PRESENCES DE CHRIST DANS L’ANCIEN TESTAMENT 4 – LE SERPENT D’AIRAIN

Nombres 21.8 – « L’Eternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche ; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie ». 

En restant uniquement sur le symbole du bois, nous lisons dans 2 Rois chapitre 6, qu’un des fils des prophètes, alors qu’il était en train d’abattre une poutre laissa tomber le fer de sa hache dans l’eau. Le prophète Elisée qui était avec lui, coupa un morceau de bois et le jeta dans l’eau, juste à l’endroit où le fer tomba.

Nous savons tous que le fer est plus lourd que le bois. Mais il se passa quelque chose de surnaturel : le bois fit surnager le fer. Ce que je comprends par-là, c’est qu’aussi lourd que soit ton péché, le bois, qui est la croix de Jésus, peut le porter et le briser. Il n’y a pas de péché plus grand, ni plus lourd que la croix de notre Seigneur Jésus-Christ. Dans notre verset de méditation, nous voyons au travers de la perche, le bois, qui représente la croix, au bout duquel Moïse a placé un serpent de bronze, image et présence de Christ.

Il est vrai que comparer Jésus-Christ à un serpent serait presque inconcevable. Cependant, notons que tous ceux qui étaient mordus par des serpents brûlants, quand ils regardaient le serpent de bronze, étaient tous guéris et conservaient la vie.

C’est exactement l’image de Jésus, qui sur la croix était devenu un serpent. Le serpent est l’image du péché. D’où la fameuse exclamation du Seigneur : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ». A l’instant où Jésus disait cela, Il était devenu complètement péché, et Dieu ne pouvant pas habiter dans le péché, s’était séparé de Lui.

Mais comme ceux qui regardaient le serpent de bronze étaient guéris, de même à travers la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, nous recevons la vie éternelle. La Bible dit : « Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu ».

A la croix de Golgotha, un échange a été fait, Jésus a pris notre nature de pécheur, et nous a donné sa nature divine, il a pris nos handicaps et nous a donné ses capacités, Il a pris nos fardeaux, et nous a donné son repos.

Ma prière, aujourd’hui, est une invitation à déposer nos fardeaux sur Jésus. Il est le bois qui fait surnager le fer, Il est celui en qui nous conservons la vie. Marchons dans ses capacités à Lui et non dans nos faiblesses humaines, car Celui qui est en nous est plus grand que celui qui est dans le monde.

Références : Matthieu 27.46 – 2 Corinthiens 5.21 – Matthieu 11.28 – Nombres 21.4 à 9 – 1 Jean 4.4 – Galates 3.13 et 14 – 2 Pierre 1.3 et 4.

PRÉSENCES DE CHRIST DANS L’ANCIEN TESTAMENT 6 – LES BOIS DE MARA

Galates 3.13 – « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous – car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois – afin que la bénédiction d’Abraham ait pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ, et que nous recevions par la foi l’Esprit qui avait été promis ».

Dans le livre de Deutéronome, il est écrit : « Si l’on fait mourir un homme qui a commis un crime digne de mort, et que tu l’aies pendu à un bois, son cadavre ne passera point la nuit sur le bois ; mais tu l’enterreras le jour même, car celui qui est pendu est un objet de malédiction auprès de Dieu … ».

Jésus-Christ sur la croix était un homme pendu au bois, qui portait sur Lui tous les péchés de l’humanité au point qu’Il était devenu Lui-même péché, c’est-à-dire un objet de malédiction.

Mais Il a été maudit afin que nous soyons bénis, Il a été frappé afin que nous soyons guéris, Il a été rejeté afin que nous soyons acceptés, Il a été pauvre afin que nous soyons riches, Il a été fait péché afin que nous devenions la justice de Dieu.

Le bois est l’image de la croix, et nous voyons la présence de la croix dans l’Ancien Testament sous plusieurs formes. Lorsque Moïse fit partir le peuple d’Israël de la mer Rouge, ils marchèrent pendant trois jours dans le désert et ils ne trouvèrent point d’eau. Imaginez trois jours de marche dans un désert sans avoir de l’eau à boire ! C’est ainsi que l’humanité était assoiffée de Dieu, assoiffée de la rédemption, mais le péché nous empêchait de recevoir l’eau du salut. La Bible dit, alors qu’ils continuaient de marcher, ils rencontrèrent enfin de l’eau. Hélas, ils ne purent en boire car elle était amère. C’était l’eau de Mara. Mara est un mot hébreu qui est traduit amère. C’est de Mara que vient le nom Marie qui signifie aussi amère.

Le péché avait rendu la vie amère, en introduisant la pauvreté, la maladie, et la mort, dans l’humanité. Mais grâce soit rendue à Dieu qui nous a délivrés par notre Seigneur Jésus-Christ. De la même manière, l’Éternel indiqua à Moïse un bois qu’il jeta dans l’eau amère et la Bible dit : « L’eau devint douce. » Ce fut à cet endroit que le Seigneur se révéla comme Jéhovah Rapha, l’Éternel qui guérit. La Bible dit en parlant de Jésus sur la croix : « Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités, le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris ».

Le bois de Mara est l’image de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, plantée au milieu de l’humanité, pour transformer l’amertume du péché dans la joie du salut.

Ma prière, aujourd’hui, est que le bois de Mara aspire toutes les amertumes qui subsistent encore dans nos vies.

Références : Exode 15.22 à 27, Esaïe 53.5, Deutéronome 21.22 et 23, 2 Corinthiens 8.9, 2 Corinthiens 5.21.