, Job était en train de prophétiser la croix de notre Seigneur Jésus-Christ ; car lorsque nous imaginons un arbitre entre deux personnes posant sa main sur l’un et sur l’autre, cela nous donne l’image de la croix.

Jésus-Christ est l’arbitre qui à travers la croix a posé une main sur l’humanité et l’autre main sur Dieu, afin de les réconcilier. Le mot arbitre dans Job 9.33 signifie avocat, défenseur, intercesseur, celui qui œuvre pour réconcilier deux partis en désaccord ; mais le mot le plus excellent est celui de médiateur.

Si tu t’es éloigné de Dieu, ma prière aujourd’hui, est que tu te tournes vers Jésus-Christ le médiateur, qui seul peut te ramener au Père.

Références : 1 Jean 2.1 – Jean 16.7 – Jean 14.9 – Jean 1.1 – Jean 1.14 – Job 9.3 – Job 9.32 et 33 – Job 13.24 – Job 23.3 – Ephésiens 2.6 – Hébreux 2.18 – Hébreux 8.6.

LA HAIE DE DIEU

Job 3.25 – « Ce que je crains, c’est ce qui m’arrive ; ce que je redoute, c’est ce qui m’atteint ».   

Le nom Job signifie : persécuté. Ce n’est pas étonnant qu’il soit passé par autant de persécutions, sachant l’influence qu’un nom peut avoir sur une vie.

Cependant, il y a deux choses que je voudrais mettre en relief dans l’histoire de Job :

 1.  La protection de Dieu

2. La vie de foi

Lorsque satan alla trouver Dieu pour accuser Job, il dit à l’Éternel quelque chose qui m’a beaucoup éclairé.  Satan dit à Dieu à propos de Job : « Ne l’as-tu pas protégé, lui, sa maison, et tout ce qui est à lui ? ». La version originale et la version anglaise disent de ce verset : « N’as-tu pas mis une haie autour de Job, autour de sa maison et autour de tout ce qu’il possède ? ».

Quand la Bible dit que Dieu nous protège, cela veut dire que Dieu a mis une clôture autour de nous. Dieu a mis une haie autour de nous, autour de nos familles et autour de tout ce que nous possédons. Cette haie représente une frontière que satan ne peut pas traverser.

La Bible dit, quels que soient les ravages de la mer, Dieu lui a donné le sable pour limite. De même, le diable est limité par la haie que Dieu a mise autour de Ses enfants, et je suis persuadé que cette haie, c’est le sang de notre Seigneur Jésus-Christ.

Mais voici, lorsque Dieu nous accorde sa protection, nous devons soutenir cette protection par notre foi et non par la peur. Le problème de Job est qu’il a fini par faire un trou dans cette clôture dont le Seigneur l’avait entouré, à cause de sa propre peur, et satan en a profité pour l’attaquer.

Dieu a permis au diable d’attaquer Job, parce que Job, lui-même, avait foi dans les pensées que le diable mettait en lui. Satan nous atteint d’abord par les pensées. Job vivait dans la peur permanente que le malheur allait tomber sur lui parce que ses enfants auraient peut-être péché. Il n’était même pas sûr que ses enfants aient péché, mais il faisait des sacrifices pour ses enfants, et vivait dans la peur permanente qu’une catastrophe puisse tomber sur lui.

Toutes ces pensées venaient du diable et sont devenues une forteresse dans la vie de Job. Une forteresse est une pensée négative qui nous tient captifs et qui ne nous lâche plus. Mais la Bible dit : « Nous renversons les forteresses, les raisonnements, et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ ».  Voyez-vous, ce n’est pas Dieu qui renverse les forteresses. C’est à nous de le faire !

Quand on a reçu Jésus comme son Seigneur et Sauveur, il faut savoir qu’on est sous la protection de Dieu. Notre attitude ne devrait plus être : « Seigneur, protège-moi, sauve-moi, aie pitié de moi, épargne-moi du malheur… », mais plutôt, notre attitude devrait être : « Aucun malheur ne m’arrivera… ».

Ma prière, aujourd’hui, est que nous soyons libérés de toutes les pensées de peur que le diable a mises en nous et que nous ayons confiance en Dieu qui est toujours fidèle.

Références : Job 1.10 (version anglaise) – Jérémie 5.22 – Job 1.5 – 1 Corinthiens 10.4 et 5 – Psaumes 91.10.

LE DÉGOÛT OU L’AFFECTION ?

Job 1.5 – …Il se levait tôt le lendemain et offrait à Dieu un sacrifice complet pour chacun d’eux, car il se disait : « Mes fils ont peut-être commis une faute, ils ont peut-être offensé Dieu en pensée ». C’est ainsi que Job agissait chaque fois (BFC).

Quelle belle attitude parentale avait Job. Il ne restait pas sur le sentiment offensé de voir ses enfants ne pas suivre la voie de sa foi, mais il apportait à Dieu un plaidoyer sincère pour chacun d’eux. Son amour paternel le rendait capable de dépasser la déception, se faisant médiateur, intercesseur pour leur bien.

Ne nous voilons pas la face, les conflits générationnels existent même dans les familles chrétiennes. Plus d’un serviteur de Dieu a vu ses enfants « mal tourner », laissant de nombreuses blessures. Chaque cas est particulier, que l’éducation soit très stricte ou franchement « cool », des enfants rejettent le Dieu de leurs parents. Nous ne pouvons que faire notre possible en comptant sur la grâce de Dieu, mais là n’est pas mon propos.

Mon propos c’est : si un de mes enfants offense Dieu ouvertement, comment vais-je réagir ? Si ce qu’il fait est détestable au plus haut point, il n’en demeure pas moins que Dieu l’aime. Qu’est ce qui va être le plus fort dans mon être intérieur : le dégoût ou l’affection ? A coup sûr Dieu aimerait que nous adoptions l’attitude de Job et que nous entrions dans un plaidoyer pour notre enfant. La prière d’un père ou d’une mère a beaucoup plus d’efficacité que nous ne le pensons. De nombreux témoignages pourraient venir étayer le fait que des enfants ont quitté la voie de la perdition suite à l’intercession de leurs parents.

Mes bien-aimés, si nous fermons la porte à ces enfants prodigues, le diable aura doublement gagné. Passons outre la souffrance que cela provoque, même si nous sommes séparés d’eux physiquement, continuons de prier pour leur rédemption. Un jour peut-être reviendront-ils à la maison en disant : « J’ai péché contre le ciel et contre toi… » (Luc 15.21).

Bonne réflexion.