LES ENNEMIS DE LA FOI 3

1 Samuel 23.16 et 17 – « Ce fut alors que Jonathan, fils de Saül, se leva et alla vers David dans la forêt. Il fortifia sa confiance en Dieu, et lui dit : Ne crains rien, car la main de Saül, mon père, ne t’atteindra pas. Tu régneras sur Israël, et moi je serai au second rang près de toi ; Saül, mon père, le sait bien aussi ».

L’histoire de Jonathan est un des récits de la Bible, qui m’a le plus attristé. Jonathan était un homme exceptionnel. Fils de Saül, il était prince d’Israël, celui qui devait succéder à son père sur le trône d’Israël.

Mais, voici que Dieu avait un autre plan. Au lieu de Jonathan, il avait choisi David pour être le futur roi. N’importe qui à la place de Jonathan aurait été jaloux, car à cause de David, il ne pouvait plus accéder au trône. Mais, Jonathan, plutôt que de haïr David, s’attacha à lui.

Saül cependant, reconnaissant l’appel de Dieu sur David, devint très jaloux et décida de l’éliminer. Le nom Jonathan signifie : « donné par l’Éternel ». Lorsqu’il apprit que son père voulait tuer David, il s’y opposa et fit une alliance avec David, lui promettant de l’avertir à chaque fois que son père chercherait à le tuer.

Jonathan devint ainsi, un bouclier « donné par l’Éternel », pour protéger David. Bien souvent, je me suis demandé pourquoi Jonathan n’était pas jaloux de David. Certainement qu’il avait compris quel était son appel et ce que Dieu attendait de lui. C’est en cela que j’admire l’esprit de Jonathan.

L’humilité consiste à connaître sa place et à y rester, mais l’orgueil s’accapare toujours la place qui ne lui revient pas. Jonathan savait, quoiqu’il fût prince, que Dieu ne l’avait pas choisi pour être roi. Il dit à David : « Tu règneras sur Israël et moi je serai au second rang près de toi ». Malheureusement, Jonathan mourut avant que David ne devienne roi. C’est ce qui m’a toujours intrigué.

Il me semble que Jonathan est mort prématurément, parce qu’il marchait par les sentiments. Il savait que Dieu l’appelait à seconder David, mais il resta avec Saül, son père. Cela n’a rien de condamnable, si les sentiments d’ordre familial ont prévalu. Seulement, Dieu avait déjà rejeté Saül.

Jonathan est mort parce qu’il combattait du mauvais côté. De quel côté combattons-nous ? Du côté des sentiments, ou du côté de la vision de Dieu ?

L’Eternel parla à Samuel et dit : « Quand cesseras-tu de pleurer sur Saül ? Je l’ai rejeté…». Si nous continuons de soutenir ceux que Dieu a déjà rejetés, nous mourrons aussi avec eux.

Ma prière, aujourd’hui, est que le Seigneur nous aide à discerner entre les choix sentimentaux et les choix divins.

Références : 1 Samuel chapitres 18, 19, 20, 31 – 1 Samuel 16.1 – 2 Samuel chapitre 1.

UNE CHOSE NOUVELLE

1 Samuel 16.1 – « Remplis ta corne d’huile… ».  

Le plus grand drame de la vie du chrétien, c’est de désirer quelque chose ou quelqu’un que l’Éternel a déjà rejeté.

Le prophète Samuel aimait beaucoup Saül et n’arrivait pas à se détacher de ce sentiment. Il savait que Dieu ne voulait plus de Saül, mais il continuait à plaider en sa faveur jusqu’à ce que Dieu lui dise : « Quand cesseras-tu de pleurer sur Saül ? Je l’ai rejeté afin qu’il ne règne plus sur Israël ».

Il y a des relations que nous avons perdues, non pas parce que le diable nous les a prises, ni parce que nous avons commis des erreurs, mais parce que Dieu n’a pas voulu de ces relations dans notre vie.

Malgré cela, nous continuons, chaque jour de pleurer sur ces relations en demandant à Dieu de nous les redonner, et le Seigneur dit : « Quand cesseras-tu de pleurer ? ».

Dieu ne veut pas que nous soyons remplis de tristesse, ni d’amertume, ni de regrets à cause des relations que nous avons perdues. Lorsque Dieu ferme une porte, il en ouvre toujours une autre, plus grande encore.

Ne soyons donc pas remplis de désespoir, la Parole de Dieu pour nous est claire et spécifique. Cette parole dit : « Remplis ta corne d’huile… ». L’huile est pour nous le symbole de la présence du Saint-Esprit. Remplis-toi de la Parole, remplis-toi de la foi, remplis-toi de l’Esprit de Dieu, car ainsi parle l’Éternel : « Voici, je vais faire une chose nouvelle… ».

Références : 1 Samuel 16.1 – Esaïe 43.19.

QUAND CESSERAS-TU DE PLEURER ?

1 Samuel 16.1 – « Remplis ta corne d’huile… ».  

Lorsque Dieu demanda au prophète Samuel d’aller oindre David pour être roi à la place de Saül, Samuel avait encore un grand attachement pour Saül. Cet attachement était certainement dû au fait que Saül était son premier roi, le premier qu’il avait oint, le premier qu’il avait conseillé, le premier à qui il donnait des instructions précises de la part du Seigneur, le premier qu’il aimait comme un fils.

Avez-vous déjà remarqué que nous avons beaucoup de peine à oublier tout ce qui a été premier dans notre vie ? Voyez-vous Dieu ne tient pas toujours compte de ce qui est notre premier, parce qu’Il veut être Lui-même le premier dans notre vie.

Mais parfois, nous restons tellement attachés aux premières choses et nous voulons tellement que tout soit comme les premières fois que nous finissons par passer à côté du plan de Dieu.

La Bible dit que Saül était : « … jeune et beau, plus beau qu’aucun des enfants d’Israël et les dépassant tous de la tête ». Lorsque Samuel arriva dans la maison d’Isaï pour oindre David à la place de Saül, la Bible dit qu’on fit d’abord passer les frères de David devant le prophète Samuel et lorsqu’il vit Eliab, il dit : « … c’est certainement l’oint de l’Éternel… », mais l’Éternel dit à Samuel : « Ne prends point  garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté ».

Samuel pensait qu’Eliab était le choix de l’Éternel, parce qu’il était aussi beau et aussi grand de taille que Saül. Samuel croyait que le deuxième roi serait comme le premier roi. Mais Dieu ne veut pas que la deuxième fois nous rappelle la première fois. Notre Dieu est un Dieu qui va de gloire en gloire. Ce n’est pas un Dieu qui se répète, c’est un Dieu qui fait mieux que la dernière fois.

Savez-vous que Dieu a déjà commencé une nouvelle chose dans votre vie ? Peut-être que vous ne l’avez pas encore remarquée, parce que vous vous attendiez à ce que les choses soient comme la première fois.

Ma prière est que nous marchions selon le cœur de Dieu, et non selon notre propre cœur.

Références : 1 Samuel 9.2 – 1 Samuel 16.6 à 13.

NOS CHAMPS DE BATAILLE…

1 Samuel 16.1 – « Remplis ta corne d’huile et va à Bethléhem, je t’envoie chez Isaï, car je me suis choisi pour moi un roi parmi ses fils ».  

Il me semble que les chemins de l’élévation commencent toujours par la solitude, l’anonymat et une grande humilité. Ainsi était la vie de David, le petit dernier de la famille, qui n’était pas toujours dans la famille, mais dans les montagnes avec les brebis de son père. David, qui ne semblait pas être aimé des hommes, mais qui était le bien-aimé de l’Éternel, comme l’indique la signification de son nom, avait une vie qui paraissait très ordinaire et très banale.

Pourtant dans sa solitude, dans les montagnes, il livrait bataille contre les animaux féroces qui venaient s’attaquer aux brebis et risquait sa vie pour protéger le troupeau de son père. Mais les gens qui le voyaient passer avec ses brebis, ne savaient pas que ce petit berger était un héros qui, dans le secret, combattait les ours et les lions.

Les hommes ne savent pas toujours les batailles que nous livrons en secret et parfois nous pouvons trouver injuste et ingrat de ne pas être récompensés par eux. Mais Dieu est celui qui récompense, parce qu’Il connaît nos champs de batailles, et la foi que nous avons pour affronter les défis.

David avait fait de tous les dangers qui le menaçaient, un sujet de louange et d’adoration, car c’est au milieu de tous ces défis, qu’il composa au Seigneur, des chansons comme : « L’Éternel est mon berger, je ne manquerai de rien… ».

Puis un jour, l’Éternel envoya le prophète Samuel au milieu de sa famille. Mais David était absent, comme il était dans la montagne avec les brebis de son père. C’est étonnant que Dieu vienne vous chercher à une place où vous n’êtes pas. Mais c’était pour David le jour de la récompense, et Dieu voulait l’honorer devant ceux qui ne le considéraient pas et l’avaient presque rejeté.

La Bible dit que tous les frères de David passèrent devant Samuel, mais personne ne fut qualifié pour recevoir l’onction. Il fallut que le prophète demandât à Isaï : « Sont-ce là tous tes fils ? ». Ce fut alors qu’on se souvint de David et qu’on alla le chercher. Lorsqu’il arriva, l’Éternel dit à Samuel : « Lève-toi, oins-le, car c’est lui ! ».

Certainement, ils étaient tous étonnés du choix de David. Mais Dieu récompense publiquement les batailles de foi que nous livrons dans le secret. Et le plus souvent, ce sont ceux et celles, qu’on ne considère pas et qui sont oubliés, que Dieu choisit pour en faire des rois et des reines.

Ma prière, aujourd’hui, est que chacun et chacune soit encouragé et fortifié dans les batailles de foi qu’il livre en secret, car les jours de récompense arrivent.

Références : 1 Samuel 16 – 1 Samuel 17.36.